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(24/08/2011 15:07:40)
Développeurs, entreprises, ados : les ambitions de Google +
Pour les développeurs, Bradley Horowitz, le vice-président de Google +, lors d'un webcast avec Tim O'Reilly, PDG de O'Reilly Media, a indiqué qu'il n'existe pour l'instant pas de possibilité pour créer des applications sur Google +, mais prochainement et de manière progressive Google va publier des API pour eux. Le déploiement d'API et les outils de développement se fera selon Bradley Horowitz « avec une profonde préoccupation pour l'expérience utilisateur en s'assurant de la sécurité des applications pour éviter qu'elles cassent le système volontairement ou accidentellement ». Il souhaite circonscrire aussi les risques de spam. Les outils de développements doivent être performants mais encadrés, « dans une plate-forme qui est sociale par nature, vous devez travailler d'une manière disciplinée » reconnaît le dirigeant.
Fait intéressant, Bradley Horowitz est revenu sur OpenSocial, en disant que le projet n'était pas aussi réussi que ça aurait pu l'être, car il est intervenu à un moment où la société n'était pas « convaincante » sur les réseaux sociaux. Pour mémoire, OpenSocial était un ensemble d'API conçus pour que les développeurs ne réécrivent pas leurs applications pour les différents sites des réseaux sociaux. Il semble d'après les propos du dirigeant que les API pour Google + seront différentes de celles proposées par OpenSocial. Le responsable a souligné ne pas avoir de plan pour rendre Open Source le code de Google +, mais que le site assure la portabilité des données et se conforme aux standards ouverts.
Pseudos, Entreprises et mineurs
Il est revenu aussi sur les récents changements intervenus sur Facebook en matière de confidentialité, « ce qu'ils ont fait est bon pour les utilisateurs » et d'ajouter « c'est un autre impact de Google + où à partir d'une simple barre, on peut gérer les attentes et les normes en matière de vie privée ». De même, il a parlé de l'interdiction d'utiliser des pseudonymes sur le site de réseau social. « Je suis un utilisateur sous pseudonyme sur beaucoup de sites. J'apprécie la possibilité de surfer incognito » confie-t-il. Il n'y a « aucune opposition morale» sur la question des pseudonymes sur Google + et Google a entendu les arguments en leur faveur, mais le dirigeant précise « il n'y a rien à annoncer aujourd'hui et cela va décevoir des millions de personnes ».
Il confirme que ses équipes travaillent très durs pour proposer un site dédié aux demandes des entreprises qui souhaitent utiliser Google + au sein des Google Apps comme outil de collaboration et de communications. L'éditeur se penche aussi sur les aspects marketing des entreprises qui souhaitent communiquer sur leurs marques en fonction des profils.
Enfin Bradley Horowitz a également suggéré qu'à un moment donné il y aura une version de Google + pour les utilisateurs de moins de 18 ans. Il conclut en disant qu' « elle offrira une expérience utilisateur qui est appropriée pour eux, avec des limites sur ce qu'ils peuvent faire et avec qui ils peuvent interagir ».
Illustration : Bradley Horowitz, VP Product Google +
Crédit Photo: Google
(...)(24/08/2011 13:57:16)Facebook revoit sa politique de confidentialité
Facebook a décidé d'effectuer une série de modifications relatives à la conception de son site pour que ses membres puissent contrôler leurs options de confidentialité. Cette question avait soulevé les critiques de Google au moment du lancement, en juin dernier, du réseau social, Google + « Nous avons réalisé une série d'améliorations qui font qu'il sera plus facile de partager les messages, les photos, les tags et autres contenus avec les personnes que vous voulez », a indiqué Facebook dans un billet de blog. Grâce à ces changements, il sera désormais possible depuis son mur ou sur sa page de profil de régler les paramètres de visibilité de ses statuts, photos ou autres éléments. Jusqu'à présent ces contrôles existaient mais ils figuraient sur une section distincte dans les paramètres du profil.
Un menu déroulant pour répertorier les accès
Chaque élément du profil d'un utilisateur disposera d'un menu déroulant qui répertoriera le niveau d'accès actuel. D'autres options seront également disponibles pour le modifier. Ce menu déroulant se développera au fil du temps afin d'inclure des petits groupes de personnes avec lesquelles les utilisateurs souhaitent partager des informations, comme des collègues de travail, des listes d'amis ou des groupes dont ils sont membres ». a précisé Facebook sur son site. Autre amélioration : le fait de pouvoir changer rétroactivement une publication d'un message sur son profil. Il sera également possible de voir à quoi ressemble son profil et ses messages vus par n'importe quelle personne. Grâce à la refonte de la fonction géolocalisaion, un lieu pourra être ajouté à n'importe quel contenu sans avoir besoin d'un smartphone. Enfin, le site annonce un changement de terminologie, le terme «tout le monde», étant remplacé par celui de «public». «
Complexité des options de confidentialité et de partage des données
Depuis le lancement de Google +, la firme de Moutain View avait affirmé que son réseau social présentait une manière plus simple, et plus efficace que Facebook pour contrôler des contenus.
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L'éditeur avait déclaré que, sur Facebook, les options de confidentialité et les contrôles de partage des contenus étaient trop complexes et peu pratiques, et que les membres du réseau partageaient souvent, et par inadvertance, des données avec un public plus large que prévu.
Bradley Horowitz, responsable produits de Google + a estimé que Google méritait une partie du crédit suite aux modifications réalisées par Facebook.« Je considère que c'est une bonne nouvelle à la fois pour les utilisateurs et également pour nous mêmes » , a-t-il déclaré lors d'une entrevue webcast avec Tim O'Reilly, PDG de O'Reilly Media, mardi après-midi. «Cela montre l'impact que Google + peut avoir dans le monde et cela relève la barre en matière d'attentes et de normes concernant la vie privée », a t-il ajouté.
Greg Sterling, analyste pour le compte du cabinet Sterling Market Intelligence a pour sa part déclaré que si Google + pouvait avoir motivé Facebook à faire évoluer son site, ce dernier avait cependant essuyé des critiques similaires au cours des années par d'autres sources, y compris par ses propres membres.
Mais, quelle que soit la raison, Facebook ne joue pas de fausses notes en ayant décidé de procéder à ces modifications. «Le fait de rendre tous les contrôles de confidentialité plus explicites et disponibles sur une base plus granulaire est une excellente nouvelle », a déclaré l'analyste. « Les contrôles de confidentialité n'étaient visibles que dans la section Paramètres, et n'ont donc pas été utilisés autant ni aussi judicieusement qu'ils auraient dû l'être, » a-t-il ajouté. « Ces changements sont certes, tardifs, mais ils sont les bienvenus et sont très positifs pour les internautes. »
Selon Greg Sterling, Il sera intéressant de voir quel impact ces changements auront sur Google +, qui est actuellement en période de test. Pour lui, les « Cercles » de partage de contenu ont été considérés comme l'une des meilleures armes de Google + contre Facebook.
On estime que Google + compte 25 millions de membres, alors que Facebook réunit à lui seul plus de 750 millions d'internautes.
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Carlyle rachètera bien Sagemcom
Samedi dernier, 20 août, Sagemcom et Carlyle ont confirmé l'accord dont nous parlions il y a deux mois. Le fonds d'investissement américain reprend la majorité, détenue par un autre fonds américain The Gores Group. Carlyle détient désormais 70% du capital (Gores Group détenait 65,7%) du fabricant français de décodeurs, de compteurs d'énergie, de box, et d'autres produits haut débit. Les dirigeants et les salariés détiennent le reste du capital, 30%, contre 25% auparavant.
Sagemcom, qui emploie 6 000 salariés dans le monde, a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 1,4 milliard d'euros en 2010. (...)
Un palmarès des pays le plus connectés place Monaco en tête
Tout est une question de critères répondent les analystes quant aux résultats de certaines études. Il semble que celle menée par Internet World Stat ait écarté sciemment la notion de péréquation en fonction de la taille des pays (géographie et population). Ainsi, la Principauté de Monaco est en tête avec 97,6% de la population connectée (ce qui ne représente « que » 29 000 personnes) devant l'Islande (97%) et la Norvège (94,4%). Suivent les îles Malouines (92,4%), la Suède (92.4%), le Groenland (90.2%), l'île de Sainte-Lucie (88,5%), les Pays-Bas (88,3%), le Danemark (85.9%) et la Finlande (85.2%).
La France pointe au 37ème rang, avec 69,5% de la population connectée. Les Etats-Unis comptent quant à eux 78,2% de connectés. De son côté, si la Chine détient le record du nombre d'internautes avec 485 millions, cela ne représente que 36,3% de sa population globale.
Tout en bas de l'échelle, se situent sans surprise les pays les plus pauvres du monde tels que le Libéria, l'Ethiopie et le Timor Oriental (0,2%). Le monde compte 2,1 milliards d'internautes, mais les disparités n'ont jamais été aussi importantes d'un pays à l'autre. Plus d'un tiers des pays recensés compte moins de 10% d'internautes.
Gouvernement et opérateurs rectifient le tir sur l'Internet illimité fixe
Un petit vent de panique a soufflé ce week-end quand le site owni.fr a publié un document émanant de la FFT (Fédération Française des Télécoms) regroupant plusieurs opérateurs télécoms et qui proposait de « plafonner » l'accès illimité à l'Internet fixe. Ce document de travail était une réponse à une consultation menée par l'ARCEP sur la neutralité des réseaux. Une fois publié, beaucoup de monde s'est inquiété de ce plafonnement de l'Internet fixe, sur quels critères, quel est le niveau de téléchargement à partir duquel la détérioration du débit sera mise en place, y a-t-il un risque de blocage ?
La FFT explique cette réflexion par le risque de congestion des réseaux. Cette analyse rappelle celle liée à la data mobile où les opérateurs s'interrogent sur le plafonnement de l'illimité pour l'Internet mobile. Plusieurs opérateurs dans des pays comme les Etats-Unis, l'Allemagne ont déjà sauté le pas et proposent maintenant des forfaits en fonction de la consommation.
Pas touche à l'Internet fixe, mais plus de transparence sur la notion d'illimitée
Eric Besson, ministre en charge de l'économie numérique est intervenu dans un communiqué pour rejeter cette idée de plafonnement de l'Internet fixe. « Le gouvernement n'envisage aucune restriction de l'accès à Internet et travaille bien au contraire au développement du très haut débit fixe et mobile sur l'ensemble du territoire et pour l'ensemble des Français » et d'ajouter qu'il « travaille à encadrer l'utilisation du terme « illimité » par les opérateurs afin de protéger les consommateurs contre certains abus ».
La FFT a aussi rectifié le tir par la voix de son directeur général, Yves le Moël qui a indiqué à l'AFP « Il n'est pas question de la fin de l'Internet illimité sur les lignes fixes » et de conclure « cette affaire n'est pas à l'ordre du jour ». Dans un entretien au Figaro, le dirigeant a expliqué que le document de travail ne concernait que les gros consommateurs d'Internet (en résumé ceux qui téléchargent beaucoup) et que les opérateurs réfléchissent à une modulation des offres pour ces clients-là.
Pendant le week-end, quelques opérateurs comme Numericable (qui ne fait plus partie de la FFT) se sont démarqués des propositions émises en indiquant que leur offre Internet fixe resterait illimitée. Free de son côté s'est déclaré « plus que réservé sur la pertinence d'une telle proposition ».
Google Panda révise le référencement des sites et provoque des remous
Intégrée pour les sites de langues anglaises au début de l'année 2011, Panda, la mise à jour de l'algorithme du moteur de recherche Google est arrivé dans d'autres langues dont le français à la mi-août. Sur son blog officiel, la firme de Mountain View explique par la voix d'Amit Singhal, Google Fellow « Au cours des derniers mois, nous avons apporté de nombreuses modifications à nos algorithmes afin de mettre en valeur les sites de haute qualité dans les résultats de recherche Google. L'une d'elles en particulier, « Panda », a permis d'améliorer le classement de nombreux sites Web de qualité pour les recherches effectuées en anglais. Aujourd'hui, nous continuons nos efforts en étendant cette mise à jour à de nouveaux langage » et d'ajouter que « cette mise à jour impacte les résultats perçus par les utilisateurs pour en moyenne 6 à 9% des requêtes, tous langages confondus ».
L'objectif de ce filtre supplémentaire intégré à l'algorithme original est d'assurer une plus grande visibilité aux contenus « originaux, uniques et de qualité » et de s'attaquer aux sites pratiquant notamment le « spamdexing » (un ensemble de techniques consistant à tromper les moteurs de recherche sur la qualité d'une page ou d'un site afin d'obtenir, pour un mot-clef donné, un bon classement dans les résultats des moteurs).
Les fermes de contenus et les comparateurs de prix sanctionnés
L'orientation de Panda a fait le bonheur de certains sites, mais le malheur pour d'autres. Sur ces derniers, on peut distinguer à la fois les agrégateurs de contenus et les comparateurs de prix. Searchmetrics a mené plusieurs études dans les différents pays où ont été intégrés Panda. Dans le classement des sites les plus impactés en France, on retrouve ainsi wikio.fr (agrégateur) avec 74% de visibilité en moins, les comparateurs de prix comme ciao.fr et Twenga (-62% et -46%) ont subi aussi une dégringolade sur leur visibilité. Parmi les gagnants, l'étude cite entre autres YouTube (propriété de Google), mais aussi Dailymotion, Twitter, Apple ou Orange.
Qualité des résultats et révision de la stratégie de référencement
Si pour beaucoup de sites, l'intégration de ce filtre n'a pas d'impact particulier, ceux qui ont eu une baisse importante de leur visibilité s'irritent de la politique de Google. Ils disposent pourtant de plusieurs possibilités pour retrouver leur rang. En premier lieu demander une révision de son statut à Google en estimant que son contenu comme les comparateurs de prix (fiches techniques, tarifs) ne rentre pas dans les critères de Panda. Autre stratégie, revoir sa politique de référencement, des agences spécialisées dans ce domaine comme 1ere position donnent des conseils pour diminuer les risques de baisse de trafic comme arrêter les indexations de pages à faible valeur ajoutée, réécrire les titres d'articles dupliqués, etc.
Sur le blog de Google, les commentaires font aussi état d'une altération des résultats de recherche par rapport à la concurrence Bing et Yahoo. Il faudra certainement attendre quelques semaines pour identifier exactement l'impact de Panda sur le trafic des sites Internet. Google indique aussi que son algorithme est en perpétuelle évolution. A suivre...
Illustration: Google Panda sur le blog de Searchmetrics
Crédit Photo: Searchmetric
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