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(07/11/2011 15:32:46)

Intel et Mips se bousculent pour supporter Android 4.0

On a déjà vu Android 4.0, alias Ice Cream Sandwich, tourner sur un smartphone intégrant un processeur ARM, puce que l'on retrouve dans la plupart des smartphones et tablettes actuelles. Le mois dernier, Google avait montré une version de Ice Cream Sandwich (ICS) tournant sur le futur Galaxy Nexus de Samsung, dont la commercialisation doit démarrer ce mois-ci aux États-Unis, en Europe et en Asie. Google avait choisi de s'appuyer sur Samsung et Texas Instruments, dont la puce double coeur OMAP4460 fait déjà tourner le premier Nexus, pour fournir des dispositifs compatibles ICS. Mais Intel et Mips, en rivalité avec ARM, et tous deux pratiquement absents de ce marché, comptent bien faire en sorte que leurs processeurs soient aussi compatibles avec Android 4.0.

Cette semaine, Intel a fait savoir que le système d'exploitation mobile de Google était prêt pour tourner sur des tablettes et des smartphones équipés de processeurs x86 pour mobiles d'Intel. « Le premier smartphone basé sur une puce Intel est prévu pour le premier semestre de l'année prochaine, » a ainsi précisé Intel. Le fondeur a travaillé étroitement avec Google sur le développement d'une version Android compatible avec les processeurs Intel destinés aux smartphones et aux tablettes, laissant même de côté son propre OS MeeGo pour privilégier Android. « Ice Cream Sandwich a été optimisé pour les architectures x86, si bien que les appareils construits autour de l'architecture d'Intel supporteront le dernier OS mobile de Google, » a déclaré Suzy Greenberg, porte-parole d'Intel. Parmi les tablettes intégrant les processeurs d'Intel, il y a notamment la Slate 2 de Hewlett-Packard, annoncée la semaine dernière, et la Cius de Cisco, qui tourne sous une ancienne version d'Android.

Mips veut également travailler avec Android 4.0

Mips est la troisième architecture processeur à vouloir rivaliser avec ARM sur le marché de la tablette et du smartphone. Il existe déjà sur le marché des tablettes intégrant des processeurs Mips et tournant sous Android 3.0, alias Honeycomb. Et l'entreprise compte également porter Android 4.0 sur ses tablettes. « Une version d'Android 4.0 pour processeurs Mips sera disponible sous peu, » a déclaré Jen-Bernier Santarini, porte-parole de Mips. « La disponibilité de tablettes sous Android 4.0 tournant avec des processeurs Mips dépendra du moment où Google libèrera son OS sous licence Open Source, » a-t-elle expliqué. « Dès que le smartphone de Samsung sera sur le marché, Google pourra libérer le code source d'Android 4.0 et permettre le portage de l'OS sur d'autres puces et d'autres dispositifs. « Si Google libère le code d'ICS en novembre, celui-ci pourra être porté sur Mips une quinzaine de jours après, pour une mise en production sous 3 mois, » a encore déclaré Jen Bernier-Santarini.

Beaucoup de licenciés Mips travaillant avec Android ont déjà terminé le développement de bas niveau sur le noyau Linux et le pilote, et ils n'attendent plus que le code Open Source des couches supérieures d'Android pour compléter le portage. «Dans la mesure où l'architecture d'Ice Cream Sandwitch est très similaire à celle d'Honeycomb, il sera facile de tirer profit de tout le travail effectué par Mips et ses licenciés sur Honeycomb. C'est pourquoi nous pensons que ICS tournera sur nos plateformes très peu de temps après la mise à disposition par Google du code en Open Source, » a ajouté la porte-parole de Mips.

Un portage plus facile

Intel et Mips auront plus de facilité à porter Android 4.0 pour leurs processeurs que cela n'a été le cas pour les versions précédentes d'Android. Au mois de janvier, alors que l'on pouvait voir Android 3.0 sur des tablettes intégrant des processeurs ARM, Intel et Mips travaillaient encore sur le portage de l'OS sur leurs puces, et il leur a fallu plusieurs mois pour mettre au point la version définitive. HTC est l'un des fabricants de smartphones proposant des produits qui supportent Android 4.0. Le constructeur vient de livrer un smartphone Rezound, qui pourra être mis à niveau vers Android 4.0 dès l'année prochaine.

L'OS comprend de nombreuses améliorations, dont une nouvelle interface et un dock qui permet d'accéder et de naviguer plus facilement entre les applications. A noter au nombre des autres caractéristiques, un clavier virtuel amélioré, la possibilité de gérer plusieurs comptes de messagerie, une sécurité renforcée, de meilleures performances pour les applications, une prise en charge plus rapide des photos, l'accès à technologie de communication de proximité (NFC) qui apporte des capacités en paiement mobile, plus l'amélioration des fonctionnalités de reconnaissance vocale speech-to-text.

Dans l'ensemble, les fabricants de smartphones et de processeurs sont très enthousiastes en ce qui concerne Android 4.0. En particulier, parce que le nouvel OS apporte une cohérence entre les versions Android pour tablettes et smartphones qui pourrait contribuer à réduire la fragmentation du système mobile de Google.

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(07/11/2011 15:04:39)

KPN cesse par précaution d'émettre des certificats SSL

Décidément la Hollande devient une berezina pour les autorités de certification SSL. Après Diginotar en septembre dernier, c'est au tour de l'opérateur KPN d'arrêter de proposer ses fameux certificats. Simona Petescu, porte-parole du groupe batave, a expliqué « lors d'un audit sur le site web public, plusieurs indications ont montré que quelqu'un l'avait préparé en vue d'une attaque en déni de service (DDOS) comme il y a quatre ans ». Elle ajoute pour rassurer que, « l'infrastructure backend utilisé pour générer les certificats ne semble pas avoir été affectée, même si une enquête est en cours dont les résultats seront connus prochainement ». Selon elle, « il ne semble pas que des faux certificats SSL aient été créés, mais par précaution nous avons cessé d'émettre des certificats et averti le ministère de l'Intérieur néerlandais. »

Les autorités intermédiaires de plus en plus ciblées

La division KPN Corporate Market est connue comme une autorité intermédiaire de certification, l'une des centaines d'entreprises et d'organisations du monde entier qui peuvent délivrer des certificats SSL pour le compte des autorités principales. Ces entreprises sont particulièrement prisées par les pirates qui peuvent émettre des faux certificats pour amener les internautes vers des sites en apparence vrais, mais capables de soustraire des informations personnelles et sensibles.

La semaine dernière, une autorité intermédiaire de certification malaisienne nommée Digicert a révoqué 22 de ses propres certificats en raison de la faiblesse des clés de cryptage RSA. Dès jeudi, Mozilla et Microsoft ont supprimé tous les certificats émis par la société.

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(07/11/2011 14:31:46)

3 jours au lieu de 10 pour porter son numéro de mobile

L'Arcep annonce la simplification de la procédure de conservation des numéros mobiles lors du passage d'un opérateur à un autre, qui entre en vigueur le lundi 7 novembre. Désormais, la portabilité du numéro sera effectuée en trois jours ouvrables maximum, contre dix précédemment.

Dans le détail, la phase d'échange d'informations entre opérateurs est réduite à deux jours ouvrables au maximum et le délai de mise en oeuvre du portage tombe à un jour ouvrable. Tout retard pourra donner lieu à une indemnisation, sur demande de l'abonné et après vérification par l'opérateur.

Le dispositif prévoit également une disponibilité 24h/24 et 7j/7 des serveurs vocaux, au "3179", diffusant le code RIO (le Relevé d'identité opérateur, indispensable pour demander la conservation de son numéro de téléphone mobile).

Toutes ces dispositions ont été prises en application des directives européennes. Elles améliorent le dispositif mis en place par les opérateurs mobiles en 2007, qui comprend notamment le principe d'un guichet unique entre opérateurs.

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(07/11/2011 14:27:28)

L'Internet mobile toujours en forte croissance selon Ericsson

Le trafic Internet mobile généré par les smartphones et les tablettes pourrait être multiplié par 10 entre 2011 et 2016, selon une étude de l'équipementier Ericsson. Alors que le nombre d'abonnements mobiles devrait s'établir à 900 millions fin 2011, il pourrait atteindre les cinq milliards à l'horizon 2016.

Ericsson table sur une croissance de 60% par an du trafic mobile de données, principalement dopée par la consultation de vidéos (enregistrées ou en streaming). Au final, cela correspondrait en 2016 à échanger dix fois plus de données qu'aujourd'hui, soit entre 4 000 et 5 000 petabytes (10 puissance 15 bytes) par mois. Le seul trafic lié aux smartphones pourrait tripler en 2011, par rapport à l'an dernier.

En 2016, plus de 30% de la population mondiale vivra dans des métropoles d'une densité supérieure à 1 000 habitants au km². Cela ne représente qu'environ 1% de la surface de la Terre mais générera, selon Ericsson, plus de 60% du trafic mobile global.

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(07/11/2011 12:58:29)

Le site d'emploi IT jobtic.fr entend supplanter Lesjeudis.com

Jobtic.fr, site d'emploi dédié aux ingénieurs, consultants et informaticiens, continue de se développer sur le marché du recrutement informatique en France. Le site, qui revendique une croissance de plus de 10 000 visiteurs par mois,  compte atteindre 250 000 visiteurs uniques mensuels d'ici fin 2012.  Un an après son lancement, il totalise 2 000 offres d'emplois en ligne et sa base de données s'alimente de quelque 2 000 candidats par mois, principalement des Bac +5 et ingénieurs. « A ce rythme, nous entendons devenir numéro un et détrôner Lesjeudis.com d'ici à 2012 », ambitionne Hervé Lagache, directeur associé de jobtic.fr. La notoriété de notre site en Belgique et au Luxembourg nous a permis de développer des partenariats annuels avec près de 200 clients, des SSII (comme Capgemini, Sogeti, Logica, Bearingpoint, Atos), des éditeurs de logiciels (Sage, Axway, Amadeus), et également des entreprises de différents secteurs comme BNP Paribas, Crédit Agricole, Orange, Total, LCL, HP, sans oublier les collectivités locales. »

Un moteur de recherche qui qualifie les compétences

Le site d'emploi Jobtic.fr
Le site d'emploi Jobtic.fr

Le site se démarque de ses concurrents par un  moteur de recherche qui permet de d'effectuer des requêtes réparties autour de quatre  grilles de compétences :  fonctions, développement, systèmes et progiciels. « Nous nous distinguons des moteurs par mos clés qui comportent des limites dans la mesure où ils ne permettent pas de distinguer les connaissances passées des connaissances actuelles », souligne Hervé Lagache.  La spécificité de notre site permet aux recruteurs d'accéder à des profils qui maîtrisent réellement les compétences recherchées. »

Autres forces du portail: des vidéos, qui proposent des témoignages sur les opportunités d'emploi, le partage des offres sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn, Viadeo, Twitter et également Facebook et une stratégie de référencement web reposant sur Google, Bing et Yahoo. « Nous envisageons de refondre notre page d'accueil et de revoir la structure du site pour améliorer le référencement naturel », précise le directeur associé. « Nous avons également investi dans les moteurs de recherche en achetant plus de 2 000 mots clés sur Google et sur Bing. »

Jobtic.fr multidiffuse les offres de ses clients sur plus d'une trentaine de médias : métamoteurs, réseaux sociaux, et portails des grandes écoles d'ingénieurs. Le site mise, en outre, sur des partenariats en marque blanche avec des sites à forte audience et également sur des accords pour faciliter la mise en relation des jeunes diplômés avec les entreprises.  

Pour fidéliser les candidats, jobtic.fr a décidé de s'appuyer très fortement sur les outils de «  push ». Enfin, le site a choisi de se tourner vers des ateliers axés sur la technologie et sur des évènements comme Plein Emploi IT pour favoriser les rencontres entre les informaticiens en recherche d'emploi et leurs futurs employeurs.


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(07/11/2011 12:53:25)

Duqu : dans l'attente du patch, Microsoft livre un correctif partiel

Microsoft travaille sur un patch pour combler une vulnérabilité présente dans le moteur d'analyse de la police TrueType Win32k, un composant que l'on retrouve dans plusieurs systèmes d'exploitation Windows, et qu'un attaquant pourrait exploiter pour charger du code malveillant sur un ordinateur en mode kernel. Les chercheurs, qui surveillent de très près le malware, ont constaté qu'il pouvait être diffusé sous forme de document Microsoft Word envoyé en pièce jointe par e-mail. L'ouverture du document déclencherait l'attaque.

Les chercheurs du Laboratoire de Cryptographie et de la Sécurité du système (CrySys), situé en Hongrie, ont localisé un fichier d'installation pour Duqu et ont découvert qu'il utilisait cette faille jusqu'alors inconnue de Windows. La parade proposée par Microsoft se résume en quelques lignes de code qui fonctionnent comme une ligne commande d'administration. Microsoft a averti que l'installation de ces solutions de contournement pourrait altérer l'affichage dans certaines applications s'appuyant sur cette technologie de polices intégrées. Les solutions de contournement s'appliquent aux systèmes Windows XP, Windows Vista et Windows 7 ainsi qu'à différents produits Windows Server. Microsoft a également publié une solution rapide qui peut être téléchargée et appliquée automatiquement.

Un patch tuesday sans correctif pour Duqu ?

Microsoft doit normalement livrer ses correctifs mensuels ce mardi, mais il est probable que l'éditeur ne pourra pas corriger la vulnérabilité exploitée par Duqu d'ici là. L'éditeur publie occasionnellement des correctifs en dehors de son cycle de mise à jour pour des vulnérabilités importantes, mais n'a pas l'habitude de prévenir de leur date de sortie. «  Le développement d'un patch approprié pourrait prendre plusieurs semaines, » selon Costin G. Raiu, directeur de l'équipe de recherche et d'analyse de Kaspersky Lab. « Pour résoudre cette vulnérabilité, il faudra modifier le code du noyau, ce qui est très délicat et risqué, » a ajouté le responsable de Kaspersky Lab. « Les tests pour vérifier le bon fonctionnement des modifications apportées et la réalisation des patchs vont prendre beaucoup de temps, » a-t-il estimé. « La mise au point d'un patch « out-of-cycle » pourrait prendre au moins deux semaines, » a-t-il avancé. « Le patch sera sans doute prêt pour le mois prochain. Sauf si le bug est traité en ingénierie inverse et que d'autres malwares commence à l'utiliser, » a-t-il déclaré.

Duqu a été comparé à Stuxnet, même si certains rapports divergent pour dire si les deux bouts de logiciels malveillants sont liés. Stuxnet a fait preuve d'un certain niveau de sophistication de la part de ses créateurs qui ont réussi à l'introduire dans Windows en exploitant quatre vulnérabilités de type « zero day ». Celles-ci ont été exploitées activement avant que Microsoft ne s'en rende compte et qu'il ne soit en mesure de développer un patch. Duqu est également considéré comme un malware évolué : en effet, l'exploitation d'une faille au niveau du noyau lui permettrait de mieux échapper aux antivirus. Les experts en sécurité soupçonnent que Duqu a été mis au point pour mener des attaques ciblées contre certaines organisations. « Nous sommes conscients qu'il y a actuellement des attaques ciblées qui tentent d'utiliser cette vulnérabilité. Mais dans l'ensemble, nous constatons que l'impact auprès des clients est faible, » a déclaré Microsoft dans un communiqué jeudi soir.

Les infections progressent dans le monde

Néanmoins, il semble que Microsoft minimise le risque, car selon Symantec, des infections ont été détectées dans le monde entier, notamment en France, aux Pays-Bas, en Suisse, en Ukraine, en Inde, en Iran, au Soudan et au Vietnam. D'autres incidents ont eu lieu en Autriche, en Hongrie, en Indonésie et au Royaume-Uni. Chester Wisniewski, conseiller en sécurité senior auprès du vendeur de solutions de sécurité canadien Sophos, a écrit dans un blog que le « bug est assez sérieux. » Et selon lui, «  Microsoft ne va pas attendre trop longtemps pour mettre au point le patch permettant d'y remédier. »

Installer le correctif de Microsoft : http://support.microsoft.com/kb/2639658

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(07/11/2011 12:33:13)

Les Anonymous font plier un cartel de drogue mexicain

Il y a quelques semaines, les Anonymous partaient en guerre contre un cartel de drogue mexicain, Los Zetas, pour libérer un des leurs retenus enlevés par l'organisation mafieuse. Pour cela, le collectif de pirates avait menacé le cartel de divulguer des informations (25 000 courriels) montrant et désignant des personnes au sein des institutions mexicaines liées au syndicat criminel. « L'opération Cartel » était prévu le 5 novembre dernier, mais elle a été suspendue car le 3 novembre, un message posté sur le blog Anonymous IberoAmerica expliquait, « en ce jour, notre ami Anonymous retenu par le cartel Zetas a été libéré » et d'ajouter « nous avons pris grand soin de vérifier son identité par des contacts avec ses pairs et des amis et nous pouvons dire que, même s'il a souffert, il est bien vivant ».

Le porte-parole fait cavalier seul et interrogations sur la victime

Après l'annonce de la libération du pirate, Barrett Brown, porte-parole auto-désigné d'Anonymous, a provoqué des remous au sein du collectif en déclarant qu'il allait communiquer quand même les informations sur le cartel Los Zetas, ainsi que sur d'autres organisations mafieuses contenues dans les quelques 25 000 courriels. Barret Brown a cependant suspendu ses velléités quand il a su que les Los Zetas avaient libéré le pirate et portait sur lui une note indiquant qu'à chaque nom dévoilé, le cartel tuerait 10 personnes. « Néanmoins, plusieurs des 25 000 e-mails ont été envoyés à Der Spiegel pour confirmation ».

Par ailleurs, les Anonymous ont alimenté les interrogations sur le peu d'informations concernant la victime. Certains spécialistes étaient sceptiques sur la pertinence des informations présentées par le collectif souvent contradictoires. À plusieurs reprises, les Anonymous ont promis de donner plus d'informations sur la personne enlevée, mais jusqu'ici, rien n'a été fait. « Nous n'avons pas suffisamment d'éléments à ce stade pour en tirer une conclusion » souligne Fred Burton, analyste chez Stratfor, un cabinet de renseignement privé.

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(07/11/2011 12:13:26)

Analyse de données : Tableau Software pousse ses pions en France

L'éditeur américain Tableau Software propage ses solutions décisionnelles sur le marché européen. A la tête de sa filiale européenne depuis décembre 2010, Bruno Saint-Cast, vice-président EMEA, indique que le chiffre d'affaires sur cette région a égalé au premier trimestre 2011 l'activité réalisée sur l'ensemble de l'Europe l'année précédente. La déclinaison française de l'offre, lancée fin juin, a été très bien accueillie sur l'Hexagone où les ventes du dernier trimestre sont équivalentes à celles des douze mois précédents. Créée en 2004 et installée à Seattle, Tableau Software est une société privée dirigée par Christian Chabot, co-fondateur avec Chris Stolte et Pat Hanrahan, responsables du développement. Elle compte 350 collaborateurs dans le monde et 6 500 clients dont une centaine en France, parmi lesquels BNP Paribas, Areva, Thalès, SNCF, GDF, EDF, Orange, Ipsos, le CEA ou encore, Sanofi. L'éditeur s'est déjà entouré d'intégrateurs bien implantés sur ce marché comme Sopra, Micropole, Keyrus (partenaire historique), ou encore Mydral, qui compte parmi les plus actifs, et sous peu, Business & Decision.

Visualisation interactive avec VizQL

L'analyse des données se fait en mémoire ou en connexion avec la base. On peut combiner plusieurs sources en une seule vue. L'éditeur utilise la technologie VizQL pour visualiser les données sur un mode interactif. Parmi les acteurs de la Business Intelligence (BI) qui mettent l'accent sur la facilité d'exploration des données (outils de Data discovery), Tableau Software est placé par Gartner aux côtés d'acteurs comme QlikTech et Tibco/Spotfire, notamment. Le cabinet d'études insiste sur les fonctionnalités de visualisation interactive de l'offre, mises au service de l'analyse, des tableaux de bord, de la diffusion d'information et des applications analytiques.
Technologie de visualisation interactive VizQL exploitée par Tableau Software
La technologie de visualisation interactive VizQL, issue de l'Université de Stanford.

Selon les enquêtes menées par Gartner auprès des utilisateurs de Tableau, la facilité d'usage du logiciel est souvent mise en avant, de même qu'un coût de mise en oeuvre intéressant et un déploiement aisé sans assistance des ressources IT. En revanche, Gartner pointe des capacités moins développées sur le reporting de production, l'analyse prédictive ou les meta-données (couche sémantique).

Renforcer le poids de l'Europe dans les revenus

Début janvier 2011, la société a communiqué un chiffre d'affaires proche de 40 millions de dollars, en progression de 106% sur un an. Pour l'instant, l'Europe ne pèse encore que 10% des revenus globaux de l'éditeur. L'objectif est de faire progresser sensiblement cette part pour la porter à 20 ou 25% d'ici un à deux ans, projette Bruno Saint-Cast. « Nous remportons deux à cinq affaires par semaine en Europe en ce moment », précise le responsable du marché EMEA(*). De ce côté-ci de l'Atlantique, l'éditeur se retrouve souvent face à l'offre QlikView et dit ne pas perdre d'affaires contre des tenants du marché BI. Bruno Saint-Cast évoque pour l'expliquer un rythme de nouveautés plus élevé chez Tableau Software que chez certains concurrents, une mise en oeuvre plus simple et une plus grande autonomie de l'utilisateur final. Quant aux applications, elles sont « d'une variété inouie », souligne-t-il. De la comptabilité analytique à la GRH, en passant par la gestion de la qualité, les analyses de marché, le support aux ventes, les tableaux de bord de performances... Aux Etats-Unis, la solution BI est utilisée pour  analyser les trajets des ouragans, la criminalité (à Seattle) ou les micro-crédits.

Avec la version Tableau Desktop du logiciel (environ 1 500 euros), l'utilisateur non-informaticien accède à ses données en quelques instants, pointe le responsable EMEA. La version Serveur permet de partager les tableaux de bord en mode web (à partir de 7 500 euros pour dix utilisateurs nommés minimum). Ces produits peuvent être testés gratuitement pendant quinze jours. La tarification comprend la maintenance de la première année, fixée ensuite à 25%.

(*) Bruno Saint-Cast fut précédemment DG de Salesforce.com France et vice-président EMEA de Brio Technology.

Crédit illustration : Tableau Software

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(07/11/2011 12:21:24)

Le support de Windows arrive sur les mainframes IBM

C'est lors de l'annonce des zEnterprise 196, en juillet 2010, qu'IBM avait indiqué que ses derniers mainframes allaient supporter les applications Windows grâce des blades x équipées d'Intel Xeon. Cette capacité sera disponible le 16 décembre prochain. Ambuj Goyal (en illustration ci-dessus), directeur Developpement & Manufacturing de la branche Systems & Technology d'IBM nous avait expliqué à l'époque que la demande Windows provenait de nombreux clients. Big Blue proposait à une époque des cartes x86 pour ses AS/400 sans rencontrer de grand succès

Si les System z supportent déjà depuis longtemps Linux, la demande pour Windows a suivi la montée en puissance de la plate-forme de Microsoft dans les datacenters. Il y a désormais beaucoup d'applications basées sur Windows, dont de nombreuses proposées par IBM lui-même, qui interagissent avec les mainframes notamment pour l'accès à certaines données.

Ambuj Goyal, directeur Developpement & Manufacturing de la branche Systems & Technology d'IBM

IBM a déclaré que le support de Windows renforcera la sécurité et la rapidité des environnements mainframes. Il offrira aux utilisateurs la possibilité de connecter des systèmes sur un réseau privé, afin d'éviter de doublonner sur un autre réseau, et d'obtenir une administration unique.

Greg Lotko, responsable de l'activité System z chez Big Blue , a déclaré que l'ajout du support de Windows « est vraiment la reconnaissance le monde est hétérogène. » La plate-forme System z prend désormais en charge z / OS, Linux, Unix et Windows, a-t-il ajouté.

Gestion de bout en bout

Joe Clabby, analyste chez Clabby Analytics, voit plusieurs avantages pour les utilisateurs.  Les System z sont bien connus pour leur capacité à exécuter d'importantes charges de travail en transactionnel, alors que Linux est bien adapté aux workloads Java. Mais l'autre point important, c'est la nouvelle capacité des System z à prendre en charge l'administration des lames ZBx (BladeCenter Extension) sur base Intel Xeon « ce qui facilite l'intégration et le travail avec les données. »

M.Clabby signale également que les capacités de gestion combinée permettront de réduire le travail requis pour exécuter des environnements mainframe avec d'autres systèmes d'exploitation. « Si vous pouvez gérer cela comme une architecture unique, vous pourrez économiser de l'argent », a-t-il dit. C'était d'ailleurs l'un des arguments développés par IBM lors de sa conférence de presse à New York en juillet 2010.

Jean Bozman, analyste chez IDC, indique quant à lui que le support de Windows permettra des connexions très rapides entre les applications Windows et le mainframe. « Vous obtiendrez de meilleures performances et une gestion de bout en bout », dit-elle. Selon Mme.Bozman la décision d'IBM de supporter Windows confirme que les mondes mainframe et ouverts sont de plus en plus proches. (...)

(07/11/2011 10:30:50)

Trimestriels Osiatis : Une croissance encore au rendez-vous

Osiatis publie les résultats de son troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'année. La SSII affiche des résultats constamment au-dessus de la barre des 10% : +11,9% au 1er trimestre, +16,3 au deuxième, +16,3 au troisième (dont 13,2% à périmètre constant). Sur neuf mois, le chiffre d'affaires cumulé se monte à 205,4 millions d'euros, en progression de 14,9%, dont 10,6% en organique.

La France représente 88% de l'activité. Sur neuf mois, l'activité a progressé de 18%, de 13% en organique. Les services aux infrastructures  ont progressé de 17% et de 14% en organique, les développements et nouvelles technologies de 24,1% et de 6,8% en organique.

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