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Open Source
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(13/11/2006 16:51:14)
L'équipe Samba demande à Novell de reconsidérer son accord avec Microsoft
Les développeurs de Samba, le serveur CIFS Open Source inclus dans la totalité des distributions serveur Linux mais aussi dans la plupart des Unix modernes, ont publiquement critiqué l'accord Novell-Microsoft, qu'ils jugent inacceptable et destructeur pour la communauté du logiciel libre. "Le fait que Novell ait signé un tel accord montre un mépris profond pour leur relation avec le monde du logiciel libre", indiquent les développeurs de Samba, ajoutant que Novell n'avait pas le droit de nouer à son seul avantage un accord contraire aux idéaux du Libre au nom d'autres [Samba se considère comme un fournisseur de Novell]. "L'une des différences fondamentales entre le monde du logiciel propriétaire et le monde du logiciel libre est que le logiciel propriétaire divise les utilisateurs en les forçant à se plier à des accords de licence coercitifs qui limitent leur droit de partager avec d'autres, alors que le modèle du logiciel libre encourage les utilisateurs à s'unir pour partager les bénéfice du logiciel. L'accord entre Novell et Microsoft est un accord source de divisions. Il crée des différences entre les utilisateurs et les développeurs de logiciel selon qu'ils ont un statut commercial ou non et les gère différemment selon qu'ils ont obtenu leur logiciel directement de Novell ou d'un tiers." Un accord qui affaiblit la position de la communauté du Libre en matière de brevets L'accord affaiblit aussi la position de la communauté du libre en matière de brevets expliquent les développeurs de Samba : "L'utilisation de brevets dans le monde du Libre est inacceptable. Novell qui a participé à de nombreux débats et discussions sur ce sujet le savait parfaitement". Curieusement Novell ne pensait pas différemment avant de signer avec Microsoft. Comme l'indique la position officielle de Novell sur les brevets : " Novell est prêt à utiliser son portefeuille de brevets, qui est très pertinent sur le marché, pour se défendre contre ceux qui tenteraient d'utiliser leurs brevets contre des produits Open Source qu'il vend ou supporte. Cohérent avec son engagement, Novell utilisera son portefeuille de brevet pour se protéger contre toute poursuite visant le noyau Linux ou des composants libres inclus dans son offre (...) Certains vendeurs tenteront vraisemblablement d'arguer du risque de violer des brevets. Les vendeurs qui tenteraient de faire valoir de tels arguments contre des clients ou des concurrents comme Novell le feraient à leur propre péril et avec la certitude de déclencher une réponse". Au vu de l'accord avec Microsoft, on comprend que les développeurs de Samba recherchent toujours la cohérence de la position de Novell. (...)
(13/11/2006 12:14:17)Java Open Source : Apache Harmony n'est pas remis en cause
Le passage de la plate-forme d'exécution Java sous licence GPL et la création d'une communauté, OpenJDK, pour faire évoluer le code, rendent-ils caduc le projet Harmony, abrité par la Fondation Apache, qui avait justement pour ambition de développer une implémentation Open Source de Java SE ? Pas du tout, répond Geir Magnusson, le leader du projet, qui se réjouit au contraire de cette compétition, « une chose saine pour l'écosystème ». « Je pense que c'est une excellente nouvelle, nous a-t-il confié. Plus il y a d'Open Source, mieux c'est. Je ne pense pas que cela changera ce que nous faisons au sein d'Apache Harmony. Nous avons une communauté différente, une licence différente et un modèle de gouvernance différent. Les gens et les organisations choisiront de participer à telle ou telle communauté selon ce qu'ils espèrent en retirer. » Quant à d'éventuels risques de bifurcation dus à l'emploi de la licence GPL, Geir Magnusson s'estime confiant : « Je pense que les risques sont faibles. Personne ne veut avoir un Java différent. Et pour être appelé Java, une technologie doit passer le TCK. Quoi qu'il en soit, un Java Open Source favorisera l'innovation, dans la mesure où ce sera plus simple d'expérimenter des choses. Ensuite, ces innovations pourront être formellement réintégrées au sein de Java au travers du JCP. » Aujourd'hui, le projet Harmony a finalisé « 95% des librairies de classe », et Geir Magnusson se dit satisfait des progrès concernant la machine virtuelle. « C'est une machine virtuelle très moderne, et les chiffres de performance que nous voyons sont très respectables. Notre plan est d'avoir une implémentation complète et certifiée de Java SE d'ici la mi-2007 ». (...)
(13/11/2006 07:01:43)Java Open Source : c'est fait et c'est en GPL
Le séisme tant attendu en Californie a finalement eu lieu : Java passe dès aujourd'hui en Open Source. L'annonce était prévue, Jonathan Schwartz, le patron de Sun, mettant à profit chaque apparition en public pour répéter son intention de libérer le code source de Java Standard Edition, autrement dit la plate-forme d'exécution du langage. Ainsi fin octobre, il laissait entendre à Oracle OpenWorld que le code source de Java SE serait disponible « d'ici 30 à 60 jours » sous une licence compatible OSI (l'organisme certifiant le caractère Open Source d'une licence). De même, Rich Green, vice-président en charge du logiciel, avait indiqué peu de temps auparavant que le processus serait incrémental et que « tout Java SE et tout Java ME [seraient] ouverts à la fin du premier trimestre de l'année calendaire 2007 ». La grande inconnue était donc le type de licence que Sun retiendrait. Ce sera la GPL. Une licence non seulement compatible OSI, mais qui surtout est celle défendue par la Free Software Foundation (FSF), le gardien du temple de l'esprit Libre. Dès aujourd'hui, le Java Development Kit (JDK) devient donc un véritable Logiciel Libre aux yeux de la FSF (toute la plate-forme sera concernée d'ici 6 mois). Sun ne s'est d'ailleurs pas privé de recueillir les réactions extrêmement enthousiastes de Richard Stallman et d'Eben Moglen, auteurs de la GPL, dans des vidéos qui devraient être diffusées dès aujourd'hui. De même, Mark Shuttleworth, créateur de la distribution Linux Ubuntu, se réjouit dans une vidéo filmée par Sun de ce mouvement, qui permettra de mieux intégrer Java au sein de Linux. Jusqu'à présent, en effet, Linux étant distribué sous GPL, le JDK ne pouvait être livré avec. La sortie en mai dernier d'une licence spécifique du JDK pour Linux, dite DLJ (Distro license for Java), ne faisait que rendre la cohabitation possible. « Avec un Java sous GPL, les JVM [machines virtuelles Java] pourront être optimisées, peut-être intégrées au noyau, note Guillaume Bodet, directeur technique du cabinet de conseil Xebia, spécialisé en Java. On peut même envisager des distributions spécifiques pour Java, comme cela se fait déjà pour la sécurité ou la bureautique, par exemple. » L'exception Classpath annule caractère viral de la GPL Toutefois, la GPL présente pour certains projets ce que Simon Phipps, responsable de l'Open Source chez Sun, qualifie de « bug inutile » : son caractère viral impose normalement que tout programme contenant du code sous licence publique générale (GPL) passe ipso facto sous GPL. Ce qui signifierait que des éditeurs ou des SSII développant des applications en Java devraient tout diffuser en GPL, à l'instar de ce qui se pratique dans le monde Linux. C'est ce qui avait conduit Steve Ballmer, le patron de Microsoft, à dénoncer en 2001 Linux comme étant un cancer. Didier Girard, directeur technique de la SSII Sfeir, explique ainsi que « dans le monde Java, les gens se sentent à l'aise avec la licence Apache, elle met en confiance les développeurs comme leurs clients ». A contrario, « la GPL est perçue comme une licence militante, elle amène une crainte dans le monde industriel. Dans la communication qui va entourer l'événement, il ne faut donc pas que Sun oublie de s'adresser aux entreprises pour les rassurer. » La FSF elle-même a trouvé une parade à ce « bug » militant, lorsqu'elle a lancé le projet Classpath. Il s'agissait de proposer des bibliothèques de classes Java sous licence libre. Mais comme la machine virtuelle et le compilateur de Sun restaient sous licence propriétaire, la FSF a mis au point une « GPL avec exception Classpath », qui indique que lorsque les modules sont indépendants, du code sous GPL avec exception Classpath peut être livré avec du code sous toute licence sans que celle-ci ne soit impactée. Sun a donc pris soin de reprendre à son compte cette exception, Java étant ainsi proposé sous une double licence, GPL et GPL avec exception Classpath. Sun contrôlera toujours l'appellation Java Enfin, « comme tout le monde ne souhaite pas travailler en mode ouvert », souligne Simon Phipps, Java SE restera également disponible sous licence commerciale. Il sera donc possible aux partenaires de Sun - tels IBM ou BEA qui ont développé leur propre machine virtuelle - de continuer comme avant ce changement. L'autre possibilité pour eux serait de profiter de cette ouverture pour emmener Java dans la direction où eux veulent aller. Sun estime qu'une telle divergence (ou « fork ») ne devrait pas se produire. D'une part parce qu'il y a des millions de terminaux Java en circulation, et qu'il serait dommageable pour tout le monde que se crée une incompatibilité. D'autre part parce que si l'évolution du JDK se fera au sein d'une communauté ouverte, OpenJDK, le JCP, l'organisme qui définit les spécifications du langage, restera en place. En outre, l'appellation Java reste contrôlée par Sun. Dans l'ensemble, même si ce changement n'aura qu'une incidence limitée sur le travail au quotidien des développeurs, l'annonce paraît positive. « L'initiative de Sun est très bonne, commente par exemple Didier Girard. Il s'agit d'un véritable passage en Open Source, avec libération du code, publication sur des serveurs et objectif de création d'une communauté. Au-delà du passage du code en Open Source, on sent que Sun souhaite créer une dynamique communautaire autour d'OpenJDK. Je trouve que c'est très positif. » Il n'empêche, estime Michael Goulde, analyste chez Forrester, Sun va devoir fournir de gros efforts d'explication, tant sur la licence que sur le périmètre de ce qui est ouvert : « Je ne pense pas qu'ils se rendent compte de la confusion sur le marché. » (...)
(08/11/2006 17:36:24)Adobe donne son compilateur mais garde Flash
Le projet Tamarin, qui voit une partie du code du Flash Player donnée à la Fondation Mozilla, est-il le prélude à une mise en Open Source complète du lecteur multimédia d'Adobe ? Non, répond ce dernier. « Il ne faut pas confondre Actionscript, le langage, avec le Flash Player, qui est une collection de technologies », prévient Jimmy Barens, directeur technique avant-vente chez Adobe France. Selon les termes de l'accord qu'Adobe, qui a récupéré Flash en procédant à l'acquisition de Macromedia (l'opération a été finalisée début décembre 2005), vient de conclure avec la Fondation Mozilla, l'éditeur verse à cette dernière le code source de sa machine virtuelle ActionScript, dite AVM2, et uniquement cela. Ce langage propre à Adobe s'appuie sur un langage standardisé, l'ECMAScript, élaboré à partir des premières moutures du Javascript définies par Netscape. La version 2 de l'AVM, sortie avec la version 9 du Flash Player, inclut un compilateur à la volée dont le rôle est de convertir le pseudocode ActionScript en code natif pour la plate-forme d'exécution. Adobe promet donc des gains de performance très importants (jusqu'à un facteur 10) pour l'exécution de code ActionScript sur l'AVM2. Lorsque cette machine virtuelle sera incluse dans Firefox, le navigateur libre et gratuit de Mozilla, le code Javascript profitera alors de ces gains de performance. L'intégration se fera au travers de SpiderMonkey, le moteur d'exécution de Javascript développé par la Fondation, dans le courant de l'année 2008, indique la FAQ du projet Tamarin. Adobe espère instaurer un cercle vertueux Il s'agit d'un premier bénéfice, tant pour les utilisateurs du navigateur que pour les développeurs, qui pourront envisager des applications plus complexes ayant recours au Javascript. Or, avec l'avènement des applications Ajax ayant massivement recours au Javascript, les idées ne manquent pas. Autre bénéfice, plutôt que de travailler sur deux implémentations parallèles de l'ECMAScript, Mozilla et Adobe vont joindre leurs forces. Adobe a promis de mettre à disposition une équipe comprenant notamment les trois créateurs du langage. De son côté, Mozilla rassemble des contributeurs de plusieurs sociétés sous le patronage de son directeur technique, Brendan Eich, le créateur de Javascript. « Nous espérons établir un cercle vertueux, explique Jimmy Barens. Que la communauté se l'approprie, et qu'en retour elle nous aide à l'améliorer. » Adobe espère en effet pouvoir réutiliser les résultats de ces améliorations dans ses propres logiciels, Flash en premier lieu, mais aussi d'autres produits (ou projets comme Apollo) qui recourent au Javascript. Quant à savoir si l'éditeur abandonnera Actionscript, « on verra comment le marché va réagir », répond Jimmy Barens. En attendant, le lecteur d'animations Flash reste entre les mains d'Adobe, au grand dam des amateurs de Linux qui déplorent le peu d'empressement d'Adobe envers leur plate-forme fétiche (la version bêta du Player vient juste de sortir). Quant aux utilisateurs d'Internet Explorer, ils devront se contenter du moteur Javascript du navigateur - à moins que Microsoft ne récupère l'AVM2, maintenant que sa licence le permet (le code sera disponible sous la même triple licence que Firefox, MPL, GPL et LGPL). « Nous les y invitons », conclut Jimmy Barens. (...)
(08/11/2006 17:15:37)Microsoft drague l'Open Source
A l'instar d'Adobe et d'IBM, l'actualité du monde propriétaire est curieusement marquée par plusieurs rapprochements entre Microsoft et l'Open Source. Tout d'abord, l'accord conclu entre Microsoft et Novell concernant l'interopérabilité entre SuSE Linux et Windows. Un accord à la fois technologique et juridique, mais également financier qui coûtera 308 M$ à Microsoft. Dans le même temps, Zend, développeur originel du langage PHP, et Microsoft annonçaient un partenariat afin d'optimiser la plate-forme PHP pour la prochaine version de Windows Server. Dévoilée lors de la Zend/PHP Conference & Expo de San Jose, cette annonce peut surprendre, lorsqu'on sait que la plate-forme PHP, utilisée la plupart du temps avec des technologies concurrentes (Linux, Apache, MySQL) entre en concurrence directe avec la plate-forme ASP et ASP.NET. La semaine dernière, Microsoft annonçait également une nouvelle version de Windows Embbeded CE 6.0 dont le noyau devient 100% disponible en code source pour les développeurs. L'ouverture du code du noyau à travers la Shared Source Initiative de Microsoft devrait faciliter la conception et le débogage de systèmes embarqués. Il est vrai que cela concerne surtout les fabricants de matériel et non ce que l'on appelle communément la communauté Open Source. Mais l'initiative se devait d'être soulignée. Lors d'une interview accordée récemment à IDG News Service, Bill Hilf, directeur de la stratégie Plate-forme chez Microsoft, confiait : « Microsoft n'entre pas en compétion avec l'Open Source. Nous entrons en compétition avec les produits Open Source que les gens vendent. » Suite à l'accord conclu avec JBoss, Microsoft s'est rendu compte qu'il vendait plus de licences Windows Server, selon Hilf. Pragmatique, Microsoft fait maintenant partie de ces acteurs pour qui l'Open Source est aussi une source de revenus. (...)
(08/11/2006 17:15:09)IBM embrasse l'approche communautaire ouverte
Les comités de lecture et la participation aux groupes ouverts sont utilisés chez Big Blue pour développer des logiciels commerciaux. « Comment une société informatique avec des revenus de plus de 900 milliards de dollars pourrait être intéressée par du logiciel essentiellement gratuit ? » s'est interrogé Adam Jollans, responsable de la stratégie Open Source chez IBM lors d'une conférence ce mardi. « Parce que nous y voyons d'énormes opportunités commerciales » a-t-il répondu. S'exprimant lors du Forum Open Source à Postdam en Allemagne, Jollans a chanté les louanges de l'approche communautaire adoptée par les développeurs Open Source pour le développement logiciel. « Vous pouvez employer de nombreuses personnes compétentes dans votre société, mais le fait est qu'il y a encore plus de gens brillants hors de votre société qu'à l'intérieur » a-t-il ajouté. IBM a commencé à utiliser l'approche communautaire - avec ses comités de lecture (peer reviews) et sa participation aux groupes ouverts - pour développer des logiciels commerciaux, en plus des produits basés sur l'Open Source, selon Jollans. L'Open Source est une part cruciale d'une communauté ouverte toujours grandissante de développeurs, d'utilisateurs et de partenaires. « L'industrie prend cette voie grâce à Internet qui permet aux personnes et aux entreprises de se connecter. L'Open Source est au centre d'une nouvelle ère d'innovation collaborative, favorisée par Internet » a-t-il déclaré. Mais l'Open Source n'est rien sans ses challenges. Si quelque chose tourne mal, qui peut-on appeler ? « Le support est crucial, les DSI veulent des assurances » affirme-t-il. Le support et l'intégration représentent des opportunités commerciales pour les intégrateurs d'Open Source et de systèmes. Si la communauté Open Source est aujourd'hui dominée par les développeurs américains et européens, la prochaine grosse vague de talents pourrait bien venir d'Europe de l'Est, de Russie et de Chine. « Il y a quelques esprits jeunes et brillants dans ces pays, dit Jollans. Et ils aiment cette idée de collaboration. » (...)
(08/11/2006 17:14:34)Adobe met ActionScript en Open Source
Adobe lance avec Mozilla le projet Tamarin en libérant le code source de sa machine virtuelle ActionScript (AVM2), le moteur de scripting de Flash Player 9. L'objectif du projet Tamarin est d'implémenter la version finale du langage ECMAScript Edition 4 (ES4) qui sera utilisée dans SpiderMonkey, la prochaine génération de moteur JavaScript embarqué dans Firefox et dans les autres projets Mozilla. Annoncé conjointement par Adobe et la fondation Mozilla, Tamarin sera hébergé par Mozilla sous la même triple licence MPL/GPL/LGPL que les autres projets Mozilla. . Le code continuera d'être utilisé par Adobe dans la machine virtuelle Action Script de son Player Flash. Actuellement, la dernière version du Flash Player 9.0 d'Adobe utilise ActionScript 3.0, un langage de scripting basé sur ECMAScript qui s'exécute dans une machine virtuelle ActionScript Virtual Machine (AVM2). Parmi les nouveautés de cette nouvelle machine virtuelle on notera la présence d'un compilateur JIT (Just In Time) permettant d'accélérer l'exécution des applications ActionScript 3.0. Pour leur part, les navigateurs tels que Internet Explorer et Firefox embarquent chacun un interpréteur JavaScript, basé sur ECMAScript (dans IE, le langage s'appelle alors JScript). C'est donc le code de la machine virtuelle AVM2 qu'Adobe place en Open Source dans le projet Tamarin. Mozilla va ainsi bénéficier des technologies incluses dans AVM2 comme le compilateur JIT et pouvoir l'inclure dans les futures versions de Firefox. Pour Adobe, c'est une démarche de standardisation du langage qui le motive. Il ne s'agit en aucun cas de mettre tout Flash en Open Source, ActionScript n'est que le langage de scripting de Flash. A terme, il est probable que le Flash Player et le projet Apollo (client riche qui combine Flash et Acrobat) utiliseront un langage standard se rapprochant d'ECMASCript 4 et bénéficieront des développements de la communauté. Pour autant, ce n'est pas qu'un simple abandon du code source à la communauté, Adobe a déjà détaché 7 développeurs au projet dont le concepteur de la VM. Pour Adobe, cette contribution à Tamarin constitue le plus apport jamais amené à la fondation Mozilla. (...)
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