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(12/11/2008 18:19:32)

Guerre de la maintenance SAP : les utilisateurs se rangent derrière leur éditeur

Du 27 au 29 octobre, les responsables des principaux clubs d'utilisateurs SAP à travers le monde se sont réunis dans le cadre du Sugen (SAP user group executive network) à Palo Alto. L'un des sujets phares abordés a bien sûr été la fameuse évolution du contrat de maintenance de l'éditeur dont le coût annuel devient pour tous les clients de 22% des licences (faisant ainsi disparaître le taux « normal » de 17%). La seule piste abordée, lors de la réunion du Sugen, semble bien avoir été de justifier l'augmentation et non de la combattre. Notamment en promettant des indicateurs pour objectiver le contrôle du retour sur investissement lié à la nouvelle offre de maintenance SAP Enterprise Support. « Nous sommes conscients que le chiffre de 22% n'est pas négociable et nous avons préféré avoir une ligne de conduite réaliste avec, comme objectif, d'en avoir pour notre argent et de baisser le coût total de possession (TCO) des solutions SAP » a concédé Jean Leroux. Selon lui, la licence et la maintenance ne comptent que pour environ 10% de ce TCO. Il en déduit : « si, grâce aux nouveaux outils fournis dans le cadre de SAP Enterprise Support, les migrations sont des non-événements, par exemple, le TCO va chuter bien plus que si nous obtenons une baisse de 1% sur le le taux du contrat de maintenance. » Par exemple, parmi les apports attendus des nouveaux outils fournis par SAP, Jean Leroux cite la capacité à repérer les impacts d'une mise à jour de SAP sur les développements spécifiques afin de limiter les besoins en tests. De la même façon, les outils d'audit de performance peuvent aboutir à une optimisation du paramétrage du progiciel et des ressources informatiques, ce qui peut aboutir à limiter les besoins de nouveaux investissements. Pas de comparaison possible avec le conflit survenu autour de la Software Assurance de Microsoft[[page]] Jean Leroux a refusé d'assimiler l'actuelle crise autour de la maintenance de SAP au conflit surgi lors de la création de la Software Assurance par Microsoft : « la structure de TCO n'est pas du tout comparable entre SAP, où licence et maintenance ne constituent qu'une part limitée, et Microsoft, où la licence (éventuellement avec maintenance) est l'essentiel. La structure des revenus des éditeurs est d'ores et déjà dominée par la maintenance. La vraie question n'est donc pas le taux de celle-ci mais le TCO de l'implémentation d'un PGI. Cette notion de TCO sera au coeur de la réflexion de l'USF en 2009 ». Dans un sondage auprès des adhérents des différents clubs d'utilisateurs SAP, neuf répondants sur dix ne comprenaient pas soit ce que contient l'offre SAP Enterprise Support, soit l'intérêt de cette offre. « Le chiffre de 22% a braqué tout le monde et ça a sans doute occulté ce qu'il y a derrière, le tout dans un contexte de crise des budgets » regrette Jean Leroux. Pour démontrer la pertinence de SAP Enterprise Support, des indicateurs de retour sur investissement et de mesure de l'impact sur le TCO des implémentations de SAP vont être mis au point par les clubs comme l'USF en collaboration avec SAP. « SAP s'est engagé à ajuster son offre en fonction des mesures effectuées autour de ces indicateurs » a souligné Jean Leroux. Le président de l'USF a d'ailleurs rappelé : « il n'y aura pas de passage brutal de 17% à 22%, ce qui facilitera les ajustements en cours de route ». Des indicateurs de ROI définis conjointement par les clubs utilisateurs et SAP [[page]] Si ces indicateurs ne sont pas disponibles aujourd'hui, ils seront définis conjointement par les clubs utilisateurs et l'éditeur d'ici la fin de l'année, c'est à dire avant le début de la nouvelle offre de maintenance de SAP, le 1e janvier prochain. Parmi les indicateurs de qualité de service, Jean Leroux et son homologue japonais plaident pour un « taux de locuteurs d'une langue nationale au centre de support de SAP lorsque les bureaux utilisant cette langue sont ouverts ». D'ici la mise au point de ces mesures, l'USF et SAP communiqueront sur le contenu de l'offre SAP Enterprise Support afin de tenter de rassurer les clients mécontents de l'éditeur. Mais, la structure des revenus de l'éditeur étant de plus en plus dominée par la maintenance, la tendance naturelle du taux du contrat n'est-elle pas à l'augmentation continue ? « Les entreprises peuvent néanmoins se protéger en incluant dans les contrats les liant aux éditeurs des clauses bordant ce genre d'évolution » explique Jean Leroux. Pour le président de l'USF, « l'intérêt des utilisateurs n'est pas d'abattre SAP qui est d'ailleurs condamné à collaborer sans cesse davantage avec les utilisateurs pour que les futurs développements couvrent de réels besoins. » Malgré tout, l'attitude arrogante des éditeurs dominants n'est-elle pas la meilleure promotion de solutions alternatives, notamment open-source ? Pour Jean Leroux, « Les éditeurs auront leurs place tant qu'ils apporteront plus de valeur, plus de stabilité, pour un coût moindre que l'opensource. En matière de PGI, la question ne se pose pas encore aujourd'hui, les solutions libres n'étant pas actuellement au niveau. En revanche, en bureautique, des expériences intéressantes se multiplient... » Le premier bilan de SAP Enterprise Support sera tiré lors du prochain Sapphire en juin 2009, à la lumière des fameux indicateurs. (...)

(12/11/2008 17:27:15)

Le XO d'OLPC arrive en Europe le 17 novembre

Les Européens vont - enfin - pouvoir mettre la main sur le XO, le fameux 'PC à 100$' de la fondation OLPC. A partir du 17 novembre, le Vieux Continent bénéficiera en effet du programme 'Give One Get One', francisé pour l'occasion en 'Un chez toi, un chez moi'. Cette initiative, qui a séduit quelque 80 000 Américains depuis l'an passé, consiste, pour les consommateurs, à payer deux machines : la première devient leur propriété, l'autre est offerte à un enfant d'un pays émergent. « Il n'y a pas de raison pour qu'il n'y ait pas au moins autant de demande en Europe », qu'aux Etats-Unis, précise Lionel Laské, président d'OLPC France. Amazon UK se chargera de distribuer les XO pour les 27 pays de l'UE participant au programme, ainsi que pour la Suisse et la Turquie. « Le défi, explique Lionel Laské, consistait à ne pas reproduire en Europe les problèmes de logistiques apparus avec le programme G1G1 aux Etats-Unis. Les délais de livraison y étaient beaucoup trop long, il fallait parfois attendre la machine plusieurs mois après avoir passé commande. C'est pour cela que nous nous sommes tournés vers Amazon. » Le cyber-marchand assurera également le service après-vente. Un clavier qwerty pour tous les pays Les XO destinés à l'Europe présenteront tous les mêmes caractéristiques. Malheureusement pour les Français, la machine sera donc livrée avec un clavier qwerty, les volumes commandés au constructeur taïwanais Qanta étant trop faibles pour que la production de claviers francisés soit envisagée pour l'instant. En revanche, l'ensemble de l'environnement applicatif est adapté au public français, avec Sugar, le système d'exploitation, et une vingtaine d'applications traduits par la communauté d'OLPC France. La branche française de la fondation s'attachera à enrichir le contenu disponible pour le XO. Elle organise à cette fin un grand raout technique le 15 novembre (CodeCamp, à La Cantine, Paris 2e). Au programme : découverte de Sugar et du XO, réalisation d'activités en Python, traductions, etc. OLPC France se chargera également de la promotion du programme G1G1, en s'appuyant notamment sur un partenariat avec Dailymotion. Elle compte aussi sur les entreprises privées pour appuyer le succès du XO dans l'Hexagone en incitant les salariés à participer à l'initiative G1G1, voire en finançant elles-mêmes une machine. Les consommateurs français pourront prendre part au programme 'Un chez toi, un chez moi' à partir du 17 novembre, et devront débourser 312 € pour cela. L'offre court jusqu'à la fin de l'année, et pourrait être prolongée en cas de succès. (...)

(12/11/2008 17:11:53)

Open Text commence son année fiscale avec un bénéfice en hausse de 28%

Open Text, spécialiste canadien de la gestion de contenu, s'estime satisfait des ses résultats. Au lendemain de la clôture comptable de ce trimestre il a finalisé l'acquisition pour 131 M$ de Captaris qui édite un logiciel de gestion de flux de documents. A la suite de cette acquisition, l'éditeur, qui compte environ 2000 salariés, annonce un plan de réduction de ses effectifs de 10% ce qui entraînera une charge de 20 M$. Open Text vient d'annoncer la version 2.0 de Employee Information Management (EIM) son logiciel de gestion des informations des salariés. Elle apporte en particulier des améliorations au niveau de l'intégration avec SAP ERP Human Capital Management (SAP ERP HCM). Par ailleurs, Open Text a été un des premiers éditeurs à réagir à la présentation d'Azure, l'environnement 'cloud' de Microsoft, en promettant pour début 2009 l'extension de ses services d'archivage et de gestion des versions à cet environnement. Open Text revendique 46 000 clients et 17 millions d'utilisateurs. (...)

(12/11/2008 16:47:23)

Trimestriels : GFI Informatique peu affecté par la crise

GFI Informatique a publié des résultats trimestriels conformes aux attentes : le chiffre d'affaires est en progression de 13,5% à 180,6 M€. La SSII française affirme être capable de traverser la crise grâce à la mise en place d'un plan de « développement durable et profitable » dès le mois d'avril, à l'issue d'un premier trimestre difficile. GFI Informatique avait alors dû faire face à des frais inattendus (5 M€) pour contrer l'OPA hostile de Fujitsu Services lancée en mai 2007. Pour accompagner sa croissance, GFI recrute 200 collaborateurs qui iront renforcer les agences du grand Sud (Lyon, Grenoble, Aix-en-Provence, Montpellier) et de l'Est de la France (Belfort, Metz, Nancy, Strasbourg). Les profils recherchés sont variés. Pour le pôle Intégration de systèmes (nouvelles technologies J2EE, .Net, PHP, Java, grands systèmes, ERP), GFI recrute des chefs de projets, des consultants SAP et Business Objects, des développeurs, des ingénieurs études et développement, des techniciens helpdesk... En Infrastructure et production (dans les environnements Windows, Unix, Linux et Oracle), GFI recherche des analystes programmeurs, des architectes et des analystes fonctionnels. Deux sessions de recrutement sont organisées au sein du siège social de GFI Informatique, dans le 8e arrondissement de Paris, les 14 et 28 novembre prochains. Le groupe compte actuellement 10 051 salariés contre 9 484 il y a un an. En France, GFI Informatique emploie 6 096 collaborateurs, soit 204 personnes de plus qu'en septembre 2007. (...)

(12/11/2008 16:39:54)

VMware installe la virtualisation dans les mobiles

Après les serveurs, le stockage et les postes de travail, VMware veut porter la virtualisation jusque sur les téléphones portables. Il utilise la technologie du Grenoblois Trango Virtual Processors acheté en octobre. VMware à décider d'explorer un nouveau domaine de virtualisation, celui des téléphones portables. Pour ce faire, il a tout simplement acheté la société grenobloise Trango Virtual Processors, spécialisée dans ce type de technologie. VMware commercialisera le savoir-faire de Trango dans son nouvel hyperviseur MVP (Mobile Virtual Platform).Développé en priorité pour les processeurs ARM (architectures 4, 5 et 6) et MIPS (MIPS32 et 64), celui-ci s'adapte parfaitement aux contraintes propres aux mobiles : consommation énergétique faible et mémoire interne restreinte. Au delà de la performance technique qui consisterait à faire tourner Windows Mobile sur un téléphone Symbian par exemple, la virtualisation a une utilité bien concrète dans les sociétés où les salariés font un usage personnel de leur téléphone professionnel ou l'inverse. Les services informatiques pourraient ainsi utiliser MVP pour créer deux profils : l'un purement professionnel avec les applications métiers de la société et le niveau de sécurité nécessaire pour protéger le réseau d'entreprise, et l'autre mis à disposition du salarié pour un usage privé à ses risques et périls (notamment avec le téléchargement de jeux et autres sonneries). La virtualisation jouant en quelques sortes le rôle d'isolant entre les deux. Les premiers mobiles équipés à partir de fin 2009 [[page]]Pour l'instant, le MVP d'une taille oscillant entre 20 et 30 Ko fonctionne avec les téléphones sous Linux, Windows CE 5.0 et 6.0, eCOS et Symbian. La société travaille d'ores et déjà à un portage sur Windows Mobile. A l'heure actuelle, VMware veut se rapprocher des constructeurs de mobiles pour implanter son hyperviseur dans leurs produits. Aucun nom n'a encore été annoncé, mais l'éditeur espère voir les premiers appareils équipés de virtualisation fin 2009 ou début 2010. Mais sur le marché des mobiles, la concurrence entre hyperviseurs s'annonce aussi rude que sur le marché des serveurs. Outre Trango, d'autres sociétés telles Virtual Logix et Open Kernel Labs travaillent à leur propre solution, sans le soutien financier d'un grand groupe. Pour l'instant... (...)

(12/11/2008 16:25:17)

L'entrée dans la vie active bouleverse les modes de communication

Dans la cinquième édition de son étude sur le comportement des internautes en termes de communication, l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe) note une rupture lors du passage à la vie active. Une fois qu'ils entrent dans le monde du travail, les internautes basculent vers des outils asynchrones (courriel, sms) au détriment des outils synchrones (messagerie instantanée, chat, blogs, réseaux sociaux) qu'ils privilégiaient auparavant. Ainsi, 50% des jeunes actifs indiquent avoir accru leur usage des mails et 29% davantage de sms. Ce changement est lié à plusieurs facteurs : ils ont moins de temps, leur budget a augmenté, ils rencontrent moins souvent leurs amis, leur rythme de travail n'est pas forcément le même que celui de leurs proches... Ils restent en contact avec leurs communautés par la messagerie instantanée et les sites communautaires, mais leur moyen de communication préféré reste la voix. L'Idate a relevé une progression régulière de la téléphonie de 4% par an depuis 2004, avec un net glissement du fixe vers le mobile. Plus de la moitié des jeunes actifs (53%) déclarent avoir augmenté le temps passé au téléphone depuis qu'ils travaillent. La fréquentation des messageries instantanées classiques a également baissé car certains réseaux sociaux - comme Facebook, en mars dernier - ont intégré une application d'IM à leur site. Les fonctionnalités ouvertes des messageries instantanées classiques leur permettent tout de même de garder une longueur d'avance. L'avènement du micro-blogging Côté équipement, la plupart des jeunes internautes européens disposent d'un PC et d'une connexion Internet haut débit. Les nouveaux terminaux, comme les téléphones mobiles à écran tactile et les mini-PC, rencontrent beaucoup de succès (respectivement 16% et 4% des jeunes internautes en sont équipés). L'Idate a également noté l'apparition de nouvelles formes de communication, comme le « mur à mur » développé par Facebook ou le micro-blogging. Lancé en 2007, ce dernier connaît un succès grandissant. Alias du blog, il permet de publier des brèves (moins de 140 caractères) sans titre depuis une messagerie instantanée, par SMS, par mail ou encore via d'autres sites comme Netvibes ou Facebook. En ce qui concerne la mobilité, l'Idate observe une évolution contrastée en fonction des outils de communication. Les mails par portables devraient se développer et converger avec les SMS, comme c'est déjà le cas au Japon. Les usages de la messagerie instantanée, des réseaux sociaux et de la visiophonie resteront limités pour des raisons d'interopérabilité et de manque d'ergonomie (taille de l'écran et du clavier). L'étude a été réalisée auprès de 1500 internautes européens âgés de 18 à 25 ans. (...)

(12/11/2008 14:42:36)

AMD rattrape nVidia sur les processeurs graphiques

Si sa position est fragile face à Intel sur le marché des processeurs, AMD s'en tire nettement mieux en ce qui concerne les puces graphiques. Selon l'analyste Jon Peddie, « AMD a dépassé toutes les attentes avec sa série Radeon HD 4000 (conçue par sa filiale ATI, ndlr). Vendue à un prix agressif mais délivrant des performances solides, la nouvelle ligne d'AMD a non seulement récupéré des parts de marché - passant de 35% à 40% en un trimestre - elle a également forcé nVidia à baisser ses prix sur sa récente ligne de produit GTX 200 ». Pour autant la situation n'est pas rose sur le marché des composants graphiques. Si les ventes en volume ont augmentée de 11%, en valeur elles ont perdu 27% sur un marché estimé au total à 3,8 milliards de dollars. (...)

(12/11/2008 14:37:45)

Le ministère de l'Education veille sur Internet et inquiète les enseignants

Les ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur veulent « repérer les leaders d'opinion » sur Internet. A cette fin, les deux institutions lancent un appel d'offres intitulé 'Veille de l'opinion'. La ou les entreprises retenues devront, pendant un an, scruter les canaux d'informations - « en particulier Internet », précise l'appel d'offres - afin de fournir aux ministres concernés des « informations signifiantes pertinentes qui préfigurent un débat, un 'risque d'opinion' potentiel, une crise ou tout temps fort à venir ». Ce marché, attribué actuellement à la société I&E -spécialisée dans les 'stratégies d'opinion' - vise notamment à « décrypter les sources de débats et leur mode de propagation », « anticiper les risques de contagion et de crise » et « analyser le potentiel d'influence et la capacité à se constituer en réseau » des leaders d'opinion et des « lanceurs d'alertes ». Le tout portant sur une multitude de sources : sites de syndicats, de partis politiques, d'associations, forums de discussion, blogs, pages personnelles, réseaux sociaux, plateformes vidéos, etc. Syndrome Big Brother ou simple revue de presse ? Les enseignants n'ont pas manqué de réagir à cet appel d'offres, qui par voie de blog, qui par communiqué, souvent en stigmatisant la volonté de surveillance générale qu'ils reprochent au gouvernement. « C'est dans la lignée d'Edvige et du fichier base-élèves, s'insurge Nestor Maquenot, instituteur et membre de SUD éducation Paris. C'est le symbole d'une société Big Brother dans laquelle on entre petit à petit. Certes, le fait que l'Etat nous surveille n'est pas une nouveauté. Ici, le problème c'est la privatisation et la marchandisation de cette surveillance, avec les risques de perméabilité qui en découlent. » Ces craintes n'émeuvent pas le ministère de l'Education, qui rappelle que la veille de l'opinion existe depuis 2006 et que « tous les grands ministères ont un service de veille ». Les services de Xavier Darcos se défendent de vouloir ficher les enseignants : « le travail réalisé par I&E n'est qu'une analyse qualitative, une sorte de revue de presse visant à savoir comment est perçue la politique du ministre. Il ne s'agit pas de récolter des données nominatives. » Si le ministère reconnaît que la dimension Internet peut inquiéter, il précise que « les blogs et forums sont des choses publiques : il n'y a rien de scandaleux à ce que le ministre y relève ce que pensent les gens qui dépendent de lui. » (...)

(12/11/2008 12:47:37)

Les préoccupations de l'Icann restent celles des pays développés

Les discussions au sein de l'Icann ont tendance à se focaliser sur les pays riches, faisant apparaître un décalage entre les pays développées et émergents, selon les participants de la réunion publique du Caire. « Ce n'est pas que l'Icann n'est pas concerné par l'Afrique note Paul Levins, le vice président Entreprises (corporate affairs) de l'Icann, mais les questions discutées aujourd'hui sont celles des pays développés ». Il a indiqué que l'organisation allait continuer à encourager la participation africaine, en ajoutant que les Africains avaient eux-mêmes la responsabilité de mettre plus en avant les problèmes qui les concernent. L'Afrique en est encore à définir les noms de domaine de premier niveau [[page]]« Le décalage est tout à fait évident », a confirmé Michuki Mwangi, de l'Internet Society en Afrique. Il explique que son continent reste davantage concerné par la mise en place de noms de domaine de premier niveau (comme les .com, .fr...), de serveurs racines et de points d'échange Internet (IXP), des questions que les pays développés ont déjà résolues depuis longtemps. 18 pays africains étaient représentés au Caire, mais Michuki Mwangi remarque que leurs préoccupations sont jugées élémentaires par les pays développés présents qui utilisent Internet de façon significative depuis au moins quinze ans. « Quand nous sommes en Afrique, les autres pays considèrent que le Kenya, l'Afrique du Sud et l'Egypte sont parvenus à un autre niveau technique, mais lorsque nous arrivons à l'Icann, le niveau est totalement différent : nous sommes complètement perdus. » (...)

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