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Internet

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(27/11/2007 17:34:13)
Les données livrées sur les réseaux sociaux pourraient nuire à la carrière des jeunes
Les millions de jeunes qui fréquentent les réseaux sociaux ont rarement conscience que les informations qu'ils diffusent pourraient un jour leur porter préjudice, notamment lors de la recherche d'un emploi ou d'une école. C'est ce que révèle une étude publiée par l'ICO (Information Commissioner's Office), une autorité indépendante britannique équivalente de la CNIL en France. Plus de la moitié des adolescents interrogés (2 000 en tout, âgés de 14 à 21 ans) déclarent partager des données personnelles sur Internet, sans se poser de questions. Paradoxalement, 71% d'entre eux admettent qu'ils n'apprécieraient pas que leur futur employeur ou directeur d'école se procurent des informations à leur sujet à travers une simple recherche sur Internet. « Le prix à payer pour le futur professionnel d'un individu peut être très lourd si des éléments négatifs sont retrouvés, d'autant que de plus en plus d'institutions ont recours à ce type de pratiques pour sélectionner un candidat », a commenté David Smith, membre de l'ICO. Des actions de prévention Pire encore, l'excès de confiance des adolescents peut les mettre en danger. La Commission souligne en effet que deux tiers des jeunes acceptent de nouveaux « amis » dans leur réseau sans même les connaître, 54% d'entre eux ignorent que leurs informations peuvent être exploitées à des fins publicitaires, 60% laissent leur date de naissance, 25% font mention de leur parcours scolaire ou familial et 10% fournissent même leur adresse postale ! L'ICO pointe du doigt un réel manque d'information et de prévention. La plupart des jeunes ignorent en effet que certains de leurs passages sur Internet laissent des traces. « Internet n'est pas l'univers sécurisé et amusant qu'ils imaginent, et nous nous devons de mener des actions de prévention auprès d'eux », a encore déclaré David Smith. L'ICO a d'ailleurs annoncé le lancement d'un site Internet pour aider la jeunesse à comprendre ses droits, mais surtout à mieux se protéger contre les dangers du Web. (...)
(27/11/2007 16:48:35)Pointblog ferme, Le Monde du blog apparaît
Pointblog ferme de nouveau ses portes, et cela semble définitif cette fois. Ce blog qui suit depuis 2003 l'actualité des blogs - et plus généralement des médias et du Web 2.0 - n'a jamais réussi à élaborer un modèle économique viable. Ou plutôt, précise Gille Klein, collaborateur de la première heure et rédacteur en chef du site depuis un an et demi, « Pointblog n'est pas mort parce qu'il n'était pas viable, mais à cause d'une mauvaise gestion, ce qui laisse un sentiment de frustration de gâchis ». Gilles Klein a d'ailleurs décidé de continuer l'aventure sous un autre nom : LeMondeDuBlog.com, qui héberge ses anciens billets (« près de 2800 sur les 3849 billets que comptait Pointblog »), et sur lequel il publie de nouveau tous les jours. L'aventure Pointblog aura fait couler beaucoup d'encre (virtuelle), et se règle aujourd'hui à coups d'assignations en justice. Le site a été lancé en 2003 par Cyril Fiévet et Emily Turretini. Cyril Fiévet tient la rédaction jusqu'en début 2005, date à laquelle il décide de s'associer avec Christophe Ginisty, par ailleurs cofondateur et directeur d'une agence de relations presse spécialisée dans les nouvelles technologies. Christophe Ginisty explique sur son blog que l'accord est signé en février 2005 : la SARL Pointblog est créée. Elle s'associe rapidement à un imprimeur et éditeur marseillais, Astrolabe, afin de lancer un magazine papier, Netizen. Les premières dissensions entre les responsables de l'aventure apparaissent rapidement. La soirée de lancement de Netizen, transformée en grande fête des blogueurs, est ainsi mal vécue par Gilles Klein. Quant au PDG d'Astrolabe, il doit avoir peu goûté la soirée puisque Christophe Ginisty, qui avance qu'un budget de 20 000 euros aurait été alloué pour la soirée, explique n'avoir pas été réglé par son associé. C'est le début des histoires d'argent, « Cyril et ses collaborateurs ne sont pas payés ou en retard », explique Gilles Klein, qui prend alors la rédaction en chef du site. L'hébergeur prononce la fermeture définitive Netizen ferme ses portes après trois numéros, faute d'annonceurs et de ventes en quantité suffisante, et Cyril Fiévet quitte la société - tout en restant actionnaire. Quelques mois après, excédé, il coupe l'accès au site Pointblog, expliquant alors : « Toute l'année 2005, l'ensemble des collaborateurs de Pointblog ont dû se battre pour être payés, moi compris. Des dizaines de mails en attestent. En moyenne, les collaborateurs de la société ont été payés avec 2 à 3 mois de retard, quand ils ont été payés. » Gilles Klein avance de l'argent afin de régler quelques factures, et le site reprend. Christophe Ginisty explique alors qu'il veut arrêter les frais, mais qu'il accède à la demande de Gilles Klein de continuer l'aventure. Pointblog survit donc. L'autre coup de semonce vient il y a quelques jours de l'hébergeur. « Il m'a dit ne pas avoir été payé depuis avril 2006, et avoir engagé une procédure, raconte Gilles Klein. J'ai alors acheté le nom de domaine LeMondeDuBlog à tout hasard. » Aujourd'hui, le créateur du site dit n'avoir aucune intention « à mon âge, de me transformer en patron de presse ». « Pour le moment, je n'attends pas de revenus au titre du blog », dit-il. Christophe Ginisty, qui s'est depuis engagé dans une autre aventure (Internet sans frontières), ne dit pas sur son blog s'il compte donner une suite à Pointblog, et nous n'avons pas réussi à le joindre à l'heure de la publication de cet article. Mise à jour du 28 novembre 2007 : Christophe Ginisty, que nous avons joint au téléphone, estime de son côté que la viabilité du site dépend en grande partie de son design. « Une des raisons pour lesquelles nous n'avons pas eu de ressources tient au fait que je n'ai jamais réussi à changer le site profondément, dit-il. Il avait un look épouvantable et une ergonomie qui ne correspond pas à ce qu'on peut trouver aujourd'hui sur un site d'informations. » Or, dit-il, Cyril Fiévet a fait en sorte qu'il ne puisse toucher au domaine (lorsque la crise a éclaté au grand jour, Cyril Fiévet a en effet expliqué qu'il en était arrivé là en dernier recours pour obtenir des arriérés de salaire). C'est la raison pour laquelle il a annoncé à Gilles Klein, il y a environ un an, vouloir fermer le site. « Même si le contenu était de qualité, je ne voulais pas alimenter [pécuniairement, NDLR] quelque chose qui ne ressemblait à rien. » Le cofondateur de Rumeur Publique dit encore se battre actuellement, via des moyens judiciaires, pour recouvrer ses droits. (...)
(26/11/2007 17:30:49)Rapport Olivennes : les FAI rassurés
Les fournisseurs d'accès à Internet se réjouissent du contenu du rapport Olivennes, qui ne les place pas en première ligne - comme ils le redoutaient - dans le processus de sanctions adressées aux internautes. « On a été entendus, explique Dahlia Kownator, la déléguée générale de l'AFA (Association des fournisseurs d'accès et de services Internet). Les FAI sont désireux de participer à la lutte contre la piraterie sans qu'on leur fasse assumer un rôle de gendarme qui n'est pas le leur et contraire aux principes fondateurs du droit français. » De nombreux observateurs craignaient en effet que les conclusions du rapport prêtent lieu à une privatisation de la justice en faisant reposer sur les FAI le soin de constater les infractions auxquelles s'adonnent certains internautes. « Nous avions mis en garde sur ces éventuelles dérives, poursuit Dahlia Kownator, nous sommes des personnes privées, ce n'est pas à nous à faire appliquer la justice. » De fait, ce rôle incombera à une instance issue de l'Autorité de régulation des mesures techniques (créée dans le cadre de la DADVSI), qui disposera de pouvoirs de sanction pouvant aller jusqu'à la résiliation des abonnements aux FAI. Une mesure à laquelle n'est guère favorable l'AFA : « la suspension ou la résiliation nous semblent un peu extrêmes, nous avions plutôt proposé la mise en place d'une contravention ». Avant d'en arriver à cette mesure, les internautes seront avertis. Des messages « pédagogiques » leur seront adressés via les FAI afin qu'ils cessent leurs agissements. « Nous avons toujours soutenu la mise en place de ces messages. Aux Etats-Unis, 70% des internautes abandonnent leur pratique [délictueuse] après le premier avertissement », souligne la déléguée générale de l'AFA. En ce qui concerne le filtrage des réseaux pair à pair, en revanche, la voix des FAI se fait discordante. Alors que le rapport Olivennes prévoit la mise en place, à titre expérimental, d'une solution de flitrage, les fournisseurs d'accès jugent cette proposition inapplicable. « Elle pose d'abord de gros problèmes de compatibilité avec le droit français et européen, notamment la CEDH (Convention européenne des droits de l'homme). Surtout, dès qu'il y a chiffrement de paquets, on ne peut opérer de filtrage sur les réseaux P2P », précise Dahlia Kownator. Des limites légales et techniques rendraient donc délicate la mise en place du filtrage, pourtant réclamé par les ayants droit. « Le rapport évoque une expérimentation sur deux ans. Ce sera suffisant pour démontrer aux ayant droits que c'est impossible », conclut la délégué générale de l'AFA. (...)
(26/11/2007 16:43:38)Un programme pour pirater les conversations en VoIP
Pour démontrer les vulnérabilités de la VoIP, Peter Cox, cofondateur et ancien directeur technique de Borderware, fournisseur de solutions de sécurité, vient de mettre au point un programme capable de pirater les conversations téléphoniques sur IP. Baptisé SIPtap, ce programme relève du « proof of concept » ou, traduit littéralement, « preuve par le concept ». Ne vous attendez donc pas à le trouver sur les étagères des magasins, l'idée n'est pas de pousser la population à pirater les conversations téléphoniques mais de prouver que c'est possible. SIPtap permet en effet de contrôler plusieurs flux transitant en VoIP, d'écouter discrètement les conversations et même de les enregistrer sous forme de fichier .wav. Tous les fichiers ainsi récupérés sont classés par utilisateur, date d'enregistrement, heure, etc., soit autant d'informations qui peuvent s'avérer très utiles pour des cybercriminels. Le danger est d'autant plus grand que l'utilisation de ce programme est très simple selon son concepteur : il suffit d'infecter une machine dans un réseau pour avoir accès aux communications en VoIP. Pire, d'après Peter Cox, SIPtap pourrait même être installé directement chez un fournisseur et donc servir à écouter des conversations qui transitent par le prestataire. On imagine aisément le risque que représente ce type de programme s'il venait à se développer. Toutefois, il convient de relativiser ce danger, l'attaque étant somme toute assez similaire à celles que les entreprises connaissent déjà. En d'autres termes, s'il faut retenir une leçon de cette expérience, c'est très probablement que les flux VoIP sont aussi vulnérables que les autres flux IP et que, à ce titre, ils doivent être protégés. (...)
(26/11/2007 15:27:01)Rapport Olivennes : Dailymotion se réjouit mais ne signe pas
Si les plateformes de partage de contenus sont moins concernées par le rapport Olivennes que les ayants droit ou les fournisseurs d'accès, les problématiques de protection des contenus ne leur sont pas étrangères. L'accord signé vendredi par le président de la République évoque en effet les technologies d'empreinte numérique pour la protection des contenus : « Cet accord va dans le bon sens, commente Martin Rogard, directeur des contenus chez Dailymotion, puisqu'il rapproche les ayants droit des FAI et des plateformes comme la nôtre. Néanmoins, nous avions déjà avancé sur ce point puisque l'offre légale est très concrète sur Dailymotion. » La société française avait en effet conclu des partenariats avec des acteurs hexagonaux et étrangers et mis en place la solution de fingerprinting (empreinte numérique) d'Audible Magic et n'est pas loin de penser que l'accord enfonce des portes ouvertes. Mais pour que ces systèmes soient efficaces, il faut que tout le monde joue le jeu : « Avec cet accord, les détenteurs des droits des oeuvres acceptent d'alimenter les bases d'empreinte numérique, nécessaire au fonctionnement du système, poursuit Martin Rogard. Maintenant, pour qu'une solution standard soit trouvée [comme préconisée par le rapport Olivennes, NDLR], nous avons besoin que tous les acteurs travaillent ensemble. Ce doit être dans le cadre d'une discussion plus que d'une loi ». Et si les dispositifs conseillés ne concernent que le marché français, le directeur des contenus de Dailymotion souligne « que les acteurs étrangers nous prennent au sérieux et sauront entendre les arguments de cet accord . Il y a une volonté de travailler avec européens ». Un manque de précision flagrant Toutefois, Dailymotion, consulté mais ne faisant pas partie du comité de réflexion de la mission présidée par Denis Olivennes, ne souhaite pas, pour le moment, signer le document : « Dans l'accord, il est rappelé « que le développement de ces techniques [de fingerprinting, NDLR] ne limite pas l'obligation faite aux platesformes d'engager toute mesure visant à combattre la mise en ligne illicite de contenus protégés. » Or engager toute mesure, sans être juriste, cela ne veut rien dire. Et nous ne signerons pas quelque chose qui ne veut rien dire. Cela pourrait par exemple remettre en cause la responsabilité de l'hébergeur posé par la loi sur la confiance dans l'économie numérique. Et à part le fingerprinting que faire d'autre ? » s'interroge Martin Rogard. En effet, Dailymotion tient à son statut d'hébergeur et ne peut (ni ne veut) être impliqué dans la surveillance des réseaux qui sera testée. « Mais la ministre se dit ouverte aux amendements. Nous allons donc faire des propositions, à partir notamment de nos expériences de négociations avec les acteurs américains. Et donc à terme pourquoi pas signer cet accord », justifie Martin Rogard. Dailymotion, qui trouve visiblement que l'accord a été signé un peu vite, souhaite donc continuer à dialoguer. (...)
(26/11/2007 12:29:14)Rapport Olivennes : un rapport qui conduit dans une impasse, selon l'April
Le rapport Olivennes est « la continuation de la dérive de ces dernières années vers la mise en place de polices privées du net ». L'April (Association de promotion et de défense du logiciel libre) ne mâche pas ses mots quand il s'agit de commenter le rapport de la mission Olivennes, remis vendredi 23 novembre au Président de la République. L'association rejoint ainsi le camp d'UFC Que choisir et de la Ligue Odebi qui, avant même sa publication officielle, pointaient du doigt un rapport prônant la « surenchère répressive » et l'instauration d' « une justice parallèle ». Le rapport Olivennes (« accord pour le développement et la protection des oeuvres et programmes culturels sur les nouveaux réseaux »), du nom du PDG de la Fnac Denis Olivennes qui le préside, doit référer un ensemble de mesures concrètes visant à lutter contre le téléchargement illégal. FAI, associations (comme l'April) et industriels ont par ailleurs été entendus pour la rédaction du rapport. Parmi les mesures proposées, la création d'une autorité indépendante, des sanctions dures (coupure de l'accès Internet et mise en place d'une black-list) à l'encontre des internautes « pirates », un filtrage des réseaux (encore testé) et la remise en question des DRM, si aucun standard n'est trouvé. Ce dernier point, qualifié de « mesurette qui ne doit tromper personne » par l'April, ne serait porteur que de promesses. Et ainsi le rapport manque son but. « Il faut aller au bout de la logique et prononcer, comme nous le souhaitons, l'acte de décès de la loi DADVSI : suppression de la protection juridique de ces verrous numérique, garantie de l'interopérabilité réelle, respect de l'usage légitime », déclare l'April. (...)
(26/11/2007 12:25:21)Rapport Olivennes : un dossier prioritaire à l'étude, selon la Cnil
Contactée par la rédaction du mondeinformatique.fr, la Cnil (Commission nationale informatique et liberté) n'a pas souhaité commenter le rapport Olivennes. « Il s'agit d'un dossier de travail prioritaire, qui pourra demander plusieurs séances plénières », a toutefois admis la Cnil. L'organisme devrait faire part des résultats de son étude « au mieux dans le courant de la semaine ». Le dossier sera sans doute commenté par Alex Türk, le président de la Cnil, ou par un membre du conseil des affaires juridiques. La Cnil a pour mission de protéger la vie privée et les libertés individuelles et publiques. En ce qui concerne le rapport Olivennes, le rôle de la commission consistera essentiellement à donner son accord sur la constitution de la fameuse « liste noire » recensant les internautes pirates récidivistes et radiés par leur fournisseur d'accès Internet. Il paraît peu probable que la Cnil approuve cette mesure, l'organisme s'étant insurgé mai 2006 contre la simple rétention de données de connexion par les FAI. (...)
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