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(14/09/2009 17:08:24)

Planification budgétaire : IBM adapte Cognos pour les PME

IBM veut faire entrer ses outils de gestion des performances économiques dans les entreprises de taille moyenne. Pour y parvenir, il s'est attelé à faciliter la mise en oeuvre de sa suite décisionnelle Cognos 8 et à établir une tarification adaptée. L'offre Cognos Express qu'il s'apprête à livrer en France le 29 septembre est une solution analytique préparamétrée qui bénéficie de procédures d'installation simplifiées et d'une aide au paramétrage. Elle s'adresse à un maximum de cent utilisateurs. Au-delà, le client se voit dirigé vers la suite Cognos 8. Reporting, analyse et planification IBM Cognos Express vise donc des PME, grandes et plus petites, qui ne se sont pas encore converties aux applications de pilotage et de gestion de l'information, et qui, loin s'en faut, ne disposent pas des ressources informatiques indispensables pour aborder les grandes plateformes décisionnelles. La mise en place du produit se fait à partir d'une console centralisée qui gère l'ensemble du déploiement et de l'administration courante. La couverture fonctionnelle de l'offre englobe à la fois les outils de requête, de reporting et d'analyse multidimensionnelle, et la planification budgétaire. Une combinaison fonctionnelle qu'IBM estime être le seul à proposer sous cette forme. Sur ce segment de marché, Business Objects propose, depuis deux ans, une solution de planification pour les PME (actuellement SAP BusinessObjects Planning & Consolidation). Microsoft, de son côté, a fait rentrer son offre PerformancePoint dans le rang de son portail SharePoint. Le moteur multidimensionnel de TM1 A noter qu'IBM livre dans Cognos Express le moteur d'analyse multidimensionnelle TM1 (acquis avec le rachat d'Applix) qui présente l'intérêt de s'utiliser à partir du tableur Microsoft Excel. Et pour constituer la base multidimensionnelle, l'utilisateur dispose de l'outil de chargement de données de TM1, Turbo Integrator. IBM Cognos Express comporte trois modules fonctionnels qui peuvent être achetés séparément. Le premier, Reporter, permet de créer, consulter et modifier des rapports sur les données financières et opérationnelles de l'entreprise. Le deuxième, Xcelerator, est destinée à l'analyse et la planification (avec élaboration et test de scénarios conditionnels). Le troisième, Advisor, permet de faire de la planification à court et long terme en s'appuyant sur des scénarios de type « Que se passe-t-il si.... ? » (What if) et des fonctions de rétro-calculs. On ne trouve pas en revanche dans Cognos Express de fonctions de consolidation statutaire, pas plus que les applications de mobilité Go! Mobile, Go! Search ou Go! Office. La tarification d'IBM Cognos Express démarre à 14 500 dollars pour cinq utilisateurs nommés. L'utilisateur supplémentaire, pour les fonctions de reporting ou d'élaboration budgétaire, est tarifé 500 dollars. (...)

(14/09/2009 16:35:06)

Wipro à Sophia-Antipolis : « Le scénario de fermeture n'est qu'une des options »

Les quelque 61 salariés de Wipro Newlogic, filiale sophipolitaine de la SSII indienne spécialisée dans la R&D des réseaux sans fil, ne savent pas encore exactement à quelle sauce ils vont être cuisinés. La direction de la SSII et le comité d'entreprise n'ont pas du tout la même vision des choses. Ce qui est sûr, c'est que l'activité cessera d'exister - du moins au sein de Wipro - et que la plupart y perdront leur poste. Wipro Newlogic est une entité issue du rachat par la SSII en 2006 de Newlogic, société autrichienne dont faisait partie Newlogic Sophia-Antipolis (créée en 1999). La société avait pour mission de développer des systèmes (d'abord Bluetooth, puis WiFi) dans le but de les proposer sous licence à des industriels. D'après Cédric Vandeburie, membre du CE, Wipro disposait d'une technologie concurrente, mais s'était souvent vu damer le pion par Newlogic, d'où sa décision de les racheter. Attirer l'attention des médias et politiques locaux Trois ans après, les salariés de Wipro Newlogic ont l'impression que le ciel leur tombe sur la tête. En fin de semaine dernière, ils ont défilé, tout de blanc vêtus, pour attirer l'attention des médias et politiques locaux. « Il n'y a eu aucun signe avant-coureur, explique Cédric Vandeburie. On allait même commencer à commercialiser les fruits d'un projet de trois ans, sur la nouvelle génération de WiFi. » Pour Loïck Le Moigne, directeur marketing Europe continentale et en quelque sorte le porte-parole de Wipro en France, « il s'agit d'un marché vraiment sinistré, ce qui est d'ailleurs un gros problème pour toute la technopole de Sophia ». Il y a peu de demandes, fait donc valoir Loïck Le Moigne, et quand il y en a, « la pression sur les prix est telle » que l'activité n'est pas viable. D'où la décision de cesser cette activité de licence de propriété intellectuelle. En revanche, tient-il à préciser, « on n'est pas dans un scénario de fermeture, ce n'est qu'une des options ». La direction et le CE ont en effet signé un accord de méthode, qui ouvre la voie à des discussions sur les divers scénarios possibles. Christophe Martinoli, directeur général France de Wipro, s'est ainsi rendu sur place pour présenter les options - à vrai dire bien maigres. Des salariés pourraient être reclassés, Wipro continuant d'embaucher en France (plus de 100 personnes auraient été engagées sur les 12 derniers mois). Toutefois, « la spécificité des personnes à Sophia est telle qu'il est difficile de leur trouver une place », indique la direction. Au final, « une bonne partie » des collaborateurs de Newlogic pourrait se voir proposer des affectations « à Rennes, Clermont, Toulouse... » D'autres pourraient rester sur place « si on trouve une bonne solution ». Un grand groupe européen aurait signé un contrat pour un montant de 5 M€ [[page]]En l'occurrence, salariés et direction de Wipro Newlogic discutent d'une sorte de 'spin-off', certains collaborateurs pouvant reprendre une partie de l'activité - en comptant sur l'intérêt d'un certain gros client. D'après le CE, un grand groupe européen aurait signé « un contrat en plusieurs parties, pour un montant de 5 M€ », contrat qui n'aurait jamais été contresigné par la direction. D'où une suspicion, du côté des salariés, sur un éventuel comportement voyou d'une entreprise qui aurait profité des subsides publics sous forme de crédit impôt recherche et transféré la technologie en Inde avant de fermer les portes de sa filiale française. D'après le quotidien Nice-Matin, le premier vice-président de la région PACA, Patrick Allemand, s'en est étranglé : « Depuis trois ans, Wipro a touché 7 M€ de crédit impôt recherche de l'Etat. Et dans le cadre du plan de relance, le groupe aurait bénéficié au printemps d'un nouveau crédit de 5,5 M€ ! Nous demandons à Christian Estrosi, ministre de l'Industrie et également maire de la ville de Nice, de vérifier ces versements. S'ils sont confirmés, on va exiger leur remboursement. » Les choses devraient se dénouer le 8 octobre, lorsque le CE rendra son avis Bien évidemment, la direction de Wipro réfute en bloc ces accusations. Pour Loïck Le Moigne, il n'y a eu « aucun transfert de technologie » et la cessation d'activités n'était aucunement préméditée. Quant au contrat providentiel, qui aurait permis de poursuivre l'activité, « il y a bien eu une avancée, mais ça n'a jamais été signé par le client ». Sauf incident, les choses devraient se dénouer le 8 octobre, lorsque le CE rendra son avis. La direction de Wipro pourra alors continuer les procédures engagées, quelles qu'elles soient. (...)

(14/09/2009 15:35:08)

Les employés d'IBM auraient 10 jours pour quitter Office pour Symphony

Selon le quotidien allemand Handelsblatt, IBM aurait demandé à 360 000 employés dans le monde de passer de Microsoft Office à sa propre suite bureautique, Lotus Symphony. Basée sur OpenOffice, et également téléchargeable gratuitement, Symphony permet d'ouvrir et d'éditer des fichiers aux formats Microsoft. Toujours selon Handelsblatt, les salariés d'IBM auraient 10 jours pour procéder à l'installation. Quelque 330 000 personnes en interne auraient déjà mis en place la suite bureautique sur leur poste. Ceux qui souhaiteraient pouvoir continuer d'utiliser Microsoft Office devraient pouvoir le faire, à condition d'y être autorisés par leur hiérarchie, pour des besoins spécifiques. Contacté par LeMondeInformatique.fr, un porte-parole d'IBM France nous a dit ne pas être au courant d'une telle injonction. En revanche, il est vrai, a-t-il ajouté, que les nouveaux collaborateurs se voient uniquement dotés d'une installation de Symphony. La suite bureautique d'IBM vient de connaître une mise à jour assez particulière : dans sa version 1.3, elle accepte désormais l'installation de widgets (au travers d'un simple glisser-déposer) pour compléter ses fonctionnalités. IBM cite par exemple les outils de conversion d'unités et de mesure de Google, un widget d'accès à Wikipedia ou bien encore ses propres outils de collaboration. (...)

(14/09/2009 13:40:03)

Jusqu'à une vingtaine d'heures pour installer Windows 7 !

Vendredi dernier, Microsoft a expliqué que dans certains cas, les mises à niveau de Windows Vista vers Windows 7 pouvaient demander une vingtaine d'heures ! Sur son blog TechNet Chris Hernandez , qui travaille dans l'équipe déploiement de Windows, rappelle toutefois que, dans le meilleur des cas, la procédure demande 1 heure et 24 minutes. Avec "une installation propre ", où l'utilisateur remplace une édition existante de Windows, mais sans conserver les données et les anciennes applications, la mise à jour prend de 27 à 46 minutes. Chris Hernandez précise que les différents temps de mise à niveau ont été obtenus en laboratoire à partir de trois configurations différentes - des PC d'entrée, de milieu et de haut de gamme - avec trois utilisateurs simulés : moyen, exigeant et Power User. Les profils diffèrent quant à la quantité de données et au nombre d'applications présents sur le PC avant la mise à niveau vers Windows 7. L'utilisateur moyen disposait de 70 Go de données et 20 applications, alors que le Power User stockait 650 Go et utilisait 40 logiciels. «L'un des principaux objectifs de Windows 7 était de faire mieux que Vista», explique Chris Hernandez sur son blog. «En tant que membres de l'équipe de mise à jour de Windows, nous avons contrôlé les performances d'installation de Seven en prenant comme base de référence Vista." L'objectif de Microsoft, a-t-il ajouté, était de procéder à un déploiement de Windows 7 sur un PC équipé de Vista Service Pack 1 (SP1) au moins 5% plus rapide qu'une réinstallation de Vista SP1 sur une ancienne version de Vista SP1. Et les tests effectués par Microsoft montrent fort judicieusement que le temps de mise à niveau vers Windows 7 est plus rapide ou offre au minimum un gain de 5% à par rapport à une réinstallation de Vista SP1. Un tableau publié sur son blog montre que, dans chaque situation, l'installation de Windows 7 a été 5% plus rapide que celle de Vista SP1. 16 scenarios de mise à jour avec Seven 32 et 64 bits Mais ces résultats révèlent également que plusieurs scénarios de mise à niveau ont demandé un temps extrêmement long. Sur les 16 types de déploiements avec les versions 32 et 64 bits de Windows 7 - trois pour chacun des utilisateurs moyens et exigeants, deux pour le Power User, -seuls quatre ont été effectués en moins de deux heures, et huit en moins de trois heures. Le record de vitesse, selon les tests de Microsoft, est celui de l'utilisateur moyen avec 84 minutes pour passer de Windows Vista à Seven 64 bit sur un PC haut de gamme. Mais la plupart des mises à niveau sont très éloignées de cette durée. L'installation la plus lente en 32 bits, par exemple, a eu lieu sur une configuration de Power User installée sur une machine moyen de gamme - Microsoft n'a pas pris la peine d'essayer ce profil sur un système d'entrée de gamme - avec un temps de 20 heures et 15 minutes. La mise à jour 64 bits la plus longue a demandé 10 heures et 8 minutes. Entre 1h40 et 2h50 pour un utilisateur moyen [[page]]La publication de ces temps extrêmes a bien sûr entrainé des commentaires de Chris Hernandez : "Le profil du Power User n'est pas celui d'un utilisateur normal, mais plutôt celui d'une personne qui travaille avec énormément de données et installe un grand nombre d'applications. Il n'est pas représentatif des utilisateurs les plus courants, qui stockent généralement moins de données et qui expérimenteront donc une mise à jour beaucoup plus rapide" Même ainsi, les chiffres de Microsoft montrent que les utilisateurs moyens - avec 70 Go de données et 20 logiciels - ont besoin de 1h40 à 2h50 pour faire une installation de Windows 7 (32-bit). Plus le PC est puissant, plus la mise à niveau sera rapide, selon Microsoft. Pour les utilisateurs exigeants, (125 Go de données et 40 applications), il faudra compter entre 2h40 et 5h43. Pas de test pour le passage de XP vers Seven Les installations propres (clean install) ont elles-aussi été beaucoup plus rapides, ce qui n'est guère surprenant puisqu'elles ne nécessitent la récupération d'aucune donnée ni application. Ce type d'installation en 32-bits a demandé entre 27 et 39 minutes, tandis qu'il a fallu entre 30 et 47 minutes pour le même processus en 64-bits. Ces tests, bien sûr, ne prennent pas en compte le temps nécessaire pour transférer les données sauvegardées de l'utilisateur, réinstaller ses applications et renseigner ses préférences (messagerie, signets, mots de passe, raccourcis réseau, paramètres divers...). Microsoft n'a pas testé de mises à niveau de Windows XP vers Seven, même si une installation propre est la seule migration possible entre ces deux systèmes d'exploitation. Mais les utilisateurs qui souhaitent passer de Windows XP vers Seven doivent s'attendre à des temps comparables aux scénarios "installation propre". Encore une fois, ces temps ne prennent pas en compte la restauration des données, des logiciels et des préférences. Ces deux dernières étapes étant particulièrement laborieuses. Pour les installations propres, les utilisateurs sous Windows XP ou Vista peuvent utiliser l'utilitaire Windows Easy Transfer qui sauvegarde sur 7 DVD les données et les paramètres d'un PC. (...)

(14/09/2009 13:09:28)

Microsoft Silverlight 4 prévu pour remplacer en ligne les Blu-Ray

Microsoft a présenté à Amsterdam, à l'occasion d'un des plus gros salons pour l'industrie des médias (International broadcasting conference, IBC), quelques éléments sur la prochaine version de Silverlight, son outil de visualisation de contenus riches diffusés par Internet. Et tous semblent aller dans le même sens : rendre inutile les supports physiques de type Blu-Ray. Lors de sa conférence de rentrée, Microsoft avait ainsi expliqué qu'il ne fallait toujours pas s'attendre à le voir intégrer un lecteur physique dans sa console Xbox, surtout maintenant avec l'amélioration de la diffusion de contenus en ligne. L'éditeur avait donné un aperçu de sa technologie à l'occasion de Roland-Garros, en permettant de suivre les matches en direct et en HD, la qualité de la vidéo s'adaptant automatiquement à la bande passante (technologie Smooth streaming). A l'IBC, il s'agissait de convaincre les créateurs de contenu de recourir à cette technologie de diffusion sur Internet, sans crainte de perte de contrôle. Microsoft a donc mis en avant sa technologie PlayReady de gestion des droits numériques (DRM, digital rights management), qui devrait permettre aux studios de diffuser via Internet des films ou du contenu interactif sur les mobiles, les télévisions ou les PC des utilisateurs avec un même niveau de sécurité qu'avec des supports physiques. Côté serveur, Microsoft a annoncé la version d'Internet Information Services (IIS) Media Services 3.0, qui supporte la technologie Smooth Streaming, ainsi que le multicasting (diffusion d'un contenu unique à plusieurs destinataires, moins gourmand en ressources réseau). Bien décidé à prendre des positions fortes pour contrer Adobe et son ensemble de technologies Flash, Microsoft encourage l'industrie à utiliser son protocole de Smooth streaming ainsi que son format de fichier pour les DRM Piff (Protected interoperable file format) : les deux sont désormais sous l'égide de la 'Community Promise', promesse de Microsoft de ne jamais intenter d'action en justice à l'encontre de quiconque s'en servirait. (...)

(14/09/2009 12:18:08)

Xavier Darcos recevra Didier Lombard au sujet de la série de suicides chez France Télécom

Le ministre du Travail Xavier Darcos rencontrera demain, mardi 15 septembre à 11h, le PDG de France Télécom, Didier Lombard, à propos de la série de suicides de salariés au travail qui touche l'entreprise. Une jeune chargée de clientèle, au service de recouvrement Orange, est en effet décédée vendredi 11 septembre après s'être jetée du 4e étage d'un immeuble de l'entreprise situé dans le 17e arrondissement de Paris. Son décès porte à 23 le nombre de suicides recensés par les syndicats dans l'entreprise depuis février 2008, pour un effectif d'environ 100 000 salariés en France. Selon l'AFP, la direction du groupe avait proposé jeudi dernier, 10 septembre, de suspendre provisoirement les « mobilités » au sein du groupe. Elle avait par ailleurs rencontré les syndicats de l'entreprise fin août à propos de la prévention du stress, sujet sur lequel elle a annoncé l'ouverture de négociations à partir du 18 septembre, et le recrutement de 100 DRH de proximité et de médecins du travail supplémentaires. L'AFP précise que la ministre de l'Economie Christine Lagarde a demandé à Didier Lombard de convoquer un conseil d'administration consacré aux 23 suicides constatés en 18 mois. Xavier Darcos a aussi proposé d'envoyer le directeur général du Travail Jean-Denis Combrexelle assister à une prochaine réunion du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l'entreprise. L'Agence ajoute que quatre syndicats de France Télécom, FO-Com, CGT, CFTC et Sud-PTT, avaient demandé tour à tour samedi à l'entreprise des "mesures radicales", la plupart appelant l'Etat à "prendre ses responsabilités" et FO menaçant d'invoquer son droit de retrait, après un nouveau suicide de salarié. L'entreprise ne doit pas être débarrassée de ses responsabilités Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a indiqué, toujours selon l'AFP, avoir été lui-même "confronté à une vague de suicides" alors qu'il était directeur général de la Police nationale. "J'ai enquêté de façon extrêmement précise sur chacun de ces suicides, c'était beaucoup de drames personnels et je crois qu'il faut être attentif à cet aspect des choses", a-t-il expliqué avant d'ajouter : "Ca ne veut pas dire que l'entreprise soit débarrassée de ses responsabilités. Même si c'est personnel, une entreprise c'est une collectivité humaine, c'est une solidarité de tous les jours. Donc il faut que l'entreprise vienne au secours de ceux qui sont dans la difficulté." Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé lundi, de son côté, que la série de suicides de salariés qui touche France Télécom ne correspond pas seulement "à des drames personnels" et a appelé la direction à un "moratoire" sur les restructurations. "On a une entreprise dont le seul objet est de ramener du cash, du pognon, et inévitablement, aux salariés de France Télécom, qui étaient habitués à travailler autrement auprès du client, on demande de la rentabilité", a-t-il ajouté sur LCI (propos repris par l'AFP). "Parfois, ils se sentent atteints dans leur intégrité, dans leur identité, ils ne le supportent plus et des personnes, qui ont peut-être parfois des difficultés dans leur vie, passent à l'acte d'une façon dramatique." Dans un entretien avec le Journal du Dimanche, le DRH de France Télécom, Olivier Barberot, a néanmoins estimé qu'il était inenvisageable de suspendre les restructurations et les mouvements de mobilité interne « ou alors la concurrence doit être gelée et la technologie cesser d'évoluer". Il a précisé par ailleurs avoir envoyé samedi "un courrier à tous les médecins du travail du groupe pour leur demander de nous indiquer, dans les limites du secret professionnel, les cas de salariés en situation de fragilité". Concernant la salariée qui s'est suicidée vendredi, Olivier Barberot a confirmé que l'on "venait de lui annoncer qu'elle changeait de chef", mais "pas de travail ni de métier". Toujours selon le DRH de France Télécom, elle avait été mutée en juin de Courbevoie à Paris mais cela réduisait son temps de transport. La jeune femme "qui avait des difficultés personnelles (...), avait travaillé 58 jours en 2008 et avait été absente 61 jours cette année". (...)

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