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(14/09/2011 09:21:55)
Un datacenter Google refroidi à l'air finlandais
Selon une information du «Wall Street Journal», Google a ouvert le week-end dernier un centre de calcul dans la ville portuaire finnoise Hamina. Il s'agit d'une ancienne fabrique de papier transformée pour un montant estimé à 273 millions de dollars. Google a indiqué la semaine dernière que la consommation moyenne de ses centres de données s'était établie à 2,26 milliards de kilowatt heures en 2010.
Le refroidissement des serveurs constituant un facteur coût majeur, l'emplacement choisi par Google devrait permettre des économies substantielles. En effet, en Finlande la température annuelle moyenne au sud du pays est d'environ 5 degrés, et au nord de -2 degrés. L'air froid devrait donc contribuer au refroidissement du centre de données. De plus, l'eau de mer servira également de liquide de refroidissement - une eau dont la température en hiver est souvent négative.
Les pays froids attirent les centres de donnéesConscientes du besoin de rationaliser la consommation énergétique de leurs centres de données, les entreprises se tournent de plus en plus vers des pays où de l'air froid et de l'eau à basse température peuvent être utilisés comme systèmes de refroidissement.
Après Google, Facebook prévoit ainsi la construction d'un centre en Suède, dans la ville de Lulea, sur la côte nord du pays, où une température moyenne de 2 degrés devra aider au refroidissement des serveurs du réseau social. Le montant de la construction pourrait atteindre 758 millions de dollars selon le site Heise.de. En Suisse, le projet DeepGreen entend également se servir des eaux du lac Walensee pour refroidir son centre de calcul.
IBM et SAP lancent une offre CRM en mode SaaS (MAJ)
« L'idée de cette offre packagée CRM dans le cloud vient de France et sera peut-être étendue à l'Europe après un processus d'approbation », nous a indiqué Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France et ancien IBMiste. La solution CRM RDS de SAP est en fait complètement portée par IBM qui va assurer la mise en oeuvre et la customisation (de 6 à 8 semaines), la cohérence du projet avec les applications existantes, la réversibilité et le support technique. La commercialisation du package est quant à elle assurée par IBM et SAP. Aucun revendeur n'est pour l'instant associé à ce programme, l'offre devant être rôdé avant d'envisager d'autres modes de distribution. « On encourage nos partenaires à couvrir d'autre besoin comme la mobilité par exemple », souligne le dirigeant de l'éditeur allemand.
La mobilité et l'accès de ce CRM sur des tablettes - comme chez SalesForce.com - ne sont en effet pas encore assurés spécifiquement par SAP. Il est toujours possible de consulter le CRM dans un navigateur sur une tablette mais aucun accès spécifique n'a été développé. Nicolas Sekkaki préfère insister sur les forces de sa solution « On ouvre aujourd'hui un canal on demand en gardant le lien avec le back office et la supply chain des clients. À l'heure où les SI des entreprises sont transpercées de manière transverse par un méli-mélo d'applications on demand, il est nécessaire d'apporter un peu de maturité au marché. Le cloud doit être un outil maitrisé pour assurer la cohérence des données et des usages dans l'entreprise ».
Une offre testée en France pour commencer
« Notre ambition est de réussir à faire fonctionner cette offre en France. On va être regardé comme une initiative intéressante au niveau monde » a expliqué Philippe Jarre, responsable de l'activité IBM Technology Services en France [le précédent poste de Nicolas Sekkaki]. Fort de cette proximité, cette offre a été développée en 4 mois avec IBM assure encore Nicolas Sekkaki, et d'autres solutions SAP pourraient suivre dans les prochains mois. Le dirigeant a déjà identifié deux autres offres qui pourraient rejoindre CRM RDS à court terme et une dizaine à long terme en France et en Europe. « Ces innovations sont dans l'usage on demand... on va regarder comment le marché accueille cette annonce pour voir si d'autres domaines peuvent être explorés. D'ailleurs, on ne s'interdit pas de faire évoluer cette annonce avec IBM ou d'autres partenaires ».
IBM et SAP proposent cette offre CRM RDS, qui reprend certaines fonctionnalités de CRM 7.0, à partir de 105 euros par utilisateur et par mois pour un engagement de trois ans avec un minimum de 100 utilisateurs. Des tarifs un peu plus chers sont bien sûr disponibles pour des contrats allant de 12 à 36 mois. Point étonnant à l'heure du cloud, cette offre n'est pas multitenant. IBM assurera la gestion de l'infrastructure avec des instances virtuelles sur des serveurs AIX équipés de DB2. « Les clients n'auront pas de questions à se poser » assure Philippe Jarre, « IBM prendra en charge le quotidien de cette offre ». Et comme, cette offre CRM RDS ne repose pas sur une instance multitenant, les mises à jour fonctionnelles et de sécurité seront assurées pour chaque client par IBM.
À la question de savoir si les coûts techniques se seront pas démesurés avec une instance unique par client, Fady El Kaddoum, responsable des offres se services Cloud chez IBM, nous a assuré que « les outils d'administration et d'automatisation d'IBM peuvent assurer sans problèmes la supervision et la maintenance de ces systèmes ».
Signalons enfin pour conclure que certaines solutions de SAP (RDS principalement) sont également disponibles en mode PaaS chez d'autres partenaires, Amazon Web Service et, SaaS, chez T-Systems par exemple.
Illustration principale : Philippe Jarre, directeur général en charge de l'activité IBM Technology Services en France, et Nicolas Sekkaki, directeur général de SAp France
(...)(13/09/2011 16:44:10)Semestriels Groupe Open : Retour à la profitabilité
Les résultats du 1er semestre 2011 de Groupe Open sont conformes à son plan de marche. La SSII a totalisé un résultat opérationnel courant en hausse de 69% à 5,9 M€ (soit 4,5% du chiffre d'affaires) contre 3,5 M€ (2,6% du chiffre d'affaires) en 2010. Le résultat net des activités poursuivies marque le retour à la profitabilité avec 2,4 M€ totalisés au cours du 1er semestre 2011, contre une perte de 0,6 M€ en 2010. Les coûts de structure ont été rationalisés et le TACE (Taux d'activité congés exclus) se porte à 88,2% contre 86,9% au 1er semestre 2010. Le TJM (Taux journaliser moyen) passe aussi à 406 euros, contre 388 euros en 2010.
A l'opposé, le chiffre d'affaires de la SSII est en décroissance. Il a baissé de 3% sur la période (132 M€) en raison d'une mauvaise performance des activités internationales.
A l'étranger, le semestre a en effet été marqué par une baisse des revenus (- 31% , soit 13,8 M€,), conséquence de l'arrêt des activités d'Open en Ukraine, d'une réorganisation du groupe en Belgique et d'une restructuration en Hollande.
Un positionnement prudent en cas de crise
En France, Groupe Open se porte bien. Dans l'hexagone, le chiffre d'affaires s'est élevé à 118 M€ (+2%) et le résultat opérationnel courant a bondi de 110% pour atteindre 6,5 M€. En outre, l'acquisition de Qualitech, société de 40 consultants spécialisés dans le conseil et l'assistance à maîtrise d'ouvrage auprès des assurances et des mutuelles a permis à la SSII de se renforcer dans un domaine considéré comme stratégique. « Ces résultats sont le reflet de la dynamique de croissance observée dans l'ensemble des métiers du numérique », s'est réjoui Guy Mamou-Mani, président de Groupe Open, à l'occasion de la publication des éléments financiers. Il a ajouté qu'avec une structure stabilisée et optimisée, des indicateurs en hausse et une inflexion sur l'effectif net, la SSII pouvait aborder les prochaines années avec sérénité, et disposer d'une capacité de développement et de résistance face à un retournement de marché éventuel. « Depuis la rentrée, nous avons commencé à remarquer des signaux négatifs de la part de certains de nos clients qui évoquent des réductions de coûts ou d'effectifs », a noté le président d'Open. « Nous sommes contraints d'en tenir compte, même si nous estimons que cette méfiance n'aura pas forcément d'impact dans les entreprises du secteur. Reste que ces signaux nous conduisent à adopter un positionnement prudent, mais pas négatif. »
En guise de perspectives, Open estime que la progression du 1er semestre confortera les objectifs de son plan stratégique. La société table notamment sur une marge opérationnelle courante de 8% en 2013.
Illustration : Guy Mamou-Mani, président de Groupe Open. Crédit photo : D.R
(...)
L'Iran suspect numéro un sur le vol des certificats SSL selon Comodo
« J'en suis encore plus persuadé qu'avant » a déclaré Melih Abdulhayoglu, le PDG et fondateur de Comodo, société spécialiste de la sécurité, mais qui est aussi l'une des centaines d'autorités de certification autorisées à émettre des certificats SSL (Secure Socket Layer) certificats. Ces derniers sont chargés d'authentifier l'identité des sites, afin de montrer, par exemple, que Google est vraiment Google. En mars dernier, Comodo avait confirmé le piratage de son réseau et le vol de 9 certificats, y compris ceux liés à Google, Microsoft et Yahoo. A l'époque, Melih Abdulhayoglu avait déjà déclaré qu'il croyait que ces attaques étaient soutenues par le gouvernement iranien. « Nous pensons qu'elles sont politiquement motivées, les attaques sont commandées et financées par un Etat » avait souligné le dirigeant.
La récente attaque menée contre DigiNotar, une autorité néerlandaise, n'a fait que renforcer la conviction de Melih Abdulhayoglu sur l'implication des autorités iraniennes. « Nous venons d'assister à la plus grande attaque « man-in-the-middle » de l'histoire », précise le dirigeant. Un rapport d'enquête a effectivement montré qu'un certificat pour google.com avait permis d'espionner 300 000 iraniens. L'éditeur avait alors demandé aux utilisateurs de Gmail en Iran de réinitialiser leur mot de passe.
Un doute sur l'identité du pirate et un financement probablement étatique
Et puis un pirate du nom de Comodohacker qui se présente comme un jeune iranien de 21 ans a revendiqué le piratage et le vol de certificats. Il s'agit du même nom qui avait déjà revendiqué l'intrusion au sein de Comodo en mars dernier. Le pirate a indiqué au New York Times dans un courriel qu'il avait agi seul. Toutefois il a reconnu qu'il « partageait certains certificats avec des gens en Iran ».
Pour mener des attaques dites « man-in-the-middle », les pirates doivent implanter des malwares au sein des PC ou compromettre les DNS d'un ou plusieurs fournisseurs de services Internet, ou plus probablement, selon des experts, avec l'aide des ISP ou la coopération d'un gouvernement qui contrôle ces fournisseurs, comme l'Iran.
Melhi Abdulhayoglu estime que la dernière solution est la plus probable et d'expliquer « les pirates ont besoin de se connecter à quelqu'un [en Iran] pour faire ce qu'ils ont fait ». Sur les revendications de Comodohacker, le dirigeant pense qu'il ne faut pas s'arrêter au nom du pirate. « Il pourrait y avoir plusieurs personnes utilisant le compte pastebin [site où le pirate a laissé ses revendications] et non pas une seule » analyse le PDG. Un avis partagé par Eddy Nigg, de StartCom, une autorité de certification Israélienne qui a été piratée au mois de juin dernier, mais aucun des certificats n'a été volé. « Le ou les pirates ne sont probablement pas iranien, ni un étudiant de 21 ans » souligne Eddy Nigg.
Comodohacker a nié qu'il était payé pour voler les certificats. Mais ni Melhi Abdulhayoglu ou Eddy Nigg l'ont cru. Le PDG de Comodo pense que le pirate n'a pas été directement parrainé par l'Etat iranien dans le sens où il n'a pas été employé par le gouvernement iranien, mais ce dernier a certainement dû le payer ou d'autres pour voler les certificats. Eddy Nigg va dans le même sens « je crois que le (s) pirate (s) ne sont pas directement liés à l'Iran, en aucune façon, mais tout simplement des criminels qui se font payer pour chaque certificat volé ».
Illustration: Melhi Abdulhayoglu, PDG de Comodo
Crédit Photo: D.R
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