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Open Source
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(08/11/2006 12:42:02)
Microsoft devra payer 308 M$ à son nouvel ami Novell
308 M$: c'est la somme que devra débourser Microsoft selon les termes de l'accord scellé avec Novell en fin de semaine dernière. Novell a levé un coin du voile sur le volet financier du surprenant partenariat qui lie les deux parties, dans un document remis à la SEC, le gendarme de la Bourse américaine. Jeudi 2 novembre, les deux éditeurs avaient annoncé un accord d'interopérabilité portant sur Suse Linux et Windows, couvrant également des aspects juridiques, marketing et commerciaux. L'éditeur de Redmond, dans un premier temps, devrait verser 240 M$ à Novell en guise de redevances d'abonnements ("subscriptions certificates") à Suse Linux Enterprise Server. Une somme qui lui permet, selon Novell, de revendre et de redistribuer l'OS pendant la durée de l'accord (5 ans) et qui donne accès aux utilisateurs au support Novell. A cela s'ajoutent 94 M$ supplémentaires portant sur la promotion des "scenarii de virtualisation Linux et Windows" (60 M$) et sur la formation d'une branche commerciale dédiée aux offres communes (34 M$). Enfin, selon les termes de l'accord portant sur les échanges de brevets, Novell et Microsoft sont parvenus à un compromis. L'éditeur de Redmond versera une première salve de 108 M$ à Novell qui, de son côté, reversera à Microsoft 40 M$ par an, calculés sur le pourcentage des revenus générés par Open Platform Solutions et Open Enterprise Server. (...)
(06/11/2006 17:27:25)Pour Red Hat, l'accord entre Novell et Microsoft est impensable
Red Hat, encore ébranlé par l'initiative d'Oracle clonant le support sur son OS Linux, estime que l'accord passé en Microsoft et Novell est "impensable" dans un contexte Open Source. Mais symbolise toutefois une victoire pour tous les éditeurs Linux. Vendredi 3 novembre, Novell et Microsoft ont signé un accord d'interopérabilité portant sur Suse et Windows. Un des termes de l'accord porte notamment sur un engagement de Microsoft à ne pas exercer "ses droits" sur toute technologie incorporée dans Suse Linux. L'éditeur, dans un article publié (sous forme de FAQ) sur son site, explique que "seuls les standards ouverts permettent une interopérabilité que tout le monde peut implémenter. C'est la vraie solution. Cela n'implique pas de signer un partenariat". A la question, seriez-vous prêt à signer un accord similaire avec Microsoft, Red Hat réplique et insiste sur le fait qu'"une taxe sur l'innovation est impensable. Les logiciels libres et Open Source fournissent l'environnement nécessaire pour une vraie innovation". L'indemnisation, désormais incluse dans Open Source Assurance Red Hat a toutefois glissé très discrètement dans son article que son programme de protection légale (Open Source Assurance) inclurait désormais l'indemnisation contre toute tentative de violation de la propriété intellectuelle. A l'origine, Open Source Assurance garantissait ses abonnés de la pérennité des systèmes Red Hat (Red Hat enterprise Linux et Jboss Enterprise Middleware) soit en remplaçant le code posant un problème de violation de copyright, soit en le modifiant pour qu'il devienne exploitable légalement, soit en obtenant les droits nécessaires pour son utilisation. (...)
(03/11/2006 17:51:18)Novell et Microsoft concluent un vaste accord d'interopérabilité
Novell et Microsoft ont signé hier un large accord de coopération portant sur l'interopérabilité entre la distribution Suse Linux et les technologies Windows et Office. L'annonce est un tournant pour les deux sociétés qui ont passé une large partie des quinze dernières années à s'affronter sur le marché (avec le résultat que l'on sait pour Novell) puis dans les tribunaux. Il est particulièrement symbolique pour Novell, dont Microsoft a été la Némésis, et qui n'a eu de cesse, quelque soit son CEO, de faire du géant de Redmond son principal concurrent. Un accord technologique Avec l'accord signé hier, cette page est désormais (ou du moins provisoirement) tournée. Microsoft et Novell vont désormais collaborer sur trois domaines techniques clés: virtualisation, services Web et Open Document, afin d'assurer l'interopérabilité de leurs solutions. L'objectif affiché par les deux sociétés est de permettre une cohabitation harmonieuse entre les environnements Linux et Windows au sein des datacenters. Par exemple, Microsoft supportera pleinement Windows sur l'implémentation Xen de Suse, alors qu'il se refuse à le faire pour VMware et les autres distributions Linux... De même, "toutes les technologies de type Samba ou Mono sont couvertes par l'accord" explique Bernard Ourghanlian, le CTO de Microsoft France. Avec toutefois une exception notable : WINE dont la technologie est considérée comme une tentative de clonage par Microsoft et qui de ce fait est exclue du champ de l'accord. Une protection juridique contre la violation des brevets Microsoft Un autre aspect essentiel de l'accord porte sur la propriété intellectuelle. Selon les termes de l'accord Novell a acquis une licence des brevets essentiels de Microsoft et l'éditeur de Redmond s'engage à ne pas exercer "ses droits" sur toute technologie incorporée dans Suse Linux. De la même façon, les développeurs à but non commercial et les utilisateurs individuels sont protégés de toute poursuite par l'accord. Bien évidemment, le parapluie juridique de Microsoft se limite à la distribution de Suse et ne concerne pas les autres distributions. De fait, fort de l'accord avec Novell, Microsoft, et son directeur des affaires juridiques, Brad Smith, continuent d'agiter le chiffon rouge de la propriété intellectuelle en direction des autres partisans de Linux. Le géant continue de suggérer que Linux enfreint certains de ses brevets et contrevient à sa propriété intellectuelle, même si lors de la conférence, Brad Smith s'est bien gardé de répondre à la question de savoir si Red Hat viole la propriété intellectuelle du géant de Redmond. En fait il y a un pas entre les rodomontades de l'éditeur et d'éventuels actes contre des éditeurs ou utilisateurs de distributions Linux. Le jeu des brevets et de la propriété intellectuelle est tel dans le monde du logiciel que sa mise en pratique relève largement de la destruction mutuelle assurée. Et on voit mal comment Microsoft pourrait s'en prendre à IBM, Red Hat ou Oracle, et au travers d'eux à quelques millions de sociétés qui sont aussi ses clientes sans courir le risque d'être accusé d'abuser de sa position dominante dans plusieurs pays. Un risque de fragmentation de la communauté Linux ? Bruce Perens, un avocat bien connu des solutions libres, estime en revanche que l'accord comporte une menace plus voilée de fragmentation de la communauté du libre. Pour lui le risque est le suivant :"[Ce que dit Microsoft est que] vous devez achetez la distribution Linux de Novell comprenant la licence des technologies Microsoft, ou il y aura une menace implicite que Microsoft vienne frapper à votre porte pour faire valoir ses droits". Pour Perens, l'accord signé avec Novell mérite d'être analysé en détail car il pourrait "être en violation de la licence GPL". En fait, Novell qui jusqu'alors faisait front commun avec les autres acteurs du Libre sur le sujet des brevets, a préféré mettre ses propres intérêts et ceux de ses clients en avant, plutôt que de poursuivre sur la ligne communautaire. Une position dont il faudra voir à l'usage quel impact elle aura sur l'attitude des développeurs libres vis à vis de la firme, surtout si Novell conserve en interne certaines des technologies marquées du fer Microsoft. Chez Red Hat, où l'on se remet déjà difficilement de l'annonce par Oracle de sa propre offre de support, la "trahison" de Novell clôture une semaine difficile. Reste désormais à savoir si l'appui de Microsoft suffira à Novell pour regagner des parts de marché face à Red Hat. Notons enfin pour terminer que l'accord signé entre Microsoft et Novell n'affecte pas les poursuites antitrust engagées par Novell contre le géant de Redmond au sujet de WordPerfect. On peut être amis et conserver quelques désaccords. (...)
(03/11/2006 08:12:53)Microsoft recommande Suse aux amateurs de Linux
Microsoft et Novell ont tenu hier une conférence de presse pour annoncer un accord d'interopérabilité sans précédent, aux termes duquel l'éditeur de Windows recommandera Suse aux entreprises "désirant utiliser simultanément des solutions Windows et Linux". Les deux entreprises s'entendent également sur l'administration de leur environnement respectif, et ont conclu un accord sur l'utilisation des technologies brevetées. Pour simplifier, les clients de Suse seront protégés de tout risque lié à une possible violation de brevets Microsoft. Bien sûr, Steve Ballmer, CEO de Microsoft, a tenu à rappeler qu'il ne s'agissait pas de sa part d'encourager à acquérir plus de Linux, mais bien de respecter la volonté de choix des clients. "Si vous voulez quelque chose, a-t-il dit, je continuerai de vous dire Windows, Windows, Windows." Davantage de détails dans la journée. (...)
(02/11/2006 18:09:33)PHP Conference Expo : Zend va optimiser PHP pour Windows
Zend, le développeur originel du langage open source PHP, a annoncé hier un partenariat avec Microsoft afin d'optimiser les performances de sa plate-forme applicative sur Windows. L'objectif des deux sociétés est de collaborer pour assurer que PHP fonctionnera de façon optimale avec la prochaine version de l'OS, Windows "Longhorn" Server. "Nous allons utiliser des APIs spécifiques de Windows pour obtenir la performance optimale sur cette plate-forme" a expliqué Andi Gutmans, le CTO de Zend, tout en ajoutant que "la façon dont fonctionne PHP aujourd'hui sur Windows est suboptimale en termes de performances". Pour résoudre le problème, Microsoft va développer une interface spécifique à IIS, baptisée FastCGI (Common Gateway Interface) qui devrait permettre d'accroître de façon très sensible les performances du couple IIS/PHP. Zend, de son côté, opérera un laboratoire de test sous Windows afin d'optimiser sa technologie pour l'OS de Microsoft. Si le partenariat semble logique pour Zend, qui a tout à gagner à optimiser plate-forme pour Windows, il est plus surprenant côté Microsoft. Les outils de développement Web de Zend sont en effet en concurrence directe avec la technologie maison, ASP. En fait, le duo Linux/PHP a taillé des croupières au couple Windows/ASP en matière de développement Web. La plate-forme de Zend compterait ainsi plus de 4 millions d'utilisateurs/développeurs dans le monde et la collaboration entre Microsoft et Zend pourrait encore renforcer l'attrait des développeurs pour PHP au détriment de la plate-forme ASP. Le voile se lève sur la roadmap PHP L'annonce du partenariat avec Microsoft n'était toutefois pas la seule nouvelle de la société. Zend a ainsi officiellement dévoilé PHP 5.2, la dernière version de son langage de scripting Web ainsi qu'une roadmap pour l'année à venir. PHP 5.2 apporte des améliorations en termes de performance et de sécurité. Le langage supporte aussi mieux les technologies AJAX (Asynchronous JavaScript and XML) grâce aux extensions JSON (JavaScript Object Notation). Zend a aussi levé le voile sur PHP 6.0 dont une pré-version sera disponible à la fin 2006. Attendu en version finale pour 2007, PHP 6.0 supportera notamment Unicode. Séparément Zend a annoncé que Zend Platform 3.0, qui est sa plate-forme serveur d'applications pour PHP, sera disponible en février ou mars 2007. Cette mouture incorporera trois serveurs : le premier optimisé pour les performances, le second pour les déploiements en clusters et le troisième optimisé pour les problèmes d'intégration. Un pilote natif pour la base de données MySQL sera aussi lancé en 2007 afin d'améliorer encore les performances de PHP avec la base de données libre. Signalons enfin que Zend a annoncé que le projet PHP Eclipse est toujours attendu pour juin 2007 et permettra aux utilisateurs de l'IDE libre de disposer de tous les outils nécessaires pour développer en PHP. (...)
(31/10/2006 17:36:39)Netbeans se met à Struts, Spring et à C/C++
Sun vient de publier NetBeans 5.5, la dernière mouture de son environnement de développement Java Open Source et gratuit. Sun estime qu'à ce jour, plus de 11 millions de copies de NetBeans ont été téléchargées dans le monde depuis ses débuts Open Source en 2000. NetBeans est de fait le principal concurrent de l'IDE Eclipse soutenu notamment par IBM. Parmi les nouveautés mises en avant par Sun figure notamment le nouvel atelier de conception d'interface Swing, jusqu'alors connu sous le nom de code "Project Matisse". Cet outil permet de concevoir des interfaces par glisser et déposer de composants tout en préservant le "look and feel" de la plate-forme de destination. Une autre nouveauté d'importance est le support des dernières technologies Java à commencer par les API de persistance Java, JavaServer Pages 2.1, JavaServerFaces 1.2 et le support des Servlet 2.5. Sun supporte aussi l'accès aux frameworks Web tiers tels que Struts ou Spring. NetBeans 5.5 incorpore, enfin, un ensemble d'outils pour la manipulation de données XML dans le cadre d'applications en architectures orientées services (SOA). L'objectif est d'aider les développeurs à mapper leurs données (établir une correspondance) et à orchestrer les échanges de données entre applications et services Web - à ce propos le support BPEL provient largement de technologies issues du rachat de SeeBeyond. Cinq packs gratuits pour enrichir NetBeans Avec le lancement de NetBeans 5.5, Sun propose cinq packs gratuits optimisés pour certains types de développements. L'Enterprise Pack est destiné aux développeurs d'applications SOA, tandis que le Mobility Pack se concentre sur le développement d'applications pour les téléphones mobiles et PDA. Le Profiler Pack fournit tous les outils pour le profilage des Enterprise JavaBeans et permet notamment d'aider à localiser les problèmes de performance dans le code notamment dans le cas d'applications multithreadées. Le Visual Web Pack est conçu pour simplifier le développement Web tandis que le C/C++ Pack ajoute le support des langages C et C++ à NetBeans. Ce support est jugé essentiel par Sun pour le développement d'applications mobiles. Les deux langages peuvent aussi être utilisé pour développer du code Windows même si le débuggeur reste basique. En ce sens, NetBeans rattrape un peu son retard sur Eclipse qui depuis longtemps supporte le développement en C et C++. NetBeans 6.0 déjà en chantier Il est à noter que Sun a déjà entamé le développement de NetBeans 6.0 qui est attendu pour 2007. Les principaux axes de développement portent sur la réécriture de l'éditeur de code ainsi que sur le support des langages scriptés tels que JavaScript et AJAX (Asynchronous JavaScript and XML). L'objectif est notamment d'inclure dans NetBeans les travaux déjà effectués sur le support d'Ajax dans Java Studio Creator. (...)
(31/10/2006 09:52:29)IBM lance une version de Notes pour Suse Linux Desktop
IBM a discrètement publié en octobre une version linux de son client Notes pour la distribution Suse Linux Enterprise Desktop (SLED) 10 de Novell. Notes 7.0.1 pour SLED 10 vient s'ajouter aux versions déjà disponibles pour Windows, Mac OS X et Fedora Linux. Si Domino, le serveur Notes, est disponible sur Linux depuis 1998, IBM a longtemps été très réticent à supporter Linux comme environnement client. Tout d'abord parce que l'OS libre n'a qu'une faible présence sur le bureau et ensuite parce que Big Blue a longtemps préféré mettre en avant son portail Workplace et le client riche associé sous Linux. Cette réticence n'est plus de mise. La prochaine mouture du client Notes, nom de code "Hanover", actuellement en bêta, sera multi-plates-formes et supportera nativement le format Open Document pour une meilleure intégration avec Open Office. (...)
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