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(20/09/2011 17:35:09)
Microsoft et Atos partenaires sur un cloud privé pour le secteur public
« Nous sommes en pleine forme et notre croissance profite à notre écosystème », s'est félicité ce matin Eric Boustouller, DG de Microsoft France, lors de la conférence de rentrée de la filiale française en faisant référence à l'exercice fiscal clos fin juin. Lorsque Microsoft gagne un euro, il génère neuf euros de chiffre d'affaires dans son écosystème, a rappelé le dirigeant. Et d'égrainer les réussites de l'année écoulée, les partenaires formés dans le cloud, le millier d'entreprises ayant rejoint le programme BizSpark, le développement de l'écosystème autour de Windows Phone. Quant à l'image de la société, « elle n'a cessé de s'améliorer en France », considère Eric Boustouller. Entre deux motifs de satisfaction, il mentionne tout de même le contexte général d'incertitude économique.
Ce rendez-vous de fin d'été, toujours très généraliste, survole à la fois les activités grand public et professionnelles. D'une part le système d'exploitation Windows (dont la version 8 vient d'être dévoilée), Windows Phone pour les terminaux mobiles, ou encore la console Xbox flanquée de sa Kinect (la Xbox pèse 13 à 14% du chiffre d'affaires total de l'éditeur), chacune de ces activités représentant une catégorie d'interface utilisateur. D'autre part, Windows Server et le cloud Azure, la bureautique Office, le moteur de recherche Bing, mais aussi les applications de gestion Dynamics.
Atos annonce un cloud privé pour le secteur public
Le cloud constitue pour Microsoft un axe central, tant pour les consommateurs que pour l'ensemble des clients professionnels. « Deux tendances restructurent le monde de l'entreprise, la consumérisation du numérique et le cloud », a rappelé Nicolas Petit, responsable marketing et opérations.
L'éditeur a profité de l'occasion pour permettre à Atos d'annoncer une offre de cloud privé à destination du secteur public. La SSII proposera les solutions bureautiques et de communication Office 365 à partir de ses propres datacenters. « Nous allons répliquer l'infrastructure Microsoft en mode cloud privé », a expliqué Jérôme Brun, Senior Vice-Président Cloud Services d'Atos. « On dit beaucoup que le secteur public ne veut pas aller dans le cloud. Ce n'est pas vrai du tout, il est très intéressé. » Avec cette offre, Atos va permettre, d'une part, de garantir la souveraineté des données, en donnant l'assurance que les données vont rester sur le territoire national. C'est critique pour le secteur public. « Nous allons lancer cette offre à partir de nos datacenters français ».
Jérôme Brun pointe une autre particularité de cette catégorie d'utilisateurs : le besoin de conformité réglementaire. « Des contraintes qui sont difficiles à appliquer dans un cloud public, alors que dans un cloud privé, certaines zones peuvent être filtrées, avec la possibilité d'une auditabilité ». Il y a beaucoup d'ambitions sur cette offre, reconnaît le senior vice-président cloud services chez Atos, en ajoutant que cela permettra aussi de créer des clouds dédiés particuliers à une administration, ainsi que des clouds communautaires auxquels pourront se connecter des citoyens en contact avec ces administrations. « Nous ne sommes pas au bout des fonctionnalités collaboratives avec Office 365. Il est par exemple tout à fait possible de déployer des outils de recherche sémantique dans le cloud privé. » Des services complémentaires autour de l'archivage, du cryptage et de la sécurité seront aussi proposés.
L'offre annoncée par Atos pour le secteur public sera disponible début 2012 en France. Elle sera élargie à d'autres pays européens par la suite.
Illustration : Eric Boustouller, DG de Microsoft France (crédit : D.R.)
Le CICF informatique donne des pistes pour mieux répondre aux appels d'offres
En 2010, la commande publique s'est élevée à plus de 140 milliards d'euros. Les marchés publics représentent donc une belle opportunité pour les entreprises, qu'il s'agisse de grands comptes, de PME ou de TPE. Mais, comme le rappelle le syndicat professionnel CICF Informatique, les fournisseurs doivent adopter des comportements et des pratiques spécifiques pour optimiser leurs chances de succès auprès des comptes publics. C'est à l'occasion d'un petit déjeuner ouvert à la presse que la chambre syndicale a mis l'accent sur les raisons du succès ou de l'insuccès des signatures auprès des clients du secteur public. Catherine Moreau, directrice de CAM International, un cabinet qui fournit des analyses et des perspectives en matière de marchés publics, a d'abord rappelé les dispositions de l'article 1 du Code des marchés publics qui prévoit la liberté d'accès à la commande, l'égalité de traitement et la transparence dans les procédures. «Toutes les entreprises ont la liberté de pouvoir soumissionner » , a enchaîné Vincent Goujon, directeur des achats et de l'innovation du CNRS. « Mais il est impératif qu'elles répondent aux appels d'offres en adaptant leurs dossiers au cahier des charges tout en mettant en avant leurs capacités techniques. »
Aller à la rencontre des élus
Des outils de veille et de surveillance de l'information sur les marché publics peuvent également maximiser les chances de succès. Les fournisseurs ont également la possibilité de prospecter en mode « loterie » ou en vrac pour augmenter l'obtention de réponses. Le fait de pouvoir nouer des contacts en amont maximise également les chances de remporter un appel d'offres. «Il ne faut pas hésiter à aller rencontrer des élus, à se rendre aux voeux ou à la galette des rois, recommande Catherine Moreau. C'est une approche efficace lorsqu'il s'agit de viser des comptes publics. Le fait de pouvoir renseigner les élus sur la stabilité de son chiffre d'affaires ou sur les éléments du calendrier peuvent être facteurs de succès. Il est également conseillé de se connecter sur le site des collectivités locales et territoriales et des administrations. » Mais la directrice de CAM international tient à préciser qu' il n'existe pas de schéma type, car « tout dépend de la structure de la collectivité locale ou territoriale ». Elle a ajouté qu'il fallait axer sa présentation en s'appuyant sur la méthode ABCD, c'est à dire A pour les attentes du client, B pour les bénéfices du service ou du produit, C pour les caractéristiques et D, pour le démontrer. Il est également recommandé de pondérer le contenu par rapport au cahier des charges et de sélectionner les appels d'offres qui ont des critères multiples.
Le statut de libéral ne doit pas être pénalisant
Les fournisseurs ont également tout intérêt à connaître leurs concurrents. Vincent Goujon a également rassuré un participant qui demandait si le statut de libéral pouvait être pénalisant. « Il n'existe pas de critères qui pourraient favoriser une SARL au détriment d'un petite structure », a assuré le directeur des achats et de l'innovation du CNRS. « Au CNRS, il nous arrive de passer des marchés avec de petits cabinets, même ceux qui ne comptent qu'une seule personne, car nous privilégions l'expérience des seniors. D'ailleurs, les éditeurs de logiciels sont souvent des sociétés unipersonnelles. Ce n'est pas du fait de leur taille, si l'on décide de ne pas les retenir. » Enfin, au cas où un fournisseur ne serait pas retenu, il lui est possible de connaître les raisons du rejet. Il dispose alors d'un délai de deux mois pour faire un recours auprès du Tribunal administratif.
Enfin, la réponse dématérialisée est encore perçue comme difficile par les participants ; car si tous disent répondre à des appels d'offres, rares sont ceux qui témoignent de l'expérience du dépôt d'offre dématérialisée. Pour les marchés de l'informatique, la bascule vers l'obligation de répondre aux marchés publics de plus de 90 000 euros s'est déjà généralisée. Mais le 1er janvier 2012 marque une nouvelle étape puisque les établissements publics auront l'obligation de recevoir les offres dématérialisées. Un nouveau cap à franchir.
Illustration: conférence de CICF Informatique sur les marchés publics: Crédit photo: CICF
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