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Open Source
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(18/04/2008 15:09:44)
Red Hat ne voit pas son Linux sur les PC personnels
Ceux qui attendaient une déclinaison grand public de l'OS pour entreprise de Red Hat vont être déçus : l'éditeur n'a pas l'intention de lancer un système d'exploitation pour les PC personnels. « Nous ne prévoyons pas de créer un produit pour les postes de travail sur le marché grand public », confirme ainsi Red Hat sur son blog. Raison invoquée : il n'y aurait guère de place sur ce segment aux côtés de Microsoft et ses Windows. « Le marché souffre de la domination d'un acteur et certaines personnes estiment que les postes de travail Linux ne constituent pas une réelle alternative », note encore l'éditeur, qui ne partage évidemment pas cette dernière conviction : « Bien sûr, un nombre croissant d'utilisateurs et d'entreprises ont réalisé que Linux est une vraie alternative. Néanmoins, il est compliqué de construire un business autour des postes de travail Linux et l'histoire est jalonnée d'exemples d'échecs. » Plutôt que de se lancer sur un marché incertain, l'entreprise indique qu'elle va continuer à concentrer ses efforts sur Red Hat Enterprise Linux, en attendant son Red Hat Global Desktop, conçu notamment pour les déploiements à petite échelle et les marchés émergents. Une décision pas surprenante pour les analystes La décision de l'éditeur de rester en dehors de la sphère grand public n'étonne cependant pas les analystes. Selon Gordon Haff, de l'institut Illuminata, Red Hat pourrait avoir décidé de rester en dehors du marché de masse en raison des exigences des consommateurs, qui attendent d'un OS qu'il soit équipé de lecteurs multimédia : « L'approche de Red Hat a toujours été 100% Open Source ; l'obligation d'inclure des codecs propriétaires et d'autres choses du même genre inhérentes à une version grand public de l'OS, n'entre pas vraiment dans la philosophie de Red Hat. » [[page]] Mais plus encore que cette question sur l'éthique du Libre, Red Hat pourrait tout simplement baisser les bras pour une raison purement économique : « Combien de personnes sont prêtes à payer pour avoir Linux sur leur poste de travail domestique ? Très peu. » Même son de cloche pour Dana Gardner, analyste chez Interarbor Solutions. Pour elle, un OS grand public « n'est pas compatible avec l'activité de Red Hat ». Novell considère que Linux restera du côté pro pendant encore cinq ans Des positions en ligne avec les récentes déclarations du président de Novell, Ronald Hovsepian, selon lequel « le marché de [Linux sur] desktop au cours des cinq prochaines années repose essentiellement sur les entreprises ». Mais, si Red Hat et Novell partagent la conviction que Linux n'a guère d'avenir sur les PC des consommateurs, d'autres en revanche misent sur le marché grand public pour leur distribution. C'est notamment le cas d'Ubuntu, dont la version 8.04 sera disponible dans les prochains jours à la fois pour les entreprises et les particuliers. De même, plusieurs constructeurs de PC étoffent leur offre en proposant aux consommateurs d'acquérir une machine pré-équipée d'un OS Open Source. Lenovo installe ainsi ses T61 et R61 de SUSE et Dell s'appuie sur Ubuntu. Aucun chiffre ne vient toutefois confirmer le succès de ces offres auprès du grand public. (...)
(17/04/2008 09:33:14)RGI : Bercy voudrait imposer Microsoft Office aux administrations
La nouvelle a fait le tour des administrations d'Etat durant la journée du 16 avril 2008 : le Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI), bloqué depuis le 12 octobre 2007, devient brutalement une urgence pour la DGME (Direction générale de la modernisation de l'Etat). Le RGI, mis au point par une large collaboration de toutes les administrations sous l'égide de la DGME, définit précisément les règles de bonne gouvernance des systèmes d'information des administrations, tant en termes de méthodes que de technologies, notamment de formats de fichiers. Marc Meyer, chef de service « Développement de l'Administration Electronique » de la DGME, a reconnu dans une communication interne le 16 avril 2008 que le blocage était directement lié à un gros défaut de conception du RGI : le seul format bureautique accepté était OpenDocument (ODF, norme ISO 26300). Exit Microsoft et sa suite Office 2007, utilisant le format Office OpenXML. Inacceptable pour l'éditeur américain... qui finance et multiplie les partenariats para-publics (notamment dans l'Education nationale et la Recherche). Marche arrière toute : désormais, les formats OpenDocument et Office OpenXML seront traités à égalité dans le RGI. Le prétexte du changement de politique est la récente normalisation du format OpenXML défendu par Microsoft dans les conditions que l'on sait sous la référence ISO 29500. [[page]] Mais l'égalité suppose que toutes les administrations soient en mesure de traiter (en entrée, en sortie et en interne) les deux formats bureautiques au lieu du seul OpenDocument, ce qui est aujourd'hui impossible sans acquérir Microsoft Office 2007. Cela sans oublier que le véritable format ISO 29500 est aujourd'hui une vue de l'esprit puisque Microsoft Office 2007 n'implémente qu'une version d'OOXML préalable à celle qui a été normalisée, Microsoft ayant accepté d'amender sa copie. Pas de confirmation officielle à la DGME Si la modification du RGI n'est pas encore actée, le sujet devant être traité par des réunions interministérielles et tranché aux très prochaines Assises du Numérique, elle est évidemment le fruit d'une grande bataille d'influence entre les différents acteurs du marché informatique (Microsoft et quelques rares alliés d'un côté ; IBM, Google, Sun et les acteurs du logiciel libre de l'autre). Le point semble donc a priori marqué par Microsoft. A noter que, pour des raisons juridiques, le RGI ne pourrait pas être imposé aux collectivités locales et territoriales, dont l'autonomie est garantie par la Constitution. Il en résulte que celles-ci ne pourraient qu'opter volontairement (même incitées fortement) pour le respect des règles de bonne conduite du RGI. Mise à jour Contactée par mail avant l'écriture de l'article (service communication et sous-direction concernée), la DGME n'a pas répondu à nos questions. Relancés par téléphone, les opérationnels ont refusé de commenter nos informations et la direction de la communication très sèchement de même. Selon des sources proches du dossier, l'ambiance interne de la DGME serait pour le moins animée suite aux fuites à la base du présent article. (...)
(16/04/2008 09:42:09)HP propose puissance et logiciels de calcul à la demande pour les PME
L'Essonne est un territoire de prédilection pour le calcul. Le département héberge le CEA et son gigantesque centre de calcul Ter@tec, mais aussi le Génopôle, une grande partie du pôle de compétitivité System@tic, le plateau de recherche Digiteo ou encore l'Ecole Polytechnique, etc. C'est donc tout naturellement à Evry que HP a installé la deuxième moitié de son nouveau centre de calcul à la demande. La première moitié a déjà trouvé place depuis mars dernier à Grenoble, non loin du pôle de compétitivité des nanotechnologies, Minalogic. Loin du Petaflop envisagé au CEA, le centre HP développera néanmoins une puissance supérieure à 8 Tflops. Une performance suffisante pour s'adresser aux PME, en particulier dans les mondes de l'industrie ou de l'image, auxquelles il offrira des services de calcul de simulation (résistance des matériaux, calculs de structure, images, etc.). Les PME et PMI n'ont en général ni les moyens de s'offrir de gros serveurs, ni ceux de se payer des logiciels dont les prix se chiffrent en dizaines voire centaines de milliers d'euros. Le constructeur leur proposera plusieurs types de services couplant puissance et location de logiciels de simulation du marché. Il a déjà des accords avec des grands du domaine tels que Ansys ou Fluent. La puissance gratuite pour les gazelles de l'Essonne [[page]]Pour les PME et les laboratoires de recherche membres de System@tic, de Medicen et du Génopôle, ainsi que pour les gazelles de l'Essonne, la puissance sera gratuite. Pour les autres, il n'en coûtera pas plus de 50 cents de l'heure. La location d'applications devrait, elle, être proposée à 20€ par jour. Les entreprises pourront aussi exécuter leurs propres applications sur le centre serveur. Dans ce cas, HP leur propose d'optimiser leur code pour accélérer les performances des traitements. « Nous avons par exemple recruté des experts de l'ENS Cachan pour paralléliser certains programmes, par exemple, détaille Sylvain Sadier, directeur de développement économique de HP, en charge du projet. » Pour la gestion de cette location applicative, HP s'appuie sur les compétences de son partenaire Oxalya. Cinq entreprises utilisent déjà la moitié grenobloise du calculateur et selon HP, les PME de l'Essonne s'intéressent de près à la moitié sise dans leur département. Ce nouveau cerveau HP a donc deux lobes quasi identiques, l'un à Grenoble et l'autre à Evry, reliés entre eux par une liaison à haut débit. Il compte un total de 73 serveurs lames bi-processeurs, des quadricoeurs Intel Xeon, 8 Go de mémoire par processeur et 2 disques de 46 Go par lame. Ces disques dédiés et rapides servent au calcul et non au stockage. Enfin, comme dans la plupart des centres de ce type, les connexions entre serveurs utilisent Infiniband. Du coté des systèmes d'exploitation, HP peut bien sûr exécuter son Unix, HP-UX et réfléchit même aux environnements Window. « Mais c'est Linux que les utilisateurs réclament dans ces environnements, » insiste Sylvain Sadier. HP propose donc une dizaine de distributions. Pour le téléchargement, Evry présente un avantage non négligeable sur Grenoble : il bénéficie du réseau Renater de la recherche et de la boucle Gigabit de l'Essonne. Enfin, qui dit centre de calcul dit forcément chasse au gaspi. HP s'est donc attaché à ce que les trois armoires de serveurs et leur système de climatisation ne nécessitent pas une alimentation supérieure à 50 kWatt. « A peine plus que la consommation de deux maisons particulières, » se réjouit Sylvain Sadier. (...)
(14/04/2008 17:46:58)Citrix propose son poste de travail virtualisé, XenDesktop
Citrix présente sa virtualisation pour poste de travail, XenDesktop, annoncée en fin d'année dernière. Le produit est essentiellement issu de l'achat de XenSource en août et une version bêta est déjà disponible depuis novembre (elle a été téléchargée quelque 6000 fois). La virtualisation du poste de travail consiste à proposer à l'utilisateur final un environnement personnalisé à la demande. Où qu'il se trouve, depuis n'importe quel poste de travail (sa machine de bureau, son portable, le PC d'un collègue, etc.), il peut accéder grâce à son profil à tout son environnement depuis le serveur : système d'exploitation et applications. XenDesktop se distingue des autres environnements de virtualisation de bureau car pour un même utilisateur, il isole les applications et le système d'exploitation. Il ne les assemble qu'au moment de l'exécution, à la demande. Ainsi tous les utilisateurs démarrent-ils leurs machines à partir d'une seule et unique image pour un même système d'exploitation, par exemple. Pour l'éditeur, il s'agit là du meilleur moyen de faciliter le travail des administrateurs et de garantir aux utilisateurs une version à jour de leur environnement. D'autant que son protocole client léger ICA utilisé pour les téléchargements devrait garantir des temps de réponse rapides. Autre différenciateur de l'offre, il est possible d'utiliser un autre hyperviseur que XenServer. Hyper-V de Microsoft, partenaire de Citrix , mais aussi ESX de Vmware, grand concurrent des deux précédents. XenDesktop sera disponible à partir du 20 mai en trois versions , standard, enterprise et platinum, en fonction des tailles de parcs gérés. Il devrait coûter 75 $ par utilisateur concurrent. (...)
(10/04/2008 18:44:10)Linux continue de croître sur sa base installée
Parrainée par la Fondation Linux à l'occasion de son deuxième sommet annuel, l'étude IDC sur le rôle des serveurs Linux en entreprise révèle que les dépenses devraient passer de 21 milliards de dollars en 2007 à 50 milliards en 2011. Ces chiffres, qui incluent le matériel, les services et les logiciels, ne semblent pas étonner Al Gillen, analyste à IDC, pour qui l'écosystème Linux est aujourd'hui devenu une réalité en entreprises. Pour IDC, cette augmentation des environnements Linux serait essentiellement alimentée par l'accroissement de la base installée existante, les serveurs n'étant plus cantonnés au rôle technique de DNS, DHCP et serveurs Web. Linux serait en effet en passe de s'imposer sur des serveurs de PGI ou encore de GRC et donc de jouer un rôle plus important dans l'hébergement des applications métier de l'entreprise. La croissance des serveurs Linux à caractère applicatif devraient passer de 9 à 17,7% entre 2001 et 2011 selon IDC. Une belle opportunité pour les développeurs, communautés et entreprises soutenant des projets open source. Le cabinet d'étude cite à titre d'exemple le renforcement de la collaboration entre Novell et SAP autour de Suse Linux Enterprise. Une offre logicielle limité à 4% du total Toutefois, l'offre logicielle sur Linux ne représente encore que 4% (10 milliards de dollars) d'un marché total estimé à 242 milliards de dollars. D'ici 2011, cette part devrait atteindre 9%, soit 31 milliards d'un marché global de 330 milliards de dollars. Soit un taux de croissance annuel des dépenses logicielles sur Linux de 35,7% entre 2006 et 2001. Une croissance qui ne dépassera pas celle de Windows, aussi florissante soit elle. IDC estime que le système d'exploitation de l'open source a peu de chance d'atteindre un jour la taille du marché de Windows. Sur le long terme, Microsoft pourrait même se montrer un adversaire redoutable s'il réussi à remporter les projets de migration des plateformes Unix existantes. Linux devra également compter avec la concurrence d'OpenSolaris, autre système d'exploitation libre. Enfin, les entreprises semblent moins intéressées par la compilation de leur propre Linux que par les distributions payantes. Ces dernières tirent en effet la croissance annuelle des environnements Linux, estimée à 8,2% entre 2007 et 2012. (...)
(04/04/2008 11:41:33)Sun certifie Ubuntu pour ses nouveaux serveurs
Alors qu'il l'avait déjà fait sur certains modèles dès 2006, Sun devrait annoncer d'ici quelques semaines la certification de Ubuntu pour l'ensemble de ses nouveaux serveurs. C'est du moins que qu'a affirmé Mark Shuttleworth, PDG de Canonical et fondateur d'Ubuntu Linux, dans un entretien accordé mercredi à Reuters. Terri Molini, porte-parole de Sun, a confirmé l'information sans donner de date précise pour cette certification. Elle a précisé que Sun s'assurait actuellement de la compatibilité de tous les éléments de Java avec Hardy Heron, Ubuntu 8,04, la nouvelle version attendue pour le 21 avril. (...)
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