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(28/11/2006 17:47:21)
Bercy prescrit quinze mesures pour le succès de la fibre optique
Atteindre quatre millions d'internautes reliés en fibre optique d'ici à 2012. Tel est l'objectif qu'a fixé le ministre délégué à l'Industrie, François Loos, en lançant, ce 27 novembre, le Forum du très haut débit. Au-delà des débats entre les principaux acteurs du secteur - pouvoirs publics, équipementiers, l'Arcep ((le gendarme des télécoms, ex-ART), opérateurs et collectivités publiques - l'objectif est de déterminer le cadre susceptible d'offrir les meilleures conditions au développement du très haut débit et de "lever un certain nombre de verrous" freinant l'investissement. Concrètement, Bercy a présenté quinze mesures visant à encourager les chantiers dans la fibre optique pour atteindre les quatre millions de connectés en 2012. Ces mesures ambitionnent essentiellement de réduire les coûts de déploiement et de soutenir les initiatives des collectivités. Parmi les principales dispositions, on peut notamment citer le pré-câblage en fibre des logements et des bureaux neufs - une initiative pilotée par la Direction générale de l'entreprise (DGE) - ou l'accès facilité aux gaines (dans lesquelles transitent la fibre) dans les immeubles existants. Dans le même ordre d'idée, le plan d'actions prévoit de rendre plus aisée la mise à disposition des éléments de génie civil existants pour y installer la fibre optique. Ce sera le cas pour les conduites de gaz ou d'électricité, les réseaux télécoms ou d'eaux usées. Les collectivités locales devraient être particulièrement consultées sur cette partie du plan prévue pour le deuxième trimestre 2007. Les opérateurs devraient par ailleurs voir leur tâche facilitée et leurs frais réduits. En premier lieu par la possibilité qui leur sera offerte de louer des fourreaux de France Télécom, ou d'autres opérateurs, sous le contrôle de l'Arcep. Toujours en ce qui concerne les fourreaux, la DGE pilotera un projet visant à faire pratiquer des montants de redevance moindres pour les gaines vides et qui seront dégressifs en fonction de leur taux de partage. François Loos a également dévoilé une modification du niveau de régulation. Là où, jusqu'alors, le marché était régulé nationalement, le ministre préconise une approche locale lors de l'analyse des marchés du très haut débit, tenant ainsi compte des spécificités propres à chaque partie du territoire. Enfin, si toutes ces mesures devraient, théoriquement, rendre plus aisé le déploiement de la fibre optique, le plan présenté par François Loos n'aborde pas l'épineuse question de leur financement. Bercy prescrit, mais ne paie pas. Et le ministre de préciser qu'il ne pourra pas se substituer aux investissements des acteurs économiques. (...)
(27/11/2006 17:44:31)L'UE étudie l'extension des fréquences allouées à la 3G
La Commissaire européenne à la société de l'information, Viviane Reeding, poursuit son combat pour une libéralisation accrue des marchés et ressources télécoms à travers l'Union. Après s'être attaquée aux charges de Roaming, elle vise désormais la gestion du spectre des fréquences radio. L'un des enjeux de la bataille est la façon dont les différents Etats membres entendent redistribuer les fréquences libérées par la migration vers la TV numérique terrestre (TNT). L'autre est de savoir comment allouer plus de ressources aux fournisseurs de services de télécommunications mobiles et notamment les opérateurs 3G. Alors que les opérateurs militent dans de nombreux pays pour la réutilisation des fréquences GSM en 900 MHz pour la fourniture de services 3G (une voie dans laquelle l'Arcep vient de s'engager), la Commission s'intéresse aussi à la question des fréquences entre 2,5 et 2,69 GHz. Cette bande est notamment utilisable par les services 3G mais la commission souhaiterait éventuellement l'ouvrir à d'autres services, tels que des services Wi-Max. Pour la Commission la bande de fréquences des 2,5GHz a le mérite de ne pas introduire de distorsion de concurrence entre opérateurs 2G et opérateurs 3G et la commission pousse donc pour un régime d'allocation unifié à l'échelle de l'union dans cette bande. Cet effort s'effectue dans un cadre plus général d'affrontement entre la commission et les régulateurs nationaux pour le contrôle de l'allocation des fréquences. Afin de créer un marché européen cohérent et unifié, la commission aimerait bien, à terme, contrôler l'allocation de certaines fréquences. Elle se heurte bien sûr aux régulateurs nationaux, soucieux de préserver leurs prérogatives. La France a déjà fait connaître son opposition à toute décision communautaire imposant la neutralité technologique dans la bande 2500-2690 MHz, en indiquant sa préférence pour une réservation de ce spectre aux seuls opérateurs de services IMT-2000 (UMTS ou 3G). Elle milite pour que des fréquences soient réservées aux applications WiMax, iBurst ou Flash-OFDM dans des bandes inférieures à 6 GHz (vraisemblablement autour des 3,5 GHz). (...)
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