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(08/04/2009 14:32:21)

Les autorités indiennes inculpent neuf anciens salariés de Satyam

L'enquête concernant le scandale financier qui éclabousse Satyam a conduit hier le Bureau central d'investigation indien (CBI) à inculper neuf anciens employés de Satyam. Parmi eux on retrouve Ramalinga Raju, fondateur et ancien président de la quatrième SSII indienne, son frère Rama Raju, ex-PDG, et Vadlamani Srinavas, l'ancien directeur financier. Ils sont derrière les barreaux depuis le mois de janvier dernier. Deux autres membres de la famille Raju sont également impliqués dans cette affaire. Les plaintes ont été déposées au tribunal d'Hyderabad, où se situe le siège de Satyam. Plusieurs chefs d'inculpation sont détaillés dans un dossier de 65 000 pages, constitué en 45 jours : conspiration, fraude, contrefaçon, falsification des comptes, utilisation de faux ou encore destruction de preuves. Lakshmi Narayana, en charge de l'enquête, a déclaré que d'autres charges pourraient venir compléter le dossier. Depuis la fin de l'année 2008, Satyam a du faire face à une succession de bourrasques. Le 16 décembre, la SSII annonçait qu'elle souhaitait se diversifier dans la construction avant de faire marche arrière face à la réprobation des investisseurs et des analystes. Deux nouveaux coups de massue ont ensuite atteint la SSII : la Banque mondiale a décidé de bannir Satyam de la liste de ses prestataires jusqu'en septembre 2016, et quelques jours après ce sont les frères Raju qui ont avoué avoir artificiellement gonflé les bilans de la société, avant de démissionner. Ils auraient également créé quelque 10 000 emplois fictifs. La SSII est passée sous le contrôle du gouvernement et a mis 25% de ses actions en vente. IBM serait en lice pour les racheter, selon la presse indienne. Les accusés ont été placés en détention jusqu'au 15 avril prochain, tandis que l'enquête se poursuit. Un porte-parole de Satyam a indiqué que la SSII comptait coopérer avec les enquêteurs mais s'est refusé à tout commentaire concernant les accusations. (...)

(08/04/2009 12:57:30)

Hadopi : les internautes sanctionnés continueront de payer leur abonnement

Présentée par le ministère de la Culture comme un instrument pédagogique, la loi Création et Internet, examinée hier par la Commission mixte paritaire, en est ressortie débarrassée des amendements par trop favorables aux internautes. Ce résultat, qui marque la fin des débats législatifs sur le texte tant décrié, n'est, il est vrai, guère surprenant au vu de la composition de la CMP. Parmi les sept députés et les sept sénateurs nommés pour élaborer un texte de compromis entre les versions du projet de loi adoptées successivement par le Sénat et l'Assemblée nationale, la majorité présidentielle avait pris grand soin de placer ses meilleurs soldats et pas les rares frondeurs qui, à l'image de l'UMP Lionel Tardy, avaient dénoncé l'iniquité du texte. La double peine rétablie La principale retouche effectuée par les parlementaires rétablit la double peine, qu'un amendement miraculeusement adopté par les députés contre l'avis du gouvernement avait permis d'écarter. Les internautes qui verront leur connexion à Internet suspendue en application du principe de riposte graduée devront ainsi continuer à payer l'intégralité de leur abonnement. Selon les élus réunis hier, ce double coup de massue était indispensable pour que la sanction soit parée de vertus dissuasives. La seule suspension de l'accès au Web serait donc, si l'on suit ce raisonnement, insuffisante pour faire passer le fameux message pédagogique cher à Christine Albanel. Une autre raison, plus pragmatique, à ce revirement, tient certainement à la volonté de la majorité de ne pas se mettre les fournisseurs d'accès à dos. Déjà froissés par les travaux qu'ils vont devoir effectuer sur leur infrastructure afin de pouvoir couper l'accès de leurs abonnés désignés par l'Hadopi, les FAI auraient vu rouge si, en plus, la loi affectait leurs revenus. Qu'ils se rassurent donc, ce ne sera pas le cas. Ils n'auront pas davantage à imaginer des solutions pour brider les débits des internautes condamnés : un temps retenue par les parlementaires comme sanction alternative à la suspension, cette mesure a également été retoquée par la CMP. La Commission mixte paritaire s'est distinguée en revenant sur un autre amendement que les députés avaient approuvé : l'amnistie accordée aux internautes pour tous les téléchargements illégaux effectués avant l'entrée en vigueur de la loi Création et Internet. La mesure semblait pourtant légitime au regard des peines susceptibles d'être prononcées par les juridictions pénales à l'encontre des téléchargeurs : trois ans de prison et 300 000 € d'amende. D'autant que la jurisprudence dans ce type de dossier est largement inconstante et laisse donc planer des risques juridiques importants sur les internautes. L'amnistie concourrit à repartir sur des bases nouvelles et identiques pour tous plutôt que de laisser perdurer provisoirement un système d'une sévérité redoutable et disproportionnée par rapport aux actes poursuivis. Signalons enfin, que la CMP a rétabli, comme le prévoyait le projet de loi original, la nomination du président de l'Hadopi par ses pairs, et non plus par décret. Elle a également fixé à quatre mois la durée censée séparer la sortie d'un film en salle et son exploitation sur DVD. (...)

(08/04/2009 12:55:56)

Google vient concurrencer les serveurs d'applications Java

Voilà un nouvel entrant - et pas des moindres - sur le marché des serveurs d'applications Java. Google a annoncé hier soir, pour le premier anniversaire de son serveur App Engine, un ensemble de nouvelles fonctions, dont le support de Java. L'ambition de Google est d'offrir une expérience de bout en bout pour les développeurs Java, puisque le déploiement dans le serveur d'applications hébergé de Google est directement pris en charge par un tout nouveau plug-in pour l'environnement de développement Eclipse, tandis que la création d'interfaces graphiques est assurée au travers de GWT (Google Web Toolkit, qui permet de développer en Java des interfaces Ajax, soit HTML et Javascript), dont la version 1.6 a été annoncée simultanément. Lors de l'annonce, Google a donné l'exemple de Google Moderator, utilisé récemment par la Maison Blanche, pour un dialogue en ligne avec les internautes. Moderator tourne sur Google App Engine, tandis que son interface est développée en GWT. Il s'agit d'une solution, explique Google, qui a été créée en interne afin d'organiser des séances de questions/réponses avec une vingtaine de participants. Déployée sur le Web, sur App Engine, pour la Maison Blanche, elle a supporté des millions d'utilisateurs, et des pics de plusieurs centaines de requêtes par seconde. Toutes les questions d'infrastructure et de montée en charge étant gérées par Google. Pour Didier Girard, directeur technique et opérationnel de la SSII Sfeir, qui teste le produit depuis plusieurs mois, il s'agit d'une avancée considérable. « Il n'y avait aucune solution permettant de développer en Java une application et de la déployer sur Internet. On pouvait le faire en PHP, ou en .Net avec Azure, mais pas en Java. Il fallait passer par le cloud Amazon, ou par un hébergeur, alors que là, il suffit de déclarer le projet dans Eclipse, et le déploiement est automatique, et gratuit jusqu'à 5 millions de pages vues par mois. » Traitements batch et import/export des données au menu En outre, Google a fait en sorte que son offre s'adapte mieux aux contraintes des entreprises. Le 'Cron service' donnera ainsi la possibilité de prévoir des traitements batch, comme de la consolidation de données en fin de journée, ou l'envoi de courriels automatisé. L'éditeur propose aussi d'importer ses données - et dans un futur proche de les exporter. Cela répond à un reproche classique adressé aux offres de cloud, qui représentent un nouveau risque d'enfermement pour les utilisateurs. De même, Google a fait en sorte, avec le SDC (Secure data connector), qu'on puisse conserver les données qu'on souhaite chez soi, derrière son pare-feu, pour des raisons de sécurité ou de contraintes réglementaires. L'ensemble de ce dispositif fait désormais de Google App Engine un concurrent sérieux de serveurs d'applications Java classiques, comme Tomcat. Toutefois, il ne s'agit pas non plus d'un serveur J2EE, comme le rappelle Didier Girard: « Il ne couvre pas 100% des fonctions en Java, il y a plusieurs limitations, on ne peut pas subdiviser en threads, par exemple. » Néanmoins, un App Engine supportant Java pourrait bouleverser l'équation économique des serveurs d'applications Java, qu'il s'agisse des logiciels commerciaux comme Weblogic ou Websphere, ou des Open Source comme Springsource ou Jboss, qui dans les deux cas impliquent de payer pour le support de l'infrastructure. Tout sera une question d'analyse des besoins. « Certes, considère Didier Girard, Google App Engine est plus un concurrent de Tomcat que de Websphere, mais comme la plupart des gens utilisent Websphere comme un Tomcat... » (...)

(08/04/2009 12:47:12)

A l'annonce du Truffle 100, les éditeurs réclament des mesures pour les PME

Comme chaque année, Truffle Capital et le CXP ont présenté le classement des cent premiers éditeurs français de logiciel. Malgré la crise, le CA global de ces entreprises a baissé de 1,7% à 5,7 Md€ en 2008 contre 5,8 Md€ en 2007. L'activité directement associée au logiciel a compté pour 3,8 Md€ contre 3,7 Md€ en 2007. Encore une fois, le palmarès a subi son lot de pertes, représentant un CA total de 754 M€. Deux disparitions frappent les dix premiers : IBM a acquis Ilog, fleuron de longue date du logiciel français, et Sungard a avalé GL Trade. En 2007, deux éditeurs avaient déjà quitté le top 10 : le numéro 2, Business Objects, avait acheté Cartesis avant d'être lui-même absorbé par l'allemand SAP. C'est toujours Dassault Systèmes qui détient la première place, loin devant les autres, faute de combattants. Son CA atteint près de 1,335 Md€ alors que le deuxième, Sopra Group, n'affiche que 312,6 M€ et Cegid, troisième, réalise 214 M€. A noter que le spécialiste de l'informatique financière, Linedata Services, monte de la 8e à la 4e place du fait de la disparition de GL Trade et de Ilog, et double GFI Informatique et Avanquest Software. Les trois premiers totalisent 80% des profits Le trio de tête reste le même qu'en 2007. Et, preuve de la forte concentration du marché, il représente un tiers du CA total du classement et près de 80% des profits. Seules 31 entreprises dépassent 20 M€ de CA (contre 27 en 2007) et 63 font plus de 10 M€ (54 en 2007). Malgré cette légère amélioration, le classement démontre une fois de plus la difficulté des PME françaises à devenir des entreprises de taille suffisante pour résister à des acheteurs potentiels, la plupart du temps étrangers, et pour affronter l'international. En deux ans, ce sont onze sociétés du Truffle 100 qui ont été absorbées par des sociétés étrangères. Le comité éditeurs du Syntec Informatique, le CXP, Truffle Capital et deux éditeurs présents à l'annonce du classement, DenyAll (100e) et Lefebvre Software (16e), s'accordent sur l'urgence de prendre les choses en main. L'idée d'un Small business act (SBA) à la française refait surface. Cette disposition qui existe aux Etats-Unis depuis plus d'un demi-siècle réserve certains marchés publics aux PME. Depuis février dernier, la France a pris une première initiative, en permettant l'affectation de 15% d'un marché public de haute technologie à des PME. Un bon début, néanmoins insuffisant, selon les participants. Le comité éditeurs du Syntec Informatique travaille ainsi sur l'évolution de ce SBA, mais aussi sur le Crédit impôt recherche que le syndicat estime trop axé sur la technique, sur la visibilité des métiers du logiciel et sur la transformation du secteur avec l'arrivée du SaaS par exemple. « Il faut aider une industrie qui s'auto-finance, contribue à l'impôt et embauche » [[page]] Pour Bernard-Louis Roques, DG fondateur de Truffle Capital, il faut insister sur cette industrie du logiciel qui « s'auto-finance, qui contribue à l'impôt et qui embauche ». Les cent du Truffle comptent 51 184 employés dont plus de 10 000 en R&D. Mieux encore, justement parce que la R&D est au coeur de leur activité (700 M€ investis en 2008), les éditeurs ont une très faible propension à délocaliser (22% du Truffle 100). Intervenue en vidéo, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique et à la prospective, préfère attendre un ou deux ans et voir les effets de la disposition très récente des 15% avant d'imaginer son évolution. Nicolas Gagnez, PDG de Deny All, répond en proposant aux éditeurs de s'accorder sur un document que tous joindraient à leur réponse aux appels d'offres publics. Ce texte reprendrait les termes de la disposition gouvernementale pour l'expliquer aux donneurs d'ordre. Les résultats de cette action seraient ensuite envoyés au fur et à mesure au ministère. Un moyen simple d'observer au quotidien l'efficacité de la mesure. (...)

(08/04/2009 11:07:17)

Luc Chatel veut faire des Français les champions du sans contact

Certaines technologies encore peu exploitées n'attendent que des usages innovants, et des acteurs qui sauront les proposer. Tel est le message que Luc Chatel, secrétaire d'État chargé de l'Industrie et de la Consommation, tente de faire passer aux entreprises françaises, en lançant un programme doté de 3,5 M€ pour « développer de nouveaux services et applications basés sur les étiquettes électroniques RFID et/ou le NFC, pour les entreprises ou les citoyens ». A l'heure actuelle, la RFID (Radio frequency identification) est surtout utilisée dans le domaine industriel, pour apposer des étiquettes électroniques (tags RFID) sur des marchandises et des conteneurs, qui peuvent ainsi être identifiés lors de leur passage sous un portique. Dans le grand public, si on excepte le déploiement massif de la RATP pour ses passes Navigo, seule la start-up française Violet tente vraiment d'en développer l'usage, avec ses lapins Nabaztag. Le NFC (Near field communication) offre de son côté la possibilité de faire communiquer entre eux des objets à une courte distance : plusieurs expériences en cours tentent ainsi de transformer les téléphones mobiles en outils de paiement sans contact. Sur la lancée du premier appel à projets IPER (Innovation dans les processus d'entreprises par la RFID), qui a retenu l'année dernière cinq dossiers, le ministère demande des projets collaboratifs dont les travaux « devront intégrer la recherche de nouveaux modèles et pratiques commerciaux basés sur l'interaction avec les utilisateurs et la confrontation avec la demande du marché ». Pour être éligible, un projet devra être présenté par au moins deux entreprises, et « une part minimale de 30% des dépenses » devra être réservée à des PME. (...)

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