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Linux

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(24/08/2007 12:26:55)
Microsoft adoucit sa campagne anti-Linux
A l'heure des partenariats avec Novell, Linspire et d'autres grands noms de l'Open Source, le site militant de Microsoft « Get the Facts », lancé en 2003, faisait plutôt désordre. S'appuyant sur de soi-disant études scientifiques, il voulait montrer la supériorité de Windows sur Linux point par point. Ne voulant pas fâcher ses nouveaux alliés, l'entreprise l'a donc fermé en toute discrétion hier jeudi 23 août. Pour le remplacer par Compare, un site qui confronte les serveurs Windows à Linux, mais également aux autres Unix. Et où bizarrement la seule distribution comparée est celle de Red Hat, qui refuse encore et toujours de signer un accord de partenariat avec Microsoft. (...)
(23/08/2007 17:40:36)Linus Torvalds : pas de noyau 3.0 pour Linux
Plus de quinze ans après le début de l'aventure, Linus Torvalds travaille toujours sur son bébé : Linux. Et si cet employé de la Linux Foundation manque de temps pour écrire du code pour le noyau de Linux, il a toujours des idées bien précises sur l'avenir du système d'exploitation. Et notamment l'absence prochaine de version 3.0 : « Nous n'avons pas besoin d'une version 3.0. Nous avons été très bons pour introduire même d'assez grandes nouveautés sans toucher à la base du code de façon radicale, et sans casser de fonctions plus anciennes, » se réjouit Linus Torvalds. « Ceci ajouté à l'absence d'un quelconque département marketing [...] fait que nous améliorons juste ce que nous pouvons. Et que vous ne verrez pas de sitôt une campagne : Adoptez la version 3.0. » Cette vision explique notamment pourquoi l'ancien système « versionX.chiffre pair » pour un noyau stable / « versionX.chiffre impair » pour un noyau en développement a été abandonnée. A cela s'ajoute un timing trop long des cycles de développements. Les temps de production étaient si longs et se mesuraient en année, que les éditeurs commerciaux finissaient par ajouter du code en développement dans leurs distributions à base de noyau stable pour tenir compte des avancées techniques, poursuit Linus Torvalds. « Avec la version 2.6, le noyau de base est en bonne forme et nous avons suffisamment amélioré nos processus de développement pour ne pas revenir à l'ancien modèle de changement radical.» Un système toujours très communautaire Ce qui ne signifie pas, pour autant, que les noyaux expérimentaux (tels l'Alan Cox's kernel ou le Andrew Morton's kernel) ont disparu au profit d'un noyau officiellement supporté par Linus. Histoire de ne pas fermer la porte aux projets alternatifs. « Je ne pense pas que les déviations dans un projet soient mauvaises. C'est ainsi que beaucoup de développements sont réalisés. La majeure partie s'effectue au sein de « micro-déviations », [...], et c'est une bonne chose d'encourager l'expérimentation. A condition de rester dans un cadre amical. Si un noyau expérimental nous prouve qu'il va dans la bonne direction, nous n'avons aucun blocage psychologique à remplacer ou fusionner les codes. Et que le meilleur code gagne ! » (...)
(22/08/2007 12:12:34)Une bêta pour fêter les deux ans d'OpenSuse
A côté de sa distribution commerciale, Novell maintient depuis deux ans une communauté autour de sa distribution libre, OpenSuse. Alors que cette communauté souffle sa deuxième bougie, elle sort une deuxième version bêta d'OpenSuse 10.3 qui s'installe sur des processeurs X86 32- et 64-bit et des PowerPC 64-bit. La principale nouveauté de cette version est l'introduction du système d'installation « 1-click ». Celui-ci permet d'installer n'importe quel type de logiciel Open Source d'un seul geste en passant par l'OpenSuSe Build service. Celui-ci, accessible soit par un logiciel soit par le Web, regroupe plus de 700 projets et plus de 20 000 logiciels packagés. Outre OpenSuse, l'installation en un seul clic sera également disponible pour les principales distributions Linux : SUSE Linux Enterprise, Fedora, Debian, Ubuntu, or Mandriva. (...)
(20/08/2007 17:14:50)Serveur Web : Apache perd du terrain face à IIS
Apache sur le déclin ? Alors que l'Open Source gagne de plus en plus de terrain dans les entreprises, tant sur le bureau que sur les infrastructures serveurs, deux études pointent du doigt la baisse de popularité d'Apache sur le segment des serveurs Web, au profit de son concurrent Microsoft IIS. Un segment sur lequel l'application Open Source avait pourtant gagné ses lettres de noblesse. Dans son étude annuelle qui répertorie les technologies d'hébergement de sites Web des entreprises du Fortune 1000, Port80 Software - un spécialiste du développement sur IIS - souligne la nette progression (+9,5%) de la version 6 du serveur Web de Microsoft depuis août 2006, dépassant ainsi pour la première fois le sacro-saint couple II5 / Windows 2000. Mais plus révélateur encore, les versions 4 à 7 d'IIS trusteraient quelque 55% des plateformes d'hébergement des sites de ces entreprises. Apache, de son côté, ne motoriserait qu'un petit 25% des sites de plus riches sociétés américaines. Pour Port80 Software, cette hausse de popularité reposerait principalement sur l'adoption, par 51,5% de ces sociétés, d'environnement Microsoft ASP.Net. Depuis 2005, indique l'étude, la technologie de l'éditeur de Redmond - intimement lié à IIS - a progressé de 7,9%. Java, PHP et ColdFusion n'étant utilisé que par 24% du Fortune 1000. Ce pavé dans la mare intervient alors que Netcraft a démontré dans son dernier observatoire que les parts de marché d'Apache fondaient comme neige au soleil face à un IIS en pleine ascension au niveau mondial. Si Apache a conservé la tête du classement avec 48,4% du marché en 2006, il a cependant perdu un million d'utilisateurs sur la période. Une diminution amorcée au profit d'IIS qui se hisse, quant à lui, à 36,2 % du marché. Et ce ne serait qu'un début, semble poursuivre l'étude de Port80 Software : « Si la tendance des précédentes études se confirme, IIS 7 devrait devenir le premier serveur Web des sociétés du Fortune 1000, d'ici à 2011.» (...)
(20/08/2007 14:25:56)Notes et Domino arrivent en version 8
Après deux ans de développement et une impressionnante phase de bêta-test auprès de plus de 25 000 entreprises, IBM annonce la disponibilité officielle de la version 8 de son environnement collaboratif Notes/Domino. Majeure, cette version comporte un client totalement refondu sur la base du client ouvert Eclipse RCP (Rich Client Plateform). IBM en profite pour décrire cette v8 comme le portail personnel d'accès au monde du Web 2.0. Derrière cette rhétorique, on trouve une interface revue qui fédère un espace unique pour le travail collaboratif. Cet environnement composite regroupe calendrier, courriel, messagerie instantanée et suite bureautique (au format ODF). Grâce au support de Java et d'Expeditor, utilisateurs et éditeurs de logiciel peuvent y intégrer fonctions et applications (mash-up) et adapter le client à des besoins spécifiques. Les plus pragmatiques soulignent la nette amélioration des fonctions de recherche et l'intégration d'un lecteur RSS. Le client Notes 8 existe en version Windows et Linux. Domino tourne sur serveurs Windows, Linux, AIX, System i (OS/400) et Solaris Officiellement, le prix est de 100$ par client Notes mais la position d'IBM sur le marché devrait contribuer à faciliter l'obtention de remises drastiques. Cela devrait lui permettre de reprendre du poil de la bête face au couple Outlook/Exchange de Microsoft. Ce dernier est crédité par le Gartner Group d'une part de marché de 62% contre seulement 26% pour Notes/Domino. De son côté, IDC, cabinet dont les études sont les plus favorables à IBM, annonce une part de marché de 49% pour ce dernier et de 51% pour Microsoft. Selon le Radicati Group, Outook/Exchange compte 400 millions de clients contre seulement 101 millions pour Notes/Domino sur le créneau des grands comptes qui totalisent aujourd'hui 845 millions d'utilisateurs. IBM estime que ce marché devrait atteindre 1,5 milliard d'utilisateurs en 2011. (...)
(20/08/2007 12:36:42)IBM pourrait racheter Wind River
Wind River et IBM seraient en pleine négociation en vue d'un rapprochement. L'information, mentionnée par le site Internet Silicon Valley Watcher en fin de semaine dernière, vient d'être aujourd'hui appuyée par les acteurs du marché, y compris chez les concurrents de Wind River. Selon eux, ce rachat aurait bel et bien du sens. Wind River développe des OS pour les systèmes embarqués pour l'aéronautique, la défense et l'industrie automobile. Son portefeuille se compose d'un système maison et propriétaire (VxWorks) et d'un autre reposant sur Linux. Le site, qui cite des sources proches du dossier, explique que les deux sociétés sont des partenaires de longues dates et qu'il serait ainsi logique qu'IBM, en tant que gros supporter Linux, soit l'acheteur. Lors de son dernier trimestre, clos le 31 mars, Wind River, société californienne de 1 300 employés, affichait une perte de 4,6 M$. Selon quelques analystes, le rachat du Californien ouvrirait à Big Blue les portes du marché de l'embarqué. IBM et Wind River n'ont pour l'heure pas commenté l'information. (...)
(17/08/2007 16:22:58)Sun Solaris sur xSystems et BladeServer d'IBM : c'est fait !
IBM et Sun ont signé un accord de taille sur la portabilité de Solaris - l'OS "libre" de Sun - sur serveur IBM. Une annonce effectuée conjointement par Jonathan Schwartz, patron de Sun, et Bill Zeitler, responsable de l'activité hardware de Big Blue et portant sur les lignes x Systems (serveurs Intel d'IBM) et BladeCenter. L'option Solaris est déjà possible sur ces deux lignes de produits depuis le mois de mai si l'on en croit le site d'IBM. Mais aucun accord de support officiel n'avait cependant était annoncé. Selon l'accord, IBM distribuera Solaris et les services associés sur une partie des gammes x et blade. Sont notamment concernés dans un premier temps les BladeCenter HS21 et LS41 servers ainsi que les serveurs System x3650, System x3755, et System x3850. Le support commercialisé par IBM sera cependant réalisé par Sun directement. IBM, l'un des principaux promoteurs de systèmes Linux, mais qui continue cependant de proposer des plate-formes Windows, ajoute ainsi une corde à son arc. Big Blue propose désormais, outre Windows et AIX - son Unix maison -, les distributions Linux Red Hat et Novell SuSe et, donc, Sun Solaris. Unique OS de Sun, Solaris est proposé par celui-ci comme une alternative - également ouverte - à Linux, dont la popularité croissante a particulièrement affectée les résultats de la société californienne, déjà mise à mal par l'explosion de la bulle Internet au début des années 2000. Jusqu'à présent, Sun avait cependant failli dans sa quête de partenaires avec les refus des HP, Dell et IBM, principaux constructeurs de serveurs et rivaux de Sun sur ce segment. Dans les tuyaux des deux constructeurs depuis quelques temps déjà, l'accord devrait, selon Bill Zeitler, être opérationnel d'ici 90 jours. (...)
(13/08/2007 09:33:36)SCO perd en justice contre Novell sur le copyright d'Unix
L'éditeur le plus honni de toute la communauté Open Source, SCO, vient de perdre sa bataille judiciaire la plus importante. Une cour de l'Utah a tranché en faveur de Novell : c'est ce dernier qui détient le copyright sur Unix et UnixWare. SCO accusait notamment Novell de violation de copyright pour avoir versé du code source Unix lui appartenant à Linux. Or non seulement le jugement reconnaît que Novell était dans son droit, mais il indique en outre que SCO devra verser à Novell une partie de ses revenus provenant de ses accords de licence passés avec Sun et Microsoft. La somme sera déterminée ultérieurement. SCO avait estomaqué les partisans de Linux en attaquant début 2003 IBM en justice pour vol de secrets industriels et concurrence déloyale, en expliquant qu'IBM s'était servi de leurs travaux communs pour nourrir Linux. D'autant qu'à l'origine, SCO était lui-même éditeur d'une distribution Linux, Caldera. La société Caldera a en effet racheté à Santa Cruz Operation en 2001 sa division systèmes et serveurs, le SCO originel se concentrant sur son logiciel de travail à distance, et adoptant même son nom, Tarantella. Caldera s'est renommé SCO l'année suivante, mais ses ventes de systèmes Unix n'ont pas décollé. L'éditeur a alors créé une filiale, SCOsource, chargée de générer du chiffre d'affaire en exploitant son portefeuille de brevets, dont ceux issus du rachat de USL (Unix System Labs, les labos d'AT&T) à Novell. SCOsource avait alors menacé les entreprises utilisant Linux de poursuites, et proposé de lui acheter des licences pour se prémunir. Beaucoup d'éditeurs et de constructeurs ont alors mis en place des « programmes d'indemnisation », sortes d'assurance pour les utilisateurs au cas où les prétentions de SCO seraient reconnues. Le procès de SCO contre IBM se présente mal Le procès contre Novell date de 2004. L'éditeur avait en effet pris la défense d'IBM et demandé à SCO de cesser de clamer ses droits sur la propriété intellectuelle d'Unix. SCO l'avait alors attaqué en justice, l'accusant de ternir sa réputation et lui demandant des dommages et intérêts. Puis, SCO a alourdi sa plainte début 2006, y ajoutant une violation de propriété intellectuelle et un comportement concurrentiel déloyal. Observatrice aiguisée du sujet, Pamela Jones écrit sur son site Groklaw que le procès de SCO contre IBM se présente mal, maintenant que la justice a reconnu que le premier ne pouvait revendiquer la paternité du copyright sur Unix. Néanmoins SCO, qui indique dans un communiqué que beaucoup de points restent en suspens, pourrait toujours faire appel de la décision de cette première décision. SCO se dit « blessé seulement », ironise Pamela Jones, qui compare l'éditeur au chevalier noir du Sacré Graal des Monty Python (alors qu'il ne lui reste que le tronc, il crie au chevalier vainqueur de revenir se battre). Jim Zemlin, directeur exécutif de la fondation Linux, se réjouit de son côté de la décision. « Du point de vue de l'entreprise adoptant des solutions Open Source, cela prouve que l'industrie va défendre la plateforme. Et que si quelqu'un l'attaque sur une base juridique, c'est l'industrie tout entière qui prendra sa défense. » (...)
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