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Linux
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(26/12/2008 15:20:41)
Bilan 2008 : Des netbooks comme s'il en pleuvait
Parmi les mots-clés qui auront marqué l'année 2008, aux côtés de Facebook, iPhone 3G ou Green IT, trône sans ambages le terme netbook. Encore inconnu il y a un an, ce nom s'est imposé en seulement quelques mois jusqu'à représenter une part importante de l'activité des constructeurs informatiques. Chez ces derniers, il n'est plus guère d'acteur qui puisse bouder ces petites machines ultra-portables, dont l'écran mesure entre 7 et 10,2 pouces, et qui offrent l'opportunité de rester connecté n'importe où, ou presque (au prix d'une connexion 3G). Si Asus était le premier à se lancer sur ce créneau avec son Eee PC, c'est Acer qui termine l'année en tête des ventes avec près de 40% de parts de marché. A eux deux, les constructeurs totalisent environ 70% des ventes (sur le troisième trimestre). Et au final, sur l'ensemble de l'année, ce sont 14 millions de ces petites machines qui auront trouvé un acquéreur. Les constructeurs s'y sont donc tous mis, de Lenovo à Packard-Bell, en passant par des acteurs plus petits comme Hercules ou Everex. Et les rumeurs ne dégonflent pas sur l'arrivée prochaine de Sony et d'Apple sur ce marché. Tous veulent croquer dans ce gâteau leur permettant de voir leurs ventes se maintenir à un niveau acceptable en cette période de crise économique. Fût-ce au prix de marges réduites. Du côté des fondeurs aussi, le marché est alléchant. Ainsi, si Intel est omniprésent avec son processeur Atom N270, ses concurrents n'entendent pas le laisser sans alternative intéressante et fourbissent leurs armes. A l'image de Via, et son Nano ou d'AMD, jusqu'alors absent sur le segment des netbooks mais désireux de bouleverser la donne en 2009. Enfin, les netbooks ont permis à Windows XP de bénéficier d'un sursis avant d'être définitivement abandonné par Microsoft. Les ultra-portables sont trop peu musclés pour fonctionner avec Vista et les consommateurs restent nombreux à préférer XP à Linux. Conscient de l'opportunité que représente le créneau des OS pour netbooks, l'éditeur a ainsi annoncé en avril qu'il prolongeait la vie de XP Starter Edition jusqu'au 30 juin 2010. Soit un sursis de 18 mois. A lire sur le sujet : Le 26 décembre : Avalanche de rumeurs sur un netbook signé Sony Le 24 décembre : Des netbooks à la carte chez RueduCommerce Le 10 décembre : Dossier : Netbook, l'heure du choix Le 8 décembre : Intel prépare une plateforme en 32 nm pour Netbook pour 2010 Le 26 novembre : "Nos ventes de PC portables tripleront en 2009", Grégory Coillot, Directeur Marketing de The Phone House Le 14 novembre : AMD confirme son intérêt pour les netbooks Le 6 novembre : Bouygues lance son offre netbook + 3G illimitée Le 4 novembre : MSI Wind U100, le même en mieux Le 30 octobre : HP revient sur le marché des netbooks avec ses Mini 1000 Le 27 octobre : Dell élargit la famille des netbooks avec son grand Inspiron Mini 12 Le 22 octobre : AMD prépare son entrée sur le marché des netbooks Le 22 octobre : Des Netbooks 3G+ pour les étudiants Le 10 octobre : Les analystes subodorent un netbook Apple Le 9 octobre : Novell croit aux netbooks sous Linux Le 7 octobre : Avec le S101, l'Eee PC vise le haut de gamme Le 2 octobre : Surfone, un netbook à moins de 200 euros chez Rueducommerce Le 26 septembre : L'Eee PC 901 intègre la 3G+ chez SFR Le 25 septembre : eCafé, le netbook français d'Hercules Le 23 septembre : Netbooks : Packard Bell aussi a le sien Le 22 septembre : Toshiba arrive sur le marché des netbooks avec deux modèles Le 5 septembre : Inspiron Mini 9 : le Netbook de Dell est arrivé Le 3 septembre : Fujitsu-Siemens se lance dans le Netbook Le 1er septembre : Intel offre un éditeur à son Atom Le 5 août : Lenovo s'attaque enfin au marché des netbooks avec l'IdeaPad S10 Le 30 juillet : Le Nano de Via affiche de meilleures performances que l'Atom d'Intel Le 2 juillet : Everex prépare un netbook de 10,2 pouces pour novembre Le 20 juin : Sondage flash : la moitié de nos lecteurs plébiscitent les netbooks Le 7 juin : Computex 2008 : l'offensive des ultraportables bon marché Le 2 avril : Les PC à bas coût offrent un sursis à Windows XP (...)
(15/12/2008 17:33:17)Intel livre une bêta de ses outils pour la programmation parallèle
Intel joue les Père Noël pour les développeurs Visual Studio, en leur proposant une version bêta de Parallel Composer, un utilitaire pour « introduire rapidement du parallélisme avec un compilateur C/C++ ». A quoi cela sert-il en effet qu'Intel se décarcasse à multiplier les coeurs dans ses processeurs, comme pour le Larrabee et ses dizaines de coeurs, si les applications Windows n'en tirent pas parti ? De fait, les gains de performances des processeurs multicoeurs n'apparaissent que si les applications peuvent s'y exécuter en 'threads', ou séquences d'exécution, parallèles. Parallel Composer fait partie d'une famille d'outils, Parallel Studio, annoncée an août dernier, destinée à accélérer l'arrivée sur le marché d'applications Windows prenant en compte le parallélisme. Intel a ajouté que ses outils seraient aussi prochainement disponibles pour les compilateurs MacOS et Linux. Microsoft a de son côté lancé aussi plusieurs initiatives. Fin octobre, le patron de la division développeurs annonçait que les différentes avancées de Microsoft dans la programmation parallèle (Task Parallel Library, Parallel LINQ, Parallel Pattern Library...) se retrouveraient à la fois dans l'atelier de développement Visual Studio et dans l'environnement d'exécution, .Net. Intel et Microsoft sont par ailleurs associés pour financer des programmes universitaires dans ce domaine, notamment à Berkeley. Les deux entreprises se sont engagées à leur verser 20 M$ sur cinq ans. (...)
(11/12/2008 18:40:27)Le cloud d'Amazon EC2 arrive en Europe
Amazon propose désormais son service Elastic Compute Cloud (EC2) directement depuis le continent européen via un datacenter irlandais. Les utilisateurs d'EC2 sur le Vieux Continent -qui avaient déjà accès au service américain à distance- pourront désormais exécuter leurs instances applicatives plus près de chez eux, avec des temps de latence par conséquent moins importants. Ils disposeront par exemple de plusieurs zones de disponibilité pour la redondance, d'adresses IP et d'espaces de stockage. Aujourd'hui réservé à Linux, EC2 sera disponible dans quelques mois sur Windows Server avec SQL Server de Microsoft. C'est aussi le cas depuis peu aux Etats-Unis. Avec S3 pour le stockage et CloudFront (en bêta) pour la distribution de contenu déjà disponibles en Europe, les clients Amazon Web Services (AWS) peuvent rendre leur environnement de cloud complètement local. Les prix d'EC2 varient entre 0,11 $ et 0,88 $ par heure d'utilisation, en fonction du type de tâche (standard, consommatrice en CPU, transfert de données) et leur taille (petite, moyenne, importante). Le CTO d'Amazon définit son cloud EC2 comme une 'infrastructure as a service' A l'occasion de sa venue sur la manifestation Le Web'08 qui s'est tenue à Paris les 9 et 10 décembre, Werner Vogels, VP et CTO (Chief Technology Officer) de Amazon.com a rappelé que la plateforme qui a donné EC2 avait d'abord été mise au point pour les besoins internes de la société. « Nos ingénieurs on développé une infrastructure spécifique pour nos opérations de vente en ligne, a-t-il ainsi raconté. Nous avons réalisé que nous avions une technologie d'infrastructure de bas niveau véritablement unique. Nous disposons d'un environnement évolutif, stable et sécurisé que nous avons donc décidé d'ouvrir, pour certains services, vers l'extérieur. » Le CTO a également rappelé combien la fiabilité de l'informatique dans un métier comme celui d'Amazon était essentielle, et que des résultats inférieurs à 100% en la matière n'étaient pas acceptables. Précision utile dans la jungle toujours plus dense des offres de cloud, Werner Vogels a rappelé que sa société se situait au premier niveau de ce système : 'l'infrastructure as a service'. « Nous allons néanmoins proposer, début 2009, quelques services un peu au dessus de la couche basse : un outil de répartition de charge et un module de contrôle du système. » Red Hat, Oracle, Sun et Microsoft ont porté leurs offres sur EC2 [[page]]Le CTO d'Amazon rappelle que les partenariats technologiques ont été essentiels dans le lancement de EC2. « Il a vraiment fallu faire monter tous les partenaires indispensables à notre bord : Red Hat, Oracle, Sun et Microsoft. Tous ont porté leurs environnements : Windows, RHEL, OpenSolaris, SQLServer, Oracle, MySQL, Oracle Fusion, Jboss, etc. Les éditeurs ont aussi créé des modèles de licence idoine. Pour ceux qui ont des applications issues d'autres environnements, nous avons choisi un modèle de machines virtuelles. Il est donc simple de migrer depuis son propre datacenter vers le cloud. Enfin, pour le CTO, les entreprises ont désormais dépassé leurs craintes en matière de sécurité et se posent deux questions. Pour commencer, elles souhaitent comprendre comment migrer leurs applications sur le cloud. « Quel travail d'ingénierie devront-elles mettre en oeuvre ? Avec quel degré de difficulté ? Comment Amazon peut-il m'aider ? ». Ensuite, ces entreprises veulent savoir comment tirer profit au mieux de ce modèle, en particulier pour réduire leurs coûts. (...)
(10/12/2008 17:38:09)HP rassemble ses outils de virtualisation des postes clients dans Virtual Clients Essentials
Changement de nom et améliorations s'affichent au menu d'annonces de HP sur la virtualisation du poste client. Dans sa logithèque désormais baptisée HP Virtual Clients Essentials, le constructeur propose un ensemble de logiciels pour la gestion des sessions, le streaming et le support des contraintes du multimédia. HP est particulièrement fier de deux protocoles, RDP enhancements et RGS (Remote Graphic Software). Le premier, présenté comme une optimisation du protocole RDP (Remote Desktop Protocol) de Microsoft permet le support des ports USB locaux et du streaming multimédia (décodage en local). Ce protocole sera pré installé gratuitement sur la gamme de clients légers HP sous Windows XPe à partir de janvier prochain, et sur ceux sous Linux un peu plus tard dans le trimestre. Il s'insère dans les environnements VMware View et Microsoft Terminal Services. RGS voit son prix fondre Quant à RGS (Remote Graphic Software), il est destiné aux applications les plus voraces en ressources graphiques (CAO, 3D...). Amélioré, RGS sera facturé 35 $ aux 20% des utilisateurs qui, selon HP, ont besoin des performances de ce protocole et de sa faculté à gérer l'affichage multi-écran. Jusque-là, RGS était vendu au moins 80% plus cher et dans des configurations exclusivement HP. RGS fonctionne avec des clients sous Windows XP, animés par des processeurs qui intègrent l'extension SSE2 du jeu d'instruction X86. HP souligne sa compatibilité avec l'offre VMware. Refondu, SAM (Session Allocation Manager), son gestionnaire de sessions utilisateurs, est paré de nouvelles fonctionnalités d'administration et supporte désormais les clients sous Linux et l'authentification par carte à puce. SAM est capable de supporter plusieurs types de clients : PC en VDI, clients sur lame et clients légers. Il sait déconnecter les clients inactifs et établir des rapports de consommation de ressources. Il est aussi discrètement question de HP Neoware Image Manager pour le streaming du système d'exploitation et des applications. Un logiciel récupéré avec le rachat fin 2007 de la société Neoware. Les composantes essentielles d'HP Virtual Client Essentials, seront disponibles au mois de janvier. (...)
(10/12/2008 16:16:24)Sun fait entrer les processeurs Shanghai dans sa gamme de serveurs
Sun vient de renouveler sa gamme de serveurs x64 en intégrant les processeurs Opteron quadri-coeur Shanghai conçus par AMD. Ils seront installés sur quatre produits seulement : un serveur lame - le module X6440 à quatre sockets - et trois serveurs rack Sun Fire, le X4240 à deux sockets, le X4440 à quatre sockets et le X4600 qui peut accueillir de deux à huit socket. Avec ces quatre nouveaux modèles, Sun annonce une amélioration des performances de l'ordre de 35 % par rapport à la génération précédente. Tous sont livrés avec au choix Solaris 10, Windows, Linux ou WMware. Ils sont disponibles immédiatement à partir de 2300 €. Grâce à l'offre « Try and Buy »de Sun, il est possible de tester le serveur gratuitement pendant 60 jours avant de finaliser l'achat. (...)
(05/12/2008 14:32:15)Annuels Novell : Microsoft est un bon apporteur d'affaires pour Linux
Les accords passés par Novell avec Microsoft lui ont attiré l'inimitié de beaucoup d'acteurs du Libre, mais aussi beaucoup d'opportunités pour le business. L'éditeur vient de présenter ses résultats annuels et, si Novell n'est pas encore dans une santé florissante, la stratégie en cours - revenir à un métier d'éditeur épaulé par des partenaires - semble commencer à porter ses fruits. Vus de haut, les résultats sont plutôt étals, le chiffre d'affaires stagnant un peu en deçà du milliard de dollars (ce qui était prévu par la direction et annoncé à la Bourse), et les pertes se réduisant quelque peu. Mais cela cacherait quelques bonnes nouvelles. Novell souligne ainsi que sa marge opérationnelle, proche de zéro selon les normes GAAP, atteint 10% si on la mesure en « non-GAAP », comme le fait la direction de l'entreprise « pour évaluer les performances ». Et d'ajouter que même avec la crise économique, l'objectif est au minimum de conserver ce niveau de marge opérationnelle en 2009. Bonnes performances de la ligne produits, baisse plus forte que prévu dans les services Christophe Therrey, directeur général de Novell France, voit d'autres raisons de se montrer optimiste. Il cite les bonnes performances de ses lignes de produits d'administration de systèmes et de gestion de la sécurité et des identités (cf. le tableau ci-dessous pour les détails), et surtout le fait que la ligne de produits Linux ait crû plus vite que le marché (« 38% contre 22% ») notamment en ayant « pris des parts de marché à Red Hat ». Chose surprenante, la baisse des revenus pour la partie collaborative (services NetWare, messagerie Groupwise...) est plutôt contenue par rapport à ce qu'avait prévu Novell. « D'ailleurs, alors que la 'Corp' anticipait une baisse de ce revenu d'environ 13%, en France on fait de la croissance », indique Christophe Therrey. Au final, « le chiffre d'affaires des lignes produits a crû d'environ 8% sur l'année », se réjouit-il. Même la baisse drastique des revenus (-20%) provenant des services n'inquiète pas Christophe Therrey. « Nous avions anticipé une décroissance, dit-il, et elle est un peu plus rapide que prévu. Mais cela fait partie d'une stratégie délibérée : nous passons sur un modèle tourné vers les partenaires, et au lieu de faire du consulting nous-mêmes, nous leur donnons beaucoup d'opportunités. » Suse est entré chez HSBC ou Renault grâce à Microsoft [[page]]Si le DG de la filiale française relativise l'apport en cash de la part de Microsoft (lié aux accords de 2006 et de cet été), les sommes étant amorties sur plusieurs années, il admet volontiers que cela crée des opportunités d'affaires que Novell n'aurait pas eues autrement. Non pas que Microsoft ait directement promu Suse auprès des entreprises : « On ne peut pas demander à un commercial Microsoft de pousser Linux. » Mais « pour des entreprises qui ont à la fois une approche Linux et de bons rapports avec Microsoft, cela crée indéniablement plus d'opportunités ». Novell France a ainsi pu entrer dans des grands comptes au profit d'une consolidation des plateformes Linux sur Suse. « Ces douze derniers mois, cite Christophe Therrey : HSBC, Renault, PSA et TDF. » Impact relativement faible de la crise financière Pour 2009, la plus grosse incertitude est évidemment liée à la crise financière. Qui, semble-t-il, commencerait à peine à se faire sentir. « Honnêtement, aujourd'hui, l'impact est faible, indique Christophe Therrey. On commence juste à voir un ralentissement des investissements ; même des projets actés sont gelés, jusqu'à janvier 2009. A l'inverse, certains projets sont accélérés, les gens souhaitant dépenser leur budget 2008, ne sachant pas ce qu'ils auront en 2009. » Sans vouloir trop s'avancer sur l'année prochaine, Christophe Therrey se montre encore une fois optimiste, ressortant l'argument choc de tous les éditeurs de logiciels Open Source : « La crise peut aussi être une bonne opportunité, nous représentons une alternative plus économique. » (...)
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