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(18/11/2008 17:54:11)

Les dessous de l'arrivée de Thierry Breton chez Atos

Un jour à peine après son annonce, la nomination de Thierry Breton à la tête d'Atos Origin ainsi que le brusque départ de Philippe Germond n'ont pas manqué de provoquer de nombreuses réactions. Alors que le nom de Thierry Breton avait été évoqué pour reprendre les commandes d'Air France-KLM, d'Alcatel-Lucent ou encore de Carrefour, c'est finalement Atos Origin qui permet à Thierry Breton de retraverser l'Atlantique (il enseigne actuellement à l'école de Management de Harvard, aux Etats-Unis). Au sein de la SSII, l'inquiétude est de mise : « ça sent le roussi, une fois de plus », confie une informaticienne. Elisabeth de Maulde, présidente de Pierre Audouin Consultants est plus optimiste : « Thierry Breton ne vient pas tout à fait les mains vides, il a un parcours varié et une bonne vision du monde informatique et des télécoms. » Et si France Télécom achetait Atos ? La nomination de Thierry Breton soulève toutefois plusieurs interrogations. Pour commencer, pourrait-elle marquer un premier pas vers une revente de la SSII à France Télécom ? Thierry Breton a été PDG de l'opérateur entre 2002 et 2005, poussé par Didier Lombard, qui avait déjà appuyé sa candidature pour reprendre les rênes de Bull puis de Thomson. Ce même Didier Lombard est actuellement PDG de France Télécom. Pour les syndicats de l'opérateur historique, il n'y a pas de hasard et l'hypothèse d'une future revente ne fait aucun doute. Le cabinet PAC est plus mesuré mais n'écarte pas l'idée : « Ce n'est pas impossible, observe Elisabeth de Maulde, et ce pour deux raisons : d'une part, Atos Origin a toujours fait l'objet de tentatives de rachat, et d'autre part, les marchés des télécoms et de l'informatique ont irrémédiablement tendance à converger. » BT a par exemple acquis plusieurs SSII, comme la Française Net2S en janvier dernier. Par ailleurs, France Télécom est à la fois l'un des plus gros clients d'Atos et un des principaux concurrents d'Orange Business Services. La SSII marche donc sur les plates-bandes de l'opérateur dans le secteur de l'intégration et de la VoIP en entreprise. Un rapprochement semble donc logique. Philippe Germond évincé bien soudainement... [[page]]Autre question : comment est-il possible que Philippe Germond ait été débarqué de manière aussi précipitée ? « D'après moi la soudaineté de ce départ est beaucoup plus surprenante que l'arrivée de Thierry Breton », souligne Elisabeth de Maulde. Après des mois de querelle avec les deux fonds d'investissement Pardus et Centaurus et même frôlé le démantèlement, Philippe Germond était parvenu à trouver un modus vivendi. Un plan de transformation avait même été voté en octobre dernier pour aider la SSII à se repositionner. C'est pourtant à l'unanimité que le conseil de surveillance d'Atos a désigné Thierry Breton pour remplacer Philippe Germond... donc avec l'aval de Pardus, Centaurus mais aussi de PAI Partners. Ce dernier, fonds d'investissement historique de la société, avait fait un retour surprise dans le capital d'Atos en juin puis en septembre 2008. Perçu comme un véritable chevalier blanc, PAI Partners déclarait pourtant en juin vouloir « s'engager sur le moyen terme aux côtés de la direction pour l'aider à réaliser son plan de transformation ». Le « moyen terme » n'aura finalement duré que cinq mois, et aura coûté à Philippe Germond sa place. « La hache de guerre semblait être enterrée, peut-être que d'autres haches dont on ignorait l'existence ont refait surface », conclut Elisabeth de Maulde. (...)

(18/11/2008 17:19:48)

Du mouvement à la tête de Symantec

Après 28 ans chez IBM, puis une décennie chez Symantec, John Thompson prend sa retraite. En tant que PDG de Symantec, il aura orchestré la transition de cette société spécialiste des logiciels de sécurité grand public en éditeur presque généraliste tournés vers les problématiques d'entreprise : sécurité, mais également administration de parc, stockage et gouvernance des systèmes d'information. Il a notamment supervisé l'achat de Veritas en 2004, puis l'acquisition d'Altiris, en janvier 2007. Cette transformation achevée, John Thompson s'apprête donc à passer la main. Le 4 avril 2009, il prendra officiellement sa retraite et laissera son poste de PDG à Enrique Salem, directeur opérationnel de Symantec depuis 2008. Celui-ci était notamment chargé de superviser le travail de R&D pour améliorer l'intégration entre tous les produits, en particulier ceux acquis via des sociétés absorbées. Quelle orientation choisira-il pour la société ? Comment lui fera-t-il traverser la crise économique actuelle ? Enrique Salem ne veut pas s'aventurer dans une direction particulière, même s'il pense qu'il y a encore de fortes marges de croissance dans le stockage et l'administration des systèmes. Il s'affirme plutôt confiant : « Je suis ravi d'avoir cette opportunité de diriger une grande compagnie à travers sa prochaine phase de croissance et de création de valeur pour nos actionnaires. » Et pour se préparer à son prochain poste, il se penche déjà sur les structures de coûts de l'entreprise. De toute façon, John Thompson gardera un pied dans la société, puisque même retraité, il restera président du conseil d'administration. (...)

(18/11/2008 17:12:34)

Citigroup supprime 52 000 emplois dont une forte proportion dans l'informatique

Les informaticiens du secteur bancaire sont à leur tour victimes de la crise financière. Ainsi, la banque américaine Citigroup, particulièrement touchée, a annoncé lundi qu'elle allait tailler massivement dans ses effectifs, y compris dans l'informatique : « la disparition de quelque 52 000 emplois est programmée dans les prochains mois et cela concernera une forte proportion d'informaticiens », a déclaré Vikram Pandit, PDG de Citigroup, à l'occasion d'une présentation destinée aux investisseurs de l'entreprise et publiée sur le site Internet de la banque. Il y a quelques temps déjà que l'établissement envisage de réduire les coûts de sa division informatique qui emploie actuellement 25 000 personnes. L'an dernier, le groupe avait annoncé une série de mesures destinée à la restructurer. Celles-ci portaient notamment sur la consolidation des datacenters, un meilleur usage des technologies existantes, une optimisation des réseaux voix et données, et une uniformisation des processus de développement d'applications. « La simplification et l'uniformisation de l'informatique sera essentielle pour accroître l'efficacité de l'entreprise tout en réduisant les coûts », avaient déclaré les dirigeants de la banque en avril 2007, date à laquelle 17 000 emplois avaient été supprimés. Cette idée semble avoir inspiré les nouveaux dirigeants de la banque qui comptent sur ce nouveau plan de transformation pour dégager 3 Md$ d'économies d'ici trois ans, dont près de 1 Md$ proviendra directement de l'informatique. (...)

(18/11/2008 17:06:39)

Trimestriels HP : en progression de 19% avec EDS

L'Américain HP s'en sort bien. Le constructeur et prestataire de services informatiques, numéro 1 mondial du secteur IT, vient d'annoncer pour son quatrième trimestre fiscal des résultats préliminaires plutôt bien accueillis par les marchés financiers dans le contexte actuel défavorable. En tenant compte de l'acquisition de la SSII EDS (lancée en mai dernier), son chiffre d'affaires a progressé de 19%, à 33,6 Md$, par rapport à son quatrième trimestre fiscal 2007 (+16% à taux de change constants). Sans EDS, le chiffre d'affaires progresse de 5%. Le gain par action, calculé aux normes GAAP, s'élève à 0,84 dollar (+4% par rapport à l'an dernier) sur le trimestre. Pour mémoire, IBM a réalisé de son côté un chiffre d'affaires de 25,3 Md$ (+5%) sur son troisième trimestre fiscal. Sur l'ensemble de l'année fiscale 2008, le chiffre d'affaires de HP a progressé de 13%, à 118,4 Md$, par rapport à l'exercice 2007. Les résultats définitifs seront annoncés lundi prochain 24 novembre. Entre 32 et 32,5 Md$ sur le prochain trimestre Sur son prochain trimestre fiscal, HP s'attend à pâtir d'un taux de change défavorable. Il prévoit un chiffre d'affaires situé entre 32 et 32,5 Md$ (contre 28 Md$ sur la même période en 2008), avec des gains GAAP de 0,80 à 0,82 dollar par action. Et sur l'ensemble de l'exercice 2009 qui démarre, il évalue un chiffre d'affaires situé entre 127,5 et 130 Md$. (...)

(18/11/2008 15:59:48)

Microsoft Store débarque en France dans les prochaines semaines

C'est sans tambour ni trompette que Microsoft vient de lancer sa boutique de vente en ligne, Microsoft Store. Dépeinte par certains observateurs comme l'équivalent de l'App Store d'Apple à la sauce Redmond, la plateforme d'e-commerce de l'éditeur se révèle nettement moins achalandée. En effet, alors que l'e-boutique d'Apple propose pléthore d'applications, dont l'essentiel provient d'éditeurs tiers, celle de Microsoft se cantonne aux produits maison. Les consommateurs américains, anglais, allemands et coréens - les seuls à pouvoir, pour l'heure, commander en ligne - se voient ainsi proposer un aperçu du catalogue logiciel et matériel de Microsoft allant de Vista à Windows Server, en passant par Office, quelques souris ou la console Xbox 360. Les consommateurs français n'auront pas à attendre longtemps avant de découvrir la version du Microsoft Store adapté à l'Hexagone. « Nous n'avons pas encore de date précise à communiquer, indique Franck Halmaert, responsable du Microsoft Store français, mais ce n'est qu'une question de semaines. » Si toutes les e-boutiques ouvertes par l'éditeur ne proposent pas les mêmes produits, Microsoft s'oriente vers une harmonisation du contenu. « Une seule équipe, à Redmond, s'occupe de toutes les boutiques, c'est un projet global, la plateforme est la même pour l'ensemble des pays. On va donc faire des choix identiques, en tenant néanmoins compte des particularités locales », précise Franck Halmaert. Des tarifs supérieurs à ceux des revendeurs Le choix de Redmond de lancer ces points de vente directe répond à trois considérations. « Il s'agit, d'une part, d'offrir un guichet unique pour l'ensemble de nos produits, explique le responsable du Store français. Jusqu'alors, nous vendions certains de nos logiciels sur des sites distincts comme Marketplace, Officepourlesetudiants.fr, etc. Nous unifions nos points de vente spécifiques dans une approche globale. D'autre part, nous offrons une fonction qui n'existe pas ailleurs en permettant à nos clients de télécharger nos logiciels. Ainsi, ils ont un accès immédiat à la technologie, bien qu'ils puissent toujours commander un DVD d'installation. On peut enfin expliquer l'ouverture des ces Stores par le fait qu'une petite partie de nos clients est davantage rassurée en achetant chez nous plutôt que chez nos revendeurs. » Les revendeurs n'apprécieront certainement que moyennement cette dernière assertion. Mais Microsoft ne cherche par à les brutaliser : « Nous proposons un service complémentaire au leur, tempère Franck Halmaert, en nous adressant uniquement aux clients qui veulent acheter chez nous et télécharger nos produits. De plus, les revendeurs sont habitués : nous vendons en ligne depuis longtemps. » Surtout, pour ne pas bousculer le réseau de revendeurs, Microsoft dégaine l'argument prix. Inutile de chercher des promotions ou des tarifs attractifs sur les Stores : « La tendance générale, c'est de proposer des tarifs supérieurs ou égaux aux prix de vente conseillés. C'est une valeur ajoutée que d'avoir accès à la technologie tout de suite, grâce au téléchargement. » (...)

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