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Middleware et serveurs d'application

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(16/12/2008 16:45:37)

Les clients Adobe témoignent de leur utilisation des RIA

Plus de 200 décideurs ont répondu présent à l'invitation d'Adobe, et ont assisté à la conférence sur les RIA (applications Internet riches) qui s'est tenue ce jour à la Défense. A la différence des conférences Max des semaines passées (à Las Vegas puis à Milan), l'objectif ce mardi était de parler à un public pas forcément technique, et ne connaissant pas toujours les solutions Adobe, en particulier AIR et Flex. Plus que de technologie, il a donc surtout été question de la façon dont les RIA peuvent aider à rendre les applications d'entreprise plus efficaces, et les applications ouvertes au public plus à même de retenir leur attention et de les inciter à dépenser davantage. Plusieurs cas d'entreprise - Maaf, Etam (cf. page suivante), Gaselis, Orange... - ont illustré ces promesses. La tâche de planter le décor a été confiée à Christian Fauré, de la SSII Atos Origin. Pour lui, « le Web est devenu la plateforme de l'industrie IT », ce qui a conduit à « une phase de désajustement », les entreprises devant adopter « le Web, son architecture, ses pratiques, ses usages ». Un moyen simple de le faire dans de bonnes conditions serait de passer par une réflexion sur les RIA. Des données plus fiables et plus facilement compréhensibles Premier avantage des RIA, indique Christian Fauré : l'ergonomie qu'elles proposent améliore la saisie des données, ce qui par conséquent en améliore la qualité. Or, dit-il, nous sommes passés, après « les ères du hardware, du software et du netware », dans l'ère du « dataware », puisque aujourd'hui ce sont les données qui symbolisent la richesse du patrimoine d'une entreprise. Les RIA sont aussi, a rappelé plus tard Adobe, une très bonne solution pour rendre le décisionnel beaucoup plus graphique et ergonomique (à l'aide notamment des composants Elixir d'Ilog). Or un décisionnel efficace repose avant tout sur des données de qualité, a souligné Christian Fauré, citant un ami : « Si tu as de la merde en bas, tu auras de la merde en haut. » Des applications sous forme de flux, et des services découplés de la couche présentation Les RIA imposent par ailleurs un nouveau type de collaboration entre IT et métier, ce qui leur est bénéfique, avance Christian Fauré. « Les RIA impliquent un effort de scénarisation », dit-il. Avec un client riche, les applications ne se présentent plus comme des successions de pages, mais « sous forme de flux ». Cette façon de prendre l'utilisateur par la main évite les écueils des applications transposées dans les navigateurs : écran blanc pendant qu'une page se charge, temps de chargement pouvant dépasser la seconde, impossible de revenir en arrière sans provoquer de comportement bizarre... Autre avantage des RIA, elles induisent un découplage entre la couche présentation et la couche services, ce qui en fait les meilleures amies des architectures orientées services. Vivek Badrinath, directeur de la technologie chez Orange, a insisté sur ce découplage : c'est la base technologique sur laquelle l'opérateur compte s'appuyer pour son offre de convergence, qui doit faire travailler ensemble trois systèmes d'information différents, pour le fixe, le mobile et Internet. Orange propose d'ailleurs désormais une vingtaine d'interfaces vers des services qu'il offre, et que des développeurs (hobbyistes ou partenaires) peuvent librement utiliser, au sein de mash-up (applications composites). Etam révolutionne le mode de fonctionnement de ses RH avec Flex [[page]] Dans l'après-midi, Etam a bien illustré la façon dont une ergonomie moderne peut révolutionner le mode de fonctionnement d'une entreprise. Guy Chevreau, responsable des domaines RH et paye de l'enseigne, a mis en oeuvre Flex (qui s'appuie sur le Player Flash côté client) afin de permettre aux responsables de magasins d'agir eux-mêmes sur les données SAP. Aujourd'hui, a-t-il expliqué, les managers envoient chaque mois par fax des fiches papier au siège, où est effectuée la saisie. Ce qui prend du temps et engendre des erreurs - et devient de plus en plus handicapant au fur et à mesure que grandit l'entreprise (Etam compte 687 magasins en France, plus de 3600 dans le monde). Le client riche change sa cinématique en fonction des règles de gestion La solution retenue se compose de quatre éléments : l'application cliente sur le TPV (terminal point de vente) en magasin, conçue en Flex et déployable à distance ; le serveur de communication Blaze Data Services pour faire le lien avec Netweaver, le middleware SAP, et ce dernier qui communique avec l'application RH du progiciel. A la différence de ce qui se passerait en cas d'accès direct au progiciel, via une interface Web, par exemple, le responsable de magasin qui utilise l'application n'a pas besoin de connaître les règles de gestion de SAP : elles sont encapsulées dans l'application Flex. C'est elle qui valide ou non les saisies, et qui modifie son comportement (autrement dit la cinématique de l'application) en fonction des données saisies. Pour une embauche, par exemple, selon que l'employé est français ou non, pris en CDI ou en CDD, en temps partiel ou temps plein, les champs à remplir changent automatiquement. De bonnes performances même quand tout le monde se connecte en même temps Autre bénéfice de l'encapsulation des règles de gestion dans le client : les traitements sont exécutés en local, et les serveurs ne sont donc sollicités que pour un bref échange de données. Ce qui garantit les performances, alors même que tous les managers devraient se connecter en même temps : le matin, juste après l'ouverture, quand il y a encore peu ou pas de clients. Dans le processus, le responsable de magasin conserve les mêmes attributions au niveau RH, indique Guy Chevreau, mais « il renforce son rôle managérial », puisque grâce à l'outil, il peut désormais savoir précisément où en est son équipe en termes d'heures effectuées ou de soldes de congés. La décision d'utiliser Flex a été prise en juillet dernier, et le déploiement massif ne devrait pas intervenir avant mars, pour éviter aux gens d'avoir à s'adapter à un nouvel outil pendant les fêtes ou les soldes. Néanmoins, précise Guy Chevreau, les résultats déjà obtenus ont poussé Etam à réfléchir à d'autres pistes. Le même principe pourrait ainsi être appliqué pour suivre les stocks, afin de renseigner les clients sur la disponibilité d'un produit dans un magasin de la marque à proximité, par exemple. (...)

(03/12/2008 13:59:23)

Adobe Max : SOA, BPM et CEP en toile de fond

Il est le seul évangéliste de son espèce chez Adobe, et court donc animer ici une session, là un cours, et, entre chaque, un entretien avec un analyste ou un journaliste. Malgré tout, Duane Nickull l'assure, les architectures orientées services (SOA) sont une priorité pour Adobe. Le maître ès standards de l'éditeur profite en effet de la conférence utilisateurs européenne, Adobe Max Milan, pour dispenser la bonne parole : Adobe a une stratégie d'orientation services depuis longtemps, et se dirige même vers une architecture orientée événements (EDA). Duane Nickull est, de fait, bien placé pour le savoir car Adobe a commencé à mettre en place cette stratégie en rachetant la société qu'il avait cofondée, Yellow Dragon, en 2003. Yellow Dragon éditait un annuaire de services, désormais au coeur de l'offre LiveCycle ES (Entreprise Suite), la suite d'outils permettant de concevoir des processus orientés documents. LiveCycle est par exemple utilisé pour automatiser l'envoi de formulaires PDF aux internautes, et pour assurer la circulation des PDF remplis au sein de l'entreprise (ainsi que d'autres types de fichiers, grâce aux 'portfolios PDF', des dossiers sauvegardés au format PDF). Ce que les analystes américains décrivent comme un « document-centric BPM (Business process management) », autrement dit une gestion de processus métier orientée documents. Mais le futur, souligne Duane Nickull, appartient aux architectures orientées événements (EDA). Ou, pour reprendre une expression qu'il a lui-même forgée, l'Idea (Intelligence Driven Enterprise Architecture). « Les managers se fichent de savoir ce qu'il y a derrière les interfaces, ils se fichent de savoir s'il y a du Flex, du Silverlight ou autre chose, ce qu'ils veulent, c'est pouvoir prendre des décisions rapidement. » Pour cela, rien de tel que le CEP (Complex event processing, traitement des événements complexes), qui surveille les flux d'informations, analyse l'occurrence de divers événements, opère des corrélations et en tire des conclusions. Cela ne veut pas dire qu'Adobe proposera dans un futur proche des solutions de ce type. Pour l'heure, l'éditeur préconise déjà l'utilisation des services LiveCycle pour réaliser des mash-up (combinaisons de services applicatifs en ligne). Et bataille pour faire reconnaître son rôle sur les marchés des SOA et du BPM. « C'est vrai que nous souffrons d'un problème de perception, reconnaît Duane Nickull. C'est bien pour ça que nous en parlons aux analystes et à la presse ! » (...)

(14/11/2008 16:22:15)

Groovy passe dans le giron de SpringSource

Groovy, l'un des langages dynamiques les plus populaires, appartient désormais à SpringSource, éditeur de Spring, le framework de loin le plus populaire pour le développement d'applications Java, et principal contributeur au serveur d'applications Tomcat. Editeur de Groovy, G2One, a accepté l'offre d'achat de SpringSource (ex-Interface 21) suivant ainsi une stratégie préconisée par son fonds d'investissement, Bay Partners, qui se trouve également être au capital de l'inventeur de Spring. Mais comme le souligne Julien Dubois, représentant de SpringSource en France, le rapprochement était de toute façon naturel, les responsables de Spring et Groovy étant souvent invités de pair dans les conférences techniques. Cofondateur de G2One et artisan du développement de Groovy, Guillaume Laforge acquiesce. « Nous avons la même objectif, dit-il, simplifier la vie des développeurs. » Concrètement, pour Guillaume Laforge, « cela ouvre des possibilités, notamment dans le domaine des DSL (domain specific languages) ». Il imagine ainsi la possibilité pour des experts métier d'écrire des règles dans « un langage métier débarrassé de toute la complexité technique », qui s'exécuteraient sur le tout nouveau serveur d'applications Java Open Source proposé par SpringSource, dm Server. De même, celui qui est désormais responsable du développement de Groovy au sein de SpringSource estime que son langage pourrait très bien servir aux administrateurs à écrire des scripts gérant Spring. Fort de « 30 à 35 000 téléchargements par mois », Groovy est intégré dans beaucoup de projets, précise Guillaume Laforge, qui cite des produits d'Oracle, IBM ou JBoss, par exemple. Dans la transaction, SpringSource récupère aussi Grails, un framework pour Groovy inspiré de Ruby on Rails, dont le but est de simplifier les déploiements en adoptant une nomenclature précise. « SAP, par exemple, l'utilise dans un projet, dans le but d'agréger des services SAP. » (...)

(22/10/2008 15:06:02)

Le 'Complex event processing', segment le plus dynamique des middlewares orientés événements

Avec un taux de croissance annuel moyen de 56,7% d'ici à 2012, selon IDC, le marché du 'Complex event processing' est promis à un bel avenir. Le CEP regroupe les outils capables de filtrer des événements au sein d'un bus d'informations, d'opérer une corrélation, et de déclencher des actions en fonction de règles métier prédéfinies (voir une définition plus précise dans le Wiki SOA). Tibco, en tête de cette catégorie, vient justement de sortir la version 3 de son offre de CEP, BusinessEvents. C'est à cette occasion qu'a été rendue publique une étude réalisée par IDC sur le marché des middlewares orientés événements (Worldwide event-driven middleware 2008-2012 forecast and 2007 vendor shares, voir l'encadré ci-dessous). En 2007, note IDC, Tibco disposait d'une part de marché dépassant les 40%, soit deux fois plus que le plus proche concurrent, Progress Software (entré sur ce marché grâce au rachat d'Apama). Et pour une fois, l'éditeur est loin devant IBM (entré sur ce marché grâce au rachat d'Aptsoft), crédité de 7,1% de part de marché. Certes, le marché du CEP est réduit, mais la récente concentration sur ce secteur et l'ajout de fonctions de type CEP chez des acteurs comme Oracle ou Sun montrent qu'il y a un fort intérêt de la part des entreprises utilisatrices. Si bien qu'IDC prévoit un chiffre d'affaires de 800 M$ en 2012.

 CA 2006CA 2007EvolutionPDM 2007
Tibco22,7 M$34,5 M$52,0%40,5%
Progress (Apama)12,5 M$17,0 M$36,0%20,0%
Streambase1,0 M$6,5 M$550,0%7,6%
IBM (Aptsoft)5,0 M$6,0 M$20,0%7,1%
BEA Systems-4,0 M$NA4,7%
Coral 81,0 M$3,0 M$200,0%3,5%
Aleri1,0 M$3,0 M$200,0%3,5%
Autres4,3 M$11,1 M$156,9%13,0%
Total47,5 M$85,1 M$79,1%100%
Source : IDC, septembre 2008 Systar domine le marché du BAM, qui pèse 5,7% du marché total [[page]] Ramené à l'ensemble des middlewares orientés événements, le CEP en constitue une petite portion : 7,6% du 1,1 Md$ réalisé en 2007. Cela le place devant le BAM (Business activity monitoring, supervision des activités métier, 5,7%) mais loin derrière le MOM (Message oriented middleware, messagerie interapplicative asynchrone, 86,7%). Côté BAM, l'étude d'IDC confirme la prédominance de Systar sur le marché. L'éditeur français affiche une part de marché de 36,2% en 2007, mais est talonné par Oracle, venu à ce marché grâce à l'acquisition de Peoplesoft. Avec un total de 64,1 M$, le marché des outils de BAM semble relativement petit. Mais IDC rappelle à juste titre que nombre de suites middlewares incluent des outils de BAM ; ce chiffre de 64,1 M$ ne reflète donc pas l'importance réelle de cette technologie.
 CA 2006CA 2007EvolutionPDM 2007
Systar21,8 M$23,2 M$6,5%36,2%
Oracle10,0 M$20,0 M$100,0%31,2%
Tibco6,2 M$6,2 M$0,0%9,7%
SL3,5 M$4,0 M$14,3%6,2%
Autres8,3 M$10,7 M$28,7%16,7%
Total49,8 M$64,1 M$28,7%100%
Source : IDC, septembre 2008 Leader du MOM, catégorie reine, IBM a encore progressé de 30% [[page]] Avec 975,8 M$ de chiffre d'affaires en 2007 sur 1,1 milliard, le MOM domine largement le marché du middleware orienté événements. Et dans cette catégorie, IBM domine de la tête et des épaules, avec son offre MQ. Et le fait d'avoir intégré la vénérable technologie MQ Series avec la gamme de middleware plus récente WebSphere est sans doute une stratégie payante pour IBM, qui a vu son CA dans ce domaine augmenter de 30% entre 2006 et 2007. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire avec l'avènement des ESB (Enterprise services bus, bus de services applicatifs), IDC pense que la technologie n'a pas dit son dernier mot. Selon le cabinet, des serveurs spécialisés (appliances) et des MOM à haut débit devraient encore stimuler le marché ; Tibco, deuxième acteur de ce marché, a déjà annoncé le sien.
 CA 2006CA 2007EvolutionPDM 2007
IBM559,0 M$726,7 M$30,0%74,5%
Tibco81,0 M$87,2 M$7,7%8,9%
Progress Software10,5 M$12,8 M$21,4%1,3%
PrismTech4,8 M$8,2 M$70,8%0,8%
Real-Time Innovations4,6 M$6,4 M$39,1%0,7%
Fiorano Software4,3 M$4,3 M$0,0%0,4%
Hitachi3,0 M$3,0 M$-0,1%0,3%
Autres120,4 M$127,3 M$5,7%13,0%
Total787,6 M$975,8 M$23,9%100%
Source : IDC, septembre 2008 (...)

(22/10/2008 10:11:04)

Intégration de données : Talend fournit le support natif de SAP

Dans la version 3.0 de sa solution d'intégration de données Open Studio, l'éditeur français Talend fournit quelque 400 connecteurs et une connectivité native avec les applications de SAP, notamment pour les projets décisionnels. Proposée en Open Source, sous licence GPL v2, cette offre d'ETL (extraction, transformation et chargement des données dans une base cible) a été lancée il y a deux ans. Depuis, elle a été complétée des services avancés de Talend Integration Suite, déclinée en trois versions, pour répondre aux besoins de différentes tailles d'entreprises. Open Studio 3.0 propose aussi un mode ELT (extraction, chargement, transformation) avancé. Plutôt adapté aux environnements homogènes (quand le mode ETL convient bien aux environnements hétérogènes), ce mode ELT avancé est destiné aux transformations très volumineuses. La fonction Change Data Capture (CDC), déjà proposée par Talend dans son offre de services avancée, est désormais ajoutée à Open Studio. Elle optimise l'intégration de données en temps réel dans les applications de datawarehouse en détectant immédiatement les données modifiées afin de les actualiser. Enfin, Open Studio 3.0 intègre aussi l'analyse de dépendance qui contrôle l'impact des changements sur les processus d'intégration. L'éditeur signale par ailleurs la disponibilité de l'option de gestion de qualité des données, Data Quality, disponible dans le cadre de son offre de services. (...)

(20/10/2008 17:26:07)

Tibco met la gestion d'événements à portée des experts métier

En tête - selon IDC - d'un marché de niche appelé à exploser, Tibco entend entériner son avance en lançant la version 3 de BusinessEvents. Son offre de CEP (complex event processing), née il y a environ 5 ans, poursuit le même but : automatiser la prise de décision en fonction de l'occurrence de certains événements. Comme l'a rappelé Stefan Farestam, directeur marketing produits EMEA de Tibco, chaque action sur un site bancaire suivant une fraude de type 'phishing' (changement du mot de passe, ajout d'un compte externe, virement...) est parfaitement légale, « en revanche la succession de ces événements constitue une sorte de signature ». Savoir détecter une succession d'événements, ou corréler plusieurs événements, et déclencher les processus appropriés (alerte à un administrateur, action du système d'information...), voilà le rôle du CEP. Pour Tibco (qui a enregistré un chiffre d'affaires de 577 M$ en 2007), le CEP a représenté 34,5 M$, sur un marché total de 85,1 M$, selon IDC. Un cache distribué pour - selon l'éditeur - doubler les performances Avec cette version 3, Tibco met cette fois l'accent sur deux éléments principaux : un cache distribué et une interface pour utilisateurs fonctionnels. Le système de cache distribue les règles de gestion dans le middleware, afin d'optimiser les performances. L'éditeur explique que cela permet « de piloter un volume d'événements deux fois supérieur à ce qui était possible jusqu'alors ». Autre nouveauté de cette version, l'interface Decision Manager est censée donner la possibilité à des experts métier de décrire leurs propres règles, sous forme d'arbres de décision. Toutefois, comme nous l'a précisé Stefan Farestam, il ne s'agit pas non plus de mettre BusinessEvents entre toutes les mains. Decision Manager est a priori à réserver à des « super utilisateurs », et dans des limites imposées par le service informatique. Tibco, qui a convié analystes et journalistes pour leur présenter la 3e itération de BusinessEvents, a aussi invité un client, Christophe Astier, architecte en chef de l'infrastructure chez Air France-KLM, qui a sélectionné BusinessEvents « il y a environ 18 mois, au terme d'un an d'essais et d'analyses ». A l'entendre, la compagnie aérienne est venue très naturellement au CEP. D'une part parce que « dès les années 90, Air France avait conçu une informatique basée sur les services ». Or, comme le rappelle Stefan Farestam, une architecture orientée services (SOA) est un préalable à la mise en place d'un middleware orienté événements, car ce sont les services qui publient ces événements. Air France optimise le transit des avions en corrélant les événements [[page]] D'autre part, continue Christophe Astier, « on avait développé une culture approfondie de la gestion d'événements ». Et de donner quelques exemples, dont celui-ci : « La gestion du transit d'un avion sur un aéroport implique de débarquer les passagers, de faire le plein, le ménage, de renouveler l'équipage, etc., tout cela en 30 minutes. Il faut donc que tous les événements qui précèdent l'atterrissage soient connus de tous les intervenants : s'il y a un problème mécanique, si une hôtesse est indisponible, etc. » D'abord utilisé par Air France comme un middleware de distribution des informations, BusinessEvents commence juste à être intégré dans des projets d'analyse d'événements combinés. « Par exemple, s'il y a du brouillard à Milan, au lieu de chercher manuellement les vols concernés et de les détourner vers Bologne, on peut obtenir automatiquement la liste des vols impactés, la liste des appareils équipés d'un système d'atterrissage tout temps... » Le choix d'un middleware intégré plutôt qu'un moteur de règles Un système de gestion des règles métier, comme ceux de Fair isaac ou Ilog, aurait pu convenir à une telle application, toutefois l'architecte précise avoir été séduit par « la qualité du couplage entre la gestion événementielle et le moteur de règles ». En outre, « notre liste d'exigences comportait aussi des technologies de type BPM, BAM, et Tibco avait une couverture quasi-complète de notre expression de besoins ». D'autres équipes, précise Christophe Astier, cherchent actuellement une façon d'utiliser le middleware dans leurs projets, notamment pour l'optimisation du remplissage des avions et pour le suivi des bagages grâce aux étiquettes RFID. Après un premier déploiement des puces radio sur les containers à bagages, une expérimentation est en cours afin de remplacer les codes-barres sur les étiquettes des bagages. (...)

(23/09/2008 09:23:44)

OpenWorld : Avec Beehive, Oracle se met à la collaboration

La conférence utilisateurs d'Oracle a pris ses quartiers d'automne au Moscone Center de San Francisco. En cinq jours (21-25 septembre) et 1 800 sessions, OpenWorld va présenter la revue de détail d'une offre étendue, régulièrement complétée par croissance externe ; un catalogue produits qui va de la base de données aux applications de gestion, en passant par une vaste gamme d'outils de middleware et de développement. Pour cette édition 2008, marquée notamment par le rachat de l'éditeur de middleware BEA Systems, Oracle dit attendre 43 000 participants, soit un millier de plus qu'en 2007. Les clients français, parmi lesquels France Télécom, y sont aussi plus nombreux que l'an passé : 150 ont programmé leur venue, Oracle n'ayant pas prévu de version européenne d'OpenWorld. Beehive, pour communiquer au moment opportun Le président Charles Phillips a consacré sa conférence d'ouverture aux applications, rappelant qu'Oracle continuait à faire évoluer les gammes rachetées (Siebel CRM, PGI de PeopleSoft et JD Edwards) et déroulant les plus récentes mises à jour. A ce train de nouveautés attendues a succédé une annonce plus surprenante. Avec Beehive (la ruche), c'est une plateforme complète de services de collaboration que Charles Phillips a présentée, en mettant l'accent sur l'intégration des différents outils offerts et la gestion sécurisée des accès : e-mails, voix, messagerie instantanée, gestion de la présence des utilisateurs, des contacts, du calendrier et des tâches, auxquels s'ajoutent des outils de recherche, de conférence, de boîte vocale, ou encore, de blogs et de wikis. Beehive intégrée à Microsoft Outlook [[page]] Le nom de l'offre fera immanquablement penser aux anciens clients de BEA à ce projet de framework de développement aujourd'hui hébergé par Apache, mais il s'agit bien d'une suite logicielle directement concurrente des solutions de travail collaboratif promues par Microsoft, Novell ou IBM Lotus. Avant tout destinée aux clients d'Oracle (plutôt de grandes entreprises), la suite Beehive présente l'intérêt de pouvoir s'insérer dans un processus métier pour pouvoir collaborer au moment le plus opportun. Il peut être intéressant, par exemple, lors d'une prise de commande, de contacter un commercial par messagerie instantanée pour obtenir une précision sur un produit. A noter que Beehive peut s'utiliser à partir d'un client Microsoft Outlook (avec lequel il présente une intégration avancée) ou d'un autre client de messagerie IMAP. Des outils de gouvernance et d'entreprise 2.0 Cette toute nouvelle solution succède à l'ancien OCS (Oracle Collaboration Suite). Elle se veut plus ouverte sur les logiciels tiers car bâtie sur des standards ouverts, orientée « entreprise 2.0 » grâce à la présence d'outils estampillés Web 2.0, et conforme aux exigences de gouvernance grâce à des outils de sécurité intégrés. [[page]] Officiellement annoncé sur OpenWorld, Beehive est déjà utilisée par certains clients d'Oracle depuis mai dernier. Le fabricant américain de charpentes métalliques Whirlind Steel, notamment, a choisi la version hébergée de Beehive qu'il a intégrée avec son infrastructure de téléphonie IP interne et son service d'annuaire. L'application relie les employés de cinq de ses sites et son équipe informatique gère le contrôle des accès de façon centralisée. CRM et réseau social Parmi les autres nouveautés détaillées par Charles Phillips, l'ERP maison, e-Business Suite, est attendu dans sa version 12.1, pourvue de neuf nouveaux produits (gestion des prix, planification du renouvellement des pièces détachées, modélisation de scénarios pour la chaîne logistique...). Nouvelles fonctions aussi pour JDE Enterprise 9.0, ainsi que pour l'offre de gestion des talents et pour Siebel 8.1, l'application de CRM (gestion de la relation client). En complément, l'éditeur annonce les outils de CRM, Sales Campains et Sales Library, qui s'appuient sur des fonctions de réseau social (tags, commentaires, notations, partage de contenus...), l'un pour augmenter les taux de retour des campagnes marketing, l'autre pour constituer des documentations commerciales. Le président d'Oracle a également présenté deux packs d'intégration (AIA) apportant des composants applicatifs pour les secteurs de l'assurance et de la fourniture d'énergie (« utilities » en anglais) ; deux packs destinés à faciliter la création d'applications composites, et qui peuvent s'utiliser avec le serveur d'application WebLogic de BEA, devenu le conteneur Java officiel d'Oracle. Rappelons que les solutions métiers, alimentées par le rachat d'éditeurs spécialisés, constituent l'un des axes stratégiques d'Oracle. (...)

(19/09/2008 12:34:49)

Trimestriels : Oracle traverse la crise avec une croissance de 18%

Malgré la crise financière qui ébranle actuellement la plupart des acteurs IT, Oracle parvient à maintenir la barre et à surprendre les attentes des analystes. L'éditeur californien poursuit sa lancée prometteuse de 2008 : le chiffre d'affaires grimpe de 18% par rapport à la même période de l'année dernière, à 5,3 Md$, et le bénéfice net s'envole à 1,1 Md$, soit une hausse de 28%. Dans le détail, ce sont les ventes de licences et les revenus récurrents qui sont le moteur essentiel de cette croissance. Ils ont en effet généré un chiffre d'affaires de 4,3 Md$ (+21%), surtout grâce aux revenus de la maintenance, qui représente à elle seule plus de la moitié du chiffre d'affaires d'Oracle sur le trimestre. La vente de nouvelles licences permet à Oracle d'engranger 1,2 Md$ supplémentaires, soit 14% de plus que l'an dernier. La mise à jour et le support des produits enregistrent également une belle croissance de 24%, à 3 Md$. La progression des services est plus modeste, mais toujours dans le vert (1,2 Md$, soit une hausse de 9%). Pas de commentaires sur l'impact des hausses de tarifs Les résultats d'Oracle ne semblent donc pas être affectés par l'augmentation importante des tarifs de certaines solutions annoncée en juin dernier (entre 15% et 20% pour les SGBD et les infrastructures, jusqu'à + 50% pour les produits BEA acquis en janvier 2008). L'éditeur a toutefois refusé de s'exprimer sur l'impact de cette inflation sur les décisions stratégiques de sa clientèle, estimant qu'il était trop tôt. Selon Gartner, Oracle détient 49% du marché des bases de données, devant IBM, Microsoft, Teradata et Sybase. Cette position permet à l'éditeur « d'investir dans l'amélioration de ses produits », a commenté Larry Ellison, CEO d'Oracle, lors d'une conférence téléphonique. (...)

(15/09/2008 17:15:36)

Business Objects propose une encyclopédie de métadonnées

Business Objects a annoncé la mise à jour de son offre de gestion des données de références à l'occasion du récent TechEd de SAP (08-12 septembre, Las Vegas). Outil de gouvernance des données du système d'information, BusinessObjects Metadata Management XI 3.0 est destiné à fournir une vue centralisée des référentiels de métadonnées provenant des diverses applications exploitées au sein de l'entreprise. Les métadonnées renseignent notamment sur l'origine et le contexte d'utilisation des données. Une encyclopédie de type metapedia L'un des apports de la solution de Business Objects réside dans la mise à disposition d'un outil d'encyclopédie de type metapedia. L'objectif consiste à permettre aux responsables métiers d'associer des descriptions explicites aux métadonnées afin qu'elles soient mieux comprises par les utilisateurs métiers. L'outil metapedia servira aussi à organiser les métadonnées par thèmes ou par départements de l'entreprise (direction commerciale, marketing, financière...). BusinessObjects Metadata Management XI 3.0 fonctionne de façon intégrée avec la plateforme décisionnelle BusinessObjects XI 3.0 annoncée par l'éditeur en février dernier, notamment pour la gestion sécurisée des profils d'utilisation et l'accès aux données. La solution fonctionne dans différents systèmes d'exploitation et serveurs d'applications (Windows/Apache Tomcat, ainsi qu'en environnements Linux, Solaris et IBM AIX, avec IBM WebSphere, Oracle BEA WebLogic et Oracle Application Server). (...)

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