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(22/02/2008 15:17:15)
Virtualisation : Stratus commence avec VMware
Stratus, spécialiste des systèmes à tolérance de pannes, annonce qu'il a développé un driver pour supporter l'hyperviseur ESX de VMware. Cette société, qui a choisi le créneau de la tolérance de pannes avec des systèmes à base de composants standards (Xen, Linux, Windows Server), supportait déjà GSX. Agnostique, Stratus travaille au développement de drivers à tolérance de pannes pour d'autres hyperviseur, dont Hyper-V de Microsoft et Virtuozzo de Parallel. (...)
(22/02/2008 14:31:42)L'interopérabilité de Microsoft ne convainc pas le monde du Libre
Pour beaucoup d'analystes, mais également en interne chez l'éditeur, l'annonce de Microsoft donnant librement accès à sa documentation technique apparaît comme un argument pour contrer les procédures engagées par les régulateurs américains, européens et asiatiques contre les positions dominantes de l'éditeur. Ce qui dérange dans ce volet - Microsoft affirme en particulier que son annonce répond aux demandes des régulateurs européens - c'est qu'elle n'est qu'une nouvelle étape, certes importante, dans le conflit qui oppose l'éditeur aux autorités politiques et à ses concurrents, et qu'elle pourrait n'être qu'une nouvelle promesse, proche des précédentes. La Commission européenne a ainsi exprimé son scepticisme, et rappelé que l'annonce n'est pas liée aux procédures et allégations d'abus de position dominante en cours. Il n'est donc pas question pour le moment de revoir ces procédures. De même pour l'ECIS (European Committee for Interoperable Systems) - représentant les intérêts d'IBM, Nokia, Sun, RealNetworks et Oracle - qui maintient la pression et sa plainte. L'annonce de Microsoft devrait cependant servir d'argument aux représentants de l'éditeur. Il se pourrait donc que l'Europe, qui craint l'effet d'annonce, réserve son jugement dans l'attente d'en mesurer les effets sur le long terme... Difficile également de présager de ce qui se déroulera lors de la prochaine réunion de l'ISO (dans quelques jours), dernière ligne droite pour la reconnaissance du format OOXML, qui pourrait se révéler capitale pour Microsoft. A suivre page 2, les avis positifs, et page 3, les négatifs >>> [[page]] L'industrie applaudit à la démarche volontaire de Microsoft L'annonce de Microsoft, qui souhaite dans son discours rassembler les deux mondes, a en tout cas retenu positivement l'attention de l'industrie. L'Afdel, sans surprise et par la voix de Loïc Rivière, son délégué général, n'a pas manqué de se féliciter de l'engagement de l'éditeur. "C'est une excellente nouvelle pour les industriels ! Cette volonté d'ouverture s'inscrit en phase avec les attentes du marché et des utilisateurs. Elle confirme l'évolution déjà amorcée par Microsoft, notamment à travers la normalisation d'Openxml dont les industriels attendent qu'elle aboutisse rapidement." "L'interopérabilité est en effet un enjeu crucial du secteur. Tous les industriels vont pouvoir travailler dans l'environnement Microsoft avec d'avantage de visibilité et de prédictibilité. Microsoft sera désormais l'un des environnements les plus ouverts et accessibles à tous sur un pied d'égalité. C'est donc une initiative très positive et même audacieuse de la part de Microsoft, dont nous espérons qu'elle fera des émules. Car il faut désormais espérer que les autres acteurs 'structurants' du marché suivent la même voie..." L'Open Solutions Alliance (OSA), association dont la vocation est de favoriser l'interoperabilité, par l'intermédiaire de Dominic Sartorio, son président américain, déclare également sa satisfaction, mais reste prudent : "L'OSA croit que la volonté des clients prend toujours le dessus. Les clients apprécient de travailler dans un climat de transparence et d'ouverture en étroite collaboration avec les interlocuteurs qui produisent et se chargent de la maintenance de leurs produits, que ce soit une communauté de développeurs ou une entreprise." "Nous pensons que des fabricants ne travaillant pas de cette façon convergeront vers ce modèle à l'avenir, donc nous accueillons favorablement l'ouverture de Microsoft vers l'interopérabilité. Nous constatons que ceci représente une reconnaissance tacite que l'industrie logicielle est en train de changer et que Microsoft essaie d'évoluer et semble favoriser l'ouverture. Mais nous attendrons de voir comment cela se traduit dans les mois à venir." [[page]] A l'inverse, les premières réactions des communautés sont plutôt négatives La propension de Microsoft à embrasser, moins soudainement que largement, la communauté des développeurs Open Source laisse également sceptique. L'annonce "apparaît soigneusement conçues pour exclure la concurrence de la communauté Open Source", a ainsi déclaré Michael Cunningham, conseil de Red Hat. Du côté de l'April, on affirme que "cette nouvelle stratégie ne va pas au bout de la démarche et continue d'exclure le monde du logiciel libre de l'accès aux formats et aux protocoles utilisés dans les logiciels de Microsoft". L'association met en avant les brevets et licences qui demeurent chez l'éditeur. "La plupart de ces protocoles sont couverts par des brevets, et les licences de ces brevets ne pourront être obtenues qu'à des conditions dites 'raisonnables et non-discriminatoires'. Ce type de licence nécessitant rémunération par copie de programme favorise les monopoles au détriment des PME et exclut de fait l'ensemble des développeurs de logiciels libres. Le communiqué de l'entreprise de Redmond annonce habilement qu'elle ne poursuivra pas en justice les développeurs de logiciels libres qui procèdent au développement et à la distribution non-commerciale de logiciels reposant sur ces protocoles, mais précise bien que toute distribution commerciale devra s'accompagner d'une acquisition de licence de brevet, contre rémunération ." "Dans le monde du logiciel libre, il n'y a pas de distinction entre distribution non-commerciale et distribution commerciale : les développements réalisés par des bénévoles peuvent être vendus par des entreprises, et inversement les développements menés par des entreprises peuvent ensuite être distribués de façon non-commerciale. Toute entrave à la distribution, même commerciale, d'un logiciel, est contraire aux libertés fondamentales du Logiciel libre. La rémunération de licences de brevets est incompatible avec le développement du logiciel libre", a précisé Thomas Petazzoni, administrateur de l'April. "Pour cette raison, les documentations mises à disposition par Microsoft, bien qu'intéressantes sur le plan technique, ne pourront donc très certainement pas être utilisées par la communauté du logiciel libre pour améliorer l'interopérabilité avec les solutions de la firme étatsusienne." (...)
(22/02/2008 14:12:24)L'adoption des SOA en France va bon train, pas leur financement
Qui a dit que les entreprises françaises étaient en retard, ou hésitantes, face aux architectures orientées services (SOA) ? Selon les résultats d'une enquête menée par le pôle SOA de la SSII Solucom, « 82% des entreprises ont entamé une démarche SOA ». Pour être plus précis, sur ce nombre, 39% répondent que le sujet est encore à l'étude, mais cela laisse 16% en phase pilote, et 27% en phase de déploiement. L'étude, réalisée fin 2007 « auprès d'un échantillon de 100 décideurs du Top 500 des entreprises françaises », réjouit Mariano Boni, directeur technique de Dreamsoft qui constitue, avec Vistali, le pôle SOA du groupe Solucom. « Le résultat est très positif, dit-il. On est dans le sens de l'histoire, les gens ont bien compris la valeur et les concepts. [...] Je ne pensais pas que ce serait aussi positif. Des fois, les DSI nous surprennent, même, car certains sont très ambitieux : ils estiment que dans deux ans, 50% de leur SI sera conforme aux principes de la SOA. » Parmi les principaux facteurs amenant les entreprises à penser aux SOA, on peut citer : « aider les métiers à réagir plus rapidement aux demandes du marché », « réduire les coûts de fonctionnement », ou encore « offrir des nouvelles fonctionnalités aux métiers ». Mais visiblement, les métiers ne semblent pas vouloir payer ces intentions de retour. Car initier des projets SOA coûte cher, dans la mesure où il faut concevoir les nouvelles applications de façon à ce qu'elles soient réutilisables, et les processus réorchestrables, « et les métiers ne sont pas prêts à payer pour une réutilisabilité dont ils ne profiteront pas », commente Mariano Boni. Du coup, les DSI se financent un peu comme ils peuvent. [[page]]Une majorité estime que le financement devrait être mixte (métiers et IT), mais dans les faits, c'est le cas pour 37%, tandis que le reste se répartit diversement : 19% indiquent que les fonds viennent de budgets IT transverses, 17% de budgets dévolus aux applications métier, 17% de fonds alloués directement par la direction générale, et 10% sont en auto-financement (le premier projet devant alors générer suffisamment d'économies pour financer la suite). Du côté des difficultés - hors le sujet du financement - les décideurs interrogés nomment aussi le manque de compétences des équipes internes ainsi que le manque de support de la part des métiers ou de la direction générale. Beaucoup passent donc par un premier projet pilote, « une approche pragmatique par l'exemple », qui servira à démontrer les bénéfices. Néanmoins, précise l'étude, ils sont conscients de l'intérêt primordial d'une modélisation des processus métiers. Pour 52%, il s'agit d'une étape « préalable et nécessaire ». Pour 26%, c'est complémentaire et nécessaire. Quant à l'approche technologique retenue, les décideurs interrogés se divisent en deux camps - ce qui n'est pas sans évoquer la vision des SOA au sein de l'entreprise concernée : 40% y voient une évolution technologique des composants du SI, 53% une évolution stratégique dans la conception du SI. L'approche bottom-up, qui consiste à rationaliser les composants du SI, l'emporte avec 48% des réponses, sur l'approche top-down (31%) qui cherche plutôt à décliner les processus métiers sur l'IT. Seuls 17% des répondants indiquent vouloir mixer les deux approches, ce qui, selon Mariano Boni (voir son interview), est pourtant la seule façon de ne pas courir à la désillusion. Enfin, 4% disent ne pas avoir de stratégie. (...)
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