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Objets communicants
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(09/06/2011 12:04:48)
Le NFC, un acronyme encore peu connu du grand public
Lors du salon Buzzness Mobile qui se tient à Paris les 8 et 9 juin, Tiphaine Goisbeault directrice du Pôle Télécoms chez Médiamétrie, a annoncé le chiffre de 43,5 millions d'utilisateurs de la téléphonie mobile. Elle précise que l'on observe une hausse de 60 % pour le secteur des smartphones par rapport à l'année dernière.
Côté usages du mobile, on retrouve dans le haut de la liste les usages les plus attendus : l'envoi de SMS, le surf sur internet ou l'envoi de MMS. L'envoi de SMS conserve la première place malgré l'essor de l'internet mobile et de toutes les possibilités de communication qui en découlent. Médiamétrie a réalisé ces mesures grâce aux fichiers de logs anonymes de connexion fournis quotidiennement par les opérateurs, à raison de 800 000 par jours. Pour qualifier l'audience, un panel représentatif de mobinautes a été utilisé. L'usage du mobile pour écouter la radio arrive quant à lui en quatrième position selon Médiamétrie, 17% des utilisateurs de mobiles se servent ainsi de leurs terminaux pour écouter la radio.
Le NFC en quête de notoriété
Toujours d'après Médiamétrie seulement 7,6% des français connaissent la technologie NFC, Near Field Communication, pressentie pour les paiements sans contact et qui devrait être portée par Google. Ceci dit, plus de la moitié des personnes qui connaissent le NFC y croit.
Tiphaine Goisbeault a annoncé la mise à disposition de nouveaux outils pour permettre par exemple « de savoir combien de lecteurs supplémentaires rapporte une application mobile à un site de presse sur internet ». Disponible dès septembre, cet outil facilitera la mesure des impacts de campagne cross média. Un médiaplanning sera également disponible pour aider les annonceurs à choisir le bon média en fonction de l'heure de la journée. En effet, une étude montre que les tablettes et les smartphones sont de plus en plus utilisés en fin de journée et en fin de semaine.
20 millions d'euros pour les projets mobiles NFC
L'appel à projets « déploiement de services mobiles sans contact NFC (1) » est paru au journal officiel vendredi 27 mai. Il s'inscrit dans la liste des investissements d'avenir (ex grand emprunt). Les collectivités locales (et autorités de transport) ont jusqu'au 1er juillet pour déposer un dossier d'intention (ensuite, se tiendra la phase de candidature proprement dite jusqu'à mi octobre). 20 à 30 projets seront retenus (valider son titre de transport, accéder aux services publics, découvrir des informations locales enrichies etc...).
(1) Near Field Communication (NFC) = technologie sans fil de proximité
Crédit photo : Google
Recap IT : L'eG8 Forum se réunit, Windows Phone mute, Google bascule dans le m-paiement
Ils étaient tous là, Mark Zuckerberg, Eric Schmidt, Stéphane Richard, etc pour intervenir lors du eG8 Forum qui s'est déroulé à Paris en amont de la réunion du G8 à Deauville. Nicolas Sarkozy a prononcé le discours inaugural de cette manifestation où il a encensé les acteurs du web pour ensuite leur parler d'un « Internet responsable ». Une délégation a ensuite été reçue par les chefs d'Etat pour expliquer les bienfaits de la liberté sur le Net et les risques d'une régulation non adaptée. Le G8 doit dans ses positions finales rappeler le principe de la liberté d'expression du web, mais aussi garantir la protection de la propriété intellectuelle et la vie privée des citoyens.
Autre annonce importante de la semaine, la mise à jour de Windows Phone. Steve Ballmer a dévoilé une grande refonte de l'OS pour mobile. Pas moins de 500 fonctionnalités étaient attendues avec un focus particulier sur une plus grande intégration inter applicatives. Il reste maintenant à savoir comment seront perçu ces changements par les utilisateurs. Toujours dans la mobilité, Google a annoncé à New York le lancement de son offre de paiement sur mobile via la technologie NFC (Near Field Communication). Google Wallet sera intégré dans certains smartphone sous Android et les clients pourront payer avec ce téléphone chez plusieurs partenaires. Cette offre ne fait pas que des heureux, Paypal, filiale d'ebay poursuit la firme de Mountain View pour vol de propriété intellectuelle.
Enfin terminons sur la sécurité. Sony continue de faire parler, car le piratage se poursuit tout comme la fuite de données personnelles. Le constructeur japonais a par ailleurs estimé le coût de l'attaque contre PSN à un peu plus de 121 millions d'euros. Apple de son côté est en proie avec un faux antivirus et se retrouve un peu dépourvu pour y faire face, au point de ne proposer qu'un guide pour enlever manuellement ce malware. La firme de Cupertino a indiqué qu'une mise à jour de Mac OS X corrigerait bientôt ces problèmes. Un peu inquiétant, car des variantes de MacDefender comme MacGuard apparaissent et sont plus dangereuses.
PayPal et eBay poursuivent Google sur le paiement sur mobile
La plainte, déposée jeudi devant la Haute Cour de l'État de Californie, comté de Santa Clara, met en cause deux anciens cadres passés depuis chez Google, Osama Bedier et Stephanie Tilenius, au motif qu'ils n'auraient pas respecté leurs obligations envers leurs anciens employeurs. Selon la plainte, Osama Bedier aurait détourné des secrets commerciaux appartenant à PayPal et aurait partagé avec Google des informations concernant le paiement mobile, la stratégie de vente, et le concept de portefeuille numérique. Les deux sociétés affirment même que l'ancien cadre aurait transféré des documents numériques décrivant le système de paiement mobile et la stratégie de vente de Paypal vers un ordinateur extérieur à l'entreprise le 24 janvier de cette année, soit quelques jours avant son départ de Paypal et son arrivée chez Google.
Selon l'accusation, ces documents sont d'une importance capitale en terme de stratégie pour ebay et Paypal. Osama Bedier était vice-président des plates-formes de PayPal, et à ce titre il était chargé de développer le système de paiement mobile du site, de chercher de nouveaux partenaires et de diffuser le système, les technologies et les services auprès des détaillants. Selon la plainte, dont on trouve une copie sur le site web d'eBay, celui-ci avait « une parfaite connaissance des capacités, des stratégies, des projets et des compétences marketing concernant les paiements mobiles et les technologies liées, » autrement dit des secrets commerciaux, propriétés de PayPal. Après avoir quitté PayPal, Osama Bedier a été nommé à la direction des paiements mobiles chez Google et il est désormais responsable de la mise en place de ces technologies et services auprès de détaillants pour le compte de Google.
Débauchage actif et rupture de négociations
Les plaignants affirment également que Google a embauché Osama Bedier sur la recommandation d'un ancien cadre d'eBay, Stephanie Tilenius, qui l'a elle-même approché et recruté, ce qui constitue une violation de ses obligations contractuelles vis à vis de son ancien employeur, eBay. Avant et depuis son recrutement par Google, Osama Bedier est également accusé d'avoir violé ses obligations vis à vis d'eBay pour avoir sollicité et tenté de débaucher des employés de PayPal pour les faire entrer chez Google, indique encore la plainte. L'ancien responsable a également représenté PayPal dans des négociations entamées avec Google entre 2008 et 2011 en vue de proposer le système de Paypal comme option de paiement pour les achats d'applications mobiles sur l'Android Market de Google. Or à l'époque, il aurait omis d'informer Paypal qu'il était déjà en pourparlers avec la firme de Mountain View pour une embauche éventuelle.
« Google a torpillé les négociations avec PayPal pour élaborer un produit concurrent en s'appuyant sur d'anciens employés et en mettant ses cadres aux responsabilités, » indique encore la plainte. Google a fait savoir que pour l'instant elle n'avait pas reçu de copie de la plainte, et qu'il ne pouvait donc faire aucun commentaire à son sujet. Sur son blog, Paypal écrit que ce n'est pas son genre de passer du temps dans les salles d'audience. « Mais parfois, face au comportement de certaines personnes et de certains concurrents, l'action judiciaire est la seule façon pour une entreprise de protéger ses secrets industriels, l'un de ses atouts les plus précieux. »
Avec Wallet, Google à l'assaut du paiement sur mobile via NFC
Selon le Wall Street Journal, Google doit aujourd'hui, lors d'un évènement à New York, donner des détails sur sa plate-forme qui permettra de faire des achats, échanger des coupons et accumuler des points simplement en agitant devant un lecteur spécial un smartphone compatible avec la technologie NFC (Near Field Communication) .
Le quotidien américain cite « des personnes proches du dossier », en indiquant que les premières villes retenues pour cette solution sont New York, puis San Francisco et Washington, avant un déploiement dans d'autres villes du pays. Une liste de partenaires commerciaux circule aussi avec les noms des magasins Macy, American Eagle Outfitters et les restaurants Subway. Cet écosystème doit être complété par l'intégration d'une puce NFC au sein des smartphones sous Android, comme le Nexus S par exemple. Enfin, il est essentiel pour Google d'avoir un partenariat avec les opérateurs mobiles. Une annonce pourrait être faite avec Sprint-Nextel à ce sujet.
Aller plus vite que la concurrence
L'apparition de Google Wallet s'inscrit dans une course de vitesse par rapport à la concurrence. Apple qui doit tenir sa conférence WWD C dans les prochaines semaines pourrait faire des annonces sur le sujet du NFC avec Visa. Plusieurs opérateurs ont mené également des expérimentations en la matière. En France, dans le cadre de l'initiative Payez mobile, opérateurs, acteurs du secteur bancaire ont des réflexions sur le déploiement de cette technologie. Récemment, la ville de Nice a été la pionnière en la matière.
La Préfecture de Paris rénove la gestion de son parc de vidéosurveillance
Le Projet de Vidéoprotection pour Paris (PVPP) est un projet de vidéosurveillance de l'ensemble du territoire parisien qui repose, d'une part, sur 1100 caméras pilotables (orientation, zoom) propres et, d'autre part, sur les réseaux de vidéosurveillance de partenaires comme la SNCF et la RATP. Cette vidéosurveillance est, de plus, couplée à un SIG (système d'information géographique). Les forces de police peuvent ainsi surveiller en continu une action en passant d'une caméra à une autre repérées sur un plan, sur le domaine public surveillé par des caméras orientables, ou sur le domaine d'un partenaire avec les caméras fixes de celui-ci. Bien entendu, les partenaires ne peuvent pas, en retour, accéder aux caméras de la police.
Le projet PVPP est porté par la société Iris-PVPP, filiale de Ineo et Citelum, dans le cadre un partenariat public-privé (PPP) signé le 21 juillet 2010 avec l'Etat après un dialogue compétitif de 16 mois. Ce PPP est conclu pour une durée de 16,5 ans, c'est à dire une année et demi de mise en place et quinze ans d'exploitation. Au bout des quinze ans, l'ensemble de l'outil appartiendra à l'Etat. Outre les 1100 caméras, le PVPP repose sur un réseau propre de 400 kilomètres de fibres optiques. L'outil est destiné à être utilisé par 2500 opérateurs via 270 stations déployées et disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
« Etant donnée la durée du contrat, celui-ci inclut l'obligation pour l'opérateur de mettre en permanence les équipements au niveau de l'état de l'art » insiste Thierry Leblond, directeur de projet du PVPP et ingénieur général de l'armement. Comme tout PPP, celui-ci implique le paiement par le concédant (l'Etat ici) d'un loyer financier, d'une maintenance liée à un niveau de qualité de service avec des pénalités en cas de non-respect par l'opérateur, le gros entretien incluant le renouvellement des équipements et les frais de fonctionnement de la structure porteuse. Certaines évolutions sont également possibles en termes de fonctionnalités contre un financement complémentaire. Thierry Leblond expose ainsi : « certaines évolutions sont mêmes anticipées comme l'accès en mobilité aux images, par exemple par un QG sur un site d'intervention. »
La durée d'exploitation et l'intervention de partenaires, dont le nombre devrait s'accroître, a poussé les autorités à exiger l'emploi de normes ouvertes et, autant que faire se peut, de technologies libres. Ce choix vise à garantir l'interopérabilité et la pérennité de l'outil. L'interface homme-machine s'appuie ainsi sur du full web aux normes W3C.
Codec H264 pour l'instant, Theora à terme
Les flux vidéos sont, pour l'instant, générés en analogique et convertis en flux numériques par des encodeurs situés dans des commissariats sélectionnés. Thierry Leblond précise les raisons de ce choix : « les encodeurs numériques embarqués dans les caméras sont moins bons que les encodeurs autonomes et, d'autre part, nous évitons ainsi la présence d'équipements dotés d'adresses IP sur le domaine public ». Tout équipement relié par un tel protocole serait en effet, a priori, d'une manière ou d'une autre, un jour ou l'autre, piratable. Or il ne peut pas être envisagé que des délinquants détournent des images ou, pire, substituent des images de délits par des images d'une situation calme. Thierry Leblond refuse, par sécurité, de s'étendre sur les scénarios d'atteintes au système envisagés lors de la conception du PVPP.
La résolution de l'image est ainsi limitée à 704 par 576 pixels et n'est donc pas HD. « Il fallait tenir compte de ce qui existait sur le marché au moment de l'appel d'offres » explique Thierry Leblond. Ne pas employer la HD interdit de fait de zoomer sur les images a posteriori. « Mais le zoom se gère à l'origine de l'image » remarque Thierry Leblond. Les caméras analogiques choisies permettent en effet une focalisation ou un zoom en moins de 300 ms et les performances vont encore s'améliorer. Des caméras numériques ou HD ne seraient pas capables aujourd'hui de telles performances.
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La problématique de la maturité des normes dans l'industrie explique aussi le choix du codec H264 (ISO 14496, MP4) qui est sous brevet de la MPEG-LA. Ce codec n'est pas libre mais était le seul assez mature. Il était d'ailleurs cité dans la version 0.98 du Référentiel Général d'Interopérabilité. Cependant, ce choix est transitoire. La compatibilité avec le codec libre Theora a été imposée pour tous les applicatifs et son adoption n'est donc qu'une question de temps dans le cadre de l'évolution normale du projet.
L'emploi de fibres optiques dédiées peut sembler un peu exagéré et coûteux lorsque des images de cette qualité sont véhiculées. Thierry Leblond justifie ce choix : « il est impossible d'écouter un flux transmis sur une fibre optique sans que cela soit repéré et donc sans déclencher d'alerte. Et, s'il y a surcapacité volontaire des infrastructures pour l'instant, elle vise à absorber des nouveaux services (ajout de la voix et de données par exemple) et des évolutions de l'outil. Nul ne sait de quoi l'état de l'art sera fait dans quinze ans... Aux tarifs actuels, le prix de location d'un réseau capable de desservir le système PVPP est du même ordre de grandeur que le loyer global du contrat de partenariat PVPP. Il est donc paradoxalement plus avantageux d'investir dans l'infrastructure que d'utiliser les infrastructures existantes. »
Pas de reconnaissance automatique pour l'instant
Le choix de technologies de pointes a cependant des limites. La surveillance du territoire de la ville de Paris va ainsi rester pour l'instant manuelle. Aucun système de reconnaissance automatique d'agression ou de visages n'est implémenté au démarrage de l'outil, même si cette possibilité n'est pas exclue à terme. Thierry Leblond juge en effet : « les fausses alertes sont beaucoup trop nombreuses avec ces systèmes, surtout lorsque les caméras sont mobiles à 360° comme les nôtres. » Une telle implémentation supposerait de toutes façons un examen du projet par la CNIL.
Les leçons prodiguées par la CNIL au sujet du désastreux fichier STIC bourré d'erreurs et aisément détourné, notamment à des fins politiciennes lors de campagnes électorales, semblent cette fois avoir été retenues. L'accès au PVPP sera en effet tracé (qui fait quoi et quand) et les utilisateurs authentifiés par une carte à puce professionnelle.
Intégration de flux de partenaires et conservation des données
L'une des particularités du projet réside dans l'intégration de réseaux partenaires, notamment pour l'instant les caméras de la RATP et de la SNCF. Ces caméras sont fixes et il n'y a donc pas lieu de gérer des priorités dans leur pilotage entre les opérateurs du partenaire et les opérateurs de la Préfecture de Police. La cartographie d'implantation des caméras du partenaire est accessible via le SIG du PVPP. Là encore, le choix de standards ouverts de la famille XML a facilité l'interopérabilité et la pérennité du PVPP.
Filmer en temps réel peut certes permettre de repérer des délits afin d'envoyer des forces de police sur place. Mais il faut également être capable de remonter à la commission d'un délit qui n'avait pas été repérée en direct par les opérateurs. Et les vidéos produites en justice doivent être garanties contre toute altération. Les vidéos sont donc conservées sur 30 jours. Les enquêteurs, spécialement habilités à cette fin, peuvent donc naviguer dans cet historique. En cas de besoin, des huissiers d'extraction peuvent alors procéder à la création d'un extrait qu'ils signeront numériquement et sera stocké soit dans un coffre-fort électronique soit sur un support non-réinscriptible.
De belles perspectives pour le m-paiement
D'ici quatre ans, le nombre de paiements effectués depuis un téléphone mobile devrait atteindre les 45 milliards. Selon l'analyste In-Stat, 2011 sera une année majeure pour le développement de ce type de paiement.
Cette année, In-Stat estime que le paiement mobile va se développer sous différentes formes : le paiement sans contact avec le déploiement de la technologie NFC, les achats en ligne sur des sites marchands, les applications achetées auprès des différents marchés (iTunes Store, Android Market, Windows Market Place, etc.), le micro-paiement ou encore d'autres concepts en cours de développement.
Selon Amy Cravens, Analyste senior, « c'est le niveau d'intérêt pour le paiement mobile montré par les grands acteurs mondiaux, comme les banques, les compagnies de cartes de crédit, les opérateurs mobiles, et les constructeurs de terminaux mobiles et de plateformes mobiles, qui contribueront largement à ce développement ».
Microsoft prône le mariage de l'embarqué avec le cloud
Microsoft considère que le cloud va jouer un rôle central pour accroître le champ d'application de l'informatique embarquée. «La fait de pouvoir capturer de l'intelligence à la périphérie du réseau entraînera un profond changement dans la valeur apportée aux entreprises», a déclaré Kevin Dallas. directeur général de Microsoft Windows Embedded. L'informatique embarquée consiste à placer les processeurs d'ordinateurs dans des objets d'usage courant - tels que les réfrigérateurs ou les automobiles - afin de recueillir des données et des opérations de guidage et offrir de l'interactivité avec les utilisateurs. « La valeur de ces appareils réside dans leur capacité à saisir les données, analyser ces informations ce qui permet d'améliorer l'efficacité des entreprises », a précisé le dirigeant de Microsoft. Bien que les systèmes embarqués ne soient pas nouveaux, leur utilisation est en croissance rapide, grâce à la baisse des coûts des processeurs et à l'omniprésence d'Internet. Le cabinet IDC prévoit une forte hausse de ce type d'équipement, avec des livraisons qui devraient représenter 3,3 milliards de dollars en 2015, contre 1,4 milliards de dollars en 2010.
L'idée d'un réseau bon marché et abondant connecté aux systèmes embarqués a été appelé l'Internet des objets. Bien qu'annoncé depuis de nombreuses années, l'Internet des objets pourra effectivement prendre place dans des services cloud tels que Microsoft Azure.
Un système utile pour les propriétaires de distributeurs automatiques
« L'idée de l'Internet des objets circule depuis de nombreuses années, mais c'est le cloud qui fournit l'élément manquant », estime Kevin Dallas.
Les propriétaires de distributeurs de boissons et de friandises, par exemple, pourraient en bénéficier en équipant leurs machines avec des processeurs et en les connectant à un réseau. Un petit système embarqué à l'intérieur d'une machine aidera ces derniers à savoir laquelle des collations ou des autres articles ont été vendus. Ainsi, les propriétaires d'une série de distributeurs automatiques auront une vue de détail sur toutes les collations et boissons vendues dans leurs machines.
« Au lieu d'envoyer des hommes pour savoir à quel moment une machine doit être mise à jour, c'est cette dernière qui en avisera directement a société », a expliqué Kevin Dallas. « Ce qui permettra de fournir davantage de renseignements sur les distributeurs automatiques qui ont encore des stocks, et ceux qui n'en ont pas. »
Une plate-forme composite pour relier des appareils au cloud
Le directeur général de Microsoft Windows Embedded prédit que, dans l'ensemble, ces périphériques effectueront 80 % du process qui doit être réalisé pour recueillir les données. De tels dispositifs pourront abréger les données brutes et envoyer les résultats aux équipements centraux. La suggestion de Microsoft visant à marier l'embarqué et le cloud computing n'est pas surprenante, étant donné l'enthousiasme récent de l'éditeur pour les services dans le cloud. Au début du mois, l'éditeur a indiqué qu'il allait consacrer 90% de son budget de R & D de 2011 au développement de technologies liées au cloud computing. Forrester Research pense que le cloud computing va fortement se développer et représenter un marché de 241 milliards de dollars d'ici 2020, contre 40,7 milliards de dollars en 2011. Kevin Dallas signale que Microsoft est actuellement en mesure d'offrir à ses clients une plate-forme composite qui s'étendra de l'extrémité des machines jusqu'à l'infrastructure de cloud computing. «Nous sommes capable de réaliser cela aujourd'hui, ici et maintenant », a t-il conclu.
Illustration : Kevin Dallas : directeur général de Microsoft Windows Embedded. Crédit photo : D.R
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