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(23/08/2007 09:07:52)

Brevets : Paris va ratifier les Accords de Londres

Alors que la question des brevets logiciels européens reste en suspens depuis plusieurs mois, la France est sur le point de faire tomber un obstacle linguistique de taille à l'utilisation de ses brevets à l'étranger. Dans les prochains jours, Paris ratifiera ainsi les Accords de Londres, qui éliminent l'obligation de traduire les brevets nationaux en de multiples langues. C'est ce qu'a déclaré François Fillon, le Premier ministre, au quotidien Le Monde. Une initiative qui pourrait rendre plus simple et moins dispendieux les accords entre Etats membres sur les applications issues des brevets, ainsi que relancer les efforts de créer un unique brevet européen. Les déclarations de François Fillon ont été saluées par l'Office européen des brevets (OEB) : « c'est une très bonne nouvelle de voir la France progresser. Avec la signature de la France, les accords entrent en vigueur automatiquement et, de fait, réduisent les coûts de traduction que les dépositaires de brevets doivent supporter pour voir leurs inventions reconnues dans différents pays en Europe. » Ces coûts peuvent représenter de 20% à 40% de la somme qu'il faut consacrer à la protection d'un brevet. La ratification implique que les dépositaires devront soumettre leurs brevets rédigé en une unique langue : anglais, français ou allemand. Les pays dont la langue nationale est l'une des trois pré-citées n'auront plus à faire traduire leurs brevets et les autres signataires devront en choisir une des trois pour rédiger leurs textes. L'espagne, principal opposant aux accords Certains pays membres de la Convention sur le brevet européen s'opposent aux Accords de Londres. Ils estiment que la disparition de leur langue dans l'univers des brevets risque de réduire leur poids économique global et accusent le texte d'imposer l'anglais comme langue quasi officielle des échanges commerciaux sur le continent. L'Espagne s'illustre comme l'un des principaux opposants aux Accords. Selon Madrid, l'espagnol est plus répandu que le français sur la planète et devrait, de fait, être également aussi reconnu comme langue officielle. Plusieurs nouveaux membres de l'UE n'ont pas encore ratifié le texte mais devraient rapidement se décider dans la foulée de la France. « De nombreux pays attendaient que la France bouge avant de signer », explique Reiner Osterwalder, un représentant de l'OEB. (...)

(23/08/2007 09:05:06)

Le marché du SaaS progresse de 21 pour cent en 2007

En 2007, le marché mondial des applications d'entreprise fournies « comme un service » (SaaS, software as a service) va progresser de 21% par rapport à 2006, atteignant 5,1 Md$, selon les estimations de Gartner. Un chiffre d'affaires que le cabinet d'études voit plus que doubler d'ici à 2011, à 11,5 Md$. Rappelons que le modèle SaaS consiste à exploiter en ligne, sur abonnement, des logiciels hébergés par des prestataires spécialisés ou par les éditeurs eux-mêmes (Salesforce, Google, Microsoft, Business Objects ou encore, en France, Cegid et e-paye, parmi d'autres, proposent des logiciels sur ce mode). Gartner précise que ses estimations portent uniquement sur les logiciels applicatifs (progiciels de gestion, bureautique, outils de conférence Web...) et n'incluent pas les logiciels d'infrastructure (outils de développement, d'intégration de données ou d'administration informatique). Une adoption très variable selon les domaines Le cabinet d'études note que l'adoption du modèle SaaS varie largement d'un secteur applicatif à l'autre. En tête, on trouve les conférences Web, avec 70% de logiciels hébergés hors de l'entreprise, puis le e-learning (formation reposant sur des outils informatiques), où le taux d'adoption atteint 60%. En revanche, le recours au modèle SaaS reste anecdotique (1%) pour les applications de gestion de contenus d'entreprise (ECM, enterprise content management). Sharon Mertz, directeur de recherche chez Gartner, rappelle que le modèle convient particulièrement aux équipes géographiquement réparties et qu'il permet aux entreprises de ne pas prendre en charge l'administration de l'applicatif (mise à jour des versions et sauvegardes, par exemple). Les grands éditeurs redéveloppent pour le modèle SaaS Gartner note que les offres SaaS sont en progression dans des domaines comme la gestion des risques, le suivi des ventes et du service et l'optimisation des achats, en raison de leur facilité de déploiement, d'accès et d'utilisation. Sharon Mertz souligne aussi les efforts réalisés en ce moment par les grands éditeurs de logiciels pour modifier l'architecture de leurs applications afin que celles-ci puissent être proposées comme un service (NDLR : Microsoft, par exemple, a redéveloppé dans ce but son application de gestion de la relation client Dynamics CRM ; avec la future offre A1S, l'éditeur SAP prépare lui-aussi des processus de gestion accessibles en ligne). L'analyste de Gartner voit les clients de ces éditeurs investir dans les offres SaaS pour simplifier leurs procédures les plus complexes, mais elle estime aussi que cela leur permettra de tester le modèle en vue de l'adopter pour d'autres catégories d'applications. Pour elle, le modèle SaaS constitue notamment une bonne solution pour les PME. (...)

(22/08/2007 17:41:53)

Flash supporte enfin H264/MPEG-4

Dans sa version 9, le lecteur Flash d'Adobe supportera H264. Egalement connu sous l'appellation MPEG4 Part 10, ce codec permet à Flash de lire des vidéos en haute définition. Supporté depuis 2003 par le lecteur QuickTime d'Apple, H264 fait l'unanimité tant chez ceux à la recherche d'une qualité HD (HD-DVD et Blu Ray) que parmi ceux désireux de transmettre de la vidéo malgré une étroite bande passante (vidéo sur mobile). Moviestar, nom de code de Flash 9, laisse entendre qu'Adobe compte bien jouer un rôle dans la vidéo en ligne. Il est possible de télécharger Flash 9 en bêta pour Windows, Mac OS et Linux. La version définitive arrive l'an prochain. (...)

(22/08/2007 18:07:26)

En Allemagne, le manque de scientifiques coûte 20 Md d'euros

Le manque de spécialistes, coûte au moins 20 Md€ par an à l'économie allemande, soit 1% de son produit intérieur brut, relève une étude menée par l'Institut de recherches économiques de Cologne. Les auteurs de l'enquête avancent que 95 000 ingénieurs et 135 000 scientifiques pourraient ainsi manquer à l'appel dès 2014. Pour pallier au manque de compétences, le gouvernement d'outre-Rhin s'apprête à adopter différentes mesures : un effort va être mené pour inciter les jeunes à fréquenter les établissements de l'enseignement supérieur (universités ou grandes écoles), l'Allemagne ne comptant actuellement que 2 millions d'étudiants pour 83 millions d'habitants. Il est également prévu d'inciter les nombreux chercheurs allemands installés à l'étranger à rentrer dans leur pays en leur proposant des postes à des salaires plus attrayants. La pénurie de main-d'oeuvre qualifiée et d'ingénieurs pourrait également inciter le pays à ouvrir un peu plus ses frontières. Les permis de séjour et de travail ne seraient ainsi plus réservés, comme c'est le cas aujourd'hui, à ceux qui s'engagent à investir outre-Rhin au moins 500.000 € et à y créer, au minimum, cinq emplois durables. (...)

(22/08/2007 17:37:06)

Web Médecin: historique des actes sous contrôle

En juin dernier, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, déclarait à nos confrères du Monde que le DMP, le Dossier médical personnel, qui devrait théoriquement voir le jour en 2008, était « au point mort ». De fait, la ministre s'était engagée à « le relancer très vite ». Ce n'est peut-être pas un hasard si l'assurance maladie a annoncé le lancement d'une mesure qui permettra aux praticiens d'accéder à l'historique des remboursements des patients sur douze mois. Ce système est censé préserver les patients d'interactions médicamenteuses. Il pourrait également permettre de repérer les gros consommateurs de soins, quoique la Sécurité sociale dispose de ses propres contrôles. Après avoir reçu le feu vert de la Commission informatique et libertés (Cnil), le système a été testé dans quatre départements de l'Hexagone: les Yvelines, la Seine-Saint-Denis, le Val d'Oise et les Alpes-Maritimes. Quelque 3 000 praticiens se seraient déjà manifestés pour participer au système, indique la Caisse nationale d'assurance maladie qui mise sur l'inscription de quelque 20.000 intervenants d'ici au mois de novembre. Des données pas assez exhaustives Reste que le projet n'est pas une nouveauté en soi. Il y a deux ans, un prototype, plus connu sous le nom de Web Médecin, avait fait l'objet d'une présentation par la Caisse nationale d'assurance maladie. Non sans provoquer les réactions des professionnels de la santé. « Le problème de la donnée médicale, c'est son exploitabilité, souligne Christian Michaud, consultant en systèmes d'informations télémédecine. Son stockage est loin d'être suffisant. Or, les informations contenues dans Web Médecin ne sont pas assez exhaustives ni suffisamment structurées, pour être utilisables. Elles peuvent même soulever des questions, tant sur le plan juridique que médical. » Pour le consultant, ce système de mise en ligne des remboursements des patients se situe à des kilomètres du dossier médical partagé. Et considère le projet comme un système de flicage, un outil de contrôle supplémentaire au service de l'Etat. (...)

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