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Open Source
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(22/04/2005 18:37:59)
Linux sur le bureau : les utilisateurs ne sont pas prêts, selon Chris Gulker d'Adobe
Si Linux est reconnu par tous comme étant un bon système d'exploitation, il reste marginal sur les bureaux des utilisateurs. La cause, selon Chris Gulker, directeur produit chez Adobe, est l'état d'esprit des utilisateurs. Tout comme Mac OS X, Linux souffrirait, selon Chris Gulker, de la prééminence de Microsoft : tout le monde connaît Windows, il serait donc plus facile pour une entreprise d'équiper ses PC sous cet OS plutôt que de former son personnel. Les entrepreneurs cherchent à réduire leurs coûts, mais ils ont encore plus peur de ralentir leur cadence. Le passage d'un environnement à un autre prend des allures de révolution, difficile à intégrer et donc coûteux en temps.
Chris Gulker affirme que ce changement n'est pourtant pas si perturbant pour l'entreprise s'il se réalise dans les conditions adéquates. En fait, si la migration vers Linux s'effectue en lieu et place d'une mise à jour logicielle majeure de Windows, le temps perdu sera identique. Un autre moment semble favorable à cette évolution, selon Gulker : le changement de matériel. Là aussi, passer sous Linux ne perturbe pas plus le travail. Gulker reconnaît que Linux a encore des progrès à faire pour s'intégrer au monde du travail, en particulier en veillant à maintenir une plus grande cohérence lors des mises à jour de versions, en assurant un meilleur support pour les périphériques ou les appareils nomades et, enfin, grâce à des manuels plus accessibles. Il note toutefois qu'une fois ces défauts reconnus et dépassés, les entreprises qui ont fait le pas reconnaissent avoir effectué de sérieuses économies en termes de licences, de coûts administratifs et matériels. Il est à noter que le commentaire est signé du responsable produit d'un éditeur qui a, jusque-là, largement ignoré Linux, et dont les principaux logiciels ne sont disponibles que sous Mac OS X et Windows... (...)
Borland publie le code source de JBuilder
Selon The Register, Borland va mettre à la disposition de la communauté Open Source Eclipse une partie du code de son environnement de développement (IDE) Java, JBuilder. L'éditeur espère ainsi réduire ses coûts de recherche et développement pour son IDE. Pour autant, Borland ne renonce pas aux développements pour JBuilder, dont il prévoit de concevoir par lui-même une version améliorée. Profitant d'un entretien avec des analystes de Wall Street, jeudi 21 avril, Dale Fuller, PDG de Borland, a expliqué qu'il entendait ainsi « mettre sur le marché un produit différencié à moindre coût ». Les détails du projet de l'éditeur seront communiqués d'ici quelques semaines. (...)
(21/04/2005 18:54:45)Microsoft veut administrer Linux et va supporter l'OS libre dans Virtual Server
Poursuivant sur la lancée de l'IT Forum de Copenhague, où Bill Gates avait souligné l'ambition de la firme d'étendre ses capacités d'administration à des OS tiers, Steve Ballmer, le CEO de Microsoft, a profité du Management Summit pour confirmer que Microsoft entend devenir un acteur global de l'administration système. Dans le cadre de son initiative Dynamic Systems, Microsoft va fournir à ses clients les outils logiciels nécessaires pour superviser leurs serveurs, quels que soient le vendeur ou l'OS, y compris Linux. Une partie de ce travail a d'ailleurs déjà été effectuée autour de MOM 2005 par des partenaires de l'éditeur
Ballmer a aussi annoncé le support prochain de Linux sur son logiciel de virtualisation de serveurs, Virtual Server 2005. Actuellement, le logiciel est à même de faire tourner certaines distributions Linux, mais cette pratique n'est pas officiellement supportée par l'éditeur. Ce support devrait arriver avec le Service Pack 1 du logiciel. Ce support devrait permettre à Microsoft de mieux lutter avec VMWare GSX Server, qui, outre Windows, supporte notamment Linux, Novell Netware et Solaris. Virtual Server tournant au-dessus de Windows, il n'est toutefois pas certain qu'un grand nombre d'utilisateurs de Linux se laissent séduire par la perspective de faire tourner l'OS libre au-dessus de celui de Microsoft... (...)
Mozilla publie ses propres « Zero Day Exploit »
Neuf failles, dont deux critiques ont été dévoilées : Firefox, le navigateur de la Fondation Mozilla, doit à nouveau être téléchargé. L'édition 1.0.3 est exempte des défauts mentionnés ci avant. Et c'est reparti pour 4,9 Mo multipliés par quelques 30 millions d'utilisateurs.
Mais ce qui a mis en émoi quelques spécialistes de la sécurité, et plus particulièrement l'un des « chasseurs de faille » concerné, c'est la rapidité avec laquelle l'annonce a été émise… un vendredi, veille de week-end, période peu propice aux téléchargements et aux déploiements. Qui plus est, la Fondation a accompagné ses alertes d'un lien direct sur deux exploits, dont une méthode excessivement efficace pour exécuter un programme à distance fonctionnant sur les principales plateformes (Windows, Mac, Linux). Le second exploit peut être utilisé pour instiller et exécuter un programme à distance ou voler des données, sans nécessiter d'action particulière de la part de l'utilisateur-victime. (...)
Le développement d'OpenOffice.org ralenti par manque de développeurs
Le développement d'Openoffice.org, concurrent potentiel de Microsoft Office, issu de la suite bureautique de Sun StarOffice, est ralenti par le manque de développeurs. Deux soucis majeurs entravent la bonne progression du travail : la complexité d'un code très monolithique et son immensité – dix millions de lignes. L'autre inconvénient du projet actuel est la trop forte présence des développeurs en provenance de Sun qui nuit à l'indépendance totale du produit : seuls quatre développeurs du projet sont indépendants, contre cinquante issus de chez Sun et dix de chez Novell. Pourtant, Sun est prêt à accepter des développeurs issus de compagnies concurrentes. Et même de souligner avec malice qu'IBM utilise OpenOffice mais n'y participe pas. Ce manque de développeurs va peser sur la sortie officielle de la deuxième version d'OpenOffice, qui ne devrait pas avoir lieu avant juin ou même juillet. (...)
(13/04/2005 18:14:09)Adobe livre une version Linux d'Acrobat Reader
L'éditeur Adobe vient de livrer une version finale pour Linux d'Adobe Reader 7 en libre téléchargement depuis son site. Rappelons qu'Adobe avait abandonné le support de l'OS Open Source dans sa version 6.
Pour l'heure, il s'agit de renforcer la plate-forme Adobe LiveCycle de l'éditeur reposant sur le PDF, qui existe également sous Linux. Red Hat et Novell offraient, de leur côté, une version Linux d'Acrobat Reader avec leurs distributions, respectivement Red Hat Enterprise Linux et Novell Linux Desktop.
Il est à noter qu'Adobe a libéré, Adam et Eve, deux bibliothèques d'interfaces utilisateurs, qui habillent notamment PhotoShop 5. (...)
Wincor Nixdorf dote ses PoS d'une distribution Linux Novell
Novell et Wincor Nixdorf, fournisseur de solutions pour le secteur bancaire et de la distribution – et dernier survivant de Nixdorf Computer – viennent de signer un partenariat visant à installer la distribution Linux Novell Point of Service 9 (PoS) dans une série de produits Nixdorf.
Le contrat prévoit que PoS 9 soit intégré dans les terminaux de points de vente de Nixdorf – notamment la plate-forme Beetle. Intégrant des composants de Suse Linux Entreprise Server, l'OS devrait également être embarqué dans d'autres environnements dédiés à la distribution, notamment les serveurs d'agences ou tout appareil embarqué.
Ce partenariat vient compléter l'offre Linux que proposait Nixdorf dans ses solutions pour la distribution. La société commercialise également une offre reposant sur Windows.
Rappelons qu'IBM a également sélectionné une distribution Suse (propriété de Novell) pour équiper ses SurePOS. (...)
Nteam travaille à une alternative Open Source à Visual Studio
Une équipe de développeurs travaillent à une alternative Open Source à l'environnement de développement .Net de Microsoft, Visuel Studio Team System. Rassemblé au sein du projet Nteam, le groupe compilerait ainsi une série d'outils Open Source de type Nunit (framework Open Source de test unitaire) et Nant (outil d'automatisation de tâches .Net), pouvant s'interfacer tant avec les solutions Open Source que propriétaires. Selon Nteam, il s'agit avant tout de rallier les développeurs de petites structures, «laissés pour compte» par Visual Studio. Notamment à cause de ses prix de licences élevés. Microsoft entend commercialiser la version professionnelle de Visual Studio 2005 (prévue pour cet été), à presque 800 $.
Ainsi, Nteam devrait offrir toutes les étapes d'un processus de projet de développement, à l'image de Visual Studio. Mais, en revanche, n'en reproduira pas tout l'éventail de fonctionnalités.
Hebergé sur le site Got Dot Net, il fédérerait quelque vingt participants. Mais espère voir son staff gonfler de trente développeurs supplémentaires.
Les premières contributions devraient apparaître d'ici soixante-quinze jours, affirme Nteam. (...)
Open Source : l'OSI réorganise son classement des licences
L'OSI (Open Source Initiative), organisme en charge d'approuver la compatibilité d'une licence avec le modèle Open Source, entame une réorganisation de son classement des licences. Objectif : en raccourcir la (trop) longue et déroutante liste (près de cinquante licences y sont actuellement recensées), très controversée par la communauté des développeurs. Et, dans la foulée, de redorer son blason auprès de ces mêmes développeurs, en durcissant le processus de certification de licence, « OSI-approved ».
L'organisme a ainsi décidé d'opérer un classement « objectif » en trois catégories, favorisant, de fait, les licences les plus populaires, au détriment d'autres, plus exotiques. Sous l'étiquette Preferred (« Recommandée »), l'organisme entend ainsi recommander un groupe réduit de licences compatibles, pouvant librement interagir. Espérant, au passage, soulager les développeurs du risque d'incompatibilité. Y sera notamment établi un top 6 de licences couvrant entre 80 et 90 % des applications Linux du marché : notamment la GPL, la Lesser GPL, l'Apache Software License, la BSD et la Mozilla.
Les deux catégories annexes devraient, quant à elles, être estampillées Ordinary (« ordinaire ») et Deprecated (comprendre « déconseillé »). Une définition plus précise doit encore être décidée, indique l'OSI, mais, au final, « l'objectif est de décourager la publication de code sous les licences qui ne seront pas répertoriées Preferred ».
« Le processus de reclassement devrait durer six mois », commente un membre de l'OSI. Un livre blanc devrait par ailleurs être publié sur le site Internet de l'organisation.
L'OSI, souvent jugée trop laxiste par la communauté Open Source dans son processus de certification, doit également faire face à une réorganisation interne. Rappelons qu'en février, l'organisme a mis à la retraite son président et fondateur, Eric Raymond. Plus récemment, l'OSI a ouvert son comité de direction à des représentants internationaux (hollandais, taiwanais, brésiliens et sri lankais ) – de 6, ils passent à 9 membres –, espérant donner une dimension « plus internationale » à l'organisation. (...)
Le gouvernement britannique subventionne un projet Open Source pour ses agences locales
Linux n'en finit pas de séduire les Administrations européennes. C'est désormais au tour des pouvoirs publics anglais. The Office of the Deputy Prime Minister (ODPM, bureau du Premier ministre adjoint) vient d'inclure à son programme d'investissement e-Innovations le financement du projet Open Source Academy, visant à promouvoir l'utilisation de solutions Open Source dans les agences locales du gouvernement. L'initiative, dont le lancement sera officialisé à la fin du mois, agira comme un hébergeur de nouveaux projets. Objectif : mettre à disposition une plate-forme de test et centraliser l'information sur l'Open Source. A terme, il s'agira de gonfler les rangs de la communauté nationale. Et également de rattraper le retard accumulé par l'Administration britannique face à ses homologues européens. Le Royaume-Uni, avec seulement 31 % de ses agences publiques équipées en Open Source, demeurant un des mauvais élèves de l'Europe, loin derrière la France (71 %), l'Allemagne (68 %) et les Pays-Bas (55 %) (d'après une étude de l'institut hollandais Maastricht Economic Research Institute on Innovation and Technology).
Plus concrètement, l'Open Source Academy devrait, en collaboration avec certains éditeurs (non-précisé), contribuer à la création d'un CVS pour le partage et le versioning des lignes de codes – reposant principalement sur le modèle américain du Government Open Code Collaborative –, la mise en place d'un annuaire des fournisseurs Open Source et, enfin, un système d'accréditation pour les consultants. (...)
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