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(29/08/2005 18:13:01)
Intel et Cisco veulent simplifier WiFi et la VoIP sans fil
Cisco et Intel viennent de s'engager à collaborer en vue de rendre plus agréable l'utilisation de WiFi. Dans un premier temps, les deux partenaires entendent automatiser la connexion aux réseaux sans fil se trouvant à proximité de l'utilisateur et améliorer le support de la téléphonie sur IP via WiFi. Le premier fruit de cette association devrait arriver à maturité l'an prochain et porter le nom de Business Class Wireless Suite. Pour améliorer la qualité des communications vocales du WiFi, Intel et Cisco entendent notamment recourir aux mécanismes de gestion de la qualité de service, en affectant à la voix une priorité supérieure à celle des données, par exemple. En outre, plutôt que de laisser les connexions s'établir automatiquement avec les points d'accès proposant le meilleur niveau de signal, les deux partenaires veulent introduire un critère de sélection basé sur la bande passante disponible.
Intel et Cisco entendent aller plus loin en proposant des solutions pour simplifier le déploiement des réseaux sans fil sans pour autant sacrifier la sécurité. (...)
L'engouement pour la voix sur IP menace les opérateurs traditionnels...
Selon l'OCDE, " la popularité croissante de la téléphonie sur Internet, ou VoIP, menace les revenus des opérateurs télécoms traditionnels sur le téléphone fixe, notamment pour les appels internationaux". D'après l'organisation, le service Skype permet une économie de 80 % en moyenne sur le coût des communications. Le Danemark, la Pologne et les Pays Bas seraient les pays où Skype est le mieux implanté.
Comme pour souligner la rapidité avec laquelle se développe la téléphonie sur IP, Infonetics vient de relever une croissance de 18 % du marché des équipements de VoIP pour opérateurs et fournisseurs de services, entre le premier et le second trimestre de l'année, à 614 M$. Sur un an, la progression atteint 55 %. En 2008, Infonetics estime que ce marché représentera 5,7 Md$. A cette date, 40 % des utilisateurs de connexion à Internet à haut débit en Europe et en Amérique du Nord devraient avoir recours à la VoIP. Plus précisément, Infonetics attend 27,8 millions d'utilisateurs de la téléphonie sur IP en Europe en 2008, contre 2,2 millions en 2004.
Parallèlement, le cabinet d'études indique que le marché mondial des équipements réseaux et télécoms pour entreprises devrait atteindre 79,8 Md$ en 2008, contre 57,5 Md$ en 2004, porté notamment par la demande en services de téléphonie sur IP, d'équipements pour réseaux sans fil et pour la sécurité des réseaux. (...)
Dégroupage : Free pas d'accord avec les chiffres de France Télécom
Free, le fournisseur d'accès Internet filiale du groupe Iliad, conteste les indicateurs de qualité relatifs au dégroupage, publiés par France Télécom.
Quand l'opérateur historique obtient, en janvier 2005, l'autorisation de l'ART d'augmenter le prix de son abonnement téléphonique, le gendarme des télécoms impose un certain nombre de contre-parties. France Télécom devra, notamment, publier régulièrement des indicateurs de qualité de services concernant la livraison des lignées dégroupées.
Ce sont ces indicateurs, portant sur les trois derniers mois, que Free conteste. Ainsi, alors que FT indique respecter les délais de livraison des lignes à ses concurrents dans plus de 90 % des cas, le numéro deux des FAI proteste et avance ses propres statistiques. Selon Free, en ce qui concerne le dégroupage total, FT ne respecte pas des délais de son engagement contractuel dans 97,4 % des cas, comme l'opérateur l'affirme, mais seulement à 87,9 %. L'écart est plus important pour le dégroupage partiel : alors que France Télécom indique un taux de respect de 96,4 %, Free estime ce chiffre à 61,5 %.
Mêmes vues divergentes en ce qui concerne les délais moyens de livraison. Un dégroupage total nécessite 2,4 jours selon FT, 5 selon Free. En dégroupage partiel FT se targue de 2,7 jours pour livrer une ligne, Free corrige ce chiffre et parle de 10,8 jours.
Le directeur général de Free, Michael Boukobza, s'est étonné des écarts importants dans les indicateurs présentés par les deux concurrents. Il a également tenu à préciser que l'opérateur historique a « encore un travail important à faire pour parvenir à l'exigence de qualité formulée par le régulateur ». (...)
Skype s'ouvre aux développeurs
Skype vient de décider d'ouvrir ses services de messagerie instantanée sur Internet, vocale et textuelle, aux éditeurs tiers. Ceux-ci peuvent désormais intégrer les services de Skype à leurs logiciels et à leurs sites web. Plus précisément, Skype met à la disposition des développeurs ses interfaces SkypeNet et SkypeWeb. Le fournisseur de services espère ainsi élargir sa base installée forte, selon lui, de 51 millions d'utilisateurs enregistrés et de 2 millions d'utilisateurs de ses services payants de téléphonie sur IP.
Selon Skype, cette décision n'est pas motivée par l'entrée de Google sur le marché très prisé de la messagerie instantanée sur Internet, mais force est de constater qu'elle intervient presqu'au même moment, concomitamment au lancement, outre Atlantique de MSN Messenger 7.5 par Microsoft (...)
...qui pourraient se refaire avec la télévision sur IP
Selon IDC, la plupart des opérateurs télécoms d'Europe de l'ouest devraient lancer des offres de télévision sur IP d'ici 2009. Le cabinet d'études estime ce marché à 2,5 Md$ à cette date, contre 262 M$ cette année. La France – où plusieurs opérateurs et fournisseurs d'accès à Internet disposent déjà d'offres de télévision sur ADSL -, l'Italie et l'Espagne devraient représenter rien moins que 60 % du marché d'ici 4 ans. Selon IDC, la demande devrait être également très forte en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas, ainsi que dans les pays nordiques. En 2009, la télévision sur IP pourrait avoir conquis 6 % des foyers européens.
British Telecom et Telecom Italia conduisent actuellement des tests de télévision sur IP avec l'aide de Microsoft. Les solutions de Siemens sont également en phase de test dans plusieurs pays, dont la Belgique (...)
Equant change de tête et rapproche ses opérations de celles de France Télécom
Du mouvement à la tête d'Equant, la filiale opérateur d'entreprises de France Télécom. Charles Dehelly, nommé il y a tout juste 9 mois sous l'ère Thierry Breton, depuis lors devenu ministre des finances, quitte le groupe, officiellement pour "poursuivre une autre opportunité de carrière".
Pour le remplacer en tant que Présidente et PDG, Didier Lombard a choisi Barbara Dalibard, jusqu'alors directrice exécutif de France Télécom, chargée des services de communication entreprises. Elle était également présidente du conseil de surveillance d'Equant, fonction qui devrait normalement échoir à Louis-Pierre Wenes, en charge des achats et de l'amélioration de la performance chez l'opérateur.
Au niveau opérationnel, ce jeu de chaises musicales s'inscrit dans le programme Next, favorisant la convergence, l'idée étant de resserrer les liens entre Equant - plutôt autonome depuis la fusion avec Global One - et sa maison mère.
France Télécom annonce d'ailleurs pour début 2006 le lancement d'une offre "entreprises" commune à Equant et à la division Entreprises de FT.
Selon le communiqué de presse du groupe, ensemble, "ces deux entités représentent un chiffre d'affaires annuel de plus de 7 Md¤, proposent des services dans 220 pays et territoires et emploient 18 000 collaborateurs".
Reste que France Télécom est plus largement en pleine réorganisation avec des réductions de poste régulières à la clé.
Une modification de la structure même de son offre et de ses équipes pourrait donc déboucher sur un plan de plus grande ampleur. (...)
Tarifs du dégroupage : les opérateurs alternatifs échouent face au Conseil d'Etat
Le Conseil d'Etat a rejeté le recours en référé déposé par l'association des opérateurs alternatifs de télécommunication (Aforst) contre le tarif du dégroupage total mis en place par France Télécom.
L'opérateur historique décidait le 1er juin, après avoir obtenu le droit d'augmenter le prix de son abonnement, d'abaisser le coût du dégroupage et de facturer aux opérateurs alternatifs 9,5 ¤ par ligne contre 10,5 ¤ auparavant. Or, estiment ces derniers, le nouveau tarif reste trop élevé pour leur permettre d'évoluer dans un « espace économiquement viable », le juste prix devant être inférieur d'au moins quatre euros au montant de l'abonnement payé par les clients de France Télécom. Cet abonnement étant de 11,70 ¤, l'Aforst considère donc qu'une ligne dégroupée ne devrait pas être facturée plus de 7,5 ¤. Et s'en remet alors au Conseil d'Etat en urgence, puisqu'en référé.
La haute juridiction n'a pas suivi les doléances des concurrents de France Télécom et considère que la requête de l'Aforst « ne satisfait pas à la condition d'urgence » que laissait entendre le recours en référé. Dans son argumentaire, après avoir constaté une augmentation très sensible du nombre de lignes dégroupées, le Conseil rappelle que le « tarif mensuel du dégroupage total a progressivement baissé » et que « le niveau de 9,5 ¤ n'est pas plus élevé que celui consenti dans la plupart des pays voisins membres de l'Union européenne ».
Les opérateurs alternatifs devront attendre l'examen ultérieur du fond de l'affaire par le juge administratif pour, peut-être, espérer voir les tarifs du dégroupage baisser encore un peu. (...)
Les ventes de PABX dépassées par celles d'IP PBX
Les ventes mondiales d'autocommutateurs IP PBX ont dépassé celles des PBX TDM traditionnels selon une étude de l'institut de recherche In-Stat. Les différences de ventes entre les deux technologies devraient continuer à s'accroître au cours des prochaines années.
Ainsi, en 2009, les ventes d'IP PBX représenteront 91 % de l'ensemble des autocommutateurs écoulés dans le monde, sur un marché global censé progresser annuellement de 6,6 %.Le nombre de produits vendus devrait alors passer de 9,5 millions cette année à 28,1 millions en 2009.
Si les ventes d'IP PBX dépasseront, selon l'étude, celles des PBX classiques, ces derniers devraient encore équiper la majorité des entreprises pendant quelques temps. Les PBX TDM et les téléphones en fonction, peuvent en effet continuer d'être utilisés pendant la phase de migration vers la VoIP.
La demande pour les plates-formes permettant la VoIP est motivée en grande partie, selon l'étude d'In-Stat, par les possibilités offertes par cette technologie en termes d'organisation du travail. Les salariés peuvent être contactés plus aisément, les entreprises ont l'opportunité de mettre en place des flux vidéo renforçant le travail collaboratif, etc. (...)
Orange, SFR, et Bouygues Telecom soupçonnés de collusion
Selon des extraits d'un rapport de la DGCCRF publiés par le Canard Enchaîné dans son édition du mercredi 24 août, les trois opérateurs s'entendent depuis 1997 pour stabiliser le marché et éviter de s'entre-déchirer. Selon les extraits publiés par l'hebdomadaire, "les trois opérateurs reconnaissent avoir échangé mensuellement depuis 1997 leurs données de marché sur la métropole", en profitant pour "adapter rapidement leur stratégie commerciale à l'évolution du marché". Sans ambages, le rapport dénonce clairement "un accord occulte sur une longue période" et "un Yalta des parts de marché".
Depuis décembre 2001, les parts de marché des trois opérateurs mobiles de l'Hexagone sont stables : celle de Bouygues Telecom oscille entre 15 % et 18 %, celle de SFR entre 34 % et 38 %, et celle de Orange entre 47 % et 50 %. Mais l'enquête de la DGCCRF ne porte que sur la période allant de 1997 à 2002 et, selon le Canard Enchaîné, les opérateurs auraient mis un terme à leur entente fin 2003.
L'enquête a été motivée par une plainte déposée par l'UFC-Que Choisir pour entente illicite, en février 2002. Le 1er mai dernier, le Conseil de la concurrence a notifié ses griefs aux trois opérateurs. Ils ont jusqu'à la fin du mois pour présenter leur défense. Le Conseil rendra son verdict d'ici la fin de l'année. Il peut infliger à chacun des opérateurs une amende allant jusqu'à 10 % de leur chiffre d'affaires.
De leur côté, Bouygues Telecom, SFR et France Télécom, la maison mère d'Orange, ont contesté en bloc les accusations formulées à leur encontre. (...)
Marché des téléphones portables : pas d'inquiétude jusqu'en 2010
Les ventes mondiales de téléphones portables devraient croître de 5,4 % par an au cours de cinq prochaines années pour s'établir au-delà d'un milliard de combinés à l'horizon 2010, d'après une étude de Strategy Analytics.
Avec 185 millions d'appareils écoulés pendant le deuxième trimestre 2005, les ventes mondiales ont progressé de 16 % sur un an, contre une croissance de 10 % observée au trimestre précédent. Le volume total des ventes devrait atteindre 783 millions pour 2005, soit 13 % de mieux qu'en 2004. La progression en 2006 sera vraisemblablement moins importante tout en se maintenant à un confortable +10 %, pour 863 millions de combinés vendus.
Si Strategy Analytics constate un ralentissement du taux de renouvellement dans les marchés matures que sont l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord, l'institut souligne par ailleurs la forte croissance de l'équipement dans les économies émergentes des régions Asie-Pacifique, Amérique Latine et Europe Centrale et Orientale, trois zones tirées essentiellement par l'Inde, le Mexique, le Brésil, et la Russie.
Parmi les constructeurs, le Finlandais Nokia se fait particulièrement remarquer en se hissant en tête du marché des combinés 3G, reléguant à de moindres positions les anciens numéros un de ce secteur, NEC et LG. Les ventes de téléphones 3G ne représentent que 5 % de l'ensemble des combinés écoulés au cours du deuxième trimestre. Mais, précise l'étude, de réelles opportunités apparaîtront sur ce créneau entre 2006 et 2010. (...)
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