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(25/08/2011 16:56:51)

Attaques DoS : Apache et Microsoft vulnérables

Les développeurs du projet Open Source Apache ont averti les utilisateurs du logiciel de serveur web qu'un outil d'attaques en déni de service (DoS) circulait en utilisant une erreur dans le programme. Appelé « Killer Apache », l'outil est apparu vendredi dernier sur la mailing list dédiée à la sécurité « Full Disclosure ». La fondation Apache a reconnu la vulnérabilité de son programme et a déclaré  dans un billet d'avertissement qu'elle publierait un correctif pour Apache 2.0 et 2.2 dans les prochaines 48 heures. La version 1.3 est aussi concernée, mais le support n'est plus assuré.

« Un outil d'attaque est en circulation dans la nature et il est utilisé activement. L'attaque peut être effectuée à distance avec un nombre modeste de requêtes, mais capables d'utiliser massivement la mémoire et le CPU du serveur », souligne Apache dans le billet. Dans l'attente du correctif, ce dernier donne aux administrateurs des conseils pour défendre leurs serveurs web. Selon la société britannique de sécurité Netcraft, Apache est le logiciel de serveur web le plus utilisé dans le monde, avec une part de marché de 65,2%.

Petit élément de distinction pour les utilisateurs du bundle Mac OS X-Apache, ce dernier est mise à jour via le système d'exploitation. Il reste à savoir à quel moment Apple diffusera les correctifs.

Un patch de Microsoft utilisé pour des attaques DOS


La société de sécurité Qualys a montré comment utiliser un patch Microsoft pour lancer une attaque par déni de service sur le DNS Server de Windows. Un test démontre comment des pirates pourraient s'en servir et souligne l'importance de déployer les correctifs de Microsoft dès que possible après la publication du Patch Tuesday mensuel. Le correctif (Windows MS11-058) que Qualys a utilisé corrige deux failles dans DNS Server de Windows et a été classé critique, niveau le plus élevé chez l'éditeur. La firme de Redmond ne pense pas que cette vulnérabilité soit exploitée par des attaquants ce mois-ci, mais le test réalisé par Qualys montre que cela est possible rapidement.

« Nous avons procédé à de la rétro-ingénierie du patch pour avoir une meilleure compréhension du mécanisme de la faille. Nous avons découvert que cette vulnérabilité pouvait être utilisée rapidement à partir de quelques commandes », explique Bharat Jogi, ingénieur en sécurité chez Qualys sur un blog. Il ajoute « la démonstration dans le test montre une attaque par déni de service, mais des pirates peuvent aller plus loin dans l'exécution du code. » Pour son test, il a utilisé un outil de « binary diffing » appelé TurboDiff pour comparer les versions non patchées et corrigées des fichiers DNS Server. Cela aide les experts en sécurité à « comprendre les changements intervenus afin de corriger les failles », souligne l'ingénieur, mais donne aussi les moyens aux pirates d'exploiter la vulnérabilité et de l'utiliser contre les OS qui n'ont pas reçu la mise à jour de sécurité. Une fois les failles identifiées, la société a monté dans son laboratoire deux serveurs DNS et fait tomber l'un d'eux en tapant quelques commandes.


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(25/08/2011 14:48:08)

VMware propose une version micro de Cloud Foundry

Espérant attiser l'intérêt des développeurs pour les applications cloud, VMware vient de sortir une version gratuite de sa pile Platform-as-a-Service (PaaS) Cloud Foundry. Celle-ci peut tourner de manière autonome sur un ordinateur portable ou une machine de bureau. « L'idée de l'offre Micro Cloud Foundry est d'offrir aux développeurs un moyen de créer facilement des applications Cloud Foundry et de les tester avant de les déployer vers un vrai service Cloud Foundry, » a déclaré David McJannet, directeur marketing des produits  VMware chez SpringSource.

« Qu'il soit dans un aéroport ou dans un café, le développeur peut continuer à fabriquer son application et rester synchronisé avec l'environnement Cloud Foundry, » a-t-il expliqué. Ce pack permettra en effet de mettre fin « à un grand nombre de tâches fastidieuses relatives à la réplication de la pile cloud en local, notamment créer une base de données ou jongler avec les connecteurs de bases de données, » a-t-il ajouté. « La plomberie de base est prise en charge. Donc, avec un environnement runtime, plus besoin de se préoccuper de la configuration des serveurs Web ou d'application ou des données tierces, » a-t-il encore déclaré. « Quand l'application est terminée, elle peut être transférée vers une instance Cloud Foundry tout à fait fonctionnelle, » a encore ajouté David McJannet.

Pousser le développement collaboratif

Lancé en avril dernier, le service Cloud Foundry de VMware permet aux utilisateurs de déployer des applications Java et des machines virtuelles. Avec cette micro édition, les développeurs peuvent écrire du code en utilisant la suite SpringSource Tool Suite (STS) basée sur Eclipse, et utiliser l'interface de commande en ligne de Cloud Foundry pour scripter des procédures de routine. « Lorsqu'elle sera opérationnelle, Micro Cloud Factory sera accessible via le réseau à partir d'autres machines, ce qui devrait contribuer au développement collaboratif, » a déclaré le directeur marketing. Théoriquement, Micro Cloud Foundry pourrait fonctionner comme une petite plateforme cloud autonome, bien qu'elle ne puisse tourner que sur une seule machine, » a indiqué David McJannet. Le pack inclut tous les composants de la pile Cloud Foundry, dont le framework Spring pour Java, Ruby on Rails, le framework Sinatra Ruby, la bibliothèque JavaScript Node.js, le framework Grails, et les réceptacles de données MongoDB, MySQL et Redis. Les futures versions du pack comprendront également les services de VMware vFabric.

VMware livre Micro Cloud Foundry dans une machine virtuelle, qui peut tourner dans VMware Fusion pour Mac OS X, VMware Workstation et le lecteur gratuit VMware Player pour les machines sous Linux et Windows. Le logiciel sera mis à jour pour être en concordance avec les composants du dernier Cloud Foundry. David McJannet n'a pas voulu dire combien, à ce jour, VMware comptait de clients Cloud Foundry. Celui-ci a simplement indiqué que tous les deux mois, le nombre d'utilisateurs était multiplié par deux et que le nombre d'applications déployées sur la plate-forme triplait.

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(12/08/2011 15:41:29)

CloudSwing permet d'assembler des composants cloud Open Source

Avec CloudSwing, les développeurs et les départements informatiques des entreprises auront bientôt à leur disposition une autre option pour proposer du PaaS (Platform as a Service). La future offre d'OpenLogic s'appuie sur son coeur de métier qui consiste à fournir du support technique dans le domaine du logiciel open-source.

Les clients de CloudSwing pourront utiliser la nouvelle plate-forme pour assembler des piles logicielles provenant à la fois de produits open-source et commerciaux, et les utiliser pour des services cloud hébergés dans des infrastructures de type Amazon EC2 (Elastic Compute Cloud). Comparée aux offres commerciales PaaS comme Azure de Microsoft, laquelle limite le choix des composants de la pile, l'offre apportera une plus grande flexibilité, avance Kim Weins, vice-présidente senior du marketing d'OpenLogic. Une version test de CloudSwing est actuellement disponible en version bêta privée. Elle sera suivie par une version DevTest comportant plus de fonctionnalités plus tard dans l'année. « La version de production est prévue pour le début de l'année 2012 », a précisé Kim Weins.

En plus d'une série de piles intelligentes préconstruites, CloudSwing offrira un ensemble d'outils basés sur le Web qui permettra aux développeurs d'ajouter et d'enlever facilement des éléments, a précisé OpenLogic. Les piles CloudSwing pourront être gérées à partir d'un portail unique sur lequel les clients auront accès à un ensemble d'outils adaptés à chaque composant. Le service fournira également des outils de contrôle pour chaque composant, qui dépasseront de loin, selon OpenLogic, les offres clouds publics, notamment en matière de CPU et de capacité mémoire. « Pour commencer, OpenLogic proposera un support technique pour CloudSwing sur EC2 d'Amazon, mais ciblera ensuite les services cloud de Rackspace, avec des offres de cloud privés », a déclaré la vice-présidente.

Objectif : bâtir rapidement un prototype

« La version test offre la possibilité de créer rapidement une pile de démarrage à des fins de prototypage », explique Kim Weins. « Une étape dans le développement cloud qui concerne actuellement de nombreuses entreprises. » Un aspect très novateur de CloudSwing concerne une fonction de gestion des dépenses qui permet de suivre le coût des services Cloud relatifs à plusieurs projets. « Nos principaux clients, en l'occurrence de grandes entreprises, ont recourt à des services de cloud public de type pay-as-you-go pour une grande partie de leur prototypage. Ils partagent ces services entre plusieurs équipes de développement et parfois plusieurs sous-traitants », explique Kim Weins. Ce mode de fonctionnement fait que les responsables informatiques ont du mal à suivre l'ensemble des coûts liés aux nombreux petits projets. CloudSwing récupère les données nécessaires directement sur EC2 et les réunit en un seul endroit. Les gestionnaires peuvent également définir des seuils de dépenses à ne pas dépasser sur certains projets. « Le système envoie des alertes quand les limites sont atteintes », indique Kim Weins. « Nous pensons que le service sera très attractif. CloudSwing sera vendu par abonnement et sur une base horaire, mais le prix n'a pas été encore fixé ». Le support technique pour les piles logicielles sera probablement vendu séparément, également sous forme d'abonnement.

Un petit air d'OpenShift et CloudFoundry

CloudSwing ne se limite pas aux composants open-source, mais OpenLogic ne pourra pas offrir un support technique complet pour les composants logiciels commerciaux d'une pile donnée. « Tous nos clients travaillent dans des environnements hybrides », a déclaré Kim Weins. « Nous ne pourrons pas nécessairement corriger un bogue dans un produit Oracle, mais nous pourrons aider notre client à résoudre son problème et à savoir si celui-ci provient ou non du produit commercial qu'il utilise. »

Le service CloudSwing a suscité une réaction mesurée de la part de Jay Lyman, analyste du Groupe 451. D'un côté, « ce service a l'air de ressembler à d'autres services Open Source PaaS, comme OpenShift de Red Hat et CloudFoundry de VMware », a estimé l'analyste. « Mais la fonction de gestion des dépenses est assez unique et intéressante, en particulier pour certains clients qui ont du mal à maîtriser les coûts de licence dans le cloud computing. » Globalement, estime Jay Lyman qu'il est difficile de prédire la réaction du marché à une offre comme celle de CloudSwing, dans la mesure où, comme c'est le cas pour beaucoup d'autres offres dans le domaine du PaaS, l'essentiel du produit reste encore à venir.

Illustration : « choisissez une pile, personnalisez, déployez », annonce le slogan d'Open Logic.

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(29/07/2011 11:58:54)

Après 5 années conflictuelles, Java 7 arrive enfin

«Nous savons tous pour divers motifs politiques et commerciaux que cette version a pris un certain temps pour arriver », a admis Mark Reinhold , chef architecte Java chez Oracle, dans un webcast un peu plus tôt ce mois-ci. Selon les estimations d'Oracle, 9 millions de développeurs dans le monde utilisent Java. De son côté, Tiobe Software estime qu'il est le langage de programmation le plus largement utilisé dans le monde, devançant le C et éclipsant même le C + + avec deux fois plus d'utilisateurs. Plus de 3 milliards d'appareils exécutent du code, et il est déployé dans 97% des ordinateurs de bureau professionnels dans le monde. Chaque année, le runtime Java est téléchargé plus d'un milliard de fois.

Depuis qu'Oracle a mis la main sur Java, suite à l'acquisition de Sun Microsystems en janvier 2010, le langage de programmation est sous étroite surveillance et les relations tendues avec les différents acteurs du marché. En décembre dernier coup de tonnerre : l'Apache Software Foundation avait décidé de ne plus participer à la validation du Java Community Process, et affirmé qu'Oracle ne pilotait pas les spécifications futures de Java de manière ouverte. Oracle, quant à lui, a poursuivi Google pour ce qu'il considère comme une utilisation inappropriée de Java dans le système d'exploitation mobile Android.

Une remise à niveau bienvenue

La nouvelle version est « solide, mais il s'agit plus d'une version incrémentielle que de toute autre chose », a déclaré Mark Little, responsable de l'ingénierie middleware chez Red Hat, ainsi que l'interface avec le JCE (Java Community Process).

Cette nouvelle version intègre bon nombre des tendances qui ont déferlé sur le petit monde la programmation informatique au cours de la dernière décennie. Elle offre un support nettement amélioré pour le nombre croissant de langages dynamiques non-Java conçus pour fonctionner sur la machine virtuelle Java, tels que Scala et Groovy. Cette mouture dispose également d'une API (Application Programming Interface) pour simplifier l'exécution d'un programme à travers plusieurs coeurs de processeur. La gamme des actions que les programmes peuvent effectuer avec les systèmes de fichiers a été aussi améliorée.
La première version de Java a été lancée en 1995 par Sun Microsystems  qui a ensuite mise le JCP en 1998 pour permettre aux parties tierces d'avoir leur mot à dire dans le développement du langage. En 2007, Sun a placé Java sous licence Open Source, GNU v2.

Les développeurs peuvent utiliser la version 7 de NetBeans IDE (Integrated Development Environment), ou IntelliJ IDEA 10.5, pour écrire des applications Java 7. Oracle mettra à jour son JDeveloper IDE pour Java 7 un peu plus tard dans l'année.

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(26/07/2011 14:06:50)

Oracle met en avant MySQL 5.6

Lundi dernier, Oracle a livré un avant-goût des fonctionnalités attendues dans MySQL 5.6, la prochaine version de sa base de données Open Source, qui mettent l'accent sur l'évolutivité améliorée, l'intégration et les performances. Les nouvelles fonctions incluent notamment la recherche de texte intégral qui permet aux développeurs d'indexer et de parcourir les informations stockées dans les tables par le moteur InnoDB ; une augmentation de la taille maximale des fichiers (jusqu'à 2 To) dans InnoDB, ce qui dope les performances pour les charges de travail intensives en écriture ; la réplication MySQL est aussi plus rapide, et une API permet aux utilisateurs d'« intégrer de façon transparente MySQL aux anciennes et aux nouvelles applications et aux banques de données ».

Pour améliorer ses relations avec la communauté des utilisateurs de MySQL, Oracle demande à ces derniers de lui envoyer ses remarques. Cette version de MySQL est disponible en téléchargement, mais uniquement pour test. Elle n'est « pas apte à la production » indique un avis publié sur le site laboratoires de MySQL. La précédente version de la base de données, 5.5, est disponible depuis décembre dernier et la première étape du développement de la 5.6 a été mise en route en avril.

Des améliorations bienvenues

Un expert a exprimé une opinion très mesurée sur les fonctionnalités annoncées dans MySQl 5.6. « Les performances OLTP [traitement transactionnel en ligne] et la concurrence sont parmi des compétences de base d'Oracle. Je serais optimiste quant à ces améliorations »  a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Monash.
En outre, « MySQL n'est jamais utilisée dans le vide », et sert souvent de pipeline pour d'autres technologies telles que le framework Hadoop pour le traitement de grands volumes de données, le décisionnel et d'autres usages plus généraux comme le souligne Oracle, a-t-il ajouté. « Il y a beaucoup de cas en duplication et en intégration de données qui doivent être mieux consolidés », a encore déclaré Curt Monash . Toutefois, « depuis les années 90, Oracle n'a pas pousssé la recherche de texte. Je resterais assez pessimiste sur ce point » a ajouté l'analyste.

Suite à l'acquisition de Sun Microsystems, Oracle a pris le contrôle de MySQL. La transaction a été un temps retardé, car les régulateurs européens ont soigneusement mesuré les implications potentielles en terme de position dominante avec un MySQL avalé par Oracle. Pour rassurer la communauté Open Source, Oracle a été obligé d'annoncer une série d'engagements publics assurant que  MySQL resterait une technologie viable et ouverte. L'éditeur gagne cependant de l'argent hors du produit MySQL de base en vendant des offres de support et un certain nombre d'éditions commerciales. La firme de Reedwood est toutefois concurrencée sur ce segment par des plates-formes comme Monty Program, Percona ou SkySQL. Le code source de MySQL a également pris des directions différentes avec le Monty Program's MariaDB, qui est soutenue par le créateur de MySQL, Michael "Monty" Widenius.

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(08/11/2010 17:33:00)

Dossier méthodes agiles : Le renouveau des relations client/fournisseurs

L'avantage des méthodes agiles réside avant tout dans le fait qu'elles mettent en avant une démarche plus pragmatique que les démarches traditionnelles, en impliquant au maximum le client et ses réels besoins sans fonctionnalités superflues. Toutefois, un gros travail d'audit et d'évangélisation reste à faire car ces méthodes sont sous exploitées dans les SSII et les entreprises, un peu moins chez les éditeurs qui les utilisent depuis longtemps. Enfin, si les gains sont bien identifiés, la mise en place des contrats et de la facturation n'est pas encore très aboutie.
Sommaire du dossier


- Les méthodes agiles pour l'aboutissement d'un projet de qualité chez le client ?

- Les méthodes agiles réclament écoute et compréhension

- Des gains identifiables grâce aux méthodes agiles

- Témoignage utilisateur : Thierry Roche, DSI de l'Apec


Illustration principale : Crédit Mountain Goat Software (...)

(15/07/2011 12:05:51)

Oracle va corriger 78 failles de sécurité

Oracle va publier 78 patchs sur un certain nombre de ses produits logiciels, mardi prochain. On dénombre 13 correctifs rien pour la base de données. Ils concernent plusieurs éditions, 11g R1 et R2, ainsi que 10g R1 et R2. Deux de ces vulnérabilités peuvent être utilisées sur un réseau sans identifiants de connexion.

Trois autres patchs concernent les solutions Secure Backup Oracle, dont les failles peuvent être déclenchées à distance sans authentification. Des correctifs sont aussi prévues pour sept modules de la gamme Fusion Middleware, 18 patchs concernent Enterprise Manager Grid.

Des corrections sur les produits issus des acquisitions


E-Business Suite et les logiciels de Supply Chain (gestion d'approvisionnement) disposent d'un correctif. Les solutions PeopleSoft en recensent une dizaine.

Oracle propose aussi 23 patchs pour les produits issus de l'acquisition de Sun Microsystems, comprenant GlassFish Server, VirtualBox, Solaris, Sparc Enterprise Série M et la ligne T3. Neuf des faiblesses peuvent être exploitées via un réseau sans nécessiter d'identifiant ou de mot de passe.

Le lot de patch disponible mardi prochain est à peu près de la même taille que la précédente mise à jour d'avril, qui comprenait 73 correctifs. Oracle propose des patchs pour Java SE à des dates différentes (le mois dernier pour les plus récents).

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(08/07/2011 15:54:50)

Oracle exigerait jusqu'à 20 dollars par terminal Android

Si Oracle gagne le procès qu'elle a intenté contre le géant du web, les conséquences pour Google et l'ensemble du marché Android pourraient être désastreuses, selon les analystes. Oracle ne va sûrement pas se contenter d'un paiement forfaitaire, mais exigera une part sur chaque téléphone et tablette vendus. Pour les fabricants de terminaux, ce coût supplémentaire changerait la donne et ils regarderont sans doute à deux fois avant de s'engager sur la plateforme Android. Certes, ils n'abandonneront pas Android pour quelques dollars versés sur chaque combiné vendu, mais ils pourraient par contre commencer à s'intéresser à d'autres plateformes, comme Windows Phone, et réduire le nombre de téléphones sous Android.

Cette bataille a commencé l'an dernier, Oracle accusant Google de contrefaçon et d'atteinte au droit d'auteur pour des brevets utilisés dans Android. Oracle affirme que Google utilise sans licence la machine virtuelle Dalvik qui fait tourner les applications Java sur les appareils Android, technologie développée par Sun Microsystems, dont Oracle a bouclé le rachat l'année dernière. « Compte tenu de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent, je pense qu'Oracle est en position de force, » a déclaré Dave Mixon, avocat chez Bradley Arant Boult LLP Cummings, qui a suivi le dossier de près. Lors d'une audience préliminaire qui donne généralement la tendance dans les litiges sur les brevets, le juge avait donné un avis favorable à Oracle.

Google est sur la défensive et Oracle maintient la pression. « Oracle a pris une posture agressive. L'éditeur a compris qu'il avait mis Google en difficulté et qu'il pouvait gagner, » a déclaré l'avocat. L'éditeur de Redwood a aussi trouvé un bon levier en réclamant directement aux constructeurs un droit de licence sur le logiciel - de 15 à 20 dollars par appareil. « Oracle a approché les principaux OEM, les invitant à adhérer à un programme en vertu duquel ils acceptaient de licencier directement la technologie auprès d'Oracle, » a déclaré Jonathan Goldberg, analyste chez Deutsche Bank. Pour l'instant Oracle a refusé de commenter cette information et Google n'a pas voulu réagir.

Oracle commence à négocier avec les constructeurs de terminaux

« Ce coût de licence mettrait Android et Windows Phone 7 au même niveau, » a ajouté l'analyste. Microsoft rappelle souvent que, même si Android est techniquement libre, les équipementiers doivent financer les recherches nécessaires pour intégrer le logiciel sur leur matériel. La licence payée par les fournisseurs pour Windows Phone inclut le support qui permet l'intégration du logiciel. « Les fabricants de terminaux mobiles vont devoir réfléchir sérieusement pour décider s'ils continuent ou non avec Android, » a déclaré Jack Gold, analyste chez J. Gold Associates. « Ils ont opté pour Android parce que le système était gratuit et qu'ils pouvaient le modifier. Si les termes changent, les fabricants vont commencer à considérer le coût. » Même s'il est certain que les constructeurs de téléphones ne voudront pas complètement abandonner Android, la manière dont ils dépendent d'Android va être remise en question.

« Le fait qu'Oracle approche les constructeurs pour leur proposer un accord sur la licence ressemble fort à un stratagème en vue d'engager des négociations, » a déclaré Dave Mixon. «  Google n'est pas seulement attaquée par Oracle. Il est aussi soumis à la pression de ses clients, » a t-il ajouté. « Si les partenaires de Google disent au géant de la recherche qu'Oracle fait pression sur eux pour leur faire payer la licence de la technologie, ils peuvent inciter Google à négocier avec Oracle, » a t-il déclaré. Cependant, il est peu probable qu'Oracle demande vraiment aux constructeurs de payer aussi cher pour chaque appareil Android vendu. « Finalement, je pense que personne ne paierait cette somme. Oracle veut tuer Android, » a estimé Jonathan Goldberg. Selon lui, Oracle accordera des remises, permettant aux équipementiers de payer beaucoup moins que 15 dollars par téléphone. « C'est un équilibre délicat pour Oracle, » a déclaré Dave Mixon. « Ils veulent le succès d'Android. Ils ne veulent pas faire peser sur Android le risque de donner à quelqu'un les motifs de trouver une alternative en accord avec le droit. »

Crédit photo : HTC

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Cependant, Oracle pourrait ne pas être le seul à demander aux OEM de payer pour utiliser une technologie dans Android. Microsoft, qui affirme aussi que certaines de ses technologies sont utilisées dans Android, a annoncé qu'elle avait négocié des accords de licence pour les appareils Android de HTC et quelques autres fabricants de plus petite taille. La firme de Redmont demande également à Samsung de lui verser 15 dollars par téléphone sous Android. Microsoft pourrait tirer d'Android une source de revenus, mais l'éditeur préfèrerait plutôt que sa propre plateforme mobile Windows réussisse : elle présente davantage de potentiel en terme de revenus possibles avec les services connexes. 

Cela signifie que les motivations de Microsoft sont différentes de celles d'Oracle pour demander aux OEM des droits de licence raisonnables sur Android. « Si les grands équipementiers comme Samsung et Motorola peuvent se permettre de payer un ou deux dollars de plus par téléphone, ce coût pourrait avoir un impact plus important en Chine, où de nombreux fabricants de téléphones utilisent Android, » a déclaré Johnathan Goldberg. « A qui vont-ils payer ce droit ? A Oracle?

Un Android à la sauce chinoise ?

Les constructeurs chinois ont une approche très différente de la propriété intellectuelle», ajoute-t-il encore. Les fabricants de téléphones chinois ne paieraient probablement pas pour licencier Android et pourraient faire de la plateforme un casse-tête pour les utilisateurs et les développeurs. « Je ne pense pas qu'ils abandonneraient Android, mais ils pourraient l'utiliser illégalement. Ils pourraient transformer l'OS massivement », a encore déclaré l'analyse. Selon lui, les équipementiers chinois continueraient à utiliser Android, mais afin d'éviter d'avoir à payer des frais de licence, ils continueraient son développement hors de la communauté Android et de Google afin d'éviter d'être repérés. 

Cela empêcherait Google de tirer des ressources potentielles d'Android, à partir des nombreux services implémentés dans l'OS. Cela contribuerait également à fragmenter encore plus la communauté, actuellement divisée en raison des multiples versions d'Android présentes simultanément sur le marché. « C'est déjà un problème et celui-ci deviendrait tout simplement ingérable, » a encore déclaré Jonathan Goldberg.

Repartir de zéro

Afin d'éviter tout frais de licence, Google a certainement cherché à savoir s' l pouvait simplement construire une base qui rendrait caduque toute violation de la technologie d'Oracle. « Dans la mesure où un certain nombre de brevets litigieux ne sont pas énoncés dans la plainte, il est difficile de savoir à quel point Google est dépendante de la technologie d'Oracle pour Android, » a déclaré l'analyste. Mais il pense plutôt que la technologie couvre des fonctions de niveau relativement bas, qu'il serait difficile de remplacer. « Remettre à plat une partie de l'OS prendrait du temps et entraînerait probablement des problèmes de compatibilité avec les téléphones existants sur le marché, » fait remarquer Jack Gold. « Ils devraient tout recommencer. Ce n'est jamais une bonne chose, » a t-il dit. 

Dans l'intervalle, la bataille juridique continue. « Selon le degré de motivation de chaque parti, l'affaire pourrait traîner pendant des années avec les procédures d'appels et les expertises successives pour identifier le droit des brevets, » a estimé Dave Mixon. « Mais si Google pense perdre au final, le conflit pourrait bien trouver une issue rapide, » a t-il déclaré. « Dans ce cas, nous connaitrons sans doute le montant de la redevance, mais les termes de l'accord amiable resteront probablement confidentiels, » a t-il dit. « Google serait perçu comme le perdant et Oracle insisterait probablement sur la confidentialité pour garder la posture du vainqueur, que ce soit justifié ou non. »

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(29/06/2011 12:16:35)

Oracle lance un programme Exastack pour attirer les éditeurs de logiciels

La migration du traitement des données vers des systèmes spécialisés à haute technicité va à l'encontre de la tendance actuelle plutôt orientée vers les fermes de serveurs. Mais Oracle soutient que son Exadata et son serveur d'application Exalogic contribueront réellement à diminuer les coûts opérationnels globaux des vendeurs de logiciels indépendants (ISV). « Exastack est vraiment la plateforme du futur pour les ISV, » a déclaré Judson Althoff, vice-président senior Worldwide Alliances & Channels, au cours d'un webcast.

Le programme Exastack comporte deux niveaux, Ready et Optimized. Dans le premier, les partenaires pourront appliquer un label indiquant que leurs applications supportent Exalogic, Exadata et la pile logicielle qui tourne sur ces matériels, dont la base de données Oracle, WebLogic Application Server, et les systèmes d'exploitation Linux et Solaris. Les partenaires Optimized du programme Exastack auront accès aux ressources techniques et aux laboratoires spécialisés qu'Oracle a mis en place dans le monde entier, ce qui leur permettra notamment d'adapter plus finement leurs applications Exadata et Exalogic.

« Avant de les diriger vers un laboratoire, Oracle travaillera avec les partenaires pour établir un système d'évaluation des compétences, » a indiqué l'entreprise pendant le webcast. Ils iront ensuite passer une semaine ou deux dans notre laboratoire avec les architectes et les ingénieurs d'Oracle afin de tester les performances en situations réelles et de les confronter aux objectifs établis préalablement. « Le programme Ready est ouvert dès maintenant. Le lancement du programme Optimized est prévu pour plus tard cette année, » a précisé Oracle.

Des annonces attendues à OpenWorld

Certains vendeurs de logiciels indépendants se préparent déjà pour le programme Optimized d'Exastack et la firme de Redwood prévoit de faire quelques annonces à ce sujet lors de la conférence OpenWorld qui aura lieu plus tard cette année, comme l'a déclaré le vice-président. « Aujourd'hui, on compte un millier de systèmes Exadata en opération dans le monde. Oracle prévoit de tripler ce nombre cette année, » a déclaré, la semaine dernière, le vice-président d'Oracle, Mark Hurd, lors de la présentation des résultats financiers du quatrième trimestre. La société californienne n'a pas communiqué de chiffres précis sur les ventes d'Exalogic, mais celles-ci auraient bénéficié d'une accélération encore plus importante qu'Exadata, selon Mark Hurd.

Lors de son intervention, Judson Althoff a également évoqué les changements entrepris par Oracle concernant son réseau de partenaires pour l'exercice fiscal qui a débuté le 1er juin. Celui-ci a notamment fait allusion à certains « défis » opérationnels auxquels devaient faire face Oracle et ses partenaires depuis que l'entreprise a intégré Sun Microsystems. Oracle a bouclé l'acquisition de Sun en janvier 2010, une date qui a marqué également son entrée dans le secteur du hardware. « Nous réalisons que nous avons été en position difficile pour l'exercice 2011, » a déclaré Judson Althoff. « Notre objectif est d'être les meilleurs dans notre secteur. » Déjà, « l'automatisation des commandes a subi des améliorations importantes et d'autres changements sont en cours, comme la mise en place d'un panier unique pour les achats de logiciels et de matériel, » a ajouté le vice-président. « Oracle met également en route un nouveau programme d'incitation financière pour le réseau de partenaires dans le terme fiscal actuel, » a déclaré Judson Althoff.

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(09/06/2011 16:54:28)

USI 2011 : des technologies et des hommes

Placée sous le signe de l'informatique qui transforme nos sociétés, la quatrième édition de l'USI 2011 aligne en deux jours une cinquantaine de présentations, articulées autour de quatre thématiques : Autrement, Techniquement, Humainement, Prochainement.

Autrement, car la première journée propose une plongée au sein de problématiques qui montent en puissance. Elle débute notamment par deux sessions consacrées à DevOps, mouvement qui vise à améliorer la qualité des développements. Les sessions techniques de l'après-midi abordent des sujets très diversifiés : la fin des bases de données relationnelles, la rencontre d'OLAP et du CEP, les nouveaux middlewares orientés message (tels que RabbitMQ), les techniques d'accélération GPU, la prolifération des identités numériques ou, encore, les aspects juridiques du cloud.

Les impacts sociétaux de la IT

La deuxième matinée de l'USI 2011 est axée sur les facteurs humains et c'est le philosophe Michel Serres qui l'ouvrira (déjà présent en 2008 sur la première édition de l'USI). A sa suite, les intervenants aborderont les « transitions agiles », d'abord dans le domaine du développement (déployer l'agile à large échelle), mais aussi en explorant le concept du lean start-up, de l'offshore « qui fonctionne » et du modèle métier. Les impacts sociétaux de l'IT seront balisés avec, par exemple, une analyse du consultant en RH Benjamin Chaminade sur les opportunités de la diversité culturelle pour l'entreprise. En fin de matinée, la parole reviendra de nouveau à un philosophe, André Comte-Sponville, avec un exposé portant sur le sens du travail.

Enfin, la dernière séquence de sessions projettera les participants vers demain et les mises en oeuvre en devenir des technologies numériques : les tendances web vues de la Silicon Valley, les interfaces cérébrales, l'évolution de l'informatique dans une perspective cosmogénétique (par Jean-Michel Truong) ou l'interconnexion des objets (présentée par rafi Haladjian, le fondateur de Violet et créateur du Nabaztag).

Organisée par Octo Technology, l'USI 2011 se tiendra le mardi 28 et mercredi 29 juin à Paris, au Pavillon d'Armenonville (Bois de Boulogne, 16e). Les conférences seront également retransmises en streaming vidéo sur www.universite-du-si.com le mardi 28 juin à partir de 8 h 40

Illustration : Les philosophes André Comte-Sponville (à gauche) et Michel Serres (à droite) interviendront sur l'USI 2011. (...)

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