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(02/03/2007 14:34:10)

Club Internet est à vendre

La rumeur courait avec insistance depuis quelques semaines : Club Internet et ses 600 000 abonnés haut débit sont à vendre. Sept ans exactement après son rachat au groupe Lagardère, le FAI est remis sur le marché par Deutsche Telekom, en recherche de trésorerie après ses très mauvais résultats. Les profits de l'opérateur allemand (3 MdE tout de même) ont en effet chuté de 44 %. Plus grave, le dernier trimestre s'est traduit par une plongée dans le rouge avec une perte de près de 900 ME. Selon l'AFP, Neuf Cegetel et Free seraient sur les rangs. Rappelons que le premier avait déjà fait main basse sur AOL France l'an dernier, une acquisition qui avait nécessité l'introduction en bourse du groupe. Ce fut ensuite le rachat de Tele2 puis, il y a quelques jours à peine, la prise de contrôle de l'opérateur parisien Erenis, un des pionniers de la fibre en France. C'est la tentative de l'opérateur belge Belgacom d'acquérir Neuf Cegetel qui avait déclenché chez ce dernier une fringale d'achats. Un autre acquéreur potentiel de Club Internet est Telecom Italia, qui pourrait ainsi assurer une taille un peu plus critique à sa filiale Alice qui compte à peine 710 000 abonnés. Un scénario qui paraît d'autant plus plausible que l'Espagnol a réalisé en 2006 un bénéfice record de 6,23 MdE, contre 4,4 milliards en 2005. Toutefois, pour se maintenir sur le marché français, il lui faudrait franchir le pas qui le sépare de la fibre. Un pas très coûteux. C'est pourquoi il pourrait finalement se contenter de racheter son compatriote Ya com dont Deutsche Telekom souhaite également se débarrasser. (...)

(01/03/2007 15:42:24)

ECI augmente les débits de la fibre optique

L'équipementier ECI Telecom, un des fournisseurs de France Télécom, a réussi une transmission de 43Gb/s sur une distance de 1 000 Km à travers un réseau WSS ROADM, l'espacement entre les canaux adjacents étant de 50 GHz avec une liberté de 10 degrés. Rappelons que les ROADM (Reconfigurable Optical Add Drop Multiplexer) permettent de définir et de reconfigurer à distance les longueurs d'onde et que le WSS (Wavelength Selective Switch) ou commutateur de longueur d'onde interconnecte les voies d'entrée aux voies de sortie voulues. L'application de cette nouvelle technologie devrait répondre au souhait des opérateurs d'augmenter leur signal de 10 à 40 Gb/s, tout en conservant leurs réseaux optiques DWDM (Dense Wavelength Division Multiplexing) actuels et avec une tolérance au bruit identique. Il faut savoir en effet que ces réseaux respectent généralement un espacement de 50 GHz entre les canaux et adoptent majoritairement la technologie WSS. A l'occasion du Broadband World Forum Europe, qui s'est tenu à Paris au mois d'octobre, ECI avait déjà frappé les esprits avec son DSM (Dynamic Spectrum Management), une technologie qui permettrait d'offrir des débits aussi élevés que ceux de la fibre optique sur une simple paire de cuivre. Cette solution sera d'ailleurs déployée à Pékin pour augmenter les capacités du réseau à l'occasion des futurs Jeux Olympiques. Il s'agit dans les deux cas de poursuivre la course à la puissance tout en limitant le déploiement de nouvelles infrastructures. Et, pour l'Israélien, de pénétrer sur certains marchés moins bien nantis. (...)

(28/02/2007 17:38:57)

Tellabs souhaite gagner du terrain hors des Etats-Unis

Selon le rapport annuel de Tellabs, l'appétit croissant des utilisateurs pour la vidéo nécessite des réajustements de réseaux. Une minute de vidéo demanderait ainsi quatre fois plus de bande passante qu'une minute de musique, et le déchargement d'un clip vidéo sur un téléphone mobile en exigerait cinq fois plus qu'une conversation. De même, la TV HD serait cinq fois plus gourmande que la TV standard. « Aujourd'hui 250 millions de personnes ont souscrit un service Internet haut débit dans le monde et le mouvement ne peut que se poursuivre. Nos clients constatent d'ailleurs une demande soutenue pour de la bande passante. On voit que YouTube, après deux ans d'existence, représente 100 millions de streamings vidéo chaque jour. Si chacun des centaines de millions d'utilisateurs potentiels fait cela chaque jour, les réseaux actuels ne supporteront pas la charge », estime Krish Pabu, président et CEO de l'entreprise. Selon lui, le marché des ROADM (Reconfigurable Optical Add Drop Multiplexer), qui permettent de définir et de reconfigurer à distance les longueurs d'onde pour coller aux besoins des clients, devrait doubler d'ici à 2009 tandis que les besoins en routeurs multiservices devraient grimper de 39% sur la même période. Quant au marché de la fibre, il progresserait de 53% d'ici la fin de la décade. L'équipementier américain, dont les exportations ne représentent aujourd'hui que 25% du chiffre d'affaires, espère profiter de cette embellie pour décrocher quelques beaux contrats hors du continent nord-Américain et renouveler les exploits réussis en Australie avec Telstra et en Italie avec Telecom Italia. Le marché européen, en pleine croissance, serait d'ailleurs en point de mire. (...)

(28/02/2007 15:35:22)

Très haut débit : Bruxelles lance une première salve contre Berlin

Bruxelles ne décolère pas depuis que la loi allemande sur les télécommunications octroie à Deutsche Telekom le privilège d'être protégé de la concurrence sur son réseau très haut débit (VDSL). L'heure est désormais aux sanctions. Adoptée en novembre 2006, la loi a été complétée par plusieurs amendements limitant l'arrivée de nouveaux concurrents sur le créneau, qui viennent d'entrer en vigueur et constituent, selon la Commission européenne, « une pause réglementaire [et] une tentative d'entraver la Concurrence dans un secteur crucial de l'économie. Il s'agit d'une infraction aux règles communautaires en matière de télécommunications, qui existent depuis 2002 ». En juillet 2006, le régulateur allemand avait pourtant enjoint l'opérateur historique, qui contrôle les trois quarts des lignes haut débit outre-Rhin, d'ouvrir ses réseaux large bande. Une injonction que Bruxelles avait soutenue en août. En octobre, Neelie Kroes, la commissaire européenne à la concurrence, revenait à la charge en adressant ses préoccupations au ministre allemand de l'Economie, Michael Glos, et évoquait l'ouverture prochaine d'une procédure d'infraction si la non conformité avec le droit européen perdurait. Face à l'assourdissant silence du gouvernement allemand, Bruxelles passe désormais à l'action et lance une procédure accélérée contre le récalcitrant. Berlin dispose de quinze jours pour apporter une réponse à la mise en demeure envoyée le 26 février. Au-delà, et si Deutsche Telekom persiste à vouloir contrevenir aux principes communautaires, l'exécutif européen se tournera vers la Cour de justice des Communautés européennes pour faire respecter le droit. Et calmer les éventuelles ardeurs des autres Etats membres, qui pourraient être tentés de suivre l'exemple allemand. En juin 2006, François Loos, le ministre français délégué à l'Industrie, indiquait ainsi que France Télécom devait bénéficier d'un privilège concurrentiel sur le même créneau du très haut débit : « il faut laisser un avantage à celui qui prend le risque de l'investissement ». (...)

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