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(03/10/2011 09:45:29)

OpenWorld 2011 : Avec Exalytics, Oracle analyse des To de données en mémoire

Après les machines Exadata et Exalogic Elastic Cloud, combinant matériel et logiciels pour optimiser la gestion des bases de données (pour l'une) et des applications sous Java (pour l'autre), on se doutait qu'Oracle n'en resterait pas là. A quelques indices avant-coureurs (notamment une phrase du président Mark Hurd lors du lancement de la Database Appliance), on pressentait que des ajouts seraient faits à cette gamme à l'occasion d'OpenWorld (du 2 au 6 octobre à San Francisco). De fait, un troisième produit y a fait son apparition, sous le nom d'Exalytics. Comme ce dernier le laisse deviner, la machine est cette fois-ci optimisée pour les analyses de données, qu'elle réalise en mémoire. « Elle délivre des résultats instantanés, en moins de temps qu'il ne faut pour saisir sa question », a décrit dimanche soir le PDG du groupe, Larry Ellison.

« Oracle parallélise tout »

Le fondateur d'Oracle a annoncé le produit Exalytics en deuxième partie d'un keynote d'ouverture intitulé « Extreme Innovation » au cours duquel il a largement décrit les mérites des actuelles architectures Exadata (au stockage hiérarchisé entre disques durs, DRAM et Flash) et Exalogic Elastic Cloud où tout est parallélisé : le matériel (serveurs, réseau, stockage) et le logiciel (machines virtuelles, OS, bases de données et middleware). Avec au bout, des données qui transitent dix fois plus vite entre les bases de données et les serveurs de stockage. Larry Ellison est aussi revenu sur l'annonce du serveur SuperCluster à base de processeurs Sparc T4 qu'il a confronté au serveur P795 d'IBM (PowerPC 7). Les caractéristiques listées par le PDG (nombre de processeurs, de coeurs, stockage totalisé) donnent l'avantage à Oracle, mais Larry Ellison insiste surtout sur les performances comparées de la bande passante du stockage qu'il estime 7,6 fois plus rapide sur son serveur (336 Gb/s), et sur le nombre d'entrées/sorties par seconde (IOPS) qui serait huit fois supérieur (9 600 000).

Exalytics fonctionne avec Exadata

La machine Exalytics associe elle aussi de façon étroite le matériel et le logiciel, de façon à optimiser les échanges de données et leur traitement. D'une part, elle repose sur quatre processeurs Intel Xeon à 10 coeurs fonctionnant en parallèle, une mémoire vive physique de 1 Téraoctet, pouvant accueillir de 5 à 10 To de données compressées, et une connexion InfiniBand de 40 Gbps vers une machine Exadata. Car Exalytics est bien sûr conçue pour fonctionner avec Exadata, avec laquelle l'échange de données est accéléré lors des requêtes. La compression des données passées en mémoire se fait à la cadence de 200 Go par seconde. D'autre part, elle exploite, en mémoire, des versions parallélisées de la suite décisionnelle OBI (Oracle Business Intelligence), de la base multidimensionnelle Essbase et de la base de données en mémoire d'Oracle, TimesTen, rachetée en 2005.

Exalytics
L'architecture matérielle d'Exalytics

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Un cache « heuristique » qui s'adapte

« Ne raisonnez plus en termes de temps de réponse », a poursuivi hier Larry Ellison. Il décrit un processus où la machine devine la question posée et livre sa réponse avant que sa saisie ne soit achevée, en modifiant sa réponse instantanément si la question ne correspondait pas à son anticipation. L'analyse en mémoire s'appuie sur un cache « heuristique » qui décide ce qu'il doit conserver en mémoire en fonction des analyses qui sont réalisées.

Exalytics
Un cache qui décide ce qu'il doit garder

« Exalytics n'analyse pas seulement les données relationnelles et multidimensionnelles, mais aussi les données non structurées, dans tous types d'associations, a encore indiqué le PDG d'Oracle. « Lorsque vous avez des réponses instantanées, vous utilisez un autre type d'interface », a-t-il aussi ajouté. Une visualisation interactive des données qui fournirait « les clés pour analyser à la vitesse de la pensée », suggère Oracle. Une démonstration d'Exalytics doit être donnée  lundi, au cours de laquelle sera présentée cette interface qui fonctionnera de la même façon sur un PC et la tablette iPad d'Apple.

Illustration : Larry Ellison, PDG d'Oracle, présente Exalytics sur OpenWorld 2011 (crédit : MG)

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(26/09/2011 16:41:55)

Canon et Oracle veulent relier numérisation et bases de données

Canon et Oracle ont signé un partenariat pour une plus grande intégration de certaines activités. Ainsi, la filiale IT Solutions de Canon va vendre une plateforme qui interconnectera facilement les copieurs imageRunner Advance avec les bases de données Oracle, ainsi qu'avec WebLogic (serveur d'application) et d'autres produits. Cette plateforme sera commercialisée en janvier 2012 au Japon et dans le courant du premier semestre aux Etats-Unis et en Europe.

Les entreprises japonaises comme Canon sont traditionnellement fortes dans le développement d'équipements technologiques, mais elles accusent un retard dans le domaine du logiciel. Or le rapport entre la numérisation de documents et les bases de données devient un élément crucial pour le marché de la photocopieuse d'entreprise et les fournisseurs de solutions d'impression en général.

Canon va proposer au sein du partenariat des solutions comprenant la reconnaissance optique de caractères (OCR) pour l'enregistrement de documents et des fonctionnalités avancées capables de combiner et de diviser des fichiers PDF. A l'avenir, la firme japonaise va travailler avec Oracle sur le développement du middleware pour son service de stockage en ligne. Enfin les deux sociétés vont collaborer sur le langage Java. Canon a longtemps utilisé Java pour sa plateforme de gestion des applications tierces au sein de ses copieurs multifonctions.

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(22/09/2011 17:07:55)

Oracle rachète GoAhead, spécialiste des logiciels de haute disponibilité

Oracle continue ses emplettes avec comme orientation la disponibilité des applications. Pour ce faire, la firme de Redwood a annoncé l'acquisition de GoAhead, pour un montant non dévoilé. La société propose des packages logiciels à destination des opérateurs de télécoms, mais aussi pour les fournisseurs d'équipements réseaux.

L'objectif pour Oracle est de disposer de solutions logicielles pour s'assurer indépendamment des infrastructures IT, de la haute disponibilité en temps réel des différentes applications. GoAhead est basée à Bellevue dans l'état de Washington. Elle comprend plus de 100 000 déploiements avec des clients comme Motorola, Alcatel-Lucent, Lockheed Martin, etc. Oracle veut conclure la transaction avant la fin de l'année 2011.

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(22/09/2011 12:44:22)

Progress Revolution 2011 : Une adoption très progressive du RPM

Le CTO de Progress Software, John Bates le concède « il est plus facile d'expliquer le RPM à une société qui se crée avec des infrastructures IT capables d'accueillir nos solutions, qu'à des entreprises disposant d'architectures traditionnelles » et d'ajouter « cela représente la majorité de nos clients ». Le premier évènement de Progress Software réunissant utilisateur et partenaires a donc été l'occasion de faire de la pédagogie pour démontrer les bienfaits de la réactivité opérationnelle. Un panel de plusieurs clients, Dell, BT et Reliance Global (établissement financier indien) sont intervenus sur la nécessité de réagir rapidement et de s'adapter en fonction des évènements. 

Mike Gaultieri, consultant chez Forrester Research explique « les clients disposent aujourd'hui du choix et de la voix pour alerter les entreprises. Ces dernières ont besoin d'outils pour réagir face à ces signaux ». Il ajoute que les changements peuvent aller très vite comme le montrent les décisions d'arrêter la production de TouchPad 49 jours après son lancement ou celle du Kin de Microsoft au bout de 48 jours. Le consultant constate que les outils existent, mais que les entreprises mettent du temps à les intégrer.

Air France-KLM, un premier pas vers le RPM

Dans l'intégration des solutions proposées par Progress Software, le cas Air France-KLM est symptomatique des problématiques rencontrées par le concept de réactivité opérationnelle. Les deux compagnies aériennes qui se sont rapprochées en 2004 ont eu une réflexion sur la relation client et sur le développement de services web autour de la réservation de billet, de son paiement et sa délivrance (borne, mail, mobile). Pour s'assurer d'une disponibilité à 100% de ses services web et face à l'hétérogénéité des systèmes IT issue de la fusion (plusieurs plateformes, une sous Linux/AIX, une sous Windows, une autre qui intègre les solutions Tibco, une base de données Oracle), Air France-KM a lancé un appel à candidature en 2008 pour disposer d'un outil de surveillance de l'infrastructure IT, s'intégrant aux exigences d'une architecture orientée service (SOA). 

La procédure a été très longue avec une première liste comprenant une vingtaine de noms comme IBM, HP, CA et Progress. Le groupe aéronautique a demandé des expertises sur les différentes solutions auprès de consultants. Ensuite, une liste de finalistes comprenait 3 noms dont Progress. Pendant 3 mois, des analyses ont été réalisées pour savoir si les solutions respectaient les éléments techniques et pouvaient s'intégrer dans les outils existants. Progress a remporté cette étape en ayant le droit de monter un POC (proof of concept) au sein d'un des datacenter de la compagnie aérienne.

Le déploiement s'est d'abord fait sur les applications de KLM pour ensuite s'étendre à Air France. Des agents ont été insérés au sein des différentes plateformes pour assurer la surveillance de l'architecture IT. Après 2 mois d'utilisation, les résultats sont au rendez-vous, meilleure compréhension du volume de trafic et des montées en charge, réduction des erreurs applicatives, amélioration de la mesure du temps de réponse avec un système d'alerte sur les éléments externes, optimisation du cache, visualisation des flux de production d'applications. Les objectifs de détecter rapidement les erreurs, de développer et de mettre à disposition des services pour les consommateurs ont été respectés.

Des limites techniques et commerciales

Pour autant, à la question de savoir pourquoi la compagnie aérienne ne bascule pas vers la suite RPM plutôt que de se contenter de la partie Actional, la réponse est double. Gershon Janssen, Web Infrastructure Architect chez Air France-KLM explique « la fréquence des évolutions des différentes versions des solutions de type RPM (6ème version en 2 ans) est un frein pour l'adoption en entreprise, nous avons besoin de plus de temps pour modifier des usages complexes » et il ajoute « le second élément est la gestion du volume des données, de leur sauvegarde et de leur analyse, nous avons actuellement un flux de 50 Go de données par jour ». Il reste à Progress Software à prendre en considération ces critiques et à y apporter des réponses.

 

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(21/09/2011 10:47:32)

Progress Revolution 2011 : La réactivité opérationnelle au coeur des débats

Rick Reidy, PDG de Progress Software a profité de l'édition 2011 de Progress Revolution, réunissant partenaires et utilisateurs à Boston pour fêter les 30 ans de la société. Celle qui est née sous le nom Data Language avec comme produit phare OpenEdge (une plateforme de développement d'applications) a, au travers de plusieurs rachats, acquis plusieurs compétences pour proposer un portefeuille étoffé de plusieurs solutions. La dernière en date était Savvion, spécialisée dans le BPM (Business Process Management) et a donné à Progress la brique qui lui manqué pour créer son offre RPM (Responsive Process Management).

La réactivité opérationnelle se définit selon Rick Reidy en trois éléments « disposer d'une grande visibilité de ses systèmes IT (via le logiciel Control Tower), avoir une réponse en temps réel (Complex Event Process par Apama) et assurer la continuité du service (OpenEdge)». John Bates, CTO de Progress Software a donné quelques exemples de la nécessité d'une réactivité opérationnelle. Toyota, lors du tremblement de terre au Japon, a été obligé de revoir très rapidement ses processus de supply chain. Plus récemment, le cas de la manipulation frauduleuse du trader de la banque suisse UBS aurait pu être limitée ou éviter, avec un système d'alertes en temps réel.

RPM 2.2 de Progress Software

Exemple d'agrégation d'èvènements pour assurer la réactivité opérationnelle

Des versions mises à jour

Même si le produit phare de Progress Software a 30 ans, Rick Reidy a expliqué que tous les ans, il investissait dans OpenEdge pour suivre les tendances de l'IT : Internet, services web, SOA et plus récemment le cloud. La version 11 d'OpenEdge est donc très orientée vers l'online en étant capable de porter les applications dans le cloud, qu'il soit privé, public ou hybride et sur des bases de données multitenantes. La plateforme peut également être intégrée avec la solution BPM de l'éditeur. Enfin, la mobilité et le RIA sont aussi pris en compte avec la gestion de l'iPad et les applications sous Silverlight.

Côté RPM, la version 2.2 (6ème évolution en 2 ans) a été dévoilée et John Bates souligne qu' « elle assure une plus grande visibilité sur l'ensemble des plateformes y compris en prenant en compte, les wikis, les blogs, la messagerie instantanée. » Par ailleurs, RPM 2.2 supporte maintenant les mainframes, les environnements complexes SAP et Tibco. Pour le CTO de Progress Software, il s'agit de donner aux entreprises un outil de navigation dans les systèmes « une sorte de GPS des systèmes IT, qui s'adapte lorsque que l'on prend une autre direction ou qu'un évènement modifie la trajectoire ».

Une offre spéciale cloud et des packages métiers

Pour le cloud, Progress Software a annoncé le lancement d'une offre baptisée Arcade Portal. Il s'agit d'une plateforme de déploiement d'application en mode SaaS. Les éditeurs peuvent ainsi, créer, tester, avoir un espace de démonstration privée et bien évidement déployer des applications. Cette solution comprend plusieurs produits de l'entreprise comme OpenEdge, mais aussi Sonic ESB. Arcade Portal s'est associé pour son lancement avec Amazon Web Services, qui fournira les ressources pour produire les applications et RightScale plateforme de gestion des environnements cloud. Mais John Bates précise que ces partenariats ne sont pas exclusifs et les applications seront portées sur d'autres plateformes comme Rackspace par exemple.

Arcade Cloud Portal sur iPad

Arcade Portal en mode stage et test sur iPad

Enfin, Progress Software verticalise ses produits pour que certains secteurs d'activité aillent plus vite vers la réactivité opérationnelle. Quatre domaines sont visés, les places de marché, la banque, le transport et la logistique, enfin les entreprises de communications et les médias. Pour eux, l'éditeur américain propose des packages nommés « solution accelerator » et qui comprennent des outils propres à leur secteur. Ainsi, pour la logistique, Progress lance Time-In-Transit solution accelerator, une gestion en temps réel des opérations avec l'identification des disfonctionnement et le re-séquençage des actions.

Illustration : Rick Reidy, CEO de Progress Software lors de la séance inaugurale

Crédit Photo: D.R

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(20/09/2011 07:57:33)

Tribune de Georges Jacovlev : Faut-il distinguer maitrise d'ouvrage et maitrise d'oeuvre ?

Un ami, qui intervient comme consultant dans une grande banque française me confirme, lors d'une rencontre récente, que, dans toutes les banques dans lesquelles il est intervenu, la distinction entre maîtrise d'ouvrage (MOA) et maîtrise d'oeuvre (MOE ) n'existe pas. Pire, elle est conçue comme sacrilège, car elle risque, selon ce que pensent les managers de la banque, d'inciter les clients de l'informatique à formuler leurs expressions de besoins « dans leur coin », sans réfléchir en commun avec la MOE pour trouver la solution qui intègre les exigences des uns et des autres. D'ailleurs, me dit mon interlocuteur, cette façon commune de penser est totalement en phase avec ce que disent les Anglo-saxons, qui ne connaissent que la notion de « bonnes pratiques », mais pas du tout la distinction entre MOA et MOE. D'ailleurs, l'anglais ne dispose pas d'un mot spécifique pour traduire l'idée de MOA.

Cette non-distinction me rappelle la difficulté que nous autres consultants en systèmes de management rencontrons quand nous voulons expliquer la différence entre processus et procédure. Alors que c'est très simple : un processus répond à la question « quoi faire ? », il fait donc apparaître des valeurs ajoutées, alors que la procédure répond à la question « comment le faire ? » Ce qui fait que la présentation graphique d'un processus est une succession de boîtes, à la manière d'un diagramme PERT, alors que le graphe d'une procédure présente des boîtes et des losanges, lesquels marquent les choix à faire.

Même si ce débat est déjà ancien, c'est l'arrivée de la version 2000 de la norme ISO 9001 qui permet de clore définitivement le débat. En effet, la grande nouveauté de cette version de la norme est qu'elle présente une vision systémique de l'entreprise alors que la version précédente, qui date de 1994, en présentait une vision cartésienne. Cette grande nouveauté, c'est la référence aux processus de l'entreprise. Cette norme, donc, explique qu'il y a deux visions complémentaires de l'entreprise : la vision selon sa structure, qui est souvent représentée sous forme d'organigrammes, et la vision transversale, selon les processus de celle-ci, qu'on regroupe traditionnellement en trois catégories : les processus de pilotage, les processus de réalisation et les processus support. Ces deux visions sont orthogonales, ce qui signifie qu'en général elles ne peuvent pas se superposer. L'exception se trouve dans le cas où l'entreprise choisit une structure décalquée sur le découpage en processus, ce qui peut être le symptôme d'une méconnaissance de l'approche processus.



Pour poursuivre la lecture de la tribune de Georges Jacovlev, expert en architecture fonctionnelle des systèmes d'information, rendez-vous dans notre espace Blog experts. (...)

(12/09/2011 10:57:02)

Le middleware d'Oracle s'épanouit dans le cloud privé

Il y a un an, Oracle annonçait Exalogic Elastic Cloud. Cette solution associe étroitement ses logiciels middleware avec une architecture matérielle maison (basée sur des serveurs Sun), adaptée aux projets de cloud privé ou public. Plus généralement, elle fournit une infrastructure pour consolider les systèmes d'information des entreprises par sa capacité à regrouper des centaines ou des milliers d'applications Java et non-Java. L'offre a été lancée en France cette semaine, à Paris.

L'option cloud privé est assez populaire en Europe, a relevé à cette occasion Andrew Sutherland (en photo), senior vice-président Fusion Middleware, chez Oracle Europe. Pour lui, il y a bien plus à gagner que la virtualisation de l'environnement et la réduction des coûts opérationnels en allant vers ces infrastructures. Disposer de davantage d'élasticité pour proposer des applications à la demande constitue un autre objectif. « Nous avons noté quatre changements significatifs sur la feuille de route cloud des entreprises. Le premier porte sur la structuration et l'allocation des ressources IT, pour pouvoir construire des applications beaucoup plus rapidement », a-t-il exposé. Il faut ensuite améliorer le développement d'applications et mieux gérer ses processus métiers clés. Le troisième changement passe par l'installation d'interfaces favorisant la collaboration. Enfin, le quatrième porte sur l'utilisation de standards de sécurité au sein du cloud et dans la gestion des ressources.

Une Commission Middleware à l'AUFO

Autant de points sur lesquels l'offre Fusion Middleware d'Oracle apporte des réponses, a souligné Andrew Sutherland. Cette famille de produits, dont le socle repose sur le serveur d'applications WebLogic, récupéré de BEA Systems, compte aussi Coherence, une solution de gestion en grille de la mémoire, à mettre à profit en cas de montées en charge des applications critiques. On y trouve également une suite de gouvernance SOA pour construire un catalogue de services réutilisables, des logiciels de développement, des outils de gestion des identités, d'intégration des données et une solution de BPM (gestion des processus métiers). Parmi les composantes de Fusion Middleware figurent enfin des applications : Business Intelligence, gestion de contenus, solutions de portail et fonctions de collaboration avec la suite WebCenter.

Une offre à multiple facettes à laquelle l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, l'AUFO, a décidé de consacrer une Commission, actuellement en cours de création. C'est Blaise Rogations, directeur de projet chez Alcatel Lucent, qui va la piloter. La première réunion est prévue pour le 3 novembre prochain, à Paris.

A la DGAC, le portail vide la messagerie des pièces jointes

La journée consacrée par Oracle à Fusion Middleware a aussi donné lieu à quatre témoignages d'entreprises dont deux portant sur la suite collaborative WebCenter. Jean-Pierre Debenoist, sous-directeur de la SDSIM à la DGAC (Direction générale de l'Aviation civile), a expliqué comment, à la suite du projet de portail mis en place il y a un an, il considérait être passé de la gestion de dossiers techniques à la conduite de changement. Avec ses 11 500 agents, la DGAC comporte trois directions métiers et conserve une culture par silos assez forte. Le portail représentait un défi technique pour l'intégration d'applications car le parc est très hétérogène. « Le portail, c'est l'aspirateur d'applications », résume de façon imagée Jean-Pierre Debenoist. L'accès s'y fait de façon personnalisé et personnalisable.

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« Nous avions à la DGAC beaucoup de réseaux, souvent informels. Désormais, lorsqu'il faut créer une communauté, c'est la DSI qui la met en route et qui reste membre de fait. » Le portail donne accès à de nombreux documents, grâce à la brique ECM ajoutée. « C'est une valorisation de notre patrimoine de connaissances », explique le responsable IT. Il présente aussi l'intérêt de rendre les flux RSS accessibles à tous, chaque manager se chargeant de vérifier les abonnements. « Cela permet de donner un degré de liberté tout en restant dans un cadre en termes de communication. Cela nous a permis de centraliser. » 

Parmi les effets intéressants qui n'avaient pas été prévus, la DSI constate que la messagerie se vide de toutes les pièces jointes qui posaient tant de problèmes de stockage. « Nous renvoyons sur le portail, explique le sous-directeur de la SDSIM. Nous n'avons pas voulu imposer l'outil, mais le rendre incontournable. »

Interrogé sur le choix d'Oracle, Jean-Pierre Debenoist dit l'avoir fait d'abord par souci de cohérence. « On sait que lorsque l'on ajoutera une brique, elle pourra rentrer dans le mur. » Il ajoute que ce choix correspondait aussi aux besoins de sécurité qui avaient été définis. « Nous disposons par ailleurs d'un support garanti dans la durée. Lorsque l'on analyse le coût complet, oui, la licence est plus chère, mais il y a la pérennité. Cela me permet aussi de créer des pôles de compétences et de limiter les interventions extérieures par rapport à des solutions en Open Source. Il y a moins de coûts d'intégration ».

WebCenter en PME pour un intranet multicanal

Pour un autre secteur d'activité, celui des mutuelles, un représentant de Thelem-Assurances (360 collaborateurs, 254 M€ de chiffre d'affaires, 419 000 sociétaires) a présenté un projet d'intranet multi-canal également basé sur WebCenter. « Pour proposer davantage de services à nos clients, nous nous appuyons sur un réseau de partenaires qui impose au système d'information d'être très agile pour les échanges », a expliqué Lionel Machado, responsable du département Etudes et Projets de la société. « Nous venions du mainframe. Nous n'avions pas d'expert Java. Soit nous décidions de développer un socle technologique, soit nous faisions le choix de construire au-dessus d'une solution. » Une dizaine de portails devrait être atteinte en deux ans. 

L'entreprise avait besoin d'une solution robuste qui supporte la charge, qui soit reconnue sur le marché et pérenne, récapitule Lionel Machado en rappelant qu'Oracle a fait le choix de conserver les technologies qu'il avait acquises. « Nous avons retenu l'option de mutualiser au maximum les compétences. Désormais, nous pouvons poursuivre nos projets autour de l'e-commerce et des développements Internet et y répondre avec une seule équipe. Avec quelques licences, nous arrivons largement à tenir la charge et les montées de framework sont assez faciles à faire. »

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(02/09/2011 10:14:51)

DreamForce 2011 : Le CRM reste le coeur des services de SalesForce.com

La seconde journée de DreamForce 2011 s'est de nouveau ouverte sur la keynote de Marc Benioff, CEO de SalesForce.com. Au programme de cette matinée, on retrouve de nouveau la transformation de l'entreprise qui doit promouvoir les échanges entre ses employés et suivre les discussions de ses clients. On en viendrait presque à oublier que le CRM est la base de l'activité de SalesForce. Un doute vite dissipé avec Jean-Louis Baffier, vice-président en charge des ventes EMEA, qui nous a expliqué que SalesForce.com est une plate-forme collaborative à plusieurs étages. « Le succès du client est dans l'ADN de SalesForce.com. La relation avec le client reste au coeur de notre métier, mais aujourd'hui notre réponse est plus large que le simple CRM. Notre plate-forme doit donc s'ouvrir ».

L'enrichissement des profils stockés sur Data.com est assuré par les informations récoltées et recoupées sur les réseaux sociaux, mais également par l'accord passé avec Dun & Bradstreet qui fournit des données sur les entreprises et sur ses employés. Rappelons que Data.com s'appuie sur Jigsaw, une acquisition antérieure de Salesforce.com. Des coordonnées exactes sont un élément essentiel pour les vendeurs et les directeurs des ventes qui utilisent des logiciels de CRM quand ils prospectent de nouvelles pistes d'affaires ou tentent de renouer avec d'anciens clients. Le partenariat avec Dun & Bradstreet offre aux utilisateurs de Data.com un accès à 200 millions d'entreprises, selon un communiqué. Ces informations sont « intégrées de façon transparente » avec les données de contacts de Jigsaw et sont accessibles à la demande depuis l'outil CRM Salesforce.com.

La qualité des données est un des chevaux de bataille de l'éditeur californien, mais comment garantir un bon suivi des informations partagées sur les réseaux sociaux. C'est ici qu'entre en action Radian6, l'analyseur de médias sociaux racheté par SalesForce en mars dernier. « Toutes les pratiques marketing actuelles ne vont pas assez vite depuis l'arrivée des réseaux sociaux. Nous devons fournir un outil marketing travaillant à la bonne vitesse et à une grande échelle », assure Jean-Louis Baffier.

Facebook, à la fois partenaire et client

Lors de son keynote, Marc Benioff a accueilli un grand nombre d'invités et de clients comme Tim Campos, CIO de Facebook. Ce dernier avoue volontiers que « Facebook est une jeune compagnie qui a grandi très vite en innovant, mais tout va plus vite aujourd'hui ». Si le poids lourd des réseaux sociaux est un des gros clients de SalesForce.com, curieusement ses solutions BI et ERP ne sont pas dans le cloud mais bien ancrées sur des plates-formes traditionnelles principalement fournies par SAP.

Un des produits phares de cette matinée était bien Heroku, la plate-forme PaaS Ruby qui vient de s'ouvrir à Java. Et c'est justement cette solution qu'a choisie Warner Bros pour diffuser ses films en VOD sur Facebook.


George HU, vice président en charge du marketing produits chez SalesForce.com et Tim Campos, CIO de Facebook

Cette matinée a également été l'occasion de réunir sur scène deux anciens d'Oracle, Marc Benioff, bien sûr, et Charles Philips, aujourd'hui CEO d'Infor. Pour arriver sur le segment des ERP, SalesForce.com pouvait partir de zéro, racheter un des acteurs du marché ou nouer un partenariat avec un éditeur. Marc Benioff a finalement décidé de se lier financièrement et technologiquement avec Infor, troisième fournisseur de l'industrie après SAP et Oracle. Si Salesforce.com a soigneusement évité de laisser entendre qu'il désirait construire une suite complète d'ERP, le partenariat annoncé démontre qu'il reconnaît les opportunités possibles avec ses solutions CRM, son outil collaboratif et sa plate-forme de développement d'applications.

Illustration principale : Charles Philips, CEO d'Infor, et Marc Benioff, CEO de SalesForce.com

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Infor a prévu de proposer trois applications regroupées sous l'appellation InForce, reposant sur la plate-forme de développement de Salesforce.com. La première, InForce EveryWhere, permettra aux utilisateurs de Salesforce.com CRM d'afficher des informations provenant des applications ERP d'Infor, telles que les transactions et les données des clients. La deuxième application prévue, InForce Order Management, fournira des capacités complètes de gestion. Enfin, la troisième, InForce Marketing, est une application d'automatisation du marketing.

Ces deux derniers produits seront également intégrés à Salesforce.com. Inforce Everywhere est attendue à la fin de l'année, tandis qu'InForce Marketing et Order Management seront disponibles en 2012. Malgré nos questions, il n'a pas été possible de connaître le montant de l'investissement de SalesForce.com dans Infor mais il faut préciser que l'éditeur californien a également pris des parts dans une start-up baptisée Kenandy qui développe un ERP dans le cloud.  Sandy Kurtzig, CEO de Kenandy, est d'ailleurs apparue sur scène au côté de Marc Benioff  pour présenter sa plate-forme. Tous les oeufs ne sont donc pas dans le même panier chez SalesForce et l'intérêt pour un ERP maison dans le cloud est loin d'être écarté.

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(01/09/2011 09:40:09)

DreamForce 2011 : Cap sur l'entreprise collaborative

A l'occasion de la neuvième édition de DreamForce à San Francisco, événement également appelé Cloud 9, tout le quartier du Moscone Center est aux couleurs de Salesforce.com. Les organisateurs de la grande messe du cloud computing attendent pas moins de 42 000 visiteurs, selon les organisateurs, à la grande satisfaction de Marc Benioff, le très en verve CEO de Salesforce.com, qui poursuit toujours l'ambition d'éclipser Microsoft, mais surtout Oracle et son bouillonnant CEO, Larry Ellison. Oracle qu'il qualifie volontiers de faux fournisseur de cloud (voir illustration ci-dessous). Début octobre, à l'occasion d'Oracle OpenWorld et de JavaOne, toujours à SF, on verra bien si la compagnie de Redwood Shores restera sans répondre.

Véritable bête de scène, Marc Benioff a tenté de convaincre son auditoire de l'urgence de passer à l'heure du social networking dans les entreprises avec sa longue démonstration sur la « social revolution » et particulièrement de son application professionnelle la « social entreprise ». C'est le thème clef de cette manifestation.


Marc Benioff, CEO de SalesForce.com, durant son 1er keynote à San Francisco

Internet à l'heure de la révolution sociale

« Les cultures changent ; après les récentes révolutions, avez-vous entendu les manifestants crier ou écrire sur les murs merci Microsoft ou merci IBM. Non, c'était merci Facebook. Nous entrons dans une ère nouvelle. Nous voyons que c'est plus important que ce qu'il y avait avant. Nous sommes à l'ère de la  social révolution. »  Pour le dirigeant, la question posée aux utilisateurs est de savoir comment les entreprises vont franchir le fossé entre réseaux sociaux et monde du travail. « L'industrie change très vite et nous devons évoluer encore plus rapidement. » Voilà pourquoi Salesforce.com poursuit sa politique de mise à jour régulière et annonce l'arrivée de la release Winter 12 qui introduit de nombreux changements dans Chatter, l'outil collaboratif de l'éditeur californien. En plus des fonctionnalités classiques de réseau social comme les profils utilisateurs, la mise à jour du statut, l'information en temps réel et le partage de fichiers, Chatter proposera dès octobre 2011 une API de connexion pour ouvrir le système et s'intégrer par exemple à SharePoint. Les autres améliorations portent sur l'indication de présence des utilisateurs, le chat et le partage d'écran. La technologie utilisée est issue de l'acquisition par Salesforce.com du fournisseur de solution de collaboration DimDim.

Selon un responsable de Salesforce, 100 000 entreprises environ utilisent « activement » Chatter aujourd'hui. Impossible par contre de connaître le pourcentage réel d'employés au sein des entreprises utilisant régulièrement cet outil. Ce service est gratuit pour les clients de SalesForce.com qui peuvent également d'inviter à collaborer avec eux des personnes extérieures à leur entreprise en mettant en place des groupes privés. Les utilisateurs externes ne peuvent voir que les documents attachés à leur groupe et sont clairement étiquetés comme une personne extérieure.

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L'autre révolution que prépare activement Marc Benioff est l'explosion du nombre de terminaux mobiles dans le monde. « Pas moins de 16 milliards de smartphones et de tablettes sont attendus en 2013 », souligne le dirigeant. Après la version mobile de Chatter pour mobiles et tablettes animés par iOS et Android, l'éditeur mise sur le HTML5 pour proposer une nouvelle génération de logiciels dans le cloud. Baptisée Touch.Salesforce.com, cette plateforme permettra par exemple de supporter toutes les fonctionnalités de mouvements par gestes d'un iPad dans une page HTML5. Les interactions entre toutes les applications de SalesForce.com (CRM, Chatter, base de données) seront bien sûr possibles. « Avec cette solution, il ne sera plus nécessaire de télécharger et de mettre à jour les applications pour bénéficier d'un environnement de travail parfaitement fonctionnel. Les utilisateurs peuvent accéder à toutes les données, et toutes les personnalisations qu'ils ont faites dans Salesforce.com », a indiqué Al Falcione, vice-président du marketing produit. « Les applications personnalisées construites sur la plateforme Force.com travailleront avec ce nouveau service.

Touch.Salesforce.com sera disponible au début de l'année prochaine. Le prix de ce service n'a pas été défini, mais comme tous les produits de la maison, il sera calculé sur le nombre d'utilisateurs.

L'entreprise doit devenir un hub social

Une bonne partie du keynote de Marc Benioff était également dédiée à l'entreprise collaborative. Il s'agit tout simplement pour les entreprises de créer un réseau social avec leurs partenaires et leurs clients. Cette composante se traduit par la création de profils de « social clients » qui rejoint le métier de base de l'éditeur, le CRM (c'est-à-dire la gestion de la relation client). Traditionnellement, les entreprises collectent de nombreuses données sur leurs clients : nom et adresse e-mail par exemple, mais les sites de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter recèlent énormément d'informations sur ces clients et pas seulement du texte, l'analyse des photos est également très instructive. Des données qui permettent selon l'éditeur « d'engager et de maintenir une relation plus profonde ».
Salesforce.com travaille également avec de nombreuses entreprises sur le développement de réseaux sociaux internes très sophistiqués. Chez Toyota avec MyToyota par exemple qui fournit un tableau de bord personnalisé aux utilisateurs de Prius sur le niveau de charge de leur véhicule, les parcours effectués, le temps d'utilisation..

Dans le cadre de la promotion de cette entreprise collaborative, l'éditeur offre désormais un accord de licence globale qui inclut l'accès à Salesforce Sales Cloud, Salesforce Service Cloud, Salesforce Chatter, Salesforce Radian6, Force.com, et Heroku Database.com. La tarification dépendra de la taille de l'entreprise.

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(26/08/2011 16:23:37)

Trois témoignages d'utilisateurs de bases de données NoSQL

Les utilisateurs de SGBD NoSQL et de systèmes de traitement des données de type CouchDB et Hadoop ont déployé ces nouvelles technologies pour leurs performances, leur évolutivité et leur flexibilité, si l'on revient sur les différents ateliers de la conférence NoSQL Now qui s'est déroulée cette semaine à San Jose, en Californie.

EMC, par exemple, utilise un mélange de bases de données traditionnelles et de SGBD NoSQL dernier cri pour analyser la perception de ses produits entreprise et grand public [Iomega notamment], a expliqué Subramanian Kartik, ingénieur chez EMC, durant une conversation avec notre confrère d'IDG News Service, Joab Jackson. Le procédé, appelé analyse des sentiments, implique la collecte d'informations sur une centaine de blogs consacré aux technologies IT, pour trouver des mentions sur EMC et ses produits, et évaluer si les références sont positives ou négatives, en analysant les mots utilisés dans le texte. 

Hadoop pour éliminer les données inutiles

Pour exécuter l'analyse, EMC rassemble le texte intégral de tous les blogs et pages web mentionnant EMC, et les compile dans une version de MapReduce fonctionnant sur sa plate-forme d'analyse de données Greenplum. Il utilise ensuite un système Hadoop pour éliminer les balises HTML et les mots inutiles, ce qui réduit considérablement l'ensemble de données. Les listes de mots sont transférées dans des bases de données SQL, où une analyse quantitative plus approfondie est réalisée. 

Les technologies NoSQL sont utiles pour résumer un ensemble énorme de données, tandis que les systèmes SQL peuvent être ensuite utilisés pour une analyse plus détaillée, a dit Subramanian Kartik, ajoutant encore que cette approche hybride peut être appliquée à d'autres domaines d'analyse. «Il y a toutes sortes d'informations à traiter, et à partir d'un certain point, vous devrez passer par la conversion de texte  en tokens numérotés pour faciliter leur utilisation [commande /tokenize], l'analyse et le traitement du langage naturel. La meilleure façon d'arriver à des mesures quantitatives significatives de ces données est de les mettre dans l'environnement que vous connaissez bien pour les manipuler, un environnement SQL » poursuit l'ingénieur d'EMC.

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Pour les compagnies Internet comme AOL, les produits NoSQL offrent une vitesse de traitement et la capacité de gérer ce grand volume de données, ce qui ne serait pas possible avec une base de données relationnelle traditionnelle. La société utilise Hadoop et la base de données NoSQL CouchDB pour réaliser le ciblage de ses opérations publicitaires, a déclaré Matt Ingenthron, directeur des relations communautaires pour Couchbase, lors d'une autre conversation. 

La compagnie Internet a développé un système qui peut choisir d'afficher un ensemble d'annonces ciblées chaque fois qu'un utilisateur ouvre une page web d'AOL. Les annonces choisies reposent sur la base de données qu'AOL stocke sur les utilisateurs, avec un algorithme qui tente de prédire quelles pubs auront le plus de sens pour l'internaute. Et le processus doit être exécuté en moins de 40 millisecondes. La base de données est volumineuse, car les logs et les actions de tous les utilisateurs sont conservés sur les serveurs. Ils doivent être analysés et réassemblés pour construire un profil de chaque utilisateur. Les régies publicitaires web ont également mis en service un ensemble complexe de règles pour savoir combien payer une impression ou quels bandeaux publicitaires doivent être affichés sur le navigateur des internautes. 

Cette activité génère de 4 à 5 téraoctets de données par jour, et AOL a amassé 
plus de 600 pétaoctets de données opérationnelles. Le système conserve ainsi plus de 650 milliards d'entrées, avec notamment une pour chaque utilisateur, ainsi que des clés pour gérer d'autres aspects des données. Le système doit réagir à 600 000 événements de chaque seconde. 

Un cluster Hadoop pour résumer les données brutes

Et les flux de données qui proviennent de logs de serveurs Web et de sources extérieures augmentent encore la quantité d'information conservée. La plate-forme Hadoop Flume est utilisée ici pour intégrer toutes ces données. Ce cluster Hadoop exécute également une série de routines MapReduce pour analyser et résumer les données brutes. AOL utilise également CouchDB de Couchbase pour récupérer toutes sortes de données en provenance des flux RSS. Parce que CouchDB peut travailler sans écrire sur le disque, il peut être utilisé pour analyser rapidement les données avant de l'envoyer vers une autre étape. 

« Nous n'avions pas prévu de faire du ciblage publicitaire pour nos clients. Mais Couchbase a fini par combler ce besoin chez AOL et chez d'autres régies publicitaires » ajoute Matt Ingenthron. Le travail est «techniquement complexe et pose de nombreux défis pour traiter très rapidement les données ».

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La maison d'édition scientifique et médicale Elsevier était à la recherche de plus souplesse quand elle a opté pour une solution XML, basée sur une base de données non relationnelle fournie pas Mark Logic, a déclaré le vice-président de la société Bradley Allen. Le monde de l'édition scientifique est de train de passer d'un modèle statique à un rythme plus dynamique, explique le dirigeant de l'éditeur. Au cours des siècles précédents, les ouvrages et les revues scientifiques ont servi de base à la connaissance universitaire. Et les bibliothèques conservaient une description des ouvrages, des auteurs et contributeurs et les références d'autres informations. Depuis que l'édition scientifique est passé au numérique, le papier reste encore le média dominant pour la transmission des données. « Nous sommes encore à l'époque du cheval et du carrosse », souligne en plaisantant Bradley Allen. 

Au fil du temps, la communication scientifique s'est fragmentée en plusieurs éléments individuels, qui peuvent être ensuite réutilisés dans de multiples publications. Les paragraphes ou même les affirmations peuvent être annotés et indexés, explique l'éditeur. Ils peuvent ensuite être rassemblés dans des oeuvres nouvelles et intégrés dans des applications, que les médecins peuvent consulter. Ils peuvent également être exploités dans le cadre d'analyses décisionnelles.

XML comme langage naturelle pour intégrer les données

Dans cet esprit, Elsevier est en train d'annoter les documents de ses revues afin qu'elles puissent être réutilisées plus facilement dans d'autres applications et services. Le choix d'une base de données XML a semblé naturel pour ce travail, a expliqué Bradley Allen. De nouveaux types de contenus peuvent être facilement ajoutés dans la base de données et le format permet à chaque composant d'être facilement réutilisé dans de nouvelles applications et services. 

Elsevier a lancé un certain nombre de nouveaux produits avec cette approche. L'un d'entre eux, baptisé SciVal et destiné aux universitaires qui résument l'activité du monde de l'édition au sein de leur institution, leur donne une estimation quantitative 
des publications d'une université ou d'un centre de recherches. Un autre service est Direct Science, un moteur de recherche en texte intégral pour les revues d'Elsevier.

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