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Linux
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(03/06/2008 15:58:01)
La morosité américaine pèse sur la croissance du marché des serveurs
Selon IDC, la croissance du marché mondial des serveurs au premier trimestre a continué de ralentir. Le CA total a presque atteint 13 Md$ (+ 3,5%). Toutefois, la croissance en volume (+ 7,8%, à plus de deux millions d'unités) reste forte. La responsabilité de ce tassement du marché revient aux machines X64, seulement en croissance de 4,4% à 7 Md$, le plus faible taux depuis sept trimestres. En valeur, le marché américain a même diminué pour la première fois depuis le début du siècle. L'Europe reste un marché très actif, surtout si on mesure son activité avec un dollar sous-évalué... Les volumes pour les machines X64 restent importants : 1,9 million d'unités (+ 8,5%). Les serveurs lames continuent de progresser à vitesse grand V : + 53,7% du CA à 1,2 Md$. Cette technologie, qui supporte tant les processeurs X64 que les autres types de CPU, pèse désormais 9,2% du CA total des serveurs. Les serveurs lames avec processeurs X64 constituent 95% des ventes. HP (49,9% du marché) et IBM (30%) ne laissent que 20% à leurs concurrents. Le créneau de la grosse centaine de milliers de serveurs "non X64", mais qui génère 6 Md$ de CA, voit ses ventes progresser de 2,5%. IBM s'arroge près de 42% du secteur, HP 22,7% et Sun 19,5%. La meilleure croissance depuis trois ans des ventes des IBM System z, à 1,1 Md$ (+ 10,4%), contribue beaucoup au maintien de la domination d'IBM sur ce marché. Le monde Unix continue de s'effriter - au profit de Linux [[page]] Le monde Unix continue de s'effriter. Le CA baisse de 0,8% à 4 Md$, malgré la forte demande pour les machines les plus puissantes (plus de 250 000$) qui, comme les System z, profitent des vastes projets de consolidation et de virtualisation. Si l'on se focalise sur les systèmes vendus entre 25 000 et 250 000 $, où l'on trouve les petites plateformes Unix et les AS/400 d'IBM, le CA chute de 7,2%. Windows Server progresse de 4,2% à 5,1 Md$. Ce qui fait gagner 0,2 point de part de marché à l'OS de Microsoft. La plateforme Linux continue de gagner du terrain avec une hausse du CA de 8,4% à 1,8 Md$. Linux doit donc plus cannibaliser les systèmes Unix ou traditionnels que les serveurs Windows. Au classement général d'IDC, HP passe devant IBM. Il le doit à une hausse de 4,2% de son CA total à 3,77 Md$. IBM, qui progresse moins vite que le marché, atteint 3,65 Md$ (+ 2%). Tous les autres fournisseurs progressent moins vite que le marché à deux exceptions : Dell bondit de 9,4% à 1,6 Md$ et Fujitsu Siemens de 7,8% à 821 M$. Sun est le seul des cinq premiers fournisseurs à voir son CA baisser. Il perd 1,8% à 1,3 Md$. (...)
(22/05/2008 17:04:49)Les Linux professionnels de Red Hat et Novell à jour sur la virtualisation
Red Hat et Novell ont choisi le même jour pour annoncer la mise à jour de l'édition entreprise de leur distribution Linux, respectivement Red Hat Entreprise Linux (RHEL) 5.2 et le Service Pack 2 pour SUSE Linux Entreprise 10. Avec cette mise à jour, RHEL dispose d'une nouvelle version (3.1.2) de l'hyperviseur Xen. Il supporte la virtualisation des architectures NUMA (Non-Uniform Memory Access), et des systèmes allant jusqu'à 64 CPU (contre 8 précédemment) et 512 Go de mémoire. Côté matériel, il s'est adapté aux évolutions des plateformes X86/X64, Itanium, IBM Power (y compris les nouveaux serveurs lames à base de Cell) et IBM system Z. Côté utilisateur, RHEL 5.2 s'adapte plus facilement aux mises en veille des ordinateurs portables et dispose des dernières versions de certains logiciels de bureautique (Firefox, Evolution, OpenOffice et Thunderbird). WS Server 2003 et 2008 invités dans Suse Linux Du côté de Novell, la virtualisation est également à l'honneur avec l'arrivée de Xen version 3.2, faisant de cette distribution Linux, selon les porte-paroles de la société, l'une des premières avec un support total de la virtualisation de Windows Server 2008 et de Windows Server 2003, ainsi que du déplacement « à chaud » de ces environnements invités d'une machine physique à l'autre. L'autre grande nouveauté est un système de gestion à distance des mises à jour, dit Subscription Management Tool (SMT). Celui-ci permettra aux administrateurs de distribuer en une seule fois toutes les mises à jour de SUSE Linux Entreprise 10 sur tous les postes (serveurs, postes de travail, ou terminaux point de vente) ou le Service Pack 2 est installé. REHL et le Service Pack 2 de SUSE Linux Entreprise 10 sont dès à présent disponibles. (...)
(14/05/2008 16:57:43)Le Cell d'IBM s'offre un nouveau serveur lame
IBM lance un nouveau serveur lame à base de processeurs Cell, le BladeCenter QS22. Celui-ci intègre une nouvelle version compatible avec l'architecture Cell Broadband Engine (Cell/B.E.), le PowerXCell 8i. La puce est cinq fois plus rapide que le Cell/B.E. d'origine, et comprend 16 fois plus de mémoire (jusqu'à 32 Go). Le serveur est équipé de Red Hat Enterprise Linux et de Eclipse pour le développement. Big Blue estime que son nouveau serveur pourrait par exemple servir, dans certaines configurations, à diagnostiquer une tumeur en quelques secondes plutôt que quelques heures. Vingt partenaires et trente-cinq universités participeront au développement de l'écosystème HPC (high performance computing) de ce nouveau serveur, en développant des applications capables d'exploiter au mieux ses capacités. Une nouvelle version du kit de développement parallèle Le Cell est en effet un multi-processeur très spécifique, destiné au calcul intensif, qui comprend un processeur principal de type Power PC qui se décharge de certaines tâches gourmandes sur huit autres processeurs connexes. Un système qui exige donc une parallélisation particulière des applications. C'est pourquoi en même temps que son nouveau serveur, IBM rend disponible une mise à jour de son SDK (Software Development Kit) For Multicore Acceleration v3. Selon IBM, la finance, les media numériques et l'imagerie médicale ont désormais besoin de ce type de serveurs conçus pour le calcul intensif. C'est donc logiquement que parmi les 50 premiers clients se trouve le studio d'animation Threshold Animation Studio. Les éditeurs de grid Platform Computing et de simulation immersive Simudyne font également partie des utilisateurs. (...)
(14/05/2008 11:31:31)La prochaine version d'Ubuntu ne devrait pas sortir avant 2010
Mark Shuttleworth, fondateur du projet Ubuntu et directeur de Canonical, la société en assurant la commercialisation, affirme que la prochaine version LTS (Long Term Support, plutôt dédiée aux entreprises) de sa distribution Linux sortira en avril 2010. A moins que les grands distributeurs Linux ne se mettent d'accord pour une sortie synchronisée de leurs produits. Sur son blog, Mark Shuttleworth explique que : « si entre Red Hat (RHEL), Novell (SLES) et Debian, deux sur trois sont d'accord pour s'avancer sur une date au mois près, et ainsi sur une combinaison de noyau, d'outils de compilation, et des versions de GNOME/KDE, d'X et d'Open Office, et s'accordent sur un cycle de support de six mois à un support long de deux à trois ans, alors je réalignerai avec plaisir les cycles court et long d'Ubuntu autour de cette date. » Red Hat, qui vient de lancer la version 9 de Fedora (sa distribution pour développeurs et particuliers), et Novell n'ont pas encore donné leur avis, mais certains membres de la communauté Debian seraient favorables à une telle synchronisation. (...)
(12/05/2008 15:43:44)Limiter Linux sur les PC à bas coût : les plans de Microsoft
Microsoft entend offrir des rabais importants sur Windows XP Home Edition afin d'encourager les fabricants de PC à utiliser ce système d'exploitation plutôt que Linux sur les PC à bas coût. Afin d'être éligibles, cependant, les fabricants de PC devront limiter la taille des écrans à 10,2 pouces, les disques durs à 80 Go et ne pourront pas offrir d'écrans tactiles. Ce programme est décrit dans des documents confidentiels que Microsoft a transmis aux fabricants de PC le mois dernier, et qui ont été obtenus par l'agence de presse IDG News Service (IDG est actionnaire minoritaire d'Adthink Media, éditeur de LeMondeInformatique.fr). L'objectif apparemment est de limiter les possibilités matérielles des PC à bas coût, afin qu'ils ne viennent pas mordre sur le marché plus important des PC fonctionnant sous Vista, ce que Microsoft comme les vendeurs de PC veulent éviter. Pas de commentaire de la part de Microsoft « Imposer des limites résout un certain nombre de problèmes pour l'industrie des PC. Cela permet aux fabricants de PC de fournir une alternative à bas coût, et cela empêche l'érosion des prix et des marges sur le marché principal du système d'exploitation », déclare Roger Kay, analyste et président de EndPoint Technologies Associates. Microsoft s'est refusé à tout commentaire concernant les documents. « Nous ne parlons pas de manière publique sur nos accords avec les fabricants de PC », a déclaré la société via son agence de relations presse. ...[[page]]... Les PC à bas coût sont une nouvelle classe de produits dont les prix sont situés entre 250$ et 500$. Les exemples sont les Asus EeePC et les machines XO du projet One Laptop Per Child. Ces systèmes ont déjà des configurations matérielles limitées. Le programme de Microsoft apparaît conçu afin de s'assurer que la distinction soit maintenue et empêcher que les PC à bas coût ne viennent cannibaliser les ventes des systèmes de plus haut de gamme, estime Roger Kay. Conserver les PC à bas coût à part Plus de vingt modèles sont attendus dans les six prochains mois, et Microsoft s'attend à ce que de 10 à 13 millions de ces équipements soient vendus cette année, selon les mêmes documents. Le cabinet IDC est plus modeste. Jeudi dernier, le cabinet d'analystes déclarait que les ventes de PC à bas coût atteindraient 9 millions d'unités en 2012, contre 500 000 en 2007. Microsoft relève que les systèmes d'exploitation examinés pour ces équipements comprennent Windows et Linux. Certains fabricants de PC ont exprimé une préférence pour Linux car il aide à réduire le coût de ces équipements (Asus a lui choisi de proposer les deux au même prix, mais d'offrir une configuration matérielle plus évoluée pour la machine Linux, afin de compenser le différentiel de prix). Microsoft affirme que les fabricants de PC ont envie d'entrer sur ce marché mais veulent conserver les PC à bas coût ...[[page]]... comme une catégorie de produits distincte des PC qui forment le gros du marché et représentent la « valeur » du marché. Le nouveau programme de Microsoft, dont le lancement est prévu pour la fin Juin, est conçu pour aider ces fabricants de PC. 26$ pour une version de Windows XP Home Selon les documents, Microsoft prévoit de facturer les fabricants de PC 26 $ pour Windows XP Home Edition pour les PC à bas coût destinés aux marchés émergents tels que la Chine et l'Inde, et 32 $ pour ceux qui seront vendus dans les marchés développés. Les fabricants de PC qui sont éligibles à l'accord de développement des marchés, cependant, peuvent obtenir un rabais de 10 $ sur ces tarifs. C'est là que les limites matérielles interviennent. Outre les limites sur les écrans et les disques durs, les systèmes ne peuvent avoir plus de 1 Go de RAM, et un processeur à un seul coeur fonctionnant en dessous de 1 GHz. Le programme prévoit un cas particulier pour certains processeurs tels que le C7-M de Via Technologies, qui fonctionne entre 1 et 1,6 GHz ou l'Atom N270 d'Intel. Stopper la marche en avant de Linux « En offrant Windows XP Home Edition à bon marché, Microsoft espère garantir sa place sur le marché des PC à bas coût, et réduire l'usage de Linux », estime un représentant d'un fabricant de PC qui entend rester anonyme car il n'est pas autorisé à discuter le programme proposé par Microsoft. « Les fabricants de PC à bas coût ont réalisé quelques bonnes percées grâce à l'Open Source, et Microsoft veut y mettre un terme », ajoute-t-il. Ce dernier ne semble pas opposer au programme de Microsoft. Il esytime que cela devrait stimuler la concurrence entre Windows et Linux sur le marché des PC à bas coût, et dynamiser les ventes parce que, selon lui, les consommateurs qui veulent un PC facile à utiliser devraient préférer Windows. Microsoft a déclaré qu'il arrêterait les ventes de nouvelles licences Windows XP après le 30 juin, mais l'éditeur a fait des exceptions, notamment pour l'usage de XP Home pour les PC à bas coût. (...)
(30/04/2008 17:55:17)Microsoft ouvre son administration de systèmes à Unix et à Linux
A l'occasion du Microsoft Management Summit qui se tient en ce moment à Las Vegas, l'éditeur a annoncé une version multi-plateforme de ses outils d'administration. Lors de sa présentation, Bob Muglia, vice-président du groupe Serveurs et outils de développement chez Microsoft, a en effet évoqué les nouvelles extensions (encore en mode bêta) destinées à administrer depuis System Center Operations Manager 2007 d'autres systèmes que ceux de la gamme Windows. Des packs d'extension sont déjà disponibles pour HP-UX, Sun Solaris, Red Hat Entreprise Linux et Novell Suse Linux Entreprise Server. La version définitive devrait voir le jour avant la fin de l'année, suivie début 2009, par une mouture destinée à i5/OS d'IBM (ex AIX). L'offre s'appuie sur l'implémentation Open Source des standards d'administration CIM et WBEM par l'Open Group, OpenPegasus. Microsoft s'est d'ailleurs associé au projet et s'est engagé à reverser du code. L'éditeur s'ouvre aussi à Tivoli et Openview Décidément en veine d'ouverture, Microsoft a aussi annoncé des connecteurs bi-directionnels vers les consoles d'administration IBM Tivoli Enterprise Console et HP Openview pour Windows et Unix. Ceux-ci seront intégrés au coeur de la plateforme sans hausse de prix. Enfin, l'administration de machines virtuelles System Center Virtual Machine Manager devient disponible pour l'hyperviseur maison Hyper-V, mais aussi pour VMWare ESX. A plus long terme, Microsoft gèrera aussi Xen de Citrix. Bob Muglia a cependant tenu à souligner le travail d'éditeurs comme Quest ou Xandros pour fournir leurs propres extensions de System Center Operations Center. Des modules qui resteront incontournables puisque Microsoft se contentera de développer des extensions pour les systèmes d'exploitation et non pour les applications. A terme, celles-ci seront commercialisées comme les autres, avec une licence par système d'exploitation administré sans faire de distinction entre Windows et les autres. (...)
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