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(02/06/2008 16:43:06)
IDC voit la publicité sur Internet doubler aux Etats-Unis d'ici à 2012
Les dépenses engagées dans la publicité sur Internet devraient doubler d'ici 2012 aux Etats-Unis pour passer de 25,5 Md$ (en 2007) à 51,1 Md$, prévoit le cabinet d'études IDC. Une progression qui va s'effectuer à un rythme annuel de 15%. De surcroît, elle s'inscrit dans une contraction générale du marché publicitaire global qui voit la 'réclame' sur Internet croître 3,5 plus vite que l'ensemble des dépenses de publicité (IDC prédit pour ce marché global un retrait de 7% pour 2008). Ce faisant, le Net, aujourd'hui cinquième canal publicitaire, passerait en cinq ans devant les journaux, le câble et même la télévision, pour atteindre la deuxième place, derrière le marketing direct. C'est cette prépondérance programmée de la pub en ligne qu'a très concrètement illustré l'insistance avec laquelle Microsoft (après avoir racheté aQuantive l'été dernier) a cherché à absorber Yahoo depuis février, sans succès pour l'heure. Meilleur ciblage, meilleur ROI Les budgets attribués jusqu'alors aux médias traditionnels glissent vers le 'on-line', rappelle Karsten Weide, analyste chez IDC. Le Net est un canal jugé de plus en plus efficace par les équipes de marketing, en particulier parce qu'il permet de cibler très précisément l'audience recherchée et qu'il est plus facile de mesurer le retour sur investissement des campagnes. Les publicitaires vont notamment tirer parti d'un format comme la vidéo en ligne autour duquel la dépense va croître de 50% en moyenne jusqu'en 2012 pour atteindre 3,8 Md$ (contre 500 M$ en 2007). Pour Karsten Weide, ce sera l'un des segments les plus intéressants à suivre dans la mesure où personne ne le domine encore. Si un acteur comme YouTube constitue, de loin, le plus grand diffuseur de vidéos en ligne, il n'a en revanche pas été capable de convertir ces clips en flux de revenus équivalents. Une capacité à monétiser ses contenus que YouTube ne serait pas prêt à atteindre de sitôt. Dans l'intervalle, des sites comme Hulu.com, centré sur les contenus TV et cinématographiques professionnels, sont en meilleure position pour prendre des parts du gâteau publicitaire de la vidéo sur Internet, estime l'analyste d'IDC. La pub sur moteur de recherche toujours en tête[[page]] L'audience du segment constitué par les vidéos publicitaires en ligne va s'accroître, tout autant que le temps de consultation de ces séquences, à mesure que s'étendra le très haut débit chez les internautes et que s'améliorera la qualité des contenus. Ce qu'apprécient tout particulièrement les consommateurs, c'est qu'à l'inverse des publicités télévisées, ils peuvent choisir sur Internet les vidéos qu'ils souhaitent visionner et les lancer quand et où ils le veulent. Toutefois, ce sont encore les messages publicitaires transitant par les moteurs de recherche (41% du marché en 2007 selon l'Interactive Advertising Bureau) qui fourniront le gros du chiffre d'affaires aux Etats-Unis sur la période considérée (2007-2010), prévoit IDC. Un segment que tout acteur prétendant faire de la pub sur Internet devra continuer à prendre sérieusement en compte, même Google s'y octroie déjà 70% des parts. Car ce dernier ne se contente pas de dominer ce marché, mais continue à faire progresser ses parts. Quant à la publicité sur mobile, si elle n'a pas décollé comme prévu, elle devrait progresser rapidement, profitant d'un taux de croissance annuel moyen de 79% qui la fera passer d'un modeste chiffre d'affaires de 50 M$ en 2007 à 890 M$ en 2012. Les alléchantes perspectives du rapport d'IDC font aussi apparaître, en creux, les difficultés que des acteurs comme Microsoft, AOL ou Yahoo ont eu à capitaliser sur ces segments. (...)
(02/06/2008 16:17:25)Le Danemark conteste aussi la validité du vote OSI sur OOXML
C'est au tour du Danemark de remettre en cause la procédure d'adoption du format OOXML comme standard ISO. Mais contrairement aux plaintes de l'Inde, du Brésil et de l'Afrique du Sud, la polémique dans ce petit pays européen pointe sur des manquements au niveau danois. Il appert que le président de l'OSL, association danoise pro-open source, dénonce l'absence de consensus au sein du comité de normalisation danois et l'impossibilité de se prononcer sur un draft (projet) clairement défini. De leur côté, les comités nationaux de standardisation de l'Inde, du Brésil et de l'Afrique du Sud ont fait officiellement appel de la procédure qui a précédé le vote de l'OSI en faveur de l'adoption d'OOXML. Ils contestent une procédure tronquée et hors délai, ce qui la rend illégale. (...)
(02/06/2008 15:23:43)Un informaticien solo sur trois souffre d'un manque de visibilité
La trentaine révolue, l'informaticien indépendant revendique plus de 10 ans d'expérience professionnelle à son actif. Il vit au rythme d'un cycle de 18 mois en mission, en moyenne, et intervient le plus souvent pour le compte d'une SSII. Seule ombre au tableau : il peine à se faire connaître par ses clients dans l'entreprise, ce qui retentit sur ses activités de prospection commerciale et sur le maintien de son niveau de facturation. Tel est le portrait de groupe réalisé par la place de marché Hitechpros , qui a mené l'enquête auprès de 150 informaticiens freelances. Sur le plan du profil, d'abord, les résultats montrent que 94,3% des solos ont plus de 30 ans, et que 86,2% d'entre eux ont déjà acquis plus de 10 ans d'expérience au cours de leur carrière. Du point de vue du statut, 57,5% évoluent en tant qu'entreprise individuelle, 39,1% en tant que SARL/EURL, et 3,4% travaillent par le biais d'une société de portage. L'étude d'Hitechpros indique également que chaque tranche d'âge possède sa ou ses propres spécialités. Les 20-30 ans maîtrisent surtout les systèmes, les réseaux, la sécurité (c'est ce qu'indiquent 60% d'entre eux), les nouvelles technologies (40%) et la R&D/conseil/expertise (40%). Les 30-50 ans, encore plus présents sur les nouvelles technologies (47%), interviennent aussi en R&D/conseil/expertise (41,5%). Chez les 50-60 ans, l'ERP est l'un des domaines les mieux maîtrisés, avec, à l'instar des plus de 60 ans, la R&D/conseil/expertise. Conséquences sur la prospection et la facturation Sur le front de l'emploi, tout semble aller pour le mieux pour les informaticiens freelances. Ceux qui ont été sollicités pour l'enquête sont en mission dans 82,8% des cas. Parmi eux, une grande majorité (73,6%) facture à une SSII. Les secteurs les plus recruteurs sont les banques et les établissements financiers (34,7% des indépendants en mission), les services aux entreprises (11,1% ) et les assurances (également 11,1% des indépendants). En dépit d'une conjoncture d'emploi favorable, les indépendants souffrent cependant d'un sérieux manque de visibilité : plus d'un tiers peine à se faire référencer dans les entreprises (le client final). Du coup, 20% ont des difficultés à assurer leur prospection commerciale et 10%, ne parviennent pas à maintenir leur niveau de facturation. (...)
(02/06/2008 11:01:56)Logica expose l'intérêt d'une collaboration avec l'Inde
L'essor des services externalisés vers l'Inde conduit Logica à former spécifiquement ses équipes. En 2008, 550 collaborateurs de Logica France (sur 9 000 salariés) seront ainsi sensibilisés aux problématiques interculturelles. La SSII souhaite les voir aborder de la façon la plus appropriée, et donc la plus efficace, la collaboration avec des équipes indiennes. Mais Logica entend aussi convaincre ses clients des atouts d'une telle association. Elle a monté avec Akteos des sessions spécifiques sur les métiers de l'informatique en Inde et sur les meilleures pratiques pour travailler ensemble. A l'occasion d'un séminaire qui s'est tenu jeudi 29 mai dans ses locaux parisiens, la SSII a présenté à ses clients le témoignage de collaborateurs et partenaires engagés depuis plusieurs années sur des projets offshore avec l'Inde. 120 000 nouveaux diplômés en IT tous les ans Certains clients, tentés par l'expérience, hésitent en invoquant les difficultés rencontrées par d'autres entreprises dans leur quête indienne. « Oui, c'est difficile, mais cela marche, affirme Jean-Louis Simoneau, président d'Omega Hightech, spécialiste de l'outsourcing en Inde. Il cite le cas de grandes entreprises françaises qui « signent, persistent et réussissent » là-bas, car elles prennent en compte les facteurs-clés de succès. Il y a sur place « le plus grand réservoir de talents au monde dans les technologies de l'informatique », rappelle le consultant en pointant les 120 000 nouveaux diplômés formés tous les ans par le pays dans ces disciplines (qui s'ajoutent aux « 3 millions de diplômés dans d'autres secteurs que la IT »). « Des sociétés comme IBM ou Oracle y ont déjà quelque 40 000 ou 50 000 collaborateurs, souligne-t-il. Des savoir-faire exceptionnels s'y sont développés, dans le test, la validation des prototypes, le design des architectures, le développement et la maintenance des produits et applications ». La rétention des personnes : un problème majeur Sur les rémunérations pratiquées, beaucoup d'idées reçues circulent. Néanmoins, Jean-Louis Simoneau admet que le salaire brut reste faible. Sur une échelle où les Etats-Unis représentent l'index 100, la France est à 85, le Japon à 141, l'Allemagne à 89, la République Tchèque à 37 et l'Inde à 16, énumère-t-il. [[page]] Pour autant, le montant du salaire ne sera pas divisé par six car « il y a des coûts induits ». En outre, « les cadres supérieurs sont très bien payés, à un tarif comparable à la France, et il y a une surenchère ». Le consultant reconnaît aussi qu'en Inde, dans le secteur de la IT, les augmentations de salaires avoisinent les 15% par an et le turnover plus de 25%. « Les process de rétention des personnes sont majeurs : attention de ne pas vous retrouver au bout de six mois avec seulement trois personnes qui connaissent votre projet ! » Pour travailler avec des équipes indiennes, il est nécessaire de mettre en place des gouvernances particulières de projets, conclut-il. L'organisation est la clé du succès, il faut que les responsabilités soient clairement établies et écrites. Une organisation rigoureuse s'impose Jean-Marie Barret, directeur de mission outsourcing chez Logica, est responsable d'un projet de maintenance en offshore. Son expérience de l'Inde a démarré il y a deux ans. « Nous sommes immédiatement confrontés aux procédures », témoigne-t-il. Les sociétés travaillent avec une certification CMM (Capability maturity model) de niveau 5 [CMM, aujourd'hui intégrée dans la méthodologie CMMI, a été conçue pour améliorer les processus des sociétés de services]. Les procédures ne manquent pas, tant pour organiser les visites en France que pour établir les « Request for resources ». « Il faut remplir de nombreux formulaires spécifiques », ce qui se justifie, explique le responsable de projet de Logica, si l'on considère que l'on s'adresse à des centres de services qui comptent des milliers de personnes (« jusqu'à 70 000 dans certains centres »). « Ce sont des usines dotées d'outils standards avec lesquelles on ne peut pas travailler dans l'urgence comme nous avons pris l'habitude de le faire en France, poursuit Jean-Marie Barret. Il faut parler 'process' avec ces équipes et avancer pas à pas. On doit apprendre leur vocabulaire et leurs métriques, et aligner l'ensemble des intervenants sur ces indicateurs. » Impliquer les responsables indiens dans le pilotage des projets Quand 7 000 km de distance séparent les collaborateurs, une fluidité s'impose dans la communication. « Il faut mettre en place les bons outils au bon niveau : 'chats', 'workspaces', intranets, outils de virtual working, etc. nous permettent d'aller plus vite », confie le directeur de mission qui constate beaucoup d'allers/retours entre équipes indiennes et françaises, même si les spécifications ont été très détaillées. Le respect du 'process' et un travail à distance efficace constituent les deux piliers pour mettre en place un modèle industriel avec l'Inde, conclut Jean-Marie Barret en insistant sur un point essentiel : « Impliquer les responsables indiens dans le pilotage demeure une clé de succès ». (...)
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