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(13/12/2007 17:13:42)
Second Life perd son CTO
L'un des principaux créateurs du monde virtuel Second Life quitte Linden Labs. Le directeur technique de la société, Cory Ondrejka, a décidé de démissionner pour, officiellement, « poursuivre de nouveaux défis professionnels », selon les mots de Philip Rosedale, PDG de Linden Labs, éditeur de l'univers. « Les besoins de notre société sont en train de changer et le rôle de CTO, ou des responsables techniques, a aussi évolué », a également déclaré le PDG à l'Associated Press. Et d'ajouter : « Cory et moi sommes tombés d'accord sur le fait que nos chemins, du moins en ce moment, prennent des directions différentes. » Il faut préciser que Second Life est devenu un univers dans lequel nombre de sociétés ont investi et où transite de l'argent. Au fur et à mesure que la communauté de résidents a gonflé, Linden Labs a essuyé de nombreuses plaintes de la part d'utilisateurs : d'abord au niveau de dysfonctionnements techniques, liés notamment au chargement souvent aléatoire des avatars et à la lourdeur du client. Mais également dans la gestion de la « grille » ultra centralisée, dont l'ensemble des serveurs qui motorisent l'univers reste entre les mains de l'éditeur. Ce qui, lorsqu'on aborde les questions de pérennité ou de stabilité de la plateforme, irrite les résidents pour qui Second Life représente un canal pour des activités de commerce électronique. (...)
(13/12/2007 15:24:55)Amazon, condamné, devra stopper les frais de port gratuits en France
Fin d'année difficile pour les ténors du e-commerce en ligne en France. Après le spécialiste des enchères eBay France, accusé de s'insérer dans le marché français des encans sans autorisation, c'est au tour d'Amazon d'être pointé du doigt par la justice hexagonale. Le tribunal de Grande Instance de Versailles a, mardi 11 décembre, condamné le bouquiniste en ligne à verser au syndicat de la librairie française quelque 100 000 € de dommages et intérêts pour non respect de la loi sur le prix unique du livre (loi Lang). Le texte impose à toute personne qui publie un livre de fixer un prix que les revendeurs doivent respecter. Ces derniers peuvent toutefois pratiquer des rabais jusqu'à 5%. Amazon France n'aurait notamment pas respecté la loi en proposant des frais de ports gratuits - qui aboutissent à dépasser la limite de 5% de réduction - et en offrant des bons cadeaux de bienvenue. Outre les 100 000 €, le tribunal a donné 10 jours à la société pour modifier ses pratiques, à l'issue desquels une astreinte de 1000 € par jour de retard devra être versée. Selon l'AFP, le syndicat de la librairie française a déclaré que « la vente à perte est assumée par ces opérateurs dans l'objectif de capter des parts d'un marché déjà fragile : c'est une attitude prédatrice qui se révèle dangereuse et totalement contradictoire avec l'esprit de cette loi qui vise à maintenir la diversité et la création culturelles ». Si le litige qui oppose eBay France au « Conseil de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques » doit encore être jugé (la date du procès n'est pas connue), Alapage.com, avant Amazon, avait également connu les foudres du syndicat de la librairie française. Ce dernier a fait condamner en 2007 le libraire en ligne pour les mêmes raisons qu'Amazon, lui infligeant une amende de 50 000 €. (...)
(13/12/2007 11:50:49)Microsoft a racheté Multimap et son service de cartes en ligne
Microsoft poursuit ses acquisitions visant à renforcer son offre de services en ligne et sa stratégie publicitaire sur Internet. L'éditeur de Redmond a en effet annoncé hier le rachat de Multimap, un éditeur londonien qui fournit en ligne des cartes pour l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Australie, ainsi que des services grands publics et professionnels (calculs d'itinéraires, géolocalisation...). Le montant de la transaction n'a pas été communiqué. Multimap devient une filiale à part entière de Microsoft. Ses collaborateurs rejoindront les équipes qui travaillent sur l'offre cartographique Virtual Earth (concurrente de Google Earth) et d'outils de recherche (Search) de l'entité Online Services Group (OSG). Les salariés de l'éditeur acquis sont aujourd'hui répartis entre le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Australie. Microsoft ne sait pas encore s'ils leur demandera de rejoindre d'autres sites. Les locaux anglais de Multimap seront maintenus. Affronter la monumentale concurrence de Google Outre son offre de cartes en ligne, Multimap propose des services pour localiser des entreprises, des hôtels ou restaurants, ainsi que des services professionnels de géolocalisation, de calculs d'itinéraires ou encore de diffusion d'informations locales sur des sites Web. Microsoft espère utiliser ces services pour vendre de la publicité en ligne, afin de mieux affronter la monumentale concurrence de Google. Toujours pour doper son offre en ligne, et notamment Windows Live, l'éditeur a récemment racheté la start-up WebFives (ex Vizrea), qui permet de partager sur le Web des fichiers vidéo et audio, des photos, ainsi qu'un service de blogs, disponible sur mobiles. Rappelons surtout qu'en mai dernier, Microsoft a déboursé 6 Md$ pour racheter aQuantive, l'un des principaux acteurs américain du marketing en ligne afin de constituer une activité de régie publicitaire. Les analystes de Wall Street pas encore convaincus Parallèlement, l'éditeur de Windows signe des partenariats avec des fournisseurs de contenus et de services en ligne. Lundi dernier, notamment, il a annoncé un accord avec CNBC.com pour fournir les publicités de son site financier. Un contrat similaire avait déjà été signé avec les sites Facebook et Digg aux Etats-Unis. Depuis deux ans, Microsoft multiplie ses efforts pour faire grossir le chiffre d'affaires de son activité de services en ligne. Mais les analystes de Wall Street ne sont toujours pas convaincus par la progression de ce revenu. Sur l'exercice fiscal 2007 de Microsoft, échu le 30 juin dernier, le chiffre d'affaires des services en ligne avait augmenté de 8,7% à 2,5 M$. Sur le premier trimestre de l'exercice 2008, au cours duquel s'est clos le rachat d'aQuantive, le chiffre d'affaires de la division OSG a cette fois progressé de 25% par rapport à l'année précédente. Malgré cela, le directeur financier de Microsoft, Chris Liddell, a reconnu que l'éditeur espérait une croissance plus significative. (...)
(12/12/2007 15:52:51)Gaël Duval transforme OpenOffice en suite bureautique hébergée
Après avoir lancé son projet de desktop Web, Ulteo Online Desktop, Gaël Duval, fondateur de feu-MandrakeSoft - et remercié en mars 2006 sous l'ère Mandriva - revient sur le devant de la scène avec une version hébergée d'OpenOffice, la suite bureautique Open Source. L'idée est simple : exécuter dans l'environnement Ulteo Desktop (entièrement Java) - et donc dans un simple navigateur -, les six composants bureautiques d'OpenOffice 2.3 (traitement de texte, tableur, outil de présentation, dessin, base de données, formules mathématiques). Actuellement en version bêta, l'application offre les mêmes fonctionnalités que la suite dans sa version desktop. Mais avec une dimension de collaboration induite par le côté Web d'Ulteo : l'utilisateur peut inviter d'autres utilisateurs à travailler sur un même document ou tout simplement le laisser en libre consultation (lecture seule). Dans un communiqué, l'éditeur explique que cette version en ligne peut notamment aider à la propagation de la suite bureautique. Notons que les 15 000 testeurs qui pourront accéder à l'application disposeront également d'1 Go de stockage en ligne gratuit. (...)
(12/12/2007 11:35:10)Friendster ouvre à son tour sa plateforme aux développeurs
Après Facebook et LinkedIn, c'est au tour du réseau social Friendster d'ouvrir sa plateforme aux développeurs. Et dès l'annonce, 180 applications différentes sont disponibles, issues entre autre de la version bêta du Friendster's Developer Program lancée le 25 octobre dernier. Comme son concurrent plus orienté vers les professionnels, LinkedIn, Friendster fait officiellement partie de l'initiative OpenSocial lancée par Google. Et comme lui, il assure que sa plateforme sera compatible avec les applications au format OpenSocial quand celui-ci sera « complet et sécurisé ». (...)
(11/12/2007 16:07:13)Le Web 3 prend du recul sur les phénomènes du Web 2
Loïc Le Meur a donné le coup d'envoi ce matin de l'édition 2007 de sa conférence Le Web 3, deux jours de présentations mais aussi de réflexion sur l'état présent du Web et son avenir. Organisé à Saint-Denis, au nord de Paris, la conférence compte 1800 personnes enregistrées - acteurs du Web, capitaux-risqueurs, journalistes... - venus du monde entier (la conférence se tient d'ailleurs en anglais), ainsi qu'un nombre impressionnant d'orateurs issus d'horizons divers. De fait, si Loïc Le Meur, ex-médiatique patron de la plateforme de blog SixApart Europe, s'est un peu brûlé les ailes en touchant de trop près le monde politique l'année dernière, il n'a semble-t-il rien perdu de son entregent. Le programme de la conférence comporte bien quelques passages obligés, où les dirigeants de start-up tentent de faire partager leur enthousiasme sur leur idée, mais elle permet surtout de prendre du recul sur beaucoup de thèmes. La conférence a ainsi démarré avec le thème de l'identité numérique, un sujet brûlant alors que les faux profils de personnages célèbres se multiplient sur les réseaux sociaux, que les moteurs de recherche spécialisés dans les personnes émergent, et que les analystes mettent en garde les jeunes gens sur les traces qu'ils laissent et qui pourraient les handicaper plus tard. Le blog en tant que retour à un média originel On peut également citer June Cohen, de TED Conference (organisateur de conférences), qui a comparé le mouvement actuel autour des blogs à un « retour aux origines ». Pour elle, « la majorité des blogueurs ne cherchent pas à concurrencer le New York Times, mais juste à être eux-mêmes, [...] à communiquer avec leur famille, leurs amis ». Comme cela se pratiquait avant la télévision, avant les journaux, avant les livres. Dans les années 60, un « orateur persuasif » tel que Kennedy bénéficiait de la façon dont on consommait alors la télévision, a expliqué June Cohen, pour développer un discours et bouger les foules. Aujourd'hui, ce média peut être le Web. L'aspect social, mis en vedette par le thème omniprésent des réseaux sociaux, a également été évoqué sous l'angle du design. Grâce à une intervention totalement décalée du célèbre designer Philippe Stark sur le rôle social du design. Qui a expliqué qu'un produit doit être précédé par un concept, rendant service à l'utilisateur. Alors que la plupart des produits aujourd'hui sont composés de « 10% d'utile et de 90% de merde autour », destinés à des « consommateurs cibles ». Difficile dans ces conditions de monter sur scène, ensuite, avec un robot-lapin programmable. Mais Rafi Haladjian, dirigeant de Nabaztag, a relevé le défi, et profité de l'occasion pour présenter une évolution : la capacité de son lapin à lire des étiquettes RFID à proximité. « On peut coller une étiquette sur les clés de ses enfants, de façon à ce que, quand ils rentrent de l'école, le lapin envoie un email pour dire que les enfants sont bien rentrés. » Autre application : Gallimard a initié une collection de livres pour enfants équipés de tags RFID, et le lapin peut ainsi faire la lecture aux enfants. Entre ce nouveau type de baby-sitter et les « sonneries visuelles » et personnalisables de Vringo à envoyer à tous ses contacts téléphoniques, Le Web 3 donnait aussi un aperçu de ce qui peut advenir. (...)
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