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(11/10/2005 17:48:04)
Le consortium EWC veut court-circuiter le processus de standardisation de 802.11n
Après des mois de blocages, les différents consortiums chargés de définir le futur standard Wi-Fi à haut débit, 802.11n, s'étaient mis d'accord avant les vacances pour définir un standard de compromis dont les spécifications préliminaires devaient être publiées en Novembre. Cet effort semble désormais largement compromis. L' EWC (Enhanced Wireless Consortium), un nouveau groupe mené par Intel vient en effet d'annoncer la création d'une spécification rapide, et son intention de la proposer comme candidate pour le standard 802.11n. Selon Bill Bunch, le directeur produit de Broadcom, un autre membre de l'EWC, la spécification proposée par le groupe est le fruit de la fusion des propositions des groupes TgnSync et WWISE les deux coalitions jusqu'alors opposées au sein de l'IEEE.
Mais pour Greg Raleigh, le CEO d'Airgo, l'une des rares sociétés à disposer aujourd'hui d'une puce de classe 802.11n, la création de l'EWC, n'est rien d'autre qu'une tentative de passage en force à l'IEEE avec une proposition qui ignore largement certains besoins de l'industrie. "Selon nous, la spécification EWC n'inclut pas tout le support requis par les terminaux mobiles" indique ainsi Nico Van Vaes, le responsable chez Nokia de la standardisation 802.11n.
Pour certains observateurs du marché, la man½uvre d'Intel et de ses alliés dont Broadcom, Atheros et Marvell (qui pèsent environ 75% des ventes de chipsets Wi-Fi mondiales) vise à exclure d'exclure la petite start-up qui a devancé tous les grands sur le marché des technologies d'antennes multiples MIMO et dont la technologie devait former la base du futur standard (Airgo est le constructeur qui fournit les puces qui équipent les équipements MIMO de Linksys et Belkin).
En tentant par tous les moyens de court-circuiter la procédure de consensus décidée cet été, les poids lourds du marché ne souhaiteraient pas vraiment faire évoluer le standard, mais tout bêtement le contrôler afin de protéger leurs parts de marché. C'est texto l'analyse du cabinet ABI, qui explique que si Intel, Broadcom, Atheros et Marvell, "qui ont pris du retard pour amener le multiplexage spatial au marché, peuvent faire évoluer la proposition de standard, Airgo devra revoir en profondeur son design", donc perdre son avance.
Les plus cyniques remarqueront qu'Intel n'en est pas à son coup d'essai. Il s'est déjà entendu ave Cisco pour développer un jeu d'extensions propriétaires à Wi-Fi pour améliorer la sécurité et la gestion radio dans l'espoir d'en faire un futur standard (de fait). Il a, par ailleurs, réussi à semer une belle zizanie dans le processus de normalisation (à ce jour avorté) d'UWB. Objectif, contrôler le plus étroitement les standards radio que le géant considère comme une clé de son développement dans les terminaux nomades du futur, notamment avec ses puces Centrino mais aussi ses puces Xscale… (...)
Convention entre Montpellier et FT pour WiFi et l'ADSL
France Télécom et la communauté d'agglomération de Montpellier ont signé une convention pour étendre les couvertures ADSL et WI-Fi. Montpellier devrait ainsi passer à un taux de couverture ADSL de 98,2 % d'ici la fin de l'année. Les zones de fortes activités économiques devraient être couvertes en très haut débit. Quant au Wi-Fi, des bornes devraient fleurir au quatre coins de la ville. En effet, 85 sites seront équipés en Wi-Fi. Parmi ces sites, on peut citer les différentes mairies de quartiers, les quatre missions locales d'insertion, les lieux hautement touristiques mais également les 11 médiathèques que compte la ville, etc. Autre innovation pour cette ville estudiantine et touristique : le M Ticketing qui permettra d'acheter des tickets de transport ou de musées de façon dématérialisée. (...)
(26/09/2005 18:03:02)Quand Skype consomme de la bande passante dans votre dos
Skype se développe de plus en plus sur Internet et est de plus en plus présent sur les PC à domicile comme sur les PC d'entreprise. Mais Skype peut il être dangereux pour la santé de votre réseau d'entreprise. C'est la question que s'est posé Kevin Tolly, le patron du Tolly Group un laboratoire de test d'équipement réseau américain, partenaire de Network World (Network World est la publication soeur de Réseaux et Télécoms aux Etats-Unis).
Que leur réseau transporte des paquets skype ne sera pas une surprise pour bien des administrateurs dont les utilisateurs utilisent le logiciel. Ce qui est plus surprenant en revanche est que les liens WAN et LAN de l'entreprise pourraient bien transporter des communications VOIP qui n'ont rien à voir avec les usagers de l'entreprise. En clair des communications dont l'origine ou la terminaison ne sont pas sur le réseau de l'entreprise. De par sa nature pair à pair, Skype fait en effet usage de la bande passante de l'entreprise utilisatrice pour transporter les appels de sa "communauté".
Lorsque le Tolly Group, s'est intéressé de plus près au trafic généré par Skype, en l'absence de toute information fournie par la société elle-même, il a découvert que chaque poste Skype devient en pratique un noeud d'un gigantesque réseau pair à pair, dont chaque membre participe au routage et au transport des appels. En fait chaque PC équipé de Skype se comporte comme un mini-serveur dans l'univers de Skype.
Le résultat peut être désastreux en terme de bande passante. Ainsi si un appel Skype consomme entre 24 et 128 Kbit/s de bande passante, rien que de très normal pour un logiciel de communication IP, la fonction de relais du réseau pair à pair peut dévorer jusqu'à deux fois ces montants. Or, il n'y aucun moyen de limiter ce trafic, même lorsque Skype n'est pas démarré. Sous Windows, le service Skype continue en effet de fonctionner en tâche de fond à moins de le tuer (par un Kill) ou de désinstaller complètement l'application. Pire, ce fonctionnement est parfaitement légal : lorsque l'utilisateur souscrit à Skype et à sa licence, il donne la permission au fournisseur d'utiliser son poste comme un relais potentiel(4.1. Permission to utilize Your computer. In order to receive the benefits provided by the Skype Software, you hereby grant permission for the Skype Software to utilize the processor and bandwidth of Your computer for the limited purpose of facilitating the communication between You and other Skype Software users). Résultat, dans certains cas ce n'est pas l'utilisateur qui utilise Skype mais Skype qui utilise l'utilisateur. Un compromis sans doute acceptable par un particulier en échange de la gratuité des appels, mais qui peut rapidement devenir problématique en entreprise. Comme l'explique Tolly, Skype doit clairement faire des efforts pour devenir un meilleur citoyen sur les réseaux d'entreprises"... (...)
Avaya acquiert Nimcat Networks
Avaya vient d'annoncer l'acquisition du canadien Nimcat Networks spécialisé dans le développement d'applications de communications IP. Le montant de la transaction s'élève à 46 M$ canadien, soit environ 32,46 M€. Nimcat fera désormais partie intégrante de la division des solutions de communication d'Avaya. Le constructeur continuera de distribuer le produit-phare de Nimcat, le logiciel nimX. Celui-ci permet l'informatisation du système de téléphonie et l'élimination de matériel complémentaire, de type serveurs d'application ou de traitement d'appels. Les entreprises peuvent ainsi rapidement implanter des communications IP poste à poste. Avaya compte intégrer la technologie de Nimcat Networks et devrait proposer les premiers produits dans moins d'un an. Pour l'heure, Avaya prévoit de continuer la vente de nimX, notamment à des équipementiers. (...)
(19/09/2005 18:42:56)La voix sur IP représente déjà 6 % des communications
Selon l'observatoire des communications électroniques en France de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), la téléphonie sur IP a représenté 6 % du trafic total de téléphonie au premier trimestre avec 1,5 milliards de minutes pour 1,5 millions de clients. Au premier trimestre, la téléphonie sur IP a généré un chiffre d'affaires de 16 M€.
Globalement, le marché français des télécommunications a représenté 9,783 Md€ au premier trimestre, en progression de 7,5 % par rapport au premier trimestre 2004. Le marché de la téléphonie et d'Internet a représenté 7,630 Md€, en hausse de 3,3 % sur un an. Cette croissance tient toujours à la bonne santé de la téléphonie mobile qui a progressé de 10,9 % sur un an à 3,859 Md€ tandis que le fixe reculait de 7,1 % à 3,024 Md€. Internet continue d'afficher une croissance insolente (+ 15,1 %) mais manque encore de poids pour exercer une influence significative sur le marché, à 747 M€.
Néanmoins, le dégroupage continue sa progression avec près de 1,9 millions de lignes partiellement dégroupées et près de 160 000 lignes totalement dégroupées. En fait, le dégroupage total a enregistré, au premier trimestre, sa plus forte croissance trimestrielle avec près de 67 000 nouvelles lignes concernées. (...)
Sprint Nextel sur le point de racheter deux spécialistes du sans fil
L'opérateur mobile américain Sprint Nextel reste sur la voie des acquisitions. Dans un communiqué, il vient d'annoncer le rachat de sa filiale IWO Holdings, opérateur de l'état de New York qui compte plus de 237 000 abonnés. L'opération, qui doit coûter environ 427 M$ à Sprint Nextel, doit lui permettre d'étendre son marché cible à cinq états et 6,2 millions de personnes supplémentaires.
Selon le Wall Street Journal, Sprint Nextel préparerait également l'acquisition de Gulf Coast Wireless, dans l'état de la Louisiane, avec 93 000 abonnés, pour un montant de 288 M$.
Sprint et Nextel ont annoncé leur fusion à la fin 2004 – pour un montant de 35 Md$ - réagissant rapidement au rapprochement, quelques mois plus tôt, de Cingular et d'AT&T Wireless. (...)
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