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(14/05/2009 18:16:38)
Sapphire 2009 : SAP s'affirme dans le décisionnel avec Explorer
La veille de l'ouverture de la conférence utilisateurs Sapphire (Orlando, 11-14 mai 2009), Léo Apotheker, co-PDG de SAP, a levé le voile sur deux nouvelles solutions d'analyse de données (business intelligence, BI), Explorer et Constellation, à l'occasion d'une conférence de presse organisée à New York.
Le premier des deux produits, Explorer, associe les fonctions de recherche et de navigation, mises au point par Business Objects avec son outil Polestar, aux capacités d'analyse en mémoire de SAP NetWeaver BW Accelerator qui vont lui permettre de traiter des téraoctets de données. « Des centaines de téraoctets », a souligné Léo Apotheker en ajoutant qu'il sera possible d'obtenir ainsi une réponse en moins d'une seconde en employant des mots familiers pour la requête. Le tout s'effectue à partir d'une interface utilisateur que le dirigeant, qui se retrouvera seul aux commandes de SAP à partir de la semaine prochaine (Henning Kagermann quittant son poste, comme prévu), s'est plu à comparer à celle d'iTunes, le lecteur de fichiers multimédia d'Apple.
Sur le deuxième produit, Constellation, le PDG a donné moins de détail. On sait simplement qu'il combine fonctions de BI et réseau social pour faciliter la communication entre utilisateurs et qu'il s'appuiera sur la Business Suite, l'ERP de SAP.
Sur Sapphire, c'est bien Explorer qui fut au coeur de l'allocution d'ouverture de Léo Apotheker : « Il ne s'agit pas simplement d'un outil de reporting. Je suis convaincu qu'il va fondamentalement changer la façon dont les décisions sont prises dans les entreprises à travers le monde. Nous allons combler le gouffre qui existe entre "je pense que c'est une bonne décision" et "je sais que c'est une bonne décision" ».
Un peu plus tard, Marge Breya, executive vice-présidente de la division Intelligence Platform et des solutions SAP NetWeaver, a confié que SAP prévoyait d'infiltrer ces interfaces de type Web 2.0 au coeur d'autres applications. D'autres annonces sont prévues pour les mois à venir, a-t-elle évoqué, sans plus de détail. (...)
OpenVIBE traduit la pensée en actions sur l'ordinateur
Un projet français, piloté par l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et l'Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique), a abouti à la mise au point d'un logiciel permettant de piloter un ordinateur par la pensée. Baptisée "OpenVIBE", cette application est utilisable pour les jeux vidéo ou dans le domaine médical. Fruit d'un projet initié en 2005 par plusieurs chercheurs français spécialisés dans les interfaces cerveau-ordinateur, OpenVIBE a été conçu pour traduire ce qui se déroule dans le cerveau humain en commande informatique. Concrètement, le logiciel fonctionne avec un casque électroencéphalographique (EEG), c'est-à-dire un casque équipé d'électrodes positionnées sur le crâne. L'utilisateur peut s'en servir dans quatre champs d'application déjà développés par les scientifiques. Trois prototypes concernent les jeux vidéo, tandis qu'un autre permet d'aider les personnes à mobilité réduite à saisir un texte sur ordinateur par le biais de la pensée. Penser à un geste déclenche une onde cérébrale traduite à l'écran Par exemple, pour piloter un vaisseau spatial dans un jeu, l'utilisateur doit tout d'abord agiter ses pieds à plusieurs reprises. Le fait de repenser à ce geste permet de déclencher une onde cérébrale qui sera traduite à l'écran par une déviation du vaisseau. Sur un jeu de handball, les capteurs du casque sont positionnés pour recevoir les signaux émis par le cortex moteur du cerveau correspondant aux mains. Ainsi, en imaginant qu'il ouvre la main, l'utilisateur peut lancer le ballon vers la droite ou la gauche, selon qu'il pense à ouvrir la main droite ou la main gauche. Outre les jeux vidéo, cette technologie peut être utilisée pour se déplacer dans des univers virtuels (visite d'un musée en 3D par exemple), ou dans le domaine médical. Elle permettrait, chez une personne handicapée physiquement, d'écrire des mots sur un écran en répétant plusieurs fois ces mots dans son esprit. Conçu comme une application libre avec code source ouvert, le logiciel OpenVIBE est disponible gratuitement au téléchargement, et peut être enrichi et développé par des chercheurs ou des développeurs tiers. (...)
(14/05/2009 16:34:14)Annuels CA : chiffre d'affaires étal mais la réduction des dépenses paye
L'éditeur américain CA (ex Computer Associates) a terminé son exercice fiscal 2009 sur un chiffre d'affaires de 4,271 Md$, étal par rapport à l'an dernier. En revanche, les coupes opérées dans les dépenses (-8% sur l'année, ce qui a conduit à les ramener à 3,14 Md$) ont permis au fournisseur de dégager une augmentation de 39% de son bénéfice net, à 694 M$. Sur l'année, l'éditeur de logiciels d'administration gagne également 6 points sur sa marge opérationnelle par rapport à l'an dernier. Celle-ci atteint 26% du chiffre d'affaires, en progression de 32%, à 1,127 Md$. A l'instar des autres éditeurs américains, CA dit avoir pâti des variations de taux de change. Il indique que le chiffre d'affaires de son quatrième trimestre fiscal, 1,03 Md$, recule de 5% à taux de change courant, mais augmente de 2% à taux de change constant. Sur cette période, l'éditeur enregistre un recul de 17% sur ses activités internationales (seulement -4% à taux de change constant), alors que ses ventes augmentent de 6% en Amérique du Nord. Enfin, le carnet de commandes de CA baisse également à taux de change courant sur ce dernier trimestre, de 3% à 1,465 Md$ (+6% à taux constant). En novembre dernier, l'éditeur a présenté son initiative « Mainframe 2.0 » destinée à simplifier l'administration des mainframes pour des directions informatiques directement touchées par les réductions de coûts. Parmi les avancées proposées figurent notamment l'unification des interfaces de ses solutions d'administration de mainframes. Même s'il prévoit un début d'exercice 2010 difficile, John Swainson, PDG de CA, dit vouloir réaliser des investissements significatifs dans de nouveaux produits et dans l'amélioration des solutions existantes, ainsi que dans ses ressources commerciales. Il reste confiant sur la capacité de CA à renouveler ses contrats de licence à long terme dans de bonnes conditions (sans être contraint à des remises trop fortes). Les prévisions de l'éditeur pour l'exercice qu'il vient d'entamer s'établissent entre -1 à -3% à taux de change courant (+2 à +4%, à taux de change constant). (...)
(14/05/2009 16:05:44)Google accuse les navigateurs de mal gérer Javascript
Steve Souders, le "Chief performance engineer" de Google, explique la lenteur d'affichage des pages Web par la façon dont les navigateurs traitent les codes JavaScript intégrés aux pages. Selon ce transfuge de Yahoo, où il exerçait les mêmes fonctions, les temps de réponse des serveurs Web ne contribuent qu'à hauteur de 10 à 20% dans le temps total nécessaire à l'affichage d'une page. Le frein principal provient de la façon dont les navigateurs de "première génération" exécutent les codes Javascript. Leur mode de traitement séquentiel explique leur lenteur. Selon lui, la solution réside dans la combinaison PC de dernière génération, équipé de processeurs multicoeurs, et navigateur dernier cri. Internet Explorer 8 et Google Chrome, ainsi que, bientôt, Firefox 3.5 savent mieux gérer l'exécution des codes Javascript. Malgré les mécanismes de mise à jour utilisés par Microsoft, qui avec ses trois versions de navigateurs détient 50,5% du marché, les anciennes versions, IE 6 et IE 7, restent prédominantes : IE 8 ne totalise que 2,3 % du marché. En sus de l'équipement, une autre méthode permet d'accélérer l'affichage des pages Web. En effet, on oublie souvent que la plupart des codes Javascript embarqués dans une page sont liés aux publicités. En désactivant les codes Javascript de celles-ci, les performances d'affichage s'améliorent nettement. Sur Firefox, l'association des add-on AdBlockPlus et NoScript fait des merveilles. Elle permet de n'autoriser que les codes Javascript émis directement par le site consulté. L'accélération de l'affichage des pages est patente, sans avoir à changer ni de micro-ordinateur, ni de navigateur. En revanche, cela condamne les sites qu'on consulte et qui ne vivent que de la publicité - comme Yahoo, Google... ou LeMondeInformatique.fr. (...)
(14/05/2009 15:48:01)Martin Hirsch évoque zéro recrutement par les membres du Syntec cette année
Les salons de l'hôtel Lutetia ont été le théâtre, le 12 mai, d'une révélation avec Martin Hirsch, le Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté et à la Jeunesse, dans le premier rôle. Invité à s'exprimer à l'occasion du forum annuel de l'Association nationale des DRH, l'ancien patron d'Emmaüs a dévoilé les prévisions de recrutement du Syntec : « Habituellement, rapportent nos confrères de Marianne2.fr, ils embauchent chaque année 8 000 diplômés sur les 24 000 qui sortent avec un diplôme d'informatique. Et en 2009, ils m'ont dit qu'ils n'en prendraient aucun ! » Contacté par LeMondeInformatique.fr, le syndicat du secteur informatique ne souhaite pas confirmer les chiffres avancés par Martin Hirsch. « En temps normal, nous recrutons entre 45 000 et 50 000 personnes, soit entre 10 000 et 15 000 nouveaux postes. Cette année, il y aura très peu de recrutements, et ils seront restreints à des postes très ciblés. » Selon le Syntec Informatique, cette tendance s'explique par le ralentissement économique généralisé qui se traduit par une absence de croissance des effectifs en poste ainsi que par une diminution du turnover dans les entreprises : « le volume global des recrutements se contracte car les gens ne partent pas et le volume d'affaires ne justifie pas de création de poste ». Cependant, l'organisation syndicale refuse d'être aussi catégorique que le Haut commissaire quand celui-ci table sur aucune embauche. Selon le Syntec informatique, aucun chiffre ne pourra être avancé avant la publication des résultats d'une enquête conduite, sur ce sujet, avec l'association Pascaline, créée par le syndicat et regroupant quelque 65 écoles et formations universitaires. Les conclusions de cette étude sont attendues avant l'été. (...)
(14/05/2009 15:32:38)Axum, tentative de Microsoft pour développer des applications multi-coeurs
Le plus grand défi pour la programmation aujourd'hui est représenté par le multi-coeur (lorsque les CPU ont plusieurs coeurs, ce qui se généralise dans tous les PC et serveurs) et le 'many-core' (lorsque l'application tourne sur des puces de nature différente, par exemple des CPU et des GPU, ce qui commence à se généraliser dans le monde du calcul haute performance). Or jusqu'à présent, Microsoft n'avait pas franchement pris le problème à bras le corps. Voilà qui est réparé : l'éditeur propose de tester Axum, un langage spécifiquement conçu pour réaliser des applications parallèles, capables de s'exécuter dans des configurations multi-coeurs et 'many-cores'. Axum, explique sur son blog Soma Somasegar, vice-président senior responsable de l'entité développement chez Microsoft, doit permettre à des développeurs .Net de concevoir facilement de telles applications, le framework Axum gérant lui-même, par exemple, les problématiques de parallélisme. Parréliser les calculs entre CPU et GPU augmenterait les performances de 30% Utilisable dès à présent avec Visual Studio 2008, Axum n'en est encore qu'à un stade expérimental : Microsoft ne s'engage pas à sortir le produit et a fortiori ne donne aucune date ; ses concepteurs cherchent pour l'heure à valider leur modèle en faisant appel à la communauté des utilisateurs. La programmation parallèle pour multi-coeur et 'many-core' est aujourd'hui un marché de niche, mais prometteur. Le Français Caps Entreprise, issu du projet Caps de l'Inria de Rennes, s'est ainsi spécialisé dans le 'many-core' pour le calcul haute-performance. Caps s'est aussi donné pour objectif de cacher la complexité aux développeurs, mais a pris pour ce faire une autre voie : sa boîte à outils prend le code source original et l'annote avec des directives qui permettront de distribuer les calculs. Selon Caps, paralléliser les calculs sur un processeur classique (CPU) et un coprocesseur graphique (GPU) multiplie par 30 les performances par rapport à l'exécution du code sur un CPU seul. Alors qu'aujourd'hui, les capacités de calcul parallèles des machines sont complètement ignorées par les applications. (...)
(14/05/2009 15:12:48)Hadopi : Bruxelles ne voit pas d'incompatibilité entre la loi française et le droit européen
L'un des remparts sur lesquels comptaient les opposants à la loi Création et Internet, adoptée définitivement par le Parlement hier, se fissure. Outre l'éventuelle incompatibilité du texte avec la Constitution française, sur laquelle le Conseil constitutionnel se penchera prochainement, les détracteurs de la loi comptaient en effet sur les contradictions entre Hadopi et le droit européen. C'est en particulier le désormais fameux amendement 138, rebaptisé 46, entourant le Paquet Télécoms, qui soulève les espoirs des anti-Hadopi. Le texte, plusieurs fois adopté par les députés européens, tacle sans la nommer la riposte graduée en disposant qu'« aucune restriction ne peut être imposée aux droits et libertés des utilisateurs finaux [du Web] sans décision préalable des autorités judiciaires ». Création et Internet prévoit, rappelons-le, que la suspension de l'abonnement à Internet soit prononcée par une simple autorité administrative (l'Hadopi, Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet), le juge judiciaire n'intervenant qu'en cas de recours, donc après la condamnation. Néanmoins, pour que cet amendement ait une valeur contraignante, il faudrait que l'accès à Internet soit reconnu comme un droit fondamental, ce qui n'est actuellement pas le cas. De fait, si Viviane Reding reconnaît qu'il « y a peut-être des problèmes avec Hadopi au regard du droit national », elle explique dans le même temps qu'un « amendement à une directive ne peut ni modifier le partage des compétences entre l'Union européenne et les Etats membres, ni étendre le champ des droits fondamentaux européens aux décisions nationales ». En résumé, la commissaire à la Société de l'information n'a « aucune indication quant à des violations du droit communautaire européen et [ne voit] rien légalement dans l'amendement 138 qui pourrait modifier cette situation ». Guy Bono, l'eurodéputé à l'origine de l'amendement, se dit consterné par la sortie de Viviane Reding et estime qu'elle s'inscrit dans une logique de négation du pouvoir du Parlement. Partant, le député socialiste accuse la commissaire de faire « délibérément le jeu de l'abstentionnisme. Mme Reding devrait directement dire aux citoyens que le Parlement européen compte pour des prunes et que cela ne sert à rien d'aller voter le 7 juin prochain : ça irait plus vite ! » (...)
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