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Open Source
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(23/02/2005 18:51:50)
L'April lance un projet de développement de logiciels de comptabilité libres
Créer un groupe de travail pour le développement de logiciels libres de comptabilité : tel est l'objectif du projet Pascoli (pour Passerelle comptabilité libre) lancé par l'Association pour la promotion et la recherche en informatique libre (April), une organisation créée en 1996. L'idée est de faire appel à un groupe pluridisciplinaire (développeurs et experts-comptables) pour travailler à la spécification d'un format de données comptables interopérables et au développement d'une bibliothèque portable de comptabilité permettant de le manipuler pour ensuite développer un logiciel libre de comptabilité destiné aux très petites, petites et moyennes entreprises.
Une vingtaine de développeurs ont déjà rejoint le projet dont certains sont des spécialistes de la comptabilité-gestion, d'autres ayant déjà développé des comptabilités personnelles. « Certains travaillaient déjà sur leur propre projet. Ils ont donc trouvé un intérêt à la mutualisation », souligne Ludovic Pénet, vice-président de l'association à l'initiative du projet. (...)
Fedora, nouveau moteur d'innovation de Red Hat
Red Hat veut faire de Fedora, la distribution Linux gratuite de l'éditeur, son moteur d'innovation. Et renouer ainsi avec la communauté d'utilisateurs et de développeurs, les « grands oubliés » de l'éditeur. L'objectif est ainsi de chouchouter la communauté liée à Fedora, pour relancer « son processus d'innovation ». En clair, faire de Fedora, un tremplin technologique pour Red Hat Enterprise Linux.
« Jusqu'en 2003 (date de lancement du projet Fedora), explique Michael Tiemann, vice-président de la branche Open Source chez Red Hat, les utilisateurs n'impactaient pas sur le processus de développement des logiciels. » Et d'admettre que de « se focaliser sur le seul marché d'entreprise était une erreur ». (...)
Capgemini s'allie à Linagora
Capgemini France et Linagora viennent de signer un partenariat dont l'objectif est d'offrir à leurs clients un support technique commun. L'accord est parti d'un constat : les deux sociétés de services estiment que les grandes entreprises et les administrations publiques hésitent encore à migrer vers le logiciel libre par manque d'informations sur ce que peut leur apporter l'Open Source et sur la maintenance du système. Dans ce partenariat, Capgemini apporte déjà son expérience en termes de maintenance applicative et d'infrastructures. Quant la SSLL Linagora, elle s'appuie sur son offre de tierce maintenance appliquée aux logiciels libres (TM2L) qu'elle développe depuis près de cinq années. Le principe pour la cellule d'une TM2L dédiée à un projet est d'assurer la correction des erreurs qui pourraient survenir, l'adaptation de la solution maintenue vis-à-vis de nouveaux outils et aussi l'évolution de la solution (demande d'évolution, mise à disposition des nouvelles briques logicielles par les différentes communautés du logiciel libre). Rappelons que la collaboration de Linagora et de Capgemini a été initialisée en 2003 par un premier partenariat pour un projet de mise en oeuvre d'annuaire OpenLDAP pour le compte d'un grand ministère. (...)
(18/02/2005 18:26:42)Brevet de logiciels : L'Europe pourrait revoir sa copie sous la pression des élus et de la rue
Sous pression, la Commission européenne pourrait bien être conduite à revoir l'ensemble de sa copie en matière de brevetabilité des logiciels. C'est en tout cas le souhait des chefs de groupes du Parlement européen qui ont demandé, à l'unanimité et tous partis confondus, que le processus de création législatif soit repris depuis le début, à commencer par le débat devant l'Assemblée. Une victoire pour les défenseurs du modèle européen - notamment le monde Open Source - face aux grands éditeurs américains.
La Commission à certes le droit de rejeter la demande expresse du Parlement mais dans ce cas elle se préparerait à un bras de fer important après avoir déjà souffert à l'automne.
Alain Lipietz, député européen du parti Vert, estime qu'une telle position serait perçue comme une insulte par les parlementaires.
D'autant plus que quelque 300 opposants à la brevetabilité ont manifesté le 17 février à Bruxelles pour soutenir les efforts du Parlement et surtout s'opposer à l'adoption à cette date de la directive. Mouvement qui a porté ses fruits, l'étude du texte étant repoussée à plus tard.
Sur le front français, la polémique continue d'enfler sur le sujet. Le 15 février dernier, un colloque de sensibilisation à la question avait lieu à l'Assemblée nationale. Thaima Samman, directrice des affaires juridiques et publiques de Microsoft France, y a affronté Jean-François Abramatic, vice-président R&D d'Ilog et ancien président du W3C, et Gérald Sédrati-Dinet, vice-président de la FFII (Foundation for a Free Information Infrastructure). Thaima Samman y a vigoureusement défendu le brevet de logiciels, confondant allègrement la lutte contre celui-ci et la négation de la propriété intellectuelle, malgré les rappels fréquents de Jean-François Abramatic et Gérald Sédrati-Dinet sur leur attachement à celle-ci au travers de droits d'auteur. Pour Thaima Samman, les positions de chacun sur la question du brevet de logiciels est liée à l'importance que l'on donne aux actifs immatériels. Elle a ainsi admis que Microsoft avait dû son succès au mépris d'IBM pour la propriété intellectuelle d système d'exploitation DOS. De même, l'Europe, où les entreprises informatiques sont essentiellement des SSII, est plutôt contre les brevets car "les sociétés de services ne font pas d'argent sur la propriété intellectuelle". Les avocats des SSII et de leurs clients qui mettent longuement au point les clauses relatives à ce point dans les contrats de prestation apprécieront...
Jean-François Abramatic, représentant un éditeur européen, a clairement indiqué que, aux Etats-Unis, Ilog était bien obligé de déposer des brevets pour défendre ses intérêts, puis de se soumettre aux multiples procès de mauvaise foi qui lui coûtent horriblement cher, même s'il gagne systématiquement contre des entreprises qui font aussitôt faillite pour ne pas avoir à payer de dédommagements. « Les brevets aux Etats-Unis, c'est comme une taxe qu'il faut payer » s'est-il ainsi exclamé. Avant de rappeler les mésaventures de Microsoft avec Eolas, et d'expliquer à quel point les brevets bloquaient l'innovation au profit de multinationales, essentiellement américaines.
Pour Thaima Samman, « il est présomptueux de dire que le système américain est moins bon que le système européen alors que l'innovation est aujourd'hui de l'autre côté de l'Atlantique ». Une telle mention a évidemment provoqué des réactions hostiles dans la salle. Jean-François Abramatic a ainsi rappelé que l'administration Carter avait, aux Etats-Unis, tranché en faveur du droit d'auteur (copyright) non pas contre les brevets mais bien contre l'absence de toute protection. La brevetabilité des logiciels n'est ainsi venue que bien plus tard et commence à être remise en cause devant les nombreuses dérives. « Voter une directive européenne copiant un système américain au moment où celui-ci va être modifié et alors que le système européen marche est parfaitement absurde » a-t-il conclu. (...)
SCO pourrait être exclu du Nasdaq
Le groupe SCO pourrait se voir exclu de la liste des entreprises cotées au Nasdaq dès le 25 février. SCO n'a en effet pas remis à temps son rapport annuel baptisé "10-K". Ce document, qui fournit une vue d'ensemble de l'état financier de l'entreprise, aurait normalement dû être rendu 90 jours après la clôture de l'année fiscale, soit fin janvier. Le groupe évoque un retard imputable à un désaccord avec son cabinet d'audit, KPMG, portant sur la comptabilisation des actions proposées aux salariés de SCO.
Si l'éditeur estime que le retard sera rattrapé rapidement, il envisage cependant d'être auditionné par la commission de qualification du Nasdaq afin de faire appel d'un éventuel retrait de la liste des cotations. (...)
LinuxWorld : le moteur de virtualisation Xen sera porté pour AMD64
XenSource et AMD viennent de décider de porter le moteur de virtualisation open source Xen pour les processeurs AMD64. La technologie de virtualisation matérielle Pacifica d'AMD supportera Xen et le fondeur prévoit d'intégrer Xen à ses futurs processeurs bi-c½ur. Ce qu'AMD estime être la première solution de virtualisation open source pour plateforme x86 64 bit, sera disponible dans le courant du premier semestre. (...)
(16/02/2005 18:16:12)LinuxWorld : Novell renforce son engagement envers le logiciel libre
Novell a profité du salon LinuxWorld qui se déroule actuellement pour confirmer et renforcer son engagement envers le monde du logiciel libre. Novell vient ainsi de lancer le projet Hula dont le but est de construire un serveur collaboratif open source avec fonctions d'agenda et de courrier électronique. Hula s'appuiera sur le code source de NetMail. Hula sera distribué sous licences LGPL et MPL. En outre, Novell a apporté des portions de code de son serveur d'annuaires eDirectory aux projets FreeRadius et Samba, portions nécessaires à l'utilisation des interfaces d'authentification sécurisées avec eDirectory.
Parallèlement, Novell a lancé plusieurs initiatives pour renforcer l'implantation de sa distribution Linux SuSE dans les centres de calculs. Ainsi, l'éditeur prévoit de revendre et de supporter le logiciel de déploiement de grappes de PloyServe, Matrix Server. Qui plus est, Novell entend supporter le moteur de virtualisation Xen avec les prochaines versions de SuSE Linux Enterprise Server et Professional. (...)
LinuxWorld : Red Hat pousse les utilisateurs de Solaris à migrer vers Linux
A l'occasion de LinuxWorld, l'éditeur Red Hat a annoncé son intention d'intégrer le support de Solaris (l'Unix maison de Sun), à Red Hat Network, son outil de gestion multi plateforme. Objectif avancé : faire migrer les utilisateurs de Solaris vers Red Hat Linux Enterprise - notamment la version 4 dont le lancement officiel a eu lieu en parallèle-.
Techniquement, l'éditeur prévoit de greffer un module pour Solaris, baptisé Red Hat Network Management Module for Solaris, à l'application de gestion (Management Plateform) de Red Hat Network. Il devrait être disponible sous forme d'abonnement dès mi-2005.
Pour mémoire, Red Hat Network est une Plate-forme de gestion centralisé offrant trois types de services : l'administration des distributions Red Hat, le déploiement Linux, et le provisioning Linux. (...)
LinuxWorld : MySQL AB revisite son offre de support aux entreprises
A l'occasion de la grand messe Linux LinuxWorld, l'éditeur de la base de données MySQL AB a dévoilé un nouveau programme de support aux entreprises, «qui utilisent la base dans des applications critiques». Le programme prévoit d'abord d'indemniser les abonnés en cas de litige autour de la propriété intellectuelle (notamment la violation de brevet, de marque et même d'espionnage). Une nouveauté chez l'éditeur suédois, qui jusqu'à présent indemnisait au cas pas cas.
Côté support technique, la programme offre quatre niveaux : Basic, Gold, Silver et Platinium. Ce dernier propose un support 24h/24 et 7 jours/7, par téléphone, via une accès web personnalisé, et surtout garantit une intervention dans un délai de moins de 30 minutes. Chaque niveau de support donne également accès à une base de connaissance, un système de mises à jour automatiques ainsi que d'alertes.
Côté tarification, l'éditeur commercialise son support Basic au prix de 595$ par serveur et par an (pour deux interventions), et Platinium, à 4 995$ par an, pour un serveur minimum. Un prix qui ouvre les portes du support permanent au configuration modeste (un unique serveur MySQL). Notons que la première offre incluant un support 24/24 débutait auparavant à 50 000$.
En parallèle, MySQL AB annonce la disponibilité d'une version béta de MySQL 5.0, « d'ici quelques semaines» (attendue initialement fin janvier), qui sera selon l'éditeur, davantage orientée vers les entreprises. (...)
LinuxWorld : IBM courtise les ISV pour les encourager à migrer vers ses plates-formes Linux / Power
IBM a annoncé à l'occasion de LinuxWorld, eServer Application Server Advantage for Linux -nom de code Chiphopper-, un programme sur trois ans censé pousser les éditeurs (ISV - Independent Software Vendor) à porter leurs applications tournant sur X86, vers les solutions Linux / Power de la marque (pSeries, zSeries et iSeries). Selon Big Blue, ce projet viserait quelque 6 000 ISV.
Concrètement, Chiphopper fournit aux éditeurs un panel d'outils de test pour faciliter le portage : il permet ainsi de valider la conformité au standard LSB (Linux Standard Base), d'en vérifier l'intéroperabilité sur des serveurs non-X86 via les centres d'IBM, de proposer une garantie de certification IBM sur leur site Internet, et enfin de recevoir un support tant technique (si le portage ne fonctionne pas) que marketing des équipes de Big Blue.
IBM entend ainsi doubler le nombre d'applications Linux fonctionnant sur ses serveurs d'ici 2007. (...)
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