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(28/02/2012 10:30:36)
Forte appétence pour la téléconférence, selon l'enquête de Scholé Marketing
Le cabinet Scholé Marketing publie son enquête annuelle sur la téléconférence (audio, visio et web conférence). Il souligne d'abord une large évangélisation du marché. Les solutions sont largement connues. C'est surtout vrai pour la visioconférence (75% de notoriété), l'audioconférence (73%). La webconférence rencontre un peu moins de reconnaissance, tout en restant à des niveaux très élevés : 56%.
Au-delà de cette connaissance, les solutions sont-elles utilisées ? L'audioconférence arrive cette fois en tête avec 52% de pratiquants, avec des terminaux dédiés ou des systèmes d'entreprise et un micro casque. La visio est à 37%, par des solutions installées en salle, la webconférence à 28%.
13% des entreprises (de plus de 6 salariés) sont équipées d'un système de téléconférence. Ce taux monte à 50% pour les entreprises de 500 salariés et plus, c'est 11% dans les entreprises de 6 à 49 salariés et 24% pour celles comptant entre 50 et 499 collaborateurs. Ces solutions sont d'abord utilisées pour leur avantage économique, comme la réduction des coûts de déplacement. Toutefois, l'accroissement de la productivité ou l'amélioration du bilan carbone sont également cités.
Des non utilisateurs très intéressés
Plus étonnant encore, les non utilisateurs se montrent très intéressés. 60% d'entre eux souhaitent pratiquer la visio conférence, 58% la webconférence, 50% l'audioconférence. Pour eux, la téléconférence ne présente que des avantages : réduction des temps de transport, collaboration plus efficace, diminution du stress. Cette appétence des utilisateurs n'est pas suivie par les directions d'entreprise, dont 10% seulement se montrent intéressées par les outils de conferencing.
Le cloud serait-il la solution pour développer encore ces outils ? Scholé Marketing n'est pas loin de le penser en observant une disponibilité de plus en plus grande d'outils de ce type avec une tarification à l'usage. Parallèlement, les outils collaboratifs des particuliers (chat, visio...), largement diffusés incitent ceux-ci à en demander dans leurs entreprises. (...)
WikiLeaks commence à livrer les e-mails dérobés à Stratfor en décembre
WikiLeaks va livrer à partir d'aujourd'hui près de 5 millions d'e-mails obtenus après le piratage, en décembre dernier, du site web de Stratfor Global Intelligence, société de sécurité et de conseil en intelligence économique et géopolitique.
Les e-mails sont datés de juillet 2004 à fin décembre 2011. Ils contiendraient des informations sur les attaques menées par le gouvernement américain contre WikiLeaks et son fondateur Julian Assange, ainsi que les propres tentatives de Stratfor pour contrer le site dénonciateur. Selon ce dernier, ils révéleraient aussi des pratiques discutables sur la façon dont Stratfor recueille ses informations et cible les individus pour des clients des secteurs privés et publics.
Une violation illégale de la vie privée, estime Stratfor
Commentant dans un communiqué la publication de ces mails dérobés en décembre, la société Stratfor, installée à Austin, au Texas, a estimé qu'il s'agissait d'une déplorable, regrettable et illégale violation de la vie privée. « Certains des e-mails peuvent avoir été falsifiés ou modifiés pour y inclure des inexactitudes. Certains peuvent être authentiques. Nous n'en validerons aucun ».
WikiLeaks n'a pas révélé ses sources pour les informations qu'il diffuse ainsi vers 25 médias et groupes engagés. Toutefois, les Anonymous ont de leur côté indiqué hier dans un message Twitter qu'ils avaient donné les e-mails de Stratfor à WikiLeaks.
Une liste de personnes ayant acheté des publications
Stratfor a reconnu en janvier avoir été alerté le mois précédent que son site web avait été piraté et que des données sur les cartes de crédit des clients avaient été volées par les Anonymous, de même que d'autres informations. Une nouvelle intrusion a eu lieu sur le site le 24 décembre 2011. Stratfor a démenti que les hackers aient récupéré des données sur des clients privés, ainsi qu'ils le revendiquaient, mais plutôt une liste de membres qui pourraient avoir acheté une publication.
« Comme il a été dit, les cartes de crédit constituaient un supplément, quelque chose qu'ils ont pris lorsqu'ils ont réalisé qu'ils pouvaient le faire. Ils cherchaient les e-mails », avait indiqué George Friedman, CEO de Stratfor dans un communiqué en janvier.
La Charte Internet de l'Etat a été publiée par le gouvernement
Le 16 février dernier, le premier ministre, François Fillon, a diffusé une circulaire portant Charte Internet de l'Etat. La démarche n'est pas nouvelle mais se veut désormais à application obligatoire pour l'ensemble des sites web dépendant des administrations d'Etat. Le gouvernement ne peut rien imposer aux collectivités locales ou à certains établissements publics en la matière mais la circulaire leur recommande de suivre autant que possible les mêmes règles.
La Charte Internet de l'Etat est extrêmement précise dans les mises en forme des sites web (taille de la police, déroulé des menus, logos employés, etc.), exactement comme une telle charte peut préciser les choses au sein d'un grand groupe privé. Elle est très sourcilleuse en matière d'accessibilité. La circulaire prévoit aussi la mise en place de sites web d'ici la fin 2012 pour chaque administration déconcentrée départementale. (...)
Après Apple, Microsoft accuse Google de contourner les règles de confidentialité d'IE
Lundi, Microsoft a accusé Google de contourner les protections sur la vie privée de son navigateur Internet Explorer. Ces accusations font suite à celles portées la semaine dernière contre Google à propos du navigateur Safari d'Apple. Dans un blog, Dean Hachamovitch, vice-président Corporate pour Internet Explorer, a expliqué comment Google s'y prenait pour contourner les politiques de confidentialité du navigateur de Microsoft. Par défaut, IE bloque les cookies dits de tierce-partie, sauf si le site oppose au navigateur un P3P Compact Policy Statement qui expose la manière dont le site utilisera le cookie et s'engage à ne pas suivre la trace de l'utilisateur.
Le P3P (Platform for Privacy Preferences Project) est un protocole W3C utilisé par les sites Web pour spécifier, dans un format standard, la façon dont ils envisagent d'utiliser les informations recueillies auprès des personnes consultant le site en question. Les navigateurs supportant le P3P peuvent bloquer ou autoriser les cookies en fonction des préférences de confidentialité déterminées par les utilisateurs. Les cookies de tierce-partie sont répartis par nom de domaines, et traités différemment de ceux apparaissant dans la barre d'adresse du navigateur. « Techniquement, Google utilise une nuance dans la spécification P3P, ce qui a pour effet de contourner les préférences de l'utilisateur concernant les cookies », a écrit Dean Hachamovitch. « La politique P3P de Google repose en fait sur une déclaration qui ne respecte pas une politique P3P. Celle-ci est destinée à être « lue » par un individu, alors qu'une politique P3P doit être lisible par les navigateurs », a t-il expliqué. « Les navigateurs répondant aux normes P3P interprètent la déclaration de Google comme un engagement à ne pas utiliser le cookie pour le traçage de l'utilisateur ou à tout autre fin », a t-il ajouté. « En envoyant ce texte, Google contourne la protection du cookie et permet à ses cookies tiers d'être autorisés plutôt que bloqués », écrit-il.
Microsoft a aussi sa part de responsabilité
Une chercheuse suggère que Microsoft a aussi sa part de responsabilité. « Les entreprises ont découvert qu'elles pouvaient mentir dans leurs déclarations P3P, et personne n'a pris la peine d'y remédier », a déclaré Lorrie Faith Cranor, professeur agrégée de Sciences informatiques, d'Ingénierie et de Politique publique à l'Université Carnegie Mellon, dans un blog. « Les entreprises ont également découvert que, en raison d'un bug dans IE, si leurs déclarations de confidentialité ne sont pas valides, IE ne les bloquera pas. » Selon la chercheuse, Google n'est pas le seul à contourner le protocole P3P et le problème pose une question plus large en matière de respect de la vie privée par les navigateurs. Par exemple, dans le cas de Facebook, le site présente une déclaration P3P qui dit simplement que « Facebook n'a pas de politique P3P. » « Cette déclaration de confidentialité P3P, qui tient sur une ligne, est invalide et a pour seul objectif d'empêcher le blocage du cookie par IE », a t-elle expliqué. « Des milliers d'autres sites ont des énoncés de confidentialité P3P qui ne correspondent pas à leurs pratiques réelles », a t-elle ajouté. Sollicité pour un commentaire, Facebook n'a pas répondu.
« L'excuse que tout le monde fait valoir pour justifier ce contournement c'est de dire que le protocole P3P est mort, qu'IE empêche, à cause du P3P, d'ajouter des fonctionnalités intéressantes sur les sites, et que ce contournement des contrôles de confidentialité du navigateur ne pose pas de problème », dit encore Lorrie Faith Cranor, qui a présidé le groupe de travail sur le P3P. Elle a reconnu qu'il fallait se battre pour maintenir le protocole. Mais elle suggère que si les acteurs de l'industrie n'aiment pas le P3P, ils n'ont qu'à demander à Microsoft de le retirer de son navigateur. De même, l'industrie pourrait demander à des organismes de normalisation de déclarer la mort du P3P. « Personne ne veut prendre cette initiative parce que cela pourrait remettre en question l'efficacité des mesures prises par l'industrie elle-même pour protéger la vie privée », a t-elle avancé.
La chercheuse aurait alerté Microsoft en 2010
Selon le blog All About Microsoft, la chercheuse aurait alerté Microsoft en 2010 sur cette possible violation de la vie privée avec la méthode utilisée par Google et décrite aujourd'hui par l'éditeur. « Microsoft a demandé à Google de respecter les paramètres de confidentialité P3P des utilisateurs pour tous les navigateurs », a affirmé Dean Hachamovitch. Celui-ci fait par ailleurs remarquer que ce problème n'a pas d'incidence sur les utilisateurs qui activent la nouvelle fonctionnalité de protection de la vie privée Tracking Protection dans IE 9.
Le billet posté par Microsoft fait suite à un article publié la semaine dernière par le Wall Street Journal qui a fait pas mal de bruit. En effet, le journal américain accuse Google de contourner les politiques de confidentialité de Safari et de tracer ainsi l'activité des internautes sur les sites Web. Google suivrait l'activité des possesseurs d'iPhone et autres terminaux utilisant le navigateur Safari d'Apple. Google s'est défendu en disant que l'article du Wall Street Journal transformait la réalité. Le géant de l'Internet a nié tracer les utilisateurs, mais il a reconnu qu'il avait introduit « par mégarde » des cookies publicitaires sur les téléphones des utilisateurs, installés sans consentement.
Internet désormais au coeur de la vie des Français
Les Français sont devenus tellement accros à Internet qu'ils sont près des trois quarts à ne plus pouvoir s'en passer dans leur vie de tous les jours, selon un sondage Ifop pour l'observatoire Netexplo, dévoilé lundi 20 février.
Utiliser Internet dans sa vie quotidienne, c'est par exemple gérer ses finances en ligne. Ainsi, 69% des personnes interrogées pensent que le web permet de gagner en pouvoir d'achat en comparant les prix. Gérer sa vie privée et les informations personnelles relayées sur les réseaux sociaux est devenu une priorité pour de nombreux internautes. Même si Internet est pour beaucoup synonyme de liberté, 77% des personnes interrogées se sentent de plus en plus surveillées, voire traquées.
Autre enseignement de ce sondage : Internet est perçu comme étant susceptible de faire évoluer les manières de travailler. Ainsi, 87% des cadres considèrent cet outil comme un moyen de gagner en liberté dans leur activité professionnelle.
Fibre optique : le Sénat contrecarre le plan du gouvernement et des opérateurs
Vent de fronde au Sénat. La Haute Assemblée a voté mercredi 15 (en 1ère lecture) une proposition de loi sur le Très haut débit. Elle prévoit des mesures plus contraignantes pour les opérateurs et même des sanctions à leur encontre. Les sénateurs se veulent les porte-parole des élus locaux.
Les deux sénateurs à l'origine du texte sont très connus sur ce thème : Hervé Maurey, Union Centriste, auteur d'un fameux rapport sur le Très haut débit, et Philippe Leroy, UMP, actif partisan de l'autonomie des collectivités sur ce sujet. La proposition a été votée par des sénateurs de tous bords, sauf une partie de l'UMP et ceux du groupe CRC (Front de Gauche).
Le ministre de l'Industrie et de l'Économie numérique, Eric Besson, et la Fédération des Télécoms ont fait connaître leur vive opposition à ce texte. (...)
La fraude à la carte bancaire sur Internet explose selon UFC-Que Choisir
Alors que le nombre de paiements par cartes bancaires a progressé de 30% depuis 2002, la fraude sur les achats sur Internet ne cesse d'augmenter, s'indigne UFC-Que choisir. En 2010, ce taux s'établissait à 0,276% et était 23 fois plus élevés qu'une fraude effectuée lors d'un paiement physique. Pour résumer, l'association consumériste souligne qu'un euro de fraude est comptabilisé sur Internet tous les 360€ dépensés.
En France, lorsque les internautes effectuent des paiements nationaux sur Internet, il y a 1,18 fraude réalisé à chaque minute, souligne l'UFC-Que choisir qui s'appuie sur les études de l'Observatoire de la sécurité des cartes de paiement. Dans ce contexte, les paiements de proximité, ceux que les consommateurs réalisent chaque jour auprès des commerçants, s'affichent comme les plus sûrs, puisqu'il n'existe qu'un taux de fraude de 0,012%, pour l'année 2010. Pour les internautes, le danger s'accroît encore davantage s'ils passent commande à l'étranger. Le taux de fraude s'élève à 1,36% en 2010. Il a cru de 102% entre 2006 et 2008.
Une fragmentation des dispositifs de sécurité
Face à ce constat, l'UFC-Que choisir s'interroge sur l'efficacité du dispositif 3D Secure, qui consiste à mettre en place un système d'authentification pour vérifier si l'internaute est bien un client et non un fraudeur. « Plutôt que d'avancer vers un système unifié, chaque banque a joué sa partition et développé son propre système. Cette cacophonie a multiplié les abandons d'achats » souligne l'UFC.
A quelques jours de la remise du rapport Constans et Pauget sur l'avenir des moyens de paiements, l'association consumériste formule plusieurs idées pour défendre les consommateurs face à cette recrudescence de fraudes à la carte bancaire. L'organisme propose la mise en place obligatoire d'un système d'authentification unique « après concertation entre banquiers, commerçants et représentants des consommateurs ». Par ailleurs, il est conseillé que les banques envoient systématiquement les confirmations de paiement sur Internet via les espaces personnels des sites bancaires et par SMS ou email.
Microsoft/Skype : Cisco conteste l'autorisation de l'UE
Microsoft a annoncé son intention d'acheter Skype en mai 2011 et a reçu l'approbation de la Commission européenne en octobre 2011. Cisco va faire appel de cette décision auprès de la Cour de Justice de l'Union européenne a indiqué Marthin De Beer, vice-président senior de la division vidéo et collaboration de Ciso, dans un blog. Le constructeur réseau ne veut pas s'opposer au rachat, mais veut imposer certaines conditions à Microsoft, notamment sur les normes en matière de voix et de vidéo. « Si les sociétés ne prennent pas en charge les mêmes normes que les autres fournisseurs de videoconférence, comment les utilisateurs pourront passer aussi facilement de la video à la voix. Cela pourrait restreindre la concurrence et l'innovation dans l'industrie » explique le dirigeant de Cisco. Il ajoute « les plans de Microsoft pour intégrer Skype dans sa plateforme de collaboration et de communication, Lync, pourraient verrouiller les entreprises aux seuls abonnés de Skype ».
Un effort sur le codec H.264 et le protocole SIP
Cisco incriminerait les deux sociétés de ne pas utiliser le codec vidéo H.264 ou le protocole standard SIP (Session Initiation Protocol), explique une source proche du dossier qui veut rester anonyme. Elle précise que les utilisateurs de plateformes de vidéoconférence Cisco ou d'autres fournisseurs ne seraient pas en mesure d'appeler ceux sur le système Microsoft-Skype, sauf par le biais d'une passerelle coûteuse. Cisco a parlé des engagements sur l'interopérabilité avec Microsoft, mais devant l'absence de réponse, l'équipementier a utilisé son droit de faire appel de la décision de la Commission européenne qui expirait cette semaine.
De son côté, Microsoft a défendu l'acquisition. « La Commission européenne a mené une enquête approfondie sur l'acquisition, dans laquelle Cisco a participé activement, et a approuvé l'accord dans une décision de 36 pages sans aucune condition. Nous sommes confiants dans le fait que l'appel sera levé sur la décision » a expliqué un porte-parole de Microsoft.
Le FBI va fermer des serveurs DNS corrompus
Le 8 mars prochain, plusieurs milliers de PC français infectés par le cheval de Troie DNSchanger pourraient être privés de leur connexion à Internet, par la faute de la mise hors-ligne par le FBI de serveurs DNS corrompus. Les DNS servant à établir une correspondance entre une adresse IP et un nom de domaine, il deviendra impossible de surfer sur Internet pour tous les ordinateurs directement reliés à eux. Des solutions en ligne existent déjà pour savoir si son poste est infecté, et comment le reconfigurer pour éviter le blackout.
Un site (belge) permet, d'un clic, de vérifier si son système est infecté ou non par DNSChanger : www.dns-ok.be. De leur côté, les éditeurs de solutions antivirus travaillent à fournir des outils d'aide aux internautes en détresse. C'est le cas de G-Data, qui vient de mettre en ligne un tutoriel afin de configurer correctement ses paramètres de connexion.
Le FBI a saisi en novembre 2011 des serveurs sur lesquels sévissait le redoutable cheval de Troie DNSChanger, capable de rediriger les internautes vers des contenus illégaux et surtout d'espionner l'ensemble de leurs données. Ces machines, désormais propriété du FBI, doivent bientôt être mis hors ligne, a priori le 8 mars prochain. De fait, tous les ordinateurs infectés par ce cheval de Troie ne devraient plus pouvoir accéder à Internet. Selon le FBI, près de quatre millions d'utilisateurs dans le monde seraient concernés, dont 500 000 aux États-unis et de 30 000 à 50 000 en Allemagne. Aucune estimation n'a encore été communiquée pour la France.
Les autorités françaises sont, quant à elles, pour le moment silencieuses sur le sujet.
(...)(15/02/2012 16:15:08)BitTorrent passe au streaming vidéo
Audacieuse, l'application de streaming BitTorrent Live, développée par le créateur de BitTorrent et basée sur un protocole peer-to-peer a pour objectif "d'exterminer la télévision". Ce service est destiné à diffuser en direct sur Internet diverses manifestations : conférences, événements sportifs, concerts, etc. La version du protocole BitTorrent permet de diffuser de la vidéo en direct sur des millions d'ordinateurs de manière totalement décentralisée, en utilisant le réseau peer-to-peer.
Selon Bram Cohen, BitTorrent Live est en mesure prendre en charge 99% du transfert des données aux utilisateurs - et donc alléger d'autant la charge pesant sur leurs ordinateurs -, avec un temps de latence de seulement cinq secondes. Cible privilégiée de la Hadopi dans sa traque des internautes téléchargeant de manière illégale des contenus associés aux droits d'auteurs, BitTorrent investit désormais le monde du streaming et toutes ses dérives possibles. A l'occasion de cette démonstration, il aussi déclaré en plaisantant : "mon but ici est d'exterminer la télévision." BitTorrent Live rappelle Joost, un projet du même type lancé en 2007, mais vite enterré, faute d'audience et de partenariats solides. (...)
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