Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 20071 à 20080.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(30/04/2007 17:32:08)
Désaffection des filières scientifiques : le HCST préconise une meilleure formation des professeurs
Quelques mois après son installation, le HCST (Haut conseil des sciences et de la technologie) a rendu un premier avis sur la désaffection des jeunes pour les études scientifiques supérieures (hors professions de la santé). Sans surprise, le HCST va dans un sens semblable aux différentes études qui montrent le peu d'entrain pour les élèves pour les sciences et les technologies. A l'instar de l'analyse du Syntec Informatique qui a tiré la sonnette d'alarme en mars dernier en lançant une campagne destinée aux 15-24 ans et intitulée « changeurs de monde » (pour inciter les jeunes à rejoindre le monde informatique), le HCST déplore le manque d'attractivité des sciences et de la technologie auprès des jeunes. Trois raisons majeures : une image de la science et des scientifiques « peu flatteuse voire assez dégradée » ; des programmes inadaptés et « une démarche pédagogique plus orientée vers la sélection que vers la formation à la pratique scientifique » ; des perspectives professionnelles peu attractives au vu d'études longues et difficiles. Et d'une manière transverse, la présence des filles dans les filières scientifiques est préoccupante : 58% de femmes présentes à l'université en 2006 mais 25% seulement dans les sciences fondamentales et dans celles de l'ingénieur. La filière technologique : la solution de remplacement en cas d'échec dans la filière générale Pourtant, le HCST est convaincu que cette désaffection n'est pas une spécificité française puisque sur le plan européen, le nombre d'étudiants dans les facultés de sciences a baissé de 10% en 10 ans - alors que dans le même temps le nombre total des étudiants connaissait une légère croissance. De plus, la France aurait même un net avantage. Selon le HCST en effet, « si dans les autres pays développés cette désaffection apparaît dès le collège, elle semble ne se manifester en France qu'à l'entrée de l'enseignement supérieur, le nombre de bacheliers dans la section scientifique de la voie générale étant pratiquement stable depuis 10 ans. » Le problème est que les meilleurs élèves diplômés d'un baccalauréat scientifique se servent de ce sésame pour aller dans les filières santé ou dans les classes préparatoires. Mais, indique le rapport, « les formations dispensées et les débouchés traditionnels des écoles, y compris celles qui forment des ingénieurs, conduisent rarement leurs élèves à choisir des carrières scientifiques, si l'on excepte les Ecoles normales supérieures. On doit s'interroger sur la séparation propre en France entre universités et grandes écoles. » Quant aux filières technologiques, elles sont encore le reflet d'un élitisme à la française, roues de secours lorsque l'étudiant ne réussit pas ailleurs : « les élèves ne se dirigent vers les séries technologiques du second cycle général et technologique, ou vers le second cycle professionnel, qu'en cas d'échec dans les disciplines d'enseignement général. » Le HCST préconise une meilleure formation en sciences des professeurs des écoles puisque les deux tiers des élèves du primaire ne reçoivent aucune exposition à la science ou à la technologie. Il prône également une revalorisation des métiers scientifiques, pour donner aux élèves de meilleures perspectives professionnelles qu'aujourd'hui. (...)
(30/04/2007 17:30:31)Ouverture des inscriptions pour participer au 15e salon des ingénieurs
La 15e édition du salon des ingénieurs co-organisée par l'Apec (association pour l'emploi des cadres) et le CNISF (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) se déroulera le 7 juin prochain au parc des expositions de la Porte de Versailles. D'ores et déjà, 4 500 recrutements (il y en avait 4 000 en décembre 2006 lors de la précédente édition) sont annoncés et 111 entreprises ont confirmé ce rendez-vous. Cette rencontre est destinée non seulement aux jeunes diplômés mais aussi à ceux qui ont une expérience professionnelle, longue ou moins longue, en poste ou en recherche d'emploi. La pré-inscription (jusqu'au 13 mai 2007) permet, aux entreprises participantes, de fixer des rendez-vous aux candidats dont les profils les intéressent. Pour les personnes en poste, il ne semble donc pas inutile de prendre sa journée pour aller à un ou plusieurs entretiens professionnels, sur un même lieu. D'autres activités sont prévues : une table ronde sur le thème « les pôles de compétitivité et l'emploi » ou la découverte de 4 « ateliers » de 30 minutes (« réussir mon entretien » ou « suis-je prêt pour un bilan de compétences ? »), permettant aux candidats de mieux préparer entretiens et prospections sur le salon. Enfin, des consultants Apec seront mis à la disposition des candidats pour des conseils individuels. Pré-inscription sur le site du CNISF (...)
(30/04/2007 17:24:06)Malgré la consolidation, le marché de la BI se renouvelle, selon PAC
Si les mouvements de concentration qui touchent actuellement les spécialistes de l'analyse de données (Business Intelligence, BI) illustrent la maturité de ce marché, ils ne préfigurent en rien un prochain déclin du secteur. Tout au contraire, estime le cabinet d'études PAC (Pierre Audoin Consultants), qui livre son analyse à la suite du rachat de Cartesis par Business Objects, intervenu quelques semaines après l'acquisition d'Hyperion par Oracle. En dépit de signes de saturation sur un segment tel que le reporting, les applications d'analyse décisionnelles se renouvellent, constate PAC, et la demande des entreprises continue de croître, en partie poussée par l'évolution des obligations légales. En France, on enregistre depuis plus de cinq ans un taux d'équipement à deux chiffres sur les solutions de Business Intelligence, note Priscilla Stanley, analyste du cabinet. En 2006, les entreprises hexagonales ont déboursé près de 500 M€ pour acquérir des licences sur ce type d'applications. Il est vrai que pour développer leur marché au-delà du reporting originellement limité à un nombre restreint d'utilisateurs, les spécialistes de la BI ont rendu leurs outils accessibles au plus grand nombre. Parallèlement, rappelle l'analyste de PAC, l'extension de la couverture fonctionnelle a conduit les éditeurs à rapprocher leurs différents outils pour formaliser des plateformes décisionnelles intégrées. Ce fut le cas, notamment, d'Hyperion (avec System 9), de SAS (SAS 9) et de Cognos (Cognos 8). Qualité des données et contextes métiers : deux relais de croissance Priscilla Stanley pointe deux autres relais de croissance du marché : d'une part les outils et projets liés à l'acquisition de la donnée brute et à sa qualité, d'autre part, la valorisation des données dans un contexte métier. L'aspect métier s'illustre dans l'intérêt actuellement manifesté pour les outils de gestion des performances économiques (désignés selon les acteurs sous l'acronyme CPM, Corporate Performance Management, BPM, Business Performance Management, ou EPM, Enterprise Performance Management). C'est en effet dans cette sphère que se sont produits les rachats d'Hyperion par Oracle et de Cartesis par Business Objects. Les problématiques des entreprises se complexifient, souligne PAC : gestion multi-sites, internationalisation, rationalisation d'indicateurs, nécessité d'automatiser et de gérer le cycle de vie de l'information. Autant d'éléments qui renforcent la nécessité de recourir à des outils de contrôle des processus financiers. L'unification de la BI autour d'un référentiel unique Enfin, le cabinet d'études considère que les récents rapprochements d'éditeurs traduisent aussi une tendance forte de la demande vers l'unification des systèmes décisionnels. Avec, en ligne de mire, une intégration au système d'information global autour d'un référentiel de données unique ; ce dernier permettant de garantir la fiabilité des informations pouvant, dès lors, être analysées de façon transversale par l'ensemble des directions opérationnelles de l'entreprise. Avec un bémol, souligne Priscilla Stanley. S'il est tout à fait louable de tendre vers un tel objectif, la réalisation d'une application BI transverse n'en reste pas moins périlleuse pour les éditeurs. Construire une plateforme sur la base d'acquisitions nécessite d'investir des ressources considérables sur l'intégration des différents produits, sans oublier la maintenance des logiciels exploités par les bases installées. Et de rappeler que les effets de tels rachats ne seront palpables qu'au prochain exercice fiscal lorsque les éditeurs auront défini leurs feuilles de route. (...)
(30/04/2007 17:02:04)Google pourrait devenir contributeur officiel à MySQL
Google et MySQL AB seraient sur le point de signer un accord selon lequel le second intègrerait des fonctionnalités développées par le premier, nous apprend Computerworld (groupe IDG). Lundi 23 avril dernier, à la veille de la conférence annuelle de MySQL, Google avait annoncé avoir libéré le code source sous licence GPL de certains dispositifs permettant d'améliorer les performances et la fiabilité de son moteur de recherche. Et depuis, selon quelque source, le moteur de recherche aurait signé un Contributor License Agreement (CLA) avec MySQL, un accord légal mis en place par le Suédois, qui permettrait à Google d'intégrer son code à la base de données du Suédois. Curieusement, ce dernier reste très discret. Il est vrai qu'avec plusieurs centaines de milliers de serveurs équipés dans le monde, Google est à ce jour le plus grand utilisateur MySQL. Toujours est-il que chez MySQL AB on refuse de dévoiler quelles compensations seront offertes en retour. « Cela peut aller de quelques tee-shirts à plusieurs centaines de milliers de dollars », s'est contenté de déclarer Steve Curry, un des portes paroles de la société. La semaine dernière, Marten Mickos, PDG de MySQL, a annoncé officiellement vouloir encourager les collaborations extérieures. (...)
(30/04/2007 15:05:36)La justice contraint Europ Assistance à traduire un logiciel de comptabilité en français
Le 27 avril, le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné la direction d'Europ Assistance à traduire en français « Everest Interco », le logiciel avec lequel le groupe Generali, la maison mère, assure la consolidation comptable de toutes ses filiales. Un délai de trois mois est accordé pour localiser la solution, faute de quoi une astreinte de 5 000 € par jour et par utilisateur - ils sont une dizaine - s'appliquera. La direction peut faire appel mais ce jugement de première instance reste exécutoire. C'est la section CFTC d'Europ Assistance qui a porté l'affaire en justice en s'appuyant sur la loi Toubon du 4 août 1994, article L122-39-1 du code du travail, qui stipule bien que « tout document comportant des obligations pour le salarié ou des dispositions dont la connaissance est nécessaire à celui-ci pour l'exécution de son travail doit être rédigé en français ». De son coté, la direction refusait de traduire l'application au motif que son utilisation n'était pas quotidienne mais circonscrite aux périodes de consolidation des états financiers. Une direction qui pour s'éviter une action en justice avait néanmoins accepté de traduire le guide d'utilisation papier et de proposer des formations linguistiques aux utilisateurs. Cela n'a pas suffi. (...)
(30/04/2007 14:52:52)Dell veut aller au-delà de la vente directe
Dans une note à usage interne qui a filtré vers l'extérieur, Dell dresse une liste des étapes importantes qu'il devra franchir pour conserver son rang sur le marché du PC. L'une de ces étapes revient presque à briser un tabou puisqu'elle consiste à chercher des relais de croissance hors du modèle de vente directe traditionnel du fabricant. «La vente directe a été une révolution. Pour autant, elle ne doit pas être érigée en religion», peut-on lire dans cette note. On peut considérer qu'il s'agit de la première fois où le fabricant montre un réel intérêt stratégique au développement d'un canal de vente indirect. Depuis le retour de Michael Dell aux manettes de l'entreprise en janvier dernier, beaucoup spéculaient sur le fait que le fabricant voyait dans le 'channel' un moyen de dynamiser ses ventes. (...)
(30/04/2007 14:23:11)Yahoo devrait racheter Right Media pour 680 M$
Yahoo a proposé 680 M$ pour racheter Right Media, une société spécialisée dans la vente de publicité en ligne dont le groupe détenait déjà 20% du capital. Ce montant doit ainsi payer les 80% restants, en numéraire et en échange d'actions. Right Media développe une plateforme d'échange par laquelle les annonceurs et les éditeurs peuvent vendre ou acheter en temps réel des l'espaces publicitaires par un système d'enchère. Cette place des marchés devrait ainsi étendre la stratégie publicitaire de Yahoo au delà de son réseau de sites. Et lui donner de l'élan dans la bataille qu'il mène face au n°1 Google, qui a acquis DoubleClick le mois dernier pour 3,1 Md$. Notons que DoubleClick propose également le même type d'offre que Right Media. La transaction devrait être finalisée dans trois mois. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |