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Mobilité
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(06/12/2004 18:24:47)
Progression des ventes mondiales de mobiles au troisième trimestre
Selon Gartner, il s'est vendu 167 millions de téléphones mobiles dans le monde au troisième trimestre, 26 % de mieux qu'à la même période un an plus tôt. Une surprise pour le cabinet, selon lequel toute l'industrie s'attendait à un trimestre « plat » dans l'attente de la période de Noël. Et d'estimer qu'un nombre important de nouveautés et la baisse des prix ont stimulé le renouvellement du parc dans des marchés mûrs comme l'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord.
Gartner souligne en outre que Nokia a repris de l'avance sur ses concurrents avec une part de marché supérieure à 30 % sur la période. Samsung s'est pour sa part octroyé la seconde marche du podium, en reléguant Motorola à la troisième. Arrivent ensuite Siemens, LG Electronics et Sony Ericsson. (...)
NEC prépare une puce multicoeur pour mobile
NEC prépare actuellement un processeur pour téléphone mobile intégrant trois coeurs ARM. Baptisé MP211, ce processeur doit permettre de renforcer sensiblement les performances multimédias des téléphones mobiles. Au cours d'une démonstration, le constructeur a présenté un appareil équipé de son nouveau processeur en train de faire fonctionner un applet Java, un navigateur Web et de lire simultanément une vidéo.
Le MP211 s'appuie sur des coeurs ARM926 cadencés chacun à 200 MHz. L'un d'eux est dédié au traitement multimédia avec, notamment, le décodage du codec vidéo H.264. Les deux autres coeurs sont réservés au fonctionnement des autres applications.
NEC prévoit d'entamer la commercialisation du MP211 dès le premier semestre prochain. (...)
Les collectivités locales à nouveaux mises à contribution pour le haut débit
Profitant de la table ronde organisée par l'Autorité de Régulation des Télécoms (ART) sur le rôle des collectivités locales sur le marché des télécommunications, le ministre de l'Equipement, Gilles de Robien, a expliqué souhaiter que soit étudiée la possibilité « de confier des licences WiMax à des collectivités territoriales de niveau départemental pour qu'elles puissent utiliser cette technologie et développer leur propre réseau. »
Depuis la loi sur l'économie numérique de juin dernier, les collectivités locales ont la possibilité de devenir opérateur, en concurrence avec les opérateurs établis ou lorsque ceux-ci font défaut à un appel d'offres. Les zones rurales et à faible densité de population font l'effet de candidats évidents à cette disposition : considération techniques ou économiques, ces zones sont privées d'accès à Internet à haut débit, sinon de concurrence sur un marché où certains acteurs sont censés commercialiser des accès basés sur les offres de collecte IP/ADSL de France Télécom.
Avec un débit maximal théorique de 70 Mbps pour une portée de 50 km, WiMax fait figure de candidat idéal à la desserte des zones isolées. La Vendée, le Calvados et l'Orne ont décidé de se lancer dans l'aventure. France Télécom a de son côté lancé deux offres à destination des mal lotis du haut débit : la charte départements innovants et l'offre d'accès à Internet Wi-Fi/satellite. Dans tous les cas, les finances publiques des collectivités sont mises à contribution.
Une démarche d'équilibriste. Dans un document intitulé « L'intervention des collectivités locales dans les télécommunications, points de repère », Paul Champsaur, président de l'ART, avertit : les « interventions dans le domaine des télécommunications s'effectuent dans un paysage singulièrement complexe, mêlant droit public, droit de la concurrence, droit national et communautaire de l'intervention publique dans le secteur marchand. ». Et de souligner que « l'intervention publique est souvent structurante, mais que ses effets à moyen et long termes sont difficiles à anticiper ». Et de constater, non sans une certaine honnêteté, que « le réengagement public dans le domaine des télécommunications révèle probablement que les seules forces du marché ne peuvent satisfaire à l'ensemble des ambitions collectives en matière de communications ». Et ce, quelques années à peine après l'ouverture complète du marché et le lancement du dégroupage. (...)
Cisco ajoute la vidéo à MeetingPlace et met à jour sa gamme de commutateurs
Cisco vient de lancer la version 5.3 de son outil de téléconférence sur IP, MeetingPlace. Cette nouvelle mouture permet aux participants d'une conférence en ligne d'apparaître en vidéo, d'entrer dans un espace de collaboration en ligne ou simplement de discuter vocalement. La version 5.3 de MeetingPlace est le fruit de l'intégration de MeetingPlace, acquis l'an dernier par Cisco auprès de Latitude Communications, avec le système de téléphonie sur IP de Cisco CallManager et le serveur de vidéoconférence de Cisco IPVC 3500 Series Video Multipoint Control Unit.
MeetingPlace 5.3 supporte en outre la planification de téléconférences via Microsoft Outlook, Lotus Notes et une interface Web. Il est commercialisé à partir de près de 70 000 $ pour 30 ports de conférence.
Parallèlement, Cisco vient de mettre à jour sa gamme de commutateurs avec notamment un support étendu des liaisons montantes 10 Gbit Ethernet et des ports PoE (Power over Ethernet). Cette annonce fait suite à celle d'HP ProCurve fin octobre qui, avec son commutateur 3400cl, rapproche également le 10 Gbit Ethernet de la périphérie du réseau. (...)
Le Treo 650 souffre de sa nouvelle mémoire flash
Le nouvel ordinateur de poche/téléphone mobile de PalmOne, le Treo 650, manque de mémoire, si l'on en croit ses utilisateurs. Le problème a été confirmé par PalmOne qui avance une explication : le Treo 650 embarque de la mémoire flash non volatible en lieu et place de l'habituelle DRAM des ordinateurs de poche de la marque. Ce changement en a entraîné un autre : le Treo 650 utilise le système de fichier NVFS. Proche de FAT, il utilise des blocs d'allocation de 512 octets chacun : parfait pour assurer que des petits fichiers comme des fiches contacts prennent rapidement, du fait de leur nombre généralement assez grand, beaucoup, voire énormément de place.
PalmOne propose à ses clients américains qui en font la demande une carte mémoire SecureDigital de 128 Mo, gratuitement, en dédommagement de cette nuisance. Le constructeur n'a pas annoncé de geste commercial équivalent pour ses autres clients. (...)
Alliance France Télécom et Intel autour de la convergence numérique
France Télécom et le n°1 du processeur Intel signent un partenariat autour du développement conjoint de solutions pour la maison numérique. Chantiers prévus par les deux ténors : travailler à "l'évolution des passerelles de services de communication à la maison", et à "la problématique de la connectivité sans-fil au domicile". En clair, porter le haut-débit sur les différents appareils numériques d'une maison, via des connexions sans-fil (notamment Wi-Fi).
Selon les termes de l‘accord, les deux sociétés mettent en commun plusieurs ressources : des équipes de développeurs, les budgets R&D, et enfin la propriété intellectuelle des solutions communes à venir. Aucune date de sortie de produits, issus de ce partenariat, n'a, pour l'heure, été communiquée. (...)
Le marché des équipements VPN IP atteint 267 M$ en 2003
Selon In-Stat/MDR, le marché des équipements réseau permettant l'offre de services VPN IP a atteint 267 M$ en 2003. Le cabinet estime qu'il s'est partagé entre routeurs périphériques pour moitié et commutateurs multi-services et commutateurs de services IP, pour l'autre moitié. Et d'en conclure à un déplacement de l'intelligence nécessaire aux services VPN vers la périphérie du réseau. Selon Henry Goldberg, analyste chez In-Stat/MDR, cette stratégie permet « aux fournisseurs de services de réaliser des économies d'échelle en servant de nombreux clients à partir d'un équipement sur un point de présence, et de réduire sensiblement les coûts opérationnels du provisionnement, de l'administration et de la maintenance. » Le cabinet d'analyste distingue plusieurs tendances : le développement des offres VPN IP sur DSL pour les PME ; le besoin croissant de gestion des abonnés pour les services haut débit ; l'intégration par les fournisseurs de services et d'équipements VPN IP d'un nombre croissant de couches de sécurité. (...)
(25/11/2004 18:39:04)Gartner : la RFID ne percera qu'en... 2010
A l'occasion du Symposium 2004 de Sydney, le vice-président de Gartner, Brian Zrimseck, a déclaré qu'il ne prévoyait pas de décollage de masse de la technologie RFID (Radio Frequency Identification)... avant 2010.
En dépit d'une publicité retentissante - et de citer le déploiement du RFID par Wall-Mart, le n°1 de la grande distribution aux Etats-Unis -, la technologie de puce radio, selon lui, n'améliore - pour le moment - pas les processus métier, et encore moins la chaîne logistique des entreprises. La connexion en temps réel avec les fournisseurs (appelée « act-as-fact », composant de base de la RFID) est selon lui, loin d'être appliquée.
La faute aux éditeurs de logiciels ? Pour lui, il existe un fossé entre les sociétés et les éditeurs de PGI, qui tardent à adapter leur outils à la chaîne logistique. « SAP, encore trop concentré sur la gestion de l'entreprise, n'a pas été soucieux de la chaîne logistique. Quand la mise à jour R/3 est sortie, ils l'ont baptisée R/3 Enterprise, et pas R/3 Chaîne Logistique. » (...)
ICQ entre dans la bataille des webmails
ICQ (propriété d'AOL), célèbre pour son client de messagerie instantanée, lance un modèle payant d'ICQmail, sa messagerie en ligne (webmail).
L'offre se compose d'une capacité de stockage de 2 Go, d'un calendrier, d'un « Notepad », d'un agenda, et dispose de fonctionnalités d'accès sans fil. Il supporte également le POP3 et Imap.
Côté sécurité, ICQ dote son outil d'un filtre antispam et antivirus. Autres services annexes : la traduction des messages en sept langues, ainsi qu'une fonction de compression des pièces jointes.
Côté prix, ICQ commercialise son offre 19,99 $, à l'année. Une série d'options payantes y sont également disponibles, notamment l'envoi de message via SMS, ou un service de messages vidéo.
ICQ entend ainsi rivaliser avec les ténors du genre, Yahoo Mail (de Yahoo), puis Hotmail Plus (de Microsoft), tous deux à 19,99 $. Le Gmail de Google étant à la traîne, toujours en version bêta. (...)
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