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(29/08/2011 14:22:40)
Plusieurs sites de préfectures victimes de cyber-attaques
Le quotidien « le Parisien/Aujourd'hui » ont rapporté que neuf sites web de préfecture ont été victimes de cyber-attaques. Les sites concernés sont ceux de Charente, Poitou-Charente (qui sont revenus depuis), Haut de Seine, Lot, Lot et Garonne, Pas de Calais, Landes, Côtes d'Armor et la Manche. Ces derniers affichent une page d'accueil expliquant par exemple « le site internet
des Services de l'Etat dans les Hauts-de-de-Seine est momentanément indisponible ». Seul le site des Côtes d'Armor est plus explicite « Victime d'un pirate informatique, le site internet www.cotes-darmor.gouv.fr est hors service depuis le 24 juillet ».
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Une refonte totale des sites
Selon le quotidien, les pirates auraient réussi à rentrer dans un serveur du ministère de l'Intérieur en volant des mots de passe et des données permettant de modifier les pages des sites. Pour autant, le ministère de l'Intérieur a tenu à rassurer les citoyens et le personnel administratif « aucune information concernant des usagers ou des agents des préfectures n'a été volée. La sécurité de ces sites va être renforcée ». La remise en route des différents sites devrait prendre un peu de temps, le ministère en profitant pour les refondre.
Google+ ajoute une fonction « Ignorer »
Les membres de Google+ qui souhaitent ignorer un de leurs « amis » sont désormais en mesure de le faire grâce à une fonction supplémentaire. « Avec cette option, une seule étape suffit pour se débarrasser d'une notification indiquant ce que fait l'importun, ou pour se débarrasser d'un post que l'on ne veut pas voir. », a indiqué Olga Wichrowska, ingénieur logiciel chez Google, dans un billet de blog.
« Ainsi, à partir d'aujourd'hui, les utilisateurs de Google+ seront en mesure de pouvoir ignorer des gens, en plus de la fonction actuelle « Bloquer », qui, elle, est radicale. »
Elle a, en effet, rappelé que « bloquer » quelqu'un signifie qu'il sera retiré du cercle d'amis, que les personnes « bloquées » ne voient pas ce que l'utilisateur partage, ni ce quelles postent.
Possibilité de revenir sur sa décision
Kathleen Ko, également ingénieur chez Google, a pour sa part estimé que la fonction « ignorer » revenait à dire : «je ne suis pas intéressé. » et que, de la même façon que l'option de blocage, la personne ignorée ne serait pas informée de cette action. « Dans la vie réelle, il existe des personnes que vous ne connaissez pas, n'aimez pas, où dont vous ne souhaitez pas entendre parler », a poursuivi Olga Wichrowska. « Nous avons donc décidé de donner à nos membres la possibilité d'entretenir ce type de relations ».
L'option « Ignorer » sera disponible aux côtés de la fonction « Bloquer » à plusieurs endroits sur Google +. Les boutons apparaîtront dans les pages Cercles, le flux de notification et dans la barre Google +. Au cas où une personne amenderait son comportement ennuyeux, il est également possible de revenir sur l'option « Ignorer » en allant dans l'onglet « Autres actions » sur la page Cercles. Les membres de Google+ peuvent aussi revenir sur leur décision depuis la page Cercles, et y ajouter les personnes qu'elles avaient précédemment ignorées.
(...)
Nexity modernise son espace client sur le web
Nexity est un acteur global de l'immobilier proposant à la fois de la promotion immobilière et des services de gestion, tant pour les particuliers que pour les entreprises ou les collectivités. Un même client peut donc être en relation avec Nexity, par exemples, aussi bien pour l'acquisition d'un bien immobilier en construction que pour la gestion de copropriété ou la gestion locative.
Pour faciliter les relations clients, le groupe a souhaité mettre à disposition de ses clients un espace web unique regroupant tous les services auquel un client donné accède. Il s'agissait notamment de communiquer en temps réel l'état d'avancement des travaux, de permettre une visite en 3D d'appartements, de suivre les différents contrats en cours, etc.
Pour réaliser cet espace web global, Nexity a eu recours à une solution spécifique développée par une équipe de 18 personnes de la société Altran durant cinq mois. Pour l'heure, 130 000 contrats sont gérés dans la plate-forme et, à terme, le chiffre sera de 500 000.
Le coût et les technologies du projet n'ont pas été communiqués. (...)
Recap IT : Steve Jobs démissionne d'Apple, HP solde ses tablettes, L'internet illimité attaqué
A quelques heures du passage de l'ouragan Irene sur la côte Est des Etats-Unis, le monde de l'IT a connu cette semaine quelques tempêtes, au premier rang desquelles, on trouve évidement l'annonce de Steve Jobs de quitter son poste de CEO d'Apple. La presse internationale a publié un nombre impressionnant d'articles sur le sujet, quitte à confondre avec précipitation démission avec nécrologie anticipée. Il n'en demeure pas moins que les analystes se posent la question sur l'avenir d'Apple après le départ de Steve Jobs et aussi sur son successeur Tim Cook, héritier naturel du gourou de Cupertino. Le nouveau CEO aura des défis à relever avec les prochaines annonces produits comme un iPhone 4 8Go à prix réduit et un iPad 3 avec une puce A6 par exemple. La firme se porte bien et se préserve de la concurrence comme le montre la décision d'un tribunal hollandais d'interdire la vente de trois smartphones Samsung en Europe.
HP fait hara-kiri sur sa tablette
Après l'annonce par Leo Apotheker, PDG d'HP de mettre fin à l'aventure du constructeur dans les tablettes et les smartphones sous webOS, plusieurs distributeurs aux Etats-Unis et puis en France ont proposé les TouchPad à des prix défiants toute concurrence. A 99 euros pour la tablette 16 Go, les distributeurs ont subi un assaut d'internautes prêts à en acheter. Les heureux possesseurs de ces TouchPad bradés vont regarder attentivement la stratégie d'HP sur webOS. Certains analystes verraient bien Qualcomm s'emparer de l'OS mobile, qui a fait la démonstration d'un portage d'Android sur la TouchPad.
Confidentialité et attaques DOS
Les cercles de Google + entraînent quelques tourbillons pour le concurrents comme Facebook. Ce dernier a été obligé de réviser sa politique de confidentialité. il sera désormais possible depuis son mur ou sur sa page de profil de régler les paramètres de visibilité de ses statuts, photos ou autres éléments. Autres annonces sécurité, la fondation Apache a averti les développeurs de la présence d'un outil d'attaques DoS. De plus, Qualys a démontré qu'un patch de sécurité Microsoft sur Windows Server pouvait également servir pour des attaques en déni de service. Une version hybride de Zeus, baptisée Ramnit a été repérée par une société spécialisée en sécurité.
Stockage et SQL
La fin de la période estivale est l'occasion pour les constructeurs d'annoncer leur produit. En matière de stockage, Dell a présenté des baies de la gamme EqualLogic à destination des PME-PMI et des sites distants. Pour le haut de gamme, il faut se tourner vers HP qui a dévoilé le système P10000 de 3Par. La semaine a été marquée aussi par la tenue à San Fransisco d'une conférence NoSQL Now, un événement pour s'intéresser à des initiatives comme NewSQL mixant NoSQL et SQL, mais également de se pencher sur des cas clients utilisant cette autre base de données.
Enfin finissons par la tornade du week-end dernier, le projet des opérateurs français de vouloir plafonner l'accès illimité sur l'Internet fixe. Face à la bronca des internautes et des associations de consommateurs, le ministre Eric Besson et les opérateurs sont intervenus pour rectifier le tir. Pas question de plafonner l'Internet fixe, par contre la notion d'illimité devra être mieux encadrée a souligné le ministre. A suivre...
Emeutes britanniques : Twitter, RIM et Facebook convoqués par les autorités
Hier, le gouvernement britannique a sollicité des entreprises IT pour faire le point sur les violentes émeutes qui ont eu lieu, au début du mois, dans les quartiers de Londres, Birmingham, Liverpool et Manchester, Theresa May, ministre de l'Intérieur a rencontré des dirigeants de Facebook, Twitter et RIM, dont les services ont été utilisés par les émeutiers dans plusieurs villes britanniques. Après les émeutes, le Premier ministre David Cameron a déclaré que le Royaume-Uni examinerait « dans quelle mesure il serait juste d'empêcher des personnes de communiquer via ces sites web et ces services quand nous savons qu'ils se préparent à commettre des violences, des crimes ou à semer le désordre ». Le fait que le Royaume-Uni puisse censurer des réseaux sociaux a suscité de vives critiques. Theresa May a quant à elle déclaré, dans un communiqué, que les discussions étaient tournées sur l'amélioration des capacités technologiques et légales dont peut disposer la police lorsqu'il s'agit de services qui sont utilisés à des fins criminelles Sans pour autant préciser si la fermeture des services web avait été évoqué dans ces conversations.
Selon Facebook, la ministre de l'Intérieur a donné le ton clairement en indiquant qu'il n'était pas question de restreindre les services Internet. « Nous avons établi le dialogue pour pouvoir travailler ensemble de façon à assurer la sécurité des gens et non pas sur les restrictions de services sur Internet», a indiqué le réseau social dans un communiqué. Le site à tout de même reconnu que, parfois, il fallait être plus vigilant ou réagir rapidement en cas de circonstances exceptionnelles, telles que les fusillades récentes qui ont eu lieu en Norvège ou les émeutes qui ont frappé le Royaume-Uni.
Surveillance des contenus 24h/24
« Lorsque nous avons affaire à ce type de situations, le contenu relatif à ces questions constitue une priorité», a déclaré Facebook. « En conséquence, l'équipe travaille sans relâche pour s'assurer que le temps de suppression de tels contenus est réduit et contrôle étroitement ce qui est à la limite de l'acceptable. Le site de Mark Zuckerberg a également fait savoir qu'il fournissait à ses équipes surveillant les activités des utilisateurs des rapports sur le contenu qui ne respecte pas ses règles et ce, 24 heures sur 24, partout dans le monde. La société dispose également d'une équipe dédiée qui aide la police britannique à utiliser son service dans le cas de graves affaires criminelles.
Le 16 août dernier, un tribunal britannique a condamné deux hommes à quatre ans de prison pour avoir incité aux émeutes sur Facebook. C'est la sanction la plus sévère infligée à ce jour pour mauvaise conduite et cette décision a d'ailleurs fait l'objet de fortes critiques.
Par ailleurs, Facebook a précisé, dans sa déclaration ,que son service avait également été utilisé dans le cadre d' actions positives, et que des groupes s'étaient constitués pour nettoyer des débris dans les rues après les troubles.
Pas de commentaires de la part de Twitter
De son côté, RIM, dont les smartphones BlackBerry sont très populaires auprès des jeunes britanniques, a qualifié les discussions de « positives et productives ». Si les jeunes adultes affectionnent la marque, c'est pour Messenger, une application de messagerie instantanée qui permet de diffuser des messages à plusieurs utilisateurs.
En revanche, Twitter n'a pas mentionné la réunion de jeudi avec le gouvernement. «Selon de nombreuses personnes, Twitter est perçu comme un moyen efficace pour effectuer des mises à jour et pour dissiper les rumeurs en temps de crise ou de situations d'urgence », s'est défendu le site de microblogging.
Illustration : Theresa May, ministre de l'Intérieur du Royaume-Uni. Crédit photo: Wikipedia
(...)
Trois témoignages d'utilisateurs de bases de données NoSQL
Les utilisateurs de SGBD NoSQL et de systèmes de traitement des données de type CouchDB et Hadoop ont déployé ces nouvelles technologies pour leurs performances, leur évolutivité et leur flexibilité, si l'on revient sur les différents ateliers de la conférence NoSQL Now qui s'est déroulée cette semaine à San Jose, en Californie.
EMC, par exemple, utilise un mélange de bases de données traditionnelles et de SGBD NoSQL dernier cri pour analyser la perception de ses produits entreprise et grand public [Iomega notamment], a expliqué Subramanian Kartik, ingénieur chez EMC, durant une conversation avec notre confrère d'IDG News Service, Joab Jackson. Le procédé, appelé analyse des sentiments, implique la collecte d'informations sur une centaine de blogs consacré aux technologies IT, pour trouver des mentions sur EMC et ses produits, et évaluer si les références sont positives ou négatives, en analysant les mots utilisés dans le texte.
Hadoop pour éliminer les données inutiles
Pour exécuter l'analyse, EMC rassemble le texte intégral de tous les blogs et pages web mentionnant EMC, et les compile dans une version de MapReduce fonctionnant sur sa plate-forme d'analyse de données Greenplum. Il utilise ensuite un système Hadoop pour éliminer les balises HTML et les mots inutiles, ce qui réduit considérablement l'ensemble de données. Les listes de mots sont transférées dans des bases de données SQL, où une analyse quantitative plus approfondie est réalisée.
Les technologies NoSQL sont utiles pour résumer un ensemble énorme de données, tandis que les systèmes SQL peuvent être ensuite utilisés pour une analyse plus détaillée, a dit Subramanian Kartik, ajoutant encore que cette approche hybride peut être appliquée à d'autres domaines d'analyse. «Il y a toutes sortes d'informations à traiter, et à partir d'un certain point, vous devrez passer par la conversion de texte en tokens numérotés pour faciliter leur utilisation [commande /tokenize], l'analyse et le traitement du langage naturel. La meilleure façon d'arriver à des mesures quantitatives significatives de ces données est de les mettre dans l'environnement que vous connaissez bien pour les manipuler, un environnement SQL » poursuit l'ingénieur d'EMC.
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Pour les compagnies Internet comme AOL, les produits NoSQL offrent une vitesse de traitement et la capacité de gérer ce grand volume de données, ce qui ne serait pas possible avec une base de données relationnelle traditionnelle. La société utilise Hadoop et la base de données NoSQL CouchDB pour réaliser le ciblage de ses opérations publicitaires, a déclaré Matt Ingenthron, directeur des relations communautaires pour Couchbase, lors d'une autre conversation.
La compagnie Internet a développé un système qui peut choisir d'afficher un ensemble d'annonces ciblées chaque fois qu'un utilisateur ouvre une page web d'AOL. Les annonces choisies reposent sur la base de données qu'AOL stocke sur les utilisateurs, avec un algorithme qui tente de prédire quelles pubs auront le plus de sens pour l'internaute. Et le processus doit être exécuté en moins de 40 millisecondes. La base de données est volumineuse, car les logs et les actions de tous les utilisateurs sont conservés sur les serveurs. Ils doivent être analysés et réassemblés pour construire un profil de chaque utilisateur. Les régies publicitaires web ont également mis en service un ensemble complexe de règles pour savoir combien payer une impression ou quels bandeaux publicitaires doivent être affichés sur le navigateur des internautes.
Cette activité génère de 4 à 5 téraoctets de données par jour, et AOL a amassé
plus de 600 pétaoctets de données opérationnelles. Le système conserve ainsi plus de 650 milliards d'entrées, avec notamment une pour chaque utilisateur, ainsi que des clés pour gérer d'autres aspects des données. Le système doit réagir à 600 000 événements de chaque seconde.
Un cluster Hadoop pour résumer les données brutes
Et les flux de données qui proviennent de logs de serveurs Web et de sources extérieures augmentent encore la quantité d'information conservée. La plate-forme Hadoop Flume est utilisée ici pour intégrer toutes ces données. Ce cluster Hadoop exécute également une série de routines MapReduce pour analyser et résumer les données brutes. AOL utilise également CouchDB de Couchbase pour récupérer toutes sortes de données en provenance des flux RSS. Parce que CouchDB peut travailler sans écrire sur le disque, il peut être utilisé pour analyser rapidement les données avant de l'envoyer vers une autre étape.
« Nous n'avions pas prévu de faire du ciblage publicitaire pour nos clients. Mais Couchbase a fini par combler ce besoin chez AOL et chez d'autres régies publicitaires » ajoute Matt Ingenthron. Le travail est «techniquement complexe et pose de nombreux défis pour traiter très rapidement les données ».
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La maison d'édition scientifique et médicale Elsevier était à la recherche de plus souplesse quand elle a opté pour une solution XML, basée sur une base de données non relationnelle fournie pas Mark Logic, a déclaré le vice-président de la société Bradley Allen. Le monde de l'édition scientifique est de train de passer d'un modèle statique à un rythme plus dynamique, explique le dirigeant de l'éditeur. Au cours des siècles précédents, les ouvrages et les revues scientifiques ont servi de base à la connaissance universitaire. Et les bibliothèques conservaient une description des ouvrages, des auteurs et contributeurs et les références d'autres informations. Depuis que l'édition scientifique est passé au numérique, le papier reste encore le média dominant pour la transmission des données. « Nous sommes encore à l'époque du cheval et du carrosse », souligne en plaisantant Bradley Allen.
Au fil du temps, la communication scientifique s'est fragmentée en plusieurs éléments individuels, qui peuvent être ensuite réutilisés dans de multiples publications. Les paragraphes ou même les affirmations peuvent être annotés et indexés, explique l'éditeur. Ils peuvent ensuite être rassemblés dans des oeuvres nouvelles et intégrés dans des applications, que les médecins peuvent consulter. Ils peuvent également être exploités dans le cadre d'analyses décisionnelles.
XML comme langage naturelle pour intégrer les données
Dans cet esprit, Elsevier est en train d'annoter les documents de ses revues afin qu'elles puissent être réutilisées plus facilement dans d'autres applications et services. Le choix d'une base de données XML a semblé naturel pour ce travail, a expliqué Bradley Allen. De nouveaux types de contenus peuvent être facilement ajoutés dans la base de données et le format permet à chaque composant d'être facilement réutilisé dans de nouvelles applications et services.
Elsevier a lancé un certain nombre de nouveaux produits avec cette approche. L'un d'entre eux, baptisé SciVal et destiné aux universitaires qui résument l'activité du monde de l'édition au sein de leur institution, leur donne une estimation quantitative
des publications d'une université ou d'un centre de recherches. Un autre service est Direct Science, un moteur de recherche en texte intégral pour les revues d'Elsevier.
Mozilla défend son processus de mise à jour rapide de Firefox
Mozilla a récemment décidé d'accélérer les mises à jour de son navigateur web Firefox en livrant une nouvelle version toutes les six semaines (la version 6 est sortie ce mois-ci). Pour la Fondation qui gère le logiciel, cela implique de modifier un certain nombre de ses procédures. Mais cela soulève aussi quelques questions du côté des entreprises. « Pour certaines d'entre elles, ce changement est, au mieux, déconcertant, au pire, potentiellement ingérable », a admis hier sur son blog Mitchell Baker, présidente de la Fondation Mozilla. A cela s'ajoute le problème de compatibilité lié aux add-on (extensions indépendantes ajoutant des fonctions complémentaires). « Je reconnais que ces questions sont complexes », poursuit la responsable en ajoutant qu'il reste du travail pour faciliter le processus de mise à jour rapide et le rendre utile pour la base installée.
Néanmoins, Mitchell Baker tient à défendre l'initiative prise par Mozilla, suffisamment importante, estime-t-elle pour la poursuivre en dépit des difficultés qu'elle présente. Avant que cela soit décidé, il arrivait que certaines fonctionnalités soient prêtes pendant presque un an avant d'être livrées. Les développeurs web devaient alors attendre tout autant pour pouvoir améliorer leurs applications.
L'outil navigateur donne accès à un Internet qui bouge très vite. S'il évolue au rythme des logiciels pour poste de travail, il ne peut pas offrir la même efficacité pour intervenir sur un univers où les choses se produisent en temps réel. « Si nous voulons que le navigateur soit l'interface pour Internet, nous devons faire en sorte qu'il lui ressemble ». En agissant rapidement, insiste la présidente de la Fondation. Et en livrant les fonctionnalités lorsqu'elles sont prêtes. Dans le cas contraire, le navigateur ne fera que limiter ce qu'Internet peut faire. Il est quelquefois possible d'intervenir sans mise à jour de code, souligne Mitchell Baker. Par exemple, en allant dans le menu des add-on, on tombe sur une page web avec tous les avantages inhérents. « La mise à jour rapide est une autre technique pour offrir rapidement de nouvelles fonctions », complète-t-elle.
Google, de son côté, met lui aussi à jour assez fréquemment son navigateur Chrome, mais il est vrai que le nombre d'add-on associés est moins important.
Un juste milieu à trouver
Toutefois, les utilisateurs aimeraient trouver un juste milieu entre des versions fréquentes et un délai d'un an dans l'ajout de nouveautés. En commentaire au billet de Mitchell Baker, il est suggéré à Mozilla de proposer un support à plus long terme de Firefox. Il pourrait, par exemple, être livré une version LTS (long time support) sous la forme d'une mise à jour majeure, nommée Firefox 7, tandis que les mises à jour entre deux versions LTS seraient numérotées 7.x, complète un autre commentaire. Avec, pour les utilisateurs grand public, une installation automatique qui ne serait en revanche pas activée pour les entreprises.
D'autres commentaires sont moins positifs. Certains utilisateurs trouvent que les add-on devenus inopérants et les modifications d'interface rendent Firefox difficile à utiliser. Des inconvénients qui conduisent certains à envisager d'évoluer vers d'autres navigateurs.
En juin, Mozilla a reconnu que l'un des problèmes clé pour les entreprises était qu'elle devait certifier leurs sites web, leurs applications et leurs add-on à chaque fois que Firefox était mis à jour. « Cela peut prendre des semaines ou des mois », confirmait alors le blog de la Fondation, en rappelant par ailleurs que l'aspect sécurité était également primordial et que les entreprises devaient pouvoir disposer d'une version incluant tous les correctifs connus.
Mozilla a indiqué qu'elle explorait des solutions qui tenaient compte de ces différents besoin, en poursuivant un dialogue soutenu avec la communauté. La Fondation a toutefois clairement manifesté qu'elle se focalisait sur le grand public. La communauté Mozilla rappelle qu'elle a concentré ses efforts sur les besoins des utilisateurs personnels et calqué sur cet objectif les priorités de sa feuille de route et de ses fonctionnalités. Mais elle reconnaît aussi que, comme c'est le cas pour de nombreuses technologies, les utilisateurs fidèles de Firefox et les départements informatiques ont souhaité utiliser aussi le navigateur sur leur lieu de travail.
« Nous devons écouter soigneusement ceux qui rencontrent des problèmes et nous devons faire preuve de créativité et trouver des moyens pratiques pour les réduire si nous le pouvons », conclut Mitchell Baker, sans promettre de répondre parfaitement à tous les besoins exprimés.
Illustration : Mitchell Baker, présidente de la Fondation Mozilla (crédit : Mozillamemory.org)
1 000 milliards de pages vues sur Facebook en juin
Ces données compilées par cette société propriété de Google, Double Click Adplanner, montrent que Facebook a été visité par 870 millions d'utilisateurs uniques en juin, soit plus de mille milliards (1.000.000.000.000) de pages, pour une moyenne de 1.149 pages vues par utilisateur.
Ce nombre de visiteurs uniques dépasse le nombre de membres revendiqués par Facebook (750 millions), ce qui peut s'expliquer par le fait qu'on peut consulter Facebook sans en être membre ou que ses utilisateurs peuvent se connecter de divers lieux et ainsi grossir les rangs des visiteurs uniques.
Un déclin relatif
Même si ces chiffres ne sont que des estimations générées par diverses sources, y compris des analyses extérieures de marché et des données de consommateurs issues de sites tiers, elles vont à contre-courant de rapports récents qui montraient que l'utilisation de Facebook dans les pays précurseurs (comme les Etats-Unis) était en déclin.
Le site ayant enregistré le deuxième plus grand nombre de pages vues en juin est le site de partage de vidéos YouTube (propriété de Google), qui a engrangé 100 millions de pages vues et 790 millions d'utilisateurs uniques.
Il n'est pas étonnant que, du fait de son fonctionnement par invitations et de sa date récente de lancement, le réseau social Google+ ne se soit pas classé dans les dix premiers sites.
(...)(26/08/2011 09:20:25)Facebook abandonne Places, mais pas la géolocalisation
Outre le fait de déployer des fonctions de partage et de contrôle des données similaires à celles de son concurrent Google+, Facebook a également décidé de supprimer Places, son service de géolocalisation. Ce dernier va être modifié et ne sera plus seulement limité aux smartphones. En effet, Facebook offrira à ses utilisateurs la possibilité de partager l'endroit où ils se trouvent à partir de n'importe quel PC et tablettes. Parmi les autres fonctionnalités figure également la possibilité de rajouter son emplacement sur des photos, sur les statuts et sur des messages.
L'idée est d'ajouter du contexte sur l'emplacement indiqué que les internautes souhaitent partager au lieu de « checker » leur arrivée dans leur café préféré plusieurs fois dans la même semaine. « Maintenant, lorsque les utilisateurs cliqueront sur « Check In », ils seront dirigés vers leur statut et auront l'occasion d'ajouter des éléments contextuels et d'indiquer où ils sont, avec qui ils se trouvent où encore ce qu'ils font », a indiqué un représentant de Facebook à nos confrères de PCWorld.
Un modèle différent par rapport à celui de Foursquare
L'idée est très différente de celle mise en oeuvre dans le modèle Foursquare où l'on s'enregistre pour faire savoir à ses amis où l'on est, profiter d'affaires dans l'endroit où l'on se trouve et gagner des bons de réduction Foursquare. Facebook utilise le modèle de localisation adoptés par les autres réseaux sociaux comme Twitter, où l'on ajoute des données relatives à la localisation sur les messages que l'on publie plutôt que de partager la localisation juste pour le plaisir de le faire.
Places peut bien s'arrêter, mais Facebook indique qu'il continuera à permettre aux entreprises de proposer des coupons virtuels aux utilisateurs s'ils s'enregistrent sur un endroit particulier dans Facebook. La seule différence est que Facebook proposera seulement des affaires en lien avec la localisation effective de l'utilisateur plutôt que de proposer différents « deals » le long du chemin à parcourir.
On ne sait pas bien si Facebook a abandonné Places parce que le service ne disposait pas d'une interaction suffisante avec ses utilisateurs, à l'opposé de Foursquare ou de Gowalla . Ou si Facebook souhaite juste faire évoluer son concept de géolocalisaion. Trois ans seulement après sa création, Foursquare vient d'être valorisée 600 millions de dollars dans le cadre d'une levée de fonds de 50 millions de dollars.
Illustration: Crédit photo: Facebook
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