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(11/05/2006 17:45:34)
Recrutement : l'Appei contre attaque sur la diversité
Regrettant que seul le site emploi Monster.fr ait été associé à la création du portail Diversité et Emploi (www.diversite-emploi.com) porté par le ministère délégué à la Promotion de l'Egalité des chances, l'Appei (Association des professionnels pour la promotion de l'emploi sur Internet) a proposé à ce dernier de lui adresser les offres d'emploi des clients de ses membres(*) qui s'engagent en faveur de la diversité. L'objectif serait d'enrichir son portail et de le rendre plus représentatif du marché en intégrant les 120 000 offres d'emploi et 30 000 recruteurs qu'elle sur les sites emploi qu'elle représente. Elle met une condition à cette proposition. Ne plus passer par la plateforme Monster pour publier ses offres d'emploi, ce qui est le cas aujourd'hui. Les offres d'emploi visibles sur Diversité et Emploi viennent en effet du site Monster Diversité. « Nous pensons que le portail du ministère doit être un véritable site emploi en faveur de la diversité et non pas une offre Monster », explique Valérie Vaillant, présidente de l'Appei. « La diversité existe aussi en matière de sites emploi sur Internet, souligne-t-elle. Si le ministère ne répond pas favorablement à sa proposition - l'Appei est en attente d'une réponse-, l'association compte mettre au point son propre marqueur visuel pour mettre en valeur ses clients qui s'engagent dans la promotion de la diversité. Selon le même principe que le logo « Prodiversité 2006 qui est joint aux offres d'emploi de Diversité-emploi.com et Monster Diversité. Elle travaille notamment avec la Halde (Haute autorité pour la lutte contre les discriminations et pour l'égalité) pour mettre au point une charte d'engagement associée. L'association pourrait parallèlement travailler à la création de son propre portail en faveur de la lutte contre « toutes les discrimination y compris celles qui s'expriment à l'égard des seniors », précise Valérie Vaillant. Le site du ministère Diversité-emploi.com devrait s'ouvrir à de nouveaux partenaires de l'emploi sur Internet. Vraisemblablement des acteurs du travail temporaires et des sites signataires de la Charte Net-Emploi de l'Anpe, ce qui n'est pas le cas de tous les membres de l'Appei. (*) Seize sites emploi généralistes, comme cadremploi.fr et regionsjob.com et spécialisés comme les jeudis.com ou Caoemplois.com. (...)
(11/05/2006 17:44:50)Adobe veut rapprocher Ajax des créatifs
Adobe Labs, le centre expérimental de l'éditeur de PhotoShop, propose en téléchargement un premier jet de Spry, "framework Ajax" destiné principalement aux créatifs, habitués des outils de la marque. Pour l'heure, l'ensemble des frameworks Ajax disponibles sur le marché ou en cours de développement, notamment Zimbra ou Dojo, s'adressent aux développeurs chevronnés, indique l'éditeur. Techniquement, Adobe présente Spry comme un série de bibliothèques Javascript (qui avec CSS, DOM, et XML forment les pierres angulaires du concept Ajax), permettant d'intégrer des données XML dans un document HTML, sans besoin de rafraîchir la page. Et ce, côté client (navigateur) uniquement. En pré-version de test, Spry ne livre qu'une infime orientation de la solution. Adobe compte bien, à terme, enrichir son architecture en proposant la création de "Widgets" pour interface ainsi que d'éléments ré-utilisables. Il est à noter qu'Adobe a rejoint le consortium OpenAjax. (...)
(11/05/2006 12:35:55)EMC rachète Kashya pour ses outils de réplication et de CDP
EMC a annoncé hier l'acquisition de Kashya, une start-up israélienne pour 153 M$ en numéraire. Kashya développe des applicances de réplication de données et de sauvegarde au fil de l'eau (Continuous data Protection ou CDP) deux technologies qui intéressent au premier plan EMC pour enrichir les fonctions de son appliance de virtualisation Invista mais aussi pour enrichir ses offres Legato avec des fonctions avancées de CDP. Selon EMC, le rachat de Kashya a pour objectif principal de répondre aux demandes des utilisateurs et bêta-testeurs d'Invista auxquels EMC a promis des fonctions de réplication locales et distantes entre baies hétérogènes lors du lancement du produit en mai 2005. Dans un premier temps, EMC devrait continuer à commercialiser les appliacnces KBX5000 de Kashya avant de commencer à cannibaliser sa technologie pour la répartir dans ses différentes gammes de produits. Les solutions de reprise après désastre et de réplication de la start-up seront intégrée dans Invista, tandis que les fonctions de CDP viendront renforcer RecoverPoint, le logiciel de CDP qu'EMC a développé sur la base du code de Mendocino Software, mais aussi la suite de sauvegarde de Legato. A terme elles pourraient aussi être utilisé dans une nouvelle appliance de Stockage pour PME capable de contrer la montée en puissance des appliances à base de Windows Storage Server et de Microsoft Data Protection Manager Kashya et ses 75 salariés devraient rejoindre la division logicielle d'EMC sous la direction de Dave DeWalt. L'acquisition devrait aussi se traduire par l'ouverture d'un centre de recherche et développement logiciel de la firme à Ramat Gan en Israël, dans la banlieue de Tel-Aviv. (...)
(11/05/2006 12:34:00)Géomatique, géomarketing: des métiers en phase avec l'essor de la mobilité et de la mutualisation
Du 16 au 18 mai, à Paris, Porte de Versailles, le salon Géo-événement 2006 fournit une tribune aux métiers concepteurs et utilisateurs des systèmes d'information géographique (SIG). Avec, dès le premier jour, la tenue des "1ères assises des géomaticiens" qui fait suite au colloque emploi/formation de l'Afigeo (association professionnelle) qui s'est tenu le 1er décembre dernier. Car les questionnements et les raisons de se remettre en cause ne manquent pas pour ce milieu en forte mutation sous les impacts cumulés de l'évolution des technologies (l'effet du logiciel Google Earthnotamment, et les risques de la banalisation), de l'émergence de débouchés fort diversifiés (santé, sécurité civile, transports et logistique, géomarketing, mobilité) mais aussi des difficultés de positionnement. En voie de structuration, la filière des métiers liée à l'exploitation des données géographiques s'appuie sur un réseau de formation initiale (masters et licences) relativement fourni. Au dernier recensement présenté par l'université d'Orléans au colloque de décembre 2005, plus de cent géomaticiens débutants sont issus chaque année des huit licences professionnelles dédiées. Ils sont chefs de projet SIG, projeteurs, chargés d'études ou de mission, gestionnaire de bases de données, technico-commercial ou tout simplement informaticien de collectivité territoriale. Mais en dépit de l'essor des débouchés depuis vingt ans (65% des emplois dans le secteur public, 35% dans les entreprises, en 2005, contre une répartition 50% public-50% privé en 2003), la filière n'en est pas moins marquée par la précarité. Selon l'étude faite en 2003 et en 2005 auprès des professionnels en activité (étude Afigeo, CNIG, GeoRezo.net), 46% d'entre eux ont déjà connu une période de chômage. Signe d'une certaine dynamique intra-professionnelle, 40% des "pro" du SIG, en poste ou non, sont en recherche d'emploi. Plus encourageant encore, les nouvelles pousses nées de cette activité multifacette trouvent écho à leur offre, avec des services spécialisés, des logiciels de géomarketing notamment, y compris auprès des petites entreprises qui commencent à les trouver à leur portée. En Bretagne et en pays nantais, le Réseau géomatique de l'Ouest s'en fait le porte-drapeau en fédérant les entreprises (Alkante, Archivideo, Artefacto/Aiga, G2B/Memoris, Geobs, Netagis, Thales Navigation), les laboratoires (Institut de géographie et d'aménagement régional de l'université de Nantes, Ecole supérieure des géomètres et topographes, master Sicat de l'université de Rennes 2), les collectivités et services de l'Etat travaillant dans ce domaine. Autre pan de questionnement qui trouvera écho durant le Géo-événement 2006, les enjeux du géomarketing avec, notamment, la diversité des systèmes d'information auxquels doit s'intégrer l'apport de cette utilisation de l'information géographique, les conséquences et besoins générés par la mobilité des consommateurs, la sophistication croissante des outils masquant une pauvreté de l'analyse, etc. Sans oublier l'apport de l'Open source, des pratiques de coopération et de mutualisation et autres "géoloufoqueries" (sic, organisateur Ortech). (...)
(11/05/2006 12:35:22)L'Arcep publie son tableau de bord des indicateurs du mobile
L'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (Arcep) vient de publier son tableau de bord du marché national des mobiles. Celui-ci fait ressortir un débit de tassement de la croissance du parc d'abonné près de 48 millions d'utilisateurs, soit un taux de croissance trimestrielle de 1,1 % pour un taux de pénétration de 80,6 %. Le parc des abonnés des opérateurs mobiles virtuels (MVNO) a moins progressé qu'au trimestre précédent avec 145 500 nouveaux abonnés (303 700 pour les opérateurs classiques) contre 171 800 (1 731 300 pour les opérateurs classiques) au cours du dernier trimestre 2005. Au 31 mars 2006, le nombre d'abonnés des MVNO a atteint 425 300. Le multimédia mobile semble résolument à la peine avec un recul net de 4,4 % de son nombre d'adeptes au premier trimestre par rapport au dernier trimestre 2005, à 13 400 900 abonnés. (...)
(11/05/2006 12:34:23)Iliad signe à nouveau un solide trimestre
Solide premier trimestre fiscal pour Iliad qui publie un chiffre d'affaires en hausse de 33 % sur un an, à 217,3 M€. Si le secteur de la téléphonie traditionnelle pâtit de la concurrence avec la VoIP - son chiffre d'affaires s'élève à 36,3 M€, en recul de 24 % - c'est évidemment Internet qui génère la majorité des revenus : l'activité dégage un CA de 187,2 M€, en hausse de 53 % par rapport à la même période de l'année précédente. Free, la filiale Internet du groupe, a enregistré 188 000 nouveaux abonnés sur les trois mois considérés, soit la plus forte progression depuis le lancement de l'offre ADSL en novembre 2002. Le FAI compte désormais 1 783 000 clients. Fort de ces bons résultats, le groupe renouvelle ses objectifs pour 2006. Il espère ainsi dépasser le cap des deux millions de clients cette année et regrouper 75 % des abonnés dégroupés. Il table également sur un maintien d'une marge de 20 € par abonné, malgré le lancement de la Freebox HD qui a engendré une augmentation de 100 € par consommateur du coût supporté par le FAI. Ce même lancement devrait néanmoins permettre aux revenus des services à valeur ajoutée de progresser au cours de l'année et de dépasser leur niveau actuel de 30,5 M€. (...)
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