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(19/10/2011 15:36:31)

Trimestriels Apple : des résultats satisfaisants, mais moins bons que prévus

Apple a publié les résultats financiers pour le quatrième trimestre de son exercice fiscal 2011 clos le 24 septembre 2011. La firme a enregistré un chiffre d'affaires de 28,3 milliards de dollars et un bénéfice net de 6,6 milliards de dollars, soit 7,05 $ par action. Ces résultats sont à comparer à un chiffre d'affaires de 20,3 milliards de dollars et à un bénéfice net trimestriel de 4,31 milliards de dollars, soit 4,64 $ par action, au cours du même trimestre de l'exercice précédent. La marge brute générée a représenté 40,3 % contre 36,9 % au cours de la même période en 2010.  Quant aux ventes à l'international, elles ont représenté 63 % du chiffre d'affaires.

Si ces résultats semblent satisfaisants, ils sont inférieurs à ceux réalisés lors du trimestre précédent, où Apple avait réalisé 28, 6 milliards de dollars de revenus et un bénéfice net de 7,3 milliards. La cause : les ventes décevantes de son iPhone. Au cours du trimestre, la société a vendu 17 millions d'iPhone, ce qui représente une progression de 21 % en volume par rapport au même trimestre en 2010, mais une baisse de 16% comparé aux 20,3 millions de smartphones livrés au cours du second trimestre 2011. Les analystes en espéraient pas moins de 20 millions. La raison invoquée par Apple est que ses clients ont préféré reporter leur achat pour attendre la sortie de l'iPhone 4S, qui a atteint les 4 millions d'exemplaires vendus, trois  jours seulement après sa mise sur le marché.

37 milliards de dollars de revenus prévus en 2012

En parallèle, 11,1 millions d'iPad (+ 166 % par rapport au même trimestre de l'exercice précédent) et 4,9 millions de Mac (+37% par rapport au troisième trimestre 2010 et +30% par rapport au trimestre précédent) ont été livrés, ce qui constitue un record pour Apple. Seul secteur en baisse, l'iPod (-27%) avec 6,6 millions d'unités commercialisées.

« Nous sommes ravis de clôturer ainsi une exceptionnelle année fiscale 2011, avec chiffre d'affaires en augmentation de 108 milliards de dollars et des bénéfices en progression de 26 milliards de dollars », a déclaré Tim Cook, PDG d'Apple. « La réponse des clients à l'iPhone 4S a été fantastique, nous avons une forte dynamique pour les fêtes de fin d'année, et nous demeurons très enthousiastes quant à notre pipeline de produits. »

« Nous sommes extrêmement satisfaits de nos chiffre d'affaires et bénéfices trimestriels records de septembre et d'une génération de cash de 5,4 milliards de dollars au cours du trimestre, » s'est également réjoui Peter Oppenheimer, directeur financier d'Apple. « Si nous nous projetons sur le quatrième trimestre fiscal de 2012, qui compte 14 semaines au lieu de 13, nous nous attendons à des revenus d'environ 37 milliards de dollars et à des bénéfices par action d'environ 9,30 $. »

Illustration: Tim Cook, PDG d'Apple. Crédit photo: Apple

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(19/10/2011 13:27:23)

DDoS et injection SQL, sujets phares des hackers sur les forums

Certains forums de discussion - des lieux « underground » virtuels - occupent une place importante dans l'écosystème de la cybercriminalité. C'est là que les pirates vendent et échangent des informations, des outils logiciels, des exploits, des services et autres marchandises illicites. « Les forums sont la pierre angulaire du piratage - ils sont utilisés par les pirates informatiques pour se former, communiquer et collaborer, mais aussi pour le recrutement, le commerce et même pour l'interaction sociale », fait remarquer le vendeur de solutions de sécurité Imperva.

Ses chercheurs ont récemment analysé sur plusieurs années les fils de discussion publiés sur le forum du site HackForums.net, lequel, avec plus de 220 000 membres inscrits, est l'un des plus importants forums de discussion pour les pirates informatiques. Le travail d'Imperva a consisté notamment à identifier les cibles les plus communément visées par les hackers, les tendances en matière d'échange, et vers quel type d'actions les pirates se dirigent.

DDoS et injection SQL passionnent les hackers

En ce qui concerne la popularité des attaques discutées, les analystes ont établi que les attaques DDoS avaient été mentionnées dans 22 % des discussions. Viennent ensuite les attaques par injection SQL, une technique couramment utilisée pour compromettre des sites Web, qui occupent 19 % des conversations. L'analyse des contenus des fils de discussion montre également que le spam, avec un taux de 16%, arrive en troisième position dans le classement des attaques préférées des hackers. Selon Imperva, ce n'est pas une surprise, du fait, sans doute, « que le spam constitue un des principaux moyens de générer des revenus illégaux. »

Les exploits de type « zero-day » occupent 10 % des discussions sur le forum. Cependant, le dernier rapport sur la sécurité (DRS) établi par Microsoft affirme que ce type d'exploit est au final utilisé dans moins de 1 % des attaques.

Formation au piratage en ligne

Les forums représentent également un outil important pour la formation des pirates en herbe. Ainsi, Imperva a constaté qu'un quart des discussions s'adressent à des hackers débutants. Un autre quart des conversations concerne les outils de piratage et les logiciels, tandis qu'un cinquième apporte des informations sur les sites Web et les forums sur le hacking. Le piratage mobile, de plus en plus populaire, est une autre tendance mise en évidence par les chercheurs d'Imperva. Ce point de vue se confirme dans les statistiques établies dans le monde réel et dans les rapports d'analyse d'autres fournisseurs de solutions de sécurité. Les fils de discussions sur le piratage de l'iPhone monopolisent à eux seuls la moitié des conversations sur le sujet.

Globalement, les discussions sur le piratage ont augmenté de plus de 150 % au cours des quatre dernières années. « L'augmentation de l'activité du forum de hackers permet d'expliquer que, ajouté aux formes de piratage automatisées, il y a tout simplement plus de pirates et que ceux-ci commettent davantage d'intrusions », conclut Imperva.

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(19/10/2011 13:17:03)

Oracle livre des patchs corrigeant une «centaine» de produits

Parmi les applications d'Oracle concernées par cette série de patchs, on trouve les bases de données 11g et 10g; Fusion Middleware 11g, Application Server 10g; E-Business Suite 11i et 12 ; différentes versions de PeopleSoft Enterprise et Siebel CRM ; Linux 5 et Sun Ray. Le patch le plus critique concerne l'OS Solaris pour lequel la vulnérabilité a obtenu un score de 9.3 dans l'échelle du CVSS (Common Vulnerability Scoring System), soit le niveau le plus élevé dans la série des correctifs livrés par Oracle.

Selon l'éditeur, aucun des 4 bugs corrigés dans les bases de données ne peut être exploité à distance par un attaquant éventuel sans mot de passe et sans nom d'utilisateur. Ce qui n'est pas le cas pour 5 des 10 bugs corrigés dans Fusion Middleware et pour 3 autres bugs parmi ceux affectant E-Business Suite. Par ailleurs, aucun des bogues de PeopleSoft n'est exploitable à distance, par contre l'une des 3 vulnérabilités de Siebel peut être exploitée. Les 20 autres patchs concernent Java SE et affectent des produits comme JavaFX et JRockit. « 19 des 20 vulnérabilités peuvent être exploitées à distance sans authentification, » a encore indiqué Oracle.

En terme d'importance, ce pack de correctifs est comparable à celui livré en juillet dernier, lequel comprenait 78 correctifs. Il fait également coïncider la date de sortie du patch pour Java SE avec le reste des produits Oracle. Mais rien n'indique pour l'instant avec certitude que ce calendrier sera maintenu par la suite.

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(19/10/2011 15:59:38)

Baromètre Apec : le marché de l'emploi IT résiste encore

Le climat économique volatile ne semble pas peser, pour l'instant, sur les volumes de recrutements des cadres informaticiens. C'est ce qui ressort du baromètre trimestriel de recrutement des cadres publié aujourd'hui par l'Apec.  Interrogées ce trimestre quant à l'impact du contexte actuel sur leurs prévisions de recrutements dans les six prochains mois, les entreprises de l'IT ne prévoient aucun changement dans leurs plans de recrutements. Le secteur des Activités informatiques reste, en effet, très bien orienté, même si la proportion d'entreprises ayant recruté au cours du troisième trimestre 2011 est légèrement inférieure aux prévisions du trimestre précédent. Sur ce segment, la quasi-totalité des entreprises (98%) prévoient de recruter au quatrième trimestre et une majorité déclarent des volumes en hausse par rapport à l'an passé à la même période.

Les prévisions d'embauche des juniors reculent

L'informatique est également la seule filière où une majorité d'entreprises jugent que leur situation économique s'est améliorée depuis un an. L'Apec note que la demande en cadres commerciaux est particulièrement forte chez les recruteurs de l'IT et que seuls, deux employeurs sur dix citent le turnover comme principal motif d'embauche. Mais si 2011 est un bon cru, 2012 pourrait être marquée par une érosion de la confiance des entreprises. « 2011 va être une très bonne année », a souligné le directeur général de l'Apec Jacky Chatelain. « On est dans la certitude sur ce qui est derrière nous, car les investissements des entreprises ont été soutenus. » Mais, selon lui, cette fin d'année est également marquée par des éléments d'incertitudes. Le premier signal concerne les prévisions de recrutement de jeunes diplômés pour le quatrième trimestre 2011, en baisse de 6 points par rapport à la même période l'année précédente, tous secteurs confondus. « Depuis deux ans,  c'est la première fois que les prévisions d'embauche de juniors affichent un tel recul », affirme Pierre Lamblin, directeur des études et recherche. « Dans l'informatique, les entreprises veulent pouvoir compter sur des profils de confirmés immédiatement opérationnels », ajoute Jacky Chatelain.

BAROM7TRE APEC



Autre indicateur : au cours du troisième trimestre 2011, le secteur des Activités informatiques a subi un recul de la croissance du volume de ses annonces (+ 35 % au trimestre 2011) par rapport au troisième trimestre 2010 (+ 66 %). Par fonction, le ralentissement concerne surtout l'informatique de gestion qui ne progresse que de 14 %.

Baisse du nombre des candidatures

Si, selon les fonctions, le nombre moyen de candidatures généré par une offre varie, quasiment toutes les catégories  participent au mouvement de baisse. Les offres de la fonction informatique avec 23 candidatures en moyenne pour une offre, se rapprochent des niveaux les plus bas observés en 2007 et début 2008 quand une proposition générait en moyenne moins de 20 candidatures.

Malgré des procédures de recrutement qui ne s'allongent pas et un vivier de candidatures toujours correct, les entreprises n'ont jamais été aussi nombreuses à déclarer avoir eu des difficultés à trouver des candidats au poste proposé. Les recruteurs d'informaticiens sont 82 % à déclarer des difficultés. Pourtant, l'Apec souligne la dualité de ces signaux avec l'augmentation préoccupante du nombre de demandeurs d'emploi de longue durée (12 mois et plus) chez les cadres. Selon l'association, alors que le nombre de cadres demandeurs d'emploi de moins d'un an a baissé de 5 % entre fin juin 2010 et fin juin 2011, la proportion de demandeurs d'emploi cadres de longue durée a crû sur la même période de 14 %.

Illustration: Jacky Chatelain, directeur général de l'Apec. Crédit photo: D.R
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(19/10/2011 10:48:09)

Trimestriels Intel : des revenus portés par les entreprises et les marchés émergents

Le chiffre d'affaires est « pour la première fois », selon Stéphane Nègre, PDG d'Intel France au-dessus des 14 milliards de dollars, soit une progression sur l'année de 28%. Les bénéfices atteignent 3,7 milliards de dollars soit une hausse de 24%. C'est supérieur aux attentes des analystes. En regardant de près, les raisons d'un tel résultat, on constate que le chiffre d'affaires sur le marché global du PC est en hausse de 22% (9,4 milliards de dollars). Une analyse plus fine montre que ce marché a été porté par les pays émergents et le monde professionnel. « Sur les PC grand public dans les pays matures, nous constatons une activité plate, mais pas de décroissance », précise Stéphane Nègre. La division serveur progresse fortement au regard de la demande des entreprises, mais aussi « du besoin des particuliers de se connecter à Internet via un smartphone ou une tablette, derrière il y a toujours un serveur » souligne le dirigeant.

Optimisme prudent pour 2012

Sur la partie Atom, la chute est brutale avec 32% de baisse de revenu (269 millions de dollars). Pour Stéphane Nègre « ces processeurs étaient portés par le marché du netbook, nous sommes aujourd'hui dans une montée en gamme vers les notebook et prochainement vers les ultrabook ». Mais il n'enterre pas Atom pour autant « il existe d'autres opportunités comme les micro-serveurs et surtout les smartphones, ainsi que les tablettes ou les box Internet ». Le dirigeant se veut donc optimiste pour la fin de l'année et pour 2012, tout en restant prudent « au regard des évolutions économiques, politiques et financiers ». Sur la partie professionnelle, Stéphane Nègre a confirmé « la livraison des puces serveurs avec la micro-achitecture Sandy Bridge, beaucoup d'entreprises sont intéressées notamment dans le HPC ». Le lancement commercial des puces se fera au premier semestre 2012.

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(19/10/2011 10:17:06)

Oracle rachète Endeca, spécialiste de l'analyse des données non structurées

Oracle rachète Endeca Technologies pour un montant non dévoilé. L'opération doit être finalisée avant la fin de l'année. Cette acquisition s'apparente à une réponse d'Oracle sur le rachat d'Autonomy par HP. Endeca est connue pour son moteur MDEX pour le traitement des données non structurées, telles que les emails et les informations textuelles d'autres provenances, mais aussi pour sa plateforme applicative d'analyse Latitude et son produit CEM (Customer Experience Management) InFront.

Les entreprises font face à une explosion du volume d'informations non structurées générées par leurs sites web, les réseaux sociaux, les centres d'appels et d'autres sources. HP et Oracle veulent offrir aux entreprises la capacité d'analyser en détail et rapidement les données pour mieux les comprendre et réaliser des économies.

Avec les application ATG Commerce et de BI (Business Intelligence) d'Oracle, les solutions d'Endeca créeront « une suite d'outils analytiques pour corréler et analyser les données structurées et non structurées grâce à un ensemble commun d'interfaces utilisateur, » précise la firme de Redwood .  Des applications analytiques préconfigurées pour certaines industries sont également envisagées.

Sur le plan de la distribution, Oracle bénéficie aussi du portefeuille client d'Endeca qui comprend 600 clients, parmi lesquels Toyota, Ford, Raytheon et Walmart.

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(19/10/2011 09:58:54)

Enterasys défie Cisco et HP avec la matrice de commutation OneFabric

OneFabric doit permettre aux clients de provisionner les ressources réseau d'une entreprise à partir d'une console de gestion unique. La matrice est également conçue pour réduire les couches réseaux afin de simplifier les opérations, améliorer les performances et réduire les coûts. « Enterasys propose trois offres sur OneFabric : Data Center, Edge et Security. L'objectif est de laisser aux clients le choix d'implémenter le système dans l'environnement où le besoin de simplification et de cohérence est le plus important, » a indiqué l'entreprise.

HP propose déjà une matrice destinée à unifier les réseaux au sein du datacenter. La stratégie FlexNetwork de HP vise également à fournir des services communs, cohérents, capables de garantir une certaine performance pour faire tourner les applications au sein de toute l'entreprise. D'autres, comme Cisco, Juniper et Brocade, offrent des options de commutation qui s'appliquent principalement au centre de calcul et aux environnements cloud. Mais, selon Enterasys, « les architectures des matrices actuelles sont complexes et leur valeur ajoutée est limitée. » Notamment, elles ne fournissent aucune visibilité de bout en bout sur les services, aucune optimisation unifiée sur l'ensemble de l'entreprise, et nécessitent des mises à niveau coûteuses et perturbantes, sans compter que ce sont des solutions propriétaires, comme l'affirme encore Enterasys Networks. Par ailleurs, comme le fait valoir l'entreprise, « ces solutions nécessitent plusieurs outils de gestion, comparativement à une console unique, et ont tendance à sur-provisionner la bande passante au lieu d'allouer un niveau garanti. »

Une priorité à l'utilisateur et à l'application

Selon Enterasys, sa solution OneFabric serait essentiellement fondée sur l'utilisateur et sur l'application, et non pas sur l'infrastructure. Elle s'appuierait sur son expérience en matière de profilage utilisateurs, de contrôle d'accès et de sécurité des réseaux. Elle supporterait également l'interface du réseau social Isaac, annoncé récemment par Enterasys, pour gérer le commutateur. «  C'est très ambitieux », a déclaré Zeus Kerravala, analyste principal chez ZK Research. « Et il faut leur reconnaître un certain mérite d'en avoir eu l'idée. Si l'on pense au concept de virtualisation de bureau et de communications en temps réel, cela justifie certainement le besoin d'étendre la matrice de commutation à l'extérieur du datacenter. Tous les autres fournisseurs se concentrent sur l'infrastructure, sur la manière dont elle doit être reconstruite. Cette souplesse de gestion est une bonne stratégie pour Enterasys. »

Ces politiques concernant l'utilisateur, les applications et la sécurité peuvent être administrées et contrôlées par le OneFabric Control Center, véritable poste de gestion centralisé pour l'environnement OneFabric. Le centre de contrôle prend aussi en charge l'intégration avec les hyperviseurs de VMware, Citrix et Microsoft pour la gestion des machines virtuelles dans le data center. « OneFabric envisage d'étendre l'intégration aux charges de travail des équipes qui gèrent la virtualisation et le stockage de façon à permettre au service informatique d'automatiser certaines opérations et de délivrer les accords de niveau de service (SLA), » a déclaré Enterasys.

Dans un environnement fortement concurrentiel, OneFabric ne sera pas à court de défis. L'entreprise compte pour l'instant pour une part minime dans le marché de la commutation Ethernet dominé par Cisco et HP. « Elle doit aussi répondre à la question de savoir comment OneFabric va pouvoir s'intégrer dans des environnements multi-fournisseurs, » a déclaré Zeus Kerravala.

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(19/10/2011 09:02:22)

VMworld 2011 : VMware veut simplifier la gestion des clouds

Après l'édition américaine de VMworld, en aout dernier à Las Vegas, la déclinaison européenne de l'éditeur VMware, du 17 au 20 octobre à Copenhague, arrive également avec son lot d'annonces. Le spécialiste de la virtualisation a présenté des produits destinés à simplifier et automatiser la gestion des systèmes d'information, à savoir vCenter Operations Management, qui inclut Operations Manager 5.0, Infrastructure Navigator 1.0, Chargeback 2.0, Configuration Manager 5.4.1 et en avant première une préversion d'Operations for View.

« Notre stratégie est très claire: nous voulons réduire la complexité et simplifier les défis que vous avez devant vous »,  a déclaré Ramin Sayar, vice-président en charge de la virtualisation et de l'administration cloud chez  ​​VMware lors d'un point presse. De nombreuses entreprises ont déjà virtualisé de 20 à 50 % des logiciels qu'ils utilisent, ce qui n'est pas suffisant pour VMware, selon M.Sayar. « Nous voulons que vous arriviez à un taux de virtualisation de 80, 90 %  [...] et nous sommes là pour vous pour fournir les outils pour le faire », a déclaré le dirigeant. Pour aider les entreprises à atteindre ces objectifs, l'éditeur  californien fait monter en puissance vCenter Operations et lance les outils vFabric Application Management et IT Business Management pour mieux gérer les plates-formes virtualisées et les environnements cloud. Ces améliorations sont dans une large mesure destinées aux départements informatiques désirant  automatiser leurs procédures pour éviter de répéter plusieurs fois les mêmes tâches.

Mise à jour pour simplifier et automatiser les clouds


Lancée en mars dernier, la suite VMware vCenter Operations est donc mise à jour pour simplifier et automatiser simplifier et d'automatiser l'administration des services fournis en environnement cloud. VMware propose des tableaux de bord avec remontées d'alertes qui permettent de reporter des informations sur les performances pour remédier à d'éventuels goulets d'étranglement causés par des changements de configuration. Operations Manager 5.0 affiche en effet une interface revue qui livre aux utilisateurs un aperçu avec plusieurs indicateurs : santé, efficacité et risque. Les deux premiers donnent aux administrateurs une vue globale mesurant la performance de l'infrastructure virtualisée. L'indicateur des risques délivre aux utilisateurs une vue de ce qui peut poser des problèmes et surtout quand le dysfonctionnement se produira.

L'outil vCenter Navigator 1.0 qui se greffe à la suite vCenter Operations Management, permet d'analyser et d'adapter automatiquement les ressources attribuées à une application. Fonctionnant sans agent passif, ce module permet de mieux comprendre ce qui est exécuté dans un environnement et quelles sont les dépendances entre les applications selon M.Sayar.  Cela va faciliter les opérations de dépannage, a-t-il encore indiqué. Opérations for View est encore en cours de développement et aucune date n'est fournie quant à sa disponibilité. Cependant, l'outil aura un rôle important à jouer sur le marché de la VDI dont VMware est un des ardents promoteurs. C'est un logiciel clef pour la compagnie dans le déploiement de  bureaux virtuels pour, par exemple, garder une trace des niveaux de performance et de conformité et de timbre, a-t-il dit.

Mieux suivre les applications


Le second paquet des annonces VMware concerne le progiciel de gestion vFabric Application Management, qui se compose de deux produits: AppDirector 1.0 et Application Performance Manager 1.0. La mission avec cet ensemble est de rationaliser et d'automatiser le développement d'applications, le déploiement et les opérations de support afin d'améliorer leur efficacité, selon Sylvain Siou, directeur technique de VMware France. Cette plate-forme a été optimisée pour la plate-forme Spring, des applications basées sur Java qui s'exécutent sur les infrastructures vCloud Director, mais « les applications existantes que les entreprises cherchent à moderniser et à installer sur des VM » sont également un bon ajustement, a précisé M.Sayar.

Troisième annonce, la suite IT Business Management, qui est basée sur les technologies de la compagnie Digital Fuel acquise par VMware en juin dernier. La série comprendra trois modules, IT Finance Manager, IT Service Level Manager et IT Vendor Manager avec pour objectif d'apporter aux DSI un meilleur contrôle sur le coût de fonctionnement de leurs infrastructures.

La mise à jour de la suite vCenter Operations Management sera proposée en quatre éditions pour répondre aux besoins des entreprises de toutes dimensions (des PME aux grands comptes) ; elle sera disponible début 2012 - à partir de 50 $ par machine virtuelle. Les mises à jour seront fournies gratuitement aux clients actuels de vCenter Operations.

Les deux outils Application Suite Gestion vFabric n'arriveront pas au même moment. Application Performance Manager 1.0 sera disponible au quatrième trimestre 2011 avec un tarif commençant à 360 $ par machine virtuelle, alors que AppDirector est seulement annoncé pour une disponibilité début 2012. La suite IT Business Management sera également disponible au dernier trimestre, mais VMware n'a pas encore détaillé les prix.

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(19/10/2011 09:57:26)

Paris suspend l'implantation d'antennes de téléphonie mobile

Mao Peninou, adjoint au maire de Paris, a annoncé lors des débats du Conseil municipal du 17 octobre que la Ville de Paris allait prendre ses responsabilités vis-à-vis des opérateurs de téléphonie mobile. La première décision est donc de suspendre toute installation d'antennes, mais également d'ouvrir une étude juridique en ce qui concerne les installations actuelles.

La Mairie souhaite travailler sur une proposition de charte unilatérale, qui serait proposée aux opérateurs souhaitant, à l'avenir, disposer d'une autorisation d'implantation. La capitale recense 186 antennes-relais installées sur les toits, pour un total de 1 200 antennes dans la capitale.

Les opérateurs profitaient jusqu'ici à Paris de l'absence de décision gouvernementale en matière de réglementation de la puissance des ondes électromagnétiques pour tenter d'imposer une dérégulation dans ce domaine. Eric Besson, le ministre chargé de l'Economie numérique, a déploré "la décision unilatérale de la Mairie de Paris de suspendre le déploiement des réseaux numériques mobiles dans la capitale".

Crédit Photo: D.R

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(19/10/2011 09:58:07)

L'Idate analyse les problématiques réseaux du haut débit mobile

En amont de la 33ème édition de Digiworld, à Montpellier les 15 et 16 novembre 2011, l'Idate a publié une étude sur les évolutions actuelles du marché des télécommunications et de la mobilité. L'institut a aussi présenté les questions centrales qui seront étudiées au cours du prochain Digiworld.

La première question est le rôle et la diversité des terminaux. En effet, à l'heure du cloud et du multiscreen, le terminal peut-il vraiment être un objet décisif pour réaliser un usage ? Le terminal (smartphone, PC ou télévision) ou les intermédiaires de connexion avec le réseau (comme les box) vont-ils continuer à être fournis par les opérateurs ou pas ? Pour l'institut de recherches, il est acquis que le smartphone sera majoritaire dans les connections sur les réseaux mobiles. Cependant, la variété des appareils se connectant va aller croissante : tablettes, box, etc.

La deuxième question importante est l'évolution des réseaux fixes et mobiles. Un terminal n'a en effet d'intérêt que s'il permet de se connecter à des services et des contenus. La 3G a montré ses limites mais le LTE (4G) demeure encore en devenir, du moins en Europe.

Une grande variété de situations dans le monde

Le déploiement du LTE dépend en premier lieu de l'attribution des fréquences appropriées. Or si cette délivrance a eu lieu il y a déjà plusieurs années aux Etats-Unis, elle n'est toujours pas faite en Grande Bretagne. Dans ce pays, une partie des fréquences utiles est en effet déjà affectée à d'autres usages. D'une manière générale, l'Europe est très en retard par rapport aux Etats-Unis pour toutes les infrastructures du très haut débit. L'une des raisons majeures de ce retard est la réticence des opérateurs à procéder à des investissements considérables alors que la génération précédente d'équipements fonctionne bien. La qualité de l'ADSL (pour le fixe) et de la 3G est en effet largement supérieure en Europe qu'aux Etats-Unis. Le premier pays au monde à déployer du LTE a cependant été la Suède et l'un des pays ayant le plus déployé est l'Allemagne.

A cela s'ajoute une différence de dynamisme et de concentration du marché. Là où l'Europe est, au mieux, en stagnation, les Etats-Unis voient leur marché des télécommunications continuer de croître. La mobilité est l'un des marché les plus durement touchés en cas de crise : la Grèce a ainsi vu son marché s'effondrer de 15% en un an. Le dynamisme du marché asiatique devrait d'ailleurs amener l'Asie à dépasser l'Europe en termes d'accès mobiles à Internet au plus tard d'ici 2015.

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Selon l'Idate, le trafic mobile devrait être multiplié par 33 entre 2010 et 2020, le trafic voix devenant très minoritaire. Quand les infrastructures sont déployées et les offres commerciales similaires, les comportements de consommation entre le mobile et le fixe ont tendance à converger. Les tarifs pratiqués par les opérateurs 4G ne sont d'ailleurs pas tellement supérieurs à ceux pratiqués pour la 3G.

La question des normes

Au contraire de la 3G qui était déployée sur un petit nombre de fréquences et avec des normes bien précises, le LTE souffre d'une certaine diversité. Les bandes de fréquences attribuées, notamment, peuvent être très différentes selon les pays, en fonction des fréquences disponibles. Or un même chipset ne peut pas gérer une infinité de fréquences, ce qui oblige les fabricants à prévoir plusieurs chipsets pour des modèles d'appareils identiques. De plus, la voix pose toujours des soucis sur la 4G à de nombreux opérateurs dont le coeur de réseau n'est pas adapté. Lorsque la 4G est une prolongation de la 3G, comme en Europe, un même chipset peut assurer le service en 4G et 3G. Dans le cas contraire, le terminal doit embarquer et faire fonctionner deux chipsets différents, ce qui influe négativement sur son autonomie. Aux Etats-Unis, AT&T (qui utilise l'UMTS pour sa 3G) a ainsi un avantage concurrentiel sur Verizon (qui avait choisi le CDMA) pour déployer le LTE (4G).

Certains pays (comme les Etats-Unis, la Chine et le Japon) profitent du passage à la 4G pour solder leurs particularités locales de leurs 3G. Cette motivation joue pour déployer plus rapidement la 4G.

Les modèles d'opérateurs en jeu

Le déploiement des infrastructures refait surgir des questions fondamentales sur la répartition des rôles. Rediriger du trafic mobile vers des infrastructures fixes grâce à des hot-spots WiFi privés est une manière de limiter les investissements 4G mais les opérateurs ont du mal à facturer leurs prestations dans ce cadre là tout en conservant leurs marges.

Une autre possibilité est de distinguer le propriétaire de l'infrastructure de son exploitant. Si le modèle a fait ses preuves en France avec le dégroupage des équipements de cuivre, les opérateurs souhaitent éviter une telle séparation des rôles sur les infrastructures très haut débit aussi bien mobiles que fixes. Ils souhaitent en effet maîtriser à la fois leurs infrastructures et le contact client porteur de valeur.

Enfin, en France, le marché est plus mature quant aux offres groupées fixe/mobile/Internet car tous les opérateurs sont présents partout à la fois en fixe et en mobile. Ce n'est pas le cas dans d'autres pays, notamment les Etats-Unis.

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