Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 1481 à 1490.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(01/12/2011 15:42:07)
Iliad lance son offre Wimax pour les entreprises
A l'heure où l'ARCEP a encore tapé du poing sur la table concernant le déploiement du Wimax et a mis en demeure 7 opérateurs de respecter leurs obligations, Iliad a publié discrètement en fin de semaine dernière ses offres à destination des entreprises. Sa filiale IFW, issue de l'acquisition d'Altitude Telecom et détenant la seule licence Wimax nationale, propose ainsi deux offres pour les entreprises : un accès à Internet avec un débit crête 2 Mbt/s sans débit garanti à 220 euros HT par mois et une liaison louée 10 Mbt/s pour 2200 euros HT par mois (pour interconnecter deux sites sur la même zone de couverture).
Des études d'éligibilité salées
Les deux forfaits comprennent les équipements (antennes et modem). A cela, il faudra ajouter une double étude d'éligibilité, la première théorique coûte 100 euros et en cas de réponse positive une étude de qualification sur site sera réalisée pour 1000 euros HT. Pour savoir si les entreprises sont éligibles, IFW a publié une carte de la couverture des points hauts déployés. Les prix apparaissent très élevés pour des entreprises qui sont probablement éligibles au haut débit fixe. La pression du régulateur pour que les opérateurs détenteurs d'une licence Wimax publient des offres nationales explique peut-être le lancement de ces forfaits.
Avec Radian6, Salesforce.com lance un cloud marketing siphonnant les médias sociaux
Salesforce.com a déployé son offre cloud exploitant les médias sociaux, Radian6 Social Marketing Cloud, une série de services qui s'appuie sur son logiciel CRM de gestion de la relation client. L'offre s'articule autour de technologies acquises cette année par Salesforce.com avec le rachat de Radian6. Celles-ci permettent aux entreprises de suivre ce que les consommateurs pensent de leurs marques et de leurs produits sur les réseaux sociaux. Selon le communiqué publié par Salesforce.com, la plateforme Radian6 est capable d'extraire les données sociales de 150 millions de sources différentes, et ce dans 17 langues, y compris le Polonais et le Turc.
L'autre aspect du service cloud de marketing social est représenté par Social Insights, qui fournit des tableaux de bord de filtrage et d'analyse « intelligents » afin de transformer de grands volumes de données personnelles et professionnelles en informations plus pertinentes et plus lisibles pour les entreprises. Ceux-ci permettent également aux clients de segmenter les données en fonction de différents critères, comme la localisation, la population et même le « sentiment ». Dans ce cas, l'outil d'analyse prendrait en compte le ton ou les remarques exprimées par l'utilisateur. Par ailleurs, le logiciel permet aux entreprises de cibler les personnes qui semblent bien placées pour parler de leur marque, en évaluant des facteurs comme leur nombre d'adeptes sur Twitter et leurs connexions. Selon le communiqué, pour Social Insights, Salesforce.com s'est associé avec un certain nombre de fournisseurs, notamment Klout, OpenCalais et OpenAmplify.
Un convoyeur de leads pour les entreprises
Mais Radian6 Social Hub est peut-être l'élément le plus significatif de ce cloud de marketing relationnel. Il fonctionne comme une sorte de moteur qui crée des règles pour orienter l'information des sites de réseaux sociaux vers les marques ou les services d'une entreprise. Par exemple, une personne posant une question sur une société de transport aérien sur Twitter pourrait être orientée vers le département marketing de l'entreprise, lequel pourrait ensuite lui faire une offre de billet à prix réduit.
Salesforce.com est aussi en train d'abriter son service de construction de site Siteforce sous le cloud de marketing relationnel. Siteforce utilise un système de création par glisser-déposer que les départements marketing peuvent utiliser pour créer des sites avec des fonctions sociales sans l'aide du service informatique, selon Salesforce.com. Essentiellement, ces services étendent considérablement la présence de Salesforce.com dans le logiciel orienté marketing, et élargit sa stratégie globale pour ses produits d'« entreprise sociale ». Jusqu'à présent, Salesforce.com avait un partenariat avec des fournisseurs comme Marketo et Silverpop, qui vendent des campagnes marketing utilisant le mailing automatique et autres services de génération de leads pour identifier des pistes potentielles de produits ou de services. Ce type de sociétés et ce genre de méthodes « ne sont pas prêts de disparaître de sitôt, » a déclaré Rob Begg, vice-président marketing pour Radian6. Cependant, « elles vont orienter de plus en plus d'actions vers le réseau social. Elles vont devenir de plus en plus pointues en terme de campagnes marketing par mail et autres choses. »
Une offre toujours modulaire
Les éléments du cloud de marketing relationnel sont vendus séparément. Aux États-Unis, l'abonnement aux tableaux de bord de Radian6 démarre à 600 dollars par mois. Pour l'instant, l'accès au Social Hub est limité et la disponibilité générale est prévue pour l'année prochaine. Son prix : 1 200 dollars par déploiement et par mois, selon les indications de Salesforce.com. Le service Social Insights sera ouvert à tous à partir du mois de décembre. Le prix des applications partenaires commence à 60 dollars par mois. L'API Social Insights est disponible dès maintenant à un prix démarrant à 5 000 dollars par déploiement et par an.
Enfin, Siteforce est désormais disponible. Un kit de démarrage est proposé jusqu'à la fin du mois de décembre pour 9 900 dollars pour l'année. Hier, Salesforce.com a également lancé une version mobile de sa place de marché d'applications d'entreprises AppExchange. L'application mobile était déjà disponible via AppExchange, mais les utilisateurs mobiles qui se rendront désormais sur le site pourront également profiter d'une « expérience adaptée à leur appareil et à leur système d'exploitation, » a indiqué l'entreprise. Quelque 40 applications sont maintenant disponibles sur AppExchange Mobile. Salesforce.com doit aborder tous les aspects de ces services plus en détail lors de l'événement Cloudforce qui a débuté hier à New York.
(...)(01/12/2011 14:28:14)L'Afnic observe le .fr sur toutes les coutures
L'Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic) a publié la 5ème édition de l'Observatoire des noms de domaines en France. Parmi les grandes tendances, l'organisme constate que l'extension .fr a progressé de 17% avec 2,15 millions de domaines en novembre 2011. Cela place la France en 16ème position dans le classement mondial. Le .com demeure toujours en tête avec 95 millions de noms. L'Afnic constate une chute du .cn (Chine), qui passe de 13 millions à 3,4. Cela est lié aux conditions plus restrictives (uniquement les entreprises, formalités administratives plus longues) pour obtenir cette extension.
Sur la répartition du .fr, le ratio entre les entreprises et les particuliers tend à se stabiliser à 60/40 des dépôts de noms de domaine en .fr. L'Afnic explique ce rattrapage, notamment par des phénomènes comme les particuliers, avec le statut d'auto-entrepreneur, qui déposent des noms de domaine . Avec l'appui de Telecom SudParis, qui a co-réalisé cet observatoire, l'association a montré une forte corrélation entre la création des noms de domaines en.fr et la création d'entreprise en France. C'est la preuve que le réflexe de déposer son nom de domaine pour les entreprises est acquis.
Sur le plan financier, l'étude montre que le tarif médian du .fr s'établit à 12 euros HT/an. Sur le marché secondaire, qui est celui de la revente des noms de domaines. Le domaine qui a rapporté le plus au 1er semestre 2011 a été tada.fr, acquis pour 20 000 euros. On est loin du « social.com » qui s'est échangé à 2,6 millions de dollars. L'Afnic constate que les prix extrêmes ont chuté, mais la valorisation du .fr est en forte hausse. Le prix médian pour l'extension hexagonale s'élève à 1 445 dollars (1000 euros) contre 700 dollars pour le .com, le prix moyen lui s'élève à près de 2000 euros.
IPv6 et perspectives d'ouverture du marché
La compatibilité avec le protocole IPv6 progresse pour les noms de domaines.fr. Ils sont 40% à être standardisés, mais seulement 8% sur les serveurs de messagerie et 2% sur les serveurs web. Cette croissance s'explique par la prise en compte d'IPv6 par des acteurs comme OVH ou Gandi, mais aussi par l'opérateur Free qui réalise de la traduction d'adressage IPv4 vers IPv6 (comptabilisé comme IPv6 par l'Afnic). En sachant que le pool d'adresses disponibles en IPv4 pour l'Europe devrait s'épuiser en juin 2012. Il restait en septembre 2011 un peu plus de 66,6 millions d'adresses disponibles.
Sur les perspectives, l'Afnic pointe deux évènements qui vont impacter le marché des noms de domaines. Le 6 décembre prochain, le.fr et les extensions d'outre-mer vont s'ouvrir à l'Europe. L'association s'interroge sur la possibilité d'enregistrer des noms de domaine en caractères internationalisés (arabe, russe, etc.) sous le.fr. Le second évènement est la création d'autres extensions gTLD lancée par l'ICANN. Plusieurs centaines d'extensions représentant les villes, les régions, les marques ou les entreprises vont voir le jour.
5 jours pour développer un jeu vidéo à l'Exia Cesi
Concevoir un jeu vidéo en moins d'une semaine, tel est le défi que les étudiants de 4ème année de l'Exia.Cesi vont devoir relever. Dans cette perspective, des équipes de 5 élèves vont être constituées dans les 15 centres que compte l'école en France. Elles bénéficieront de l'expérience de professeurs et d'étudiants, spécialistes du domaine, de l'Université de Portsmouth en France. Une équipe aux couleurs du Danemark (Université d'Aalborg) prendra également part à ce concours.
Toutes les technologies seront autorisées mais les jeux devront obligatoirement s'inspirer d'un des trois thèmes imposés qui seront dévoilés le 5 décembre au matin, premier jour de la compétition.
Les participants auront ensuite quatre jours pour faire preuve d'imagination et d'innovation. Le 9 décembre, date de clôture du concours, ils devront présenter leurs projets. Un vote du public sera mis en place sur Facebook à partir de cette date pour départager les lauréats de chaque centre. Les jeux vidéo ayant remporté le plus grand suffrage dans chaque région seront alors en compétition pour la finale nationale. Celle-ci aura lieu en janvier 2012 et ce sont des experts du monde du jeu qui désigneront le gagnant. A noter que les jeux primés seront accessibles dès janvier 2012 sur Facebook.
(...)
Piratage des données de 1 800 jeunes militants de l'UMP
Après le groupe UMP à l'Assemblée nationale, c'est au tour du site Internet des jeunes militants UMP du Haut-Rhin de faire l'objet d'un piratage. Selon le site de Télérama, les coordonnées de 1 806 jeunes militants UMP du Haut-Rhin ont été hackées à partir du site Internet du mouvement. La cause ? Une faille de conception sur le site autorisant le téléchargement de n'importe quel fichier présent sur le serveur. Résultat, les pirates ont pu consulter bon nombre d'informations concernant ces jeunes militants : adresses email, noms, prénoms, qualités, circonscription, numéro de téléphone, numéro d'adhérent, canton, civilité, code postal, ville, date de cotisation, date de naissance, adresse, inscription au blog, aux news, alertes SMS...
L'hebdomadaire indique également que des observations à usage interne comme : « Attention à appeler avec méfiance », ont également été téléchargées. Toutefois, Il est précisé que les données n'ont pas été publiées sur Internet et que le hacker avait prévenu l'UMP avant la publication de l'article sur le site de Télérama.
(...)
HP/Cisco : 2 visions de l'informatique s'affrontent
Désormais ouvertement adversaires sur le marché des infrastructures des centres de calcul, l'équipementier de réseau Cisco et le géant des serveurs et du stockage HP sont au moins d'accord sur une chose : tout a commencé avec le lent décollage de la virtualisation. « A l'enthousiasme des premières années succède aujourd'hui la volonté d'industrialiser la virtualisation », commente Bruno Dutriaux, chargé du développement partenaires pour la division Datacenter et virtualisation chez Cisco. C'est aussi au nom de l'industrialisation de la virtualisation qu'HP a déterré la hache de guerre : « la crise de 2008 a poussé le marché vers le cloud et donc vers l'industrialisation de l'infrastructure, commence Philippe Rullaud, directeur de la division serveurs x86 pour la France chez HP. Un même constat, mais dont les deux constructeurs tirent des leçons bien différentes.
Les briques pour simplifier l'infrastructure
« C'est une affaire de point d'observation », risque Guy Lefebvre, directeur de la division Stockage chez Adstore, avant de remarquer qu'HP dispose dans son portefeuille des trois grandes briques technologiques de la future informatique en nuage, le réseau, le stockage et les serveurs, alors que Cisco, lui, doit compter sur des partenaires. Chez HP, l'argumentation développée pourrait se résumer à un seul mot, la convergence. Les infrastructures informatiques seraient appelées à devenir des boîtes noires, des briques préconfigurées au fonctionnement le plus standard possible, la complexité étant gérée au plus près des applications, dans les couches logicielles virtualisées. « Pour réaliser cela, il faut simplifier, il faut pouvoir faire évoluer à la même vitesse les composantes serveur, stockage et réseau de l'infrastructure », explique Olivier Petit, chef de produits Blade chez HP. La marque dresse volontiers une vision d'ensemble de l'évolution de l'informatique, et se voit bien jouer le rôle du chef de file. Pour l'équipementier de réseau, la vision de l'avenir s'inspire des problèmes rencontrés par les entreprises au présent. « Plus vous ajoutez de serveurs en lame, plus votre réseau se complexifie. Si l'on veut réussir le cloud, il faut simplifier », explique Bruno Dutriaux.
Des approches techniques difficiles à différentier
Là encore, les deux frères ennemis sont à l'unisson. Et d'un point de vue purement technique, il reste difficile pour un non spécialiste de différentier clairement les deux offres. Virtual Connect de HP et Unified Computing System de Cisco ont en effet de nombreux points communs. Toutes deux utilisent un couple de commutateurs de coeur de réseau qui embarque toute l'intelligence de configuration des connexions LAN et SAN. Toutes deux proposent de concentrer les serveurs lames dans des châssis qui seront connectés aux commutateurs de coeur de réseau. Toutes deux poursuivent le même objectif, éliminer les câbles et apporter plus de flexibilité. Avec son offre Virtual Connect, HP revendique jusqu'à 95% de câbles et d'équipements de réseau en moins dans le data center. De son côté, Cisco explique que son offre Unified Computing System permet de réduire à une petite demi-heure le délai de mise en production d'un nouveau serveur lame, là où la concurrence mettrait plusieurs jours ou semaines.
[[page]]
D'accords sur l'analyse du besoin, d'accords sur les solutions techniques, les frères ennemis du datacenter ne s'affrontent en réalité que sur un seul terrain, leur propre survie dans ce grand chambardement du marché. « Derrière ces grandes manoeuvres, nous assistons à un mouvement de fond visant la simplification des offres, décrypte Yann Plétan d'Altimate. Stockage, réseau ou puissance de calcul, chaque brique des futurs cloud ne représentera plus à terme qu'une seule référence incluant le matériel et le logiciel. L'ère des bundles composés à la main par les revendeurs est en train de s'achever ». Même son de cloche chez les constructeurs qui, là encore, utilisent la même référence à l'industrie automobile pour insister sur ce qui les différentient : « Hier, un constructeur assemblait dans son atelier toutes les pièces de chaque véhicule, rappelle Bruno Dutriaux. Aujourd'hui, il fait appel à des ensembliers. Il est en train de se passer la même chose dans l'industrie informatique ».
Le réveil d'un vieux démon
A ceci près que dans ce match de titans, la plupart des coups risquent de s'échanger en dessous de la ceinture. « HP couvre déjà la totalité de l'offre alors que Cisco doit encore convaincre sur ce point », remarque Guy Lefebvre. Conscient des enjeux, HP pousse son avantage. Dans l'argumentation commerciale qu'il destine à ses partenaires, il n'hésite pas à enfoncer le clou et à insister sur le caractère disparate, lourd, peu intégré, de l'offre concurrente. La convergence, chez HP, se raconte en quelques chiffres : 2 composants au coeur de l'architecture cloud d'HP contre une trentaine requis par l'offre concurrente, et 95% de câbles en moins. Mais par rapport à quoi exactement ? A force de vouloir convaincre, le géant risque de finir par réveiller une inquiétude aussi vieille que l'informatique, celle du monopole absolu.
Pour aussi séduisant et pratique qu'il soit, le « one stop shopping » ou interlocuteur unique proposé par HP laisse toujours le sentiment d'avoir perdu une certaine liberté de choix. Et cela d'autant plus que, d'annonce en annonce, le géant de Palo Alto confirme son intention de capter un à un tous les marchés de ses concurrents. Dernier en date, le 23 novembre, le marché de la consolidation des applications Unix sur des infrastructures blades x86. En face, chaque mouvement du géant rapproche des ténors de l'informatique qui n'auraient pas imaginé s'allier auparavant. « Il faut regarder au delà de cette bataille d'acteurs pour voir où se dirige vraiment le marché, tempère Yann Plétan d'Altimate. Si on fait cela, on se rend compte que ce n'est pas seulement l'offre des constructeurs qui évolue, mais que nos métiers sont aussi en train de changer en conséquence ».
La solution de contrat de leasing du Syntec Numérique fête ses 1 an
Un an après avoir été mise en place par la société ASF Consulting pour le compte des adhérents du Syntec Numérique, la solution de contrat de leasing en marque blanche du syndicat professionnel rencontre un certain succès. « A ce jour, nous avons traité pour 22 Md€ de demandes de refinancement de contrats. Nous fournissons en général une réponse dans les 24 heures qui s'avère positive dans plus de 80% des cas», indique Frédéric Astié, le président d'ASF Consulting.
A la différence des solutions de leasing les plus connues, celle proposée par le Syntec Numérique et ASF Consulting ne consiste pas à propose aux adhérents de faire signer leur client avec une société de financement tierce mais directement avec eux. « De cette façon, la marge qui est habituellement récupérée par une société de financement sur une affaire vient s'ajouter à celle de l'éditeur ou de la SSII », explique Frédéric Astié. Celui-ci estime en outre qu'en gardant la main sur la relation contractuelle avec son client, un membre du Syntec se prémunit de tout risque de voir celui-ci être démarché par une société de financement désireuse de soutenir l'achat d'autres équipements par une entreprise. « Cela n'est pas systématique mais ça existe », constate Frédéric Astié.
Comme tous les contrats de location évolutive, ceux que font signer les adhérents du Syntec Numérique par le biais de la solution créée par ASF Consulting doivent être refinancés. Là encore, c'est le rôle d'ASF Consulting d'identifier un partenaire enclin à racheter un contrat. Pour maximiser les chances d'obtenir des réponses positives, le partenaire du Syntec Numérique a constitué un pool de plusieurs refinanceurs. Parmi eux, GE Capital s'avère être un partenaire de premier plan. « C'est la société avec laquelle nous traitons le plus grand volume d'affaires car elle est capable de traiter des contrats allant de seulement 5 K€ jusqu'à 600 K€ et plus », détaille Frédéric Astier.
Annuels Sage : la croissance organique atteint 4%
Les résultats financiers de Sage sont confortables, pour un exercice achevé fin septembre, donc avant la période actuelle marquée par l'incertitude et l'appréhension d'une crise plus profonde. Sage affiche un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d'euros en croissance organique de 4%, le chiffre d'affaires France progresse de 5%, toujours en organique. L'Ebita est de 420 millions d'euros en croissance de 8%. Dans les 4% de croissance globale, Sage souligne la progression des services, +3%, et celle des revenus d'abonnement : +5%.
Au cours de l'année écoulée, la société a pris plusieurs décisions : la cession de l'activité santé, la mise en place de nouvelles structures de gestion, mais le groupe veut aussi adopter des mesures de fond. Il veut élargir sa gamme de produits et de services, se concentrer sur celles offrant le meilleur potentiel de développement, accélérer le développement des offres en ligne, engager plus de travail en commun entre les différentes filiales.
4 priorités pour Sage
Nommé il y a dix huit mois CEO monde, Guy Berruyer a dégagé quatre priorités : l'amélioration de la croissance organique, la conduite des marges à moyen terme, le web, la reprise des acquisitions.
Pour la croissance organique, il se montre concentré sur le marché des PME, et avance un fort taux de renouvellement de contrat de 81%. L'objectif de marge est atteint avec l'abandon des activités santé. L'entreprise est désormais organisée en trois régions: Europe, Amérique du Nord et AAMEA (Afrique, Australie, Moyen-Orient et en Asie). Cette nouvelle structure est conçue pour conduire une plus grande synergie, comme ce fut le cas avec l'adoption d'une plateforme technologique commune au sein du Groupe pour les solutions destinées aux petites entreprises.
Lancement de Sage One
Sage veut également innover, l'éditeur mise par exemple sur une nouvelle solution combinant cartes de crédit et comptabilité, les clients peuvent ainsi payer et éviter la ressaisie des données, le contrôle de leurs paiements est plus efficace et ils accélèrent leurs rentrées. L'éditeur a aussi développé de nouvelles solutions en SaaS, en particulier avec le lancement au Royaume-Uni, en janvier 2011, de Sage One qui a plus de 1 000 clients payants. Un groupe de travail basé sur Sage One élabore une plate-forme technologique, pour d'autres petites solutions en ligne. L'objectif est de lancer un produit complet de comptabilité pour de petites entreprises en ligne en Amérique du Nord, le marché le plus important.
Dans le mid-market, le développement des versions cloud se poursuit, avec plusieurs lancements dans les 12 prochains mois. Plus de 20 services connectés ont été lancés cette année.
En matière de croissance externe, Sage n'a pas fait de grandes acquisitions depuis 2006, cette stratégie est remise sur la table, avec beaucoup de dossiers examinés, une réalisation : Alchemex, en Afrique du Sud spécialiste de la BI pour les PME.
« Lorsque je suis intervenu en tant que CEO de Sage en Octobre 2010, analyse Guy Berruyer, j'ai hérité d'une entreprise avec des fondations extrêmement solides : des positions de leader du marché, des salariés engagés, une culture d'innovation, et une forte génération de trésorerie. Cependant, nous avions aussi atteint un point dans notre évolution où nous avions besoin de repositionner l'entreprise pour engager une croissance plus élevée en concentrant nos ressources sur des domaines présentants le meilleur potentiel, en augmentant encore notre base de clientèle, en accélérant le développement de notre offre en ligne et en collaborant plus au sein de Sage pour relever les défis communs de nos entreprises. Atteindre tous ces objectifs prendra plus d'un an, mais je suis très heureux avec les mesures concrètes que nous avons déjà prises.
Il y a clairement des préoccupations macro-économiques qui peuvent influer sur les PME, en particulier dans la zone euro, et nos clients nous disent à travers notre Sage Business Index qu'ils voient que les perspectives restent incertaines. Cependant, avec notre position nous sommes à même d'absorber les hauts et les bas du cycle économique. Nous allons continuer à gérer l'entreprise avec prudence, tout en poursuivant les opportunités significatives à long terme que nous avons dans nos marchés. »
(...)
Virtualisation des applications au CHU de Rouen
« Nous souhaitions rendre plus fonctionnel l'accès à nos applications tout en renouvelant notre dossier patient » indique Pierre-Jean Candat, DSI du CHU de Rouen. La DSI a en effet initié une démarche de plus grande qualité de service et de meilleure réactivité. Pour cela, le CHU a opté pour la virtualisation des applications, notamment métier, et leur mise à disposition au travers d'une SSO qui permet à tous les utilisateurs de se connecter à partir de n'importe quel poste de travail dans l'hôpital tout en retrouvant l'ensemble de leur environnement et sans avoir à se reconnecter dans chaque application. En l'occurrence, le CHU a choisi les applications métier de l'éditeurMc Kesson (dossier patient M-Crossway, espace numérique de travail M-Eva, etc.) et une virtualisation par la solution de Systancia, AppliDis Fusion 4.
L'intégration des deux familles d'outils a été opérée par les consultants de chaque éditeur. Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
Une plate-forme IaaS pour lancer une offre SaaS chez Everest Marketing Group
Mais le système mis en place posait des soucis de performance liés à la croissance du groupe. Il fallait donc pouvoir accompagner cette croissance sans à-coups. Si Everest Marketing Group s'adresse uniquement à des entreprises, les utilisateurs finaux sont, eux, du grand public dans la majorité des cas. Le groupe devait donc cumuler les exigences du B2B (fiabilité...) et celles du B2C (fluidité, scalabilité...).
Pour cela, Everest Marketing Group a confié, en 2010, sa plate-forme web en infogérance à Oxalide en utilisant son offre de IaaS, par nature extensible à la demande. La migration entre l'ancien système et le nouveau a dû s'opérer par réplication progressive au fil des deux mois d'été 2010, mois de plus faible activité. Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |