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(18/11/2004 18:21:28)
Icann expose sa stratégie aux commentaires
L'Icann, organisme en charge de réguler les suffixes régionaux sur Internet, appelle le public à commenter sa future organisation, détaillée dans un document (baptisé Strategic Plan) publié sur son site Internet. L'appel à contribution du public durera trois ans.
Sur 73 pages, le document rappelle la mission du consortium, ses fondements et expose ses priorités. L'objectif de l'Icann est d'utiliser le Strategic Plan comme un guide « pour l'aider à remplir sa mission ».
Le document met également en valeur quelques grands axes de travaux, envisagés par l'Icann : la sécurité et la stabilité, la compétition entre les registrars pour augmenter le choix du public, et la coopération internationale.
Rappelons que l'Icann devrait s'affranchir du ministère du Commerce américain en 2006. (...)
Pannes télécoms : les pouvoirs publics s'en mêlent
Jean-Michel Hubert, ancien président de l'ART, s'est vu chargé de mener l'enquête sur les récentes pannes informatiques ayant frappé deux des principaux opérateurs français ces dernières semaines. Une demande émanant des services de Patrick Devedjian, ministre délégué à l'Industrie, "parallèlement aux expertises menées par les opérateurs" eux-mêmes.
Fin octobre, des clients France Télécom - qui a déclaré vouloir coopérer avec Jean-Michel Hubert - avaient subi une interruption de leur service de téléphonie fixe. Une enquête interne avait conclu à une défaillance logicielle.
Le 17 novembre c'était au tour de Bouygues Telecom - cette fois sur un réseau mobile - de s'effondrer, de nombreux clients ayant été privés de services durant près de 24 heures. (...)
Quatre éditeurs tentent de raviver le rêve de UnitedLinux
Conectiva, MandrakeSoft, Progeny et TurboLinux viennent de s'associer au sein du Linux Core Consortium pour développer conjointement un coeur commun à leur distribution Linux respective. Ce socle unifié doit être compatible avec les spécifications Linux Standard Base 2.0 (LSB 2.0) présentées en septembre dernier par le Free Standards Group. HP, IBM, Dell, Intel, AMD, Red Hat, Mandrake, Novell/SuSE, et TurboLinux avaient alors annoncé leur soutien à LSB 2.0. Avec la même inspiration que le Free Standards Group, les quatre partenaires du Linux Core Consortium entendent bâtir un socle commun à leurs distributions pour simplifier le travail des développeurs et des utilisateurs en réduisant les incompatibilités. Premier public visé : les entreprises. Les premiers fruits du travail du Linux Core Consortium devraient être intégrés dès le premier trimestre 2005 aux distributions Conectiva Enterprise Server, MandrakeSoft Corporate Server, Progeny Componentized Linux et TurboLinux Enterprise Server.
Les promesses du Linux Core Consortium ont cependant un vague air de déjà-vu : elles rappellent celles de UnitedLinux. Cette association, lancée en mai 2002 par Conectiva et TurboLinux déjà ainsi que SuSE et Caldera (devenu SCO depuis), a implosé fin janvier dernier sous l'effet de la croisade anti-Linux de SCO.
Si l'on ne peut que souhaiter un avenir différent au Linux Core Consortium, rien n'indique pour autant qu'il ait l'impact de standardisation espéré. Red Hat et SuSE, les deux principaux éditeurs de distributions Linux, n'ont notamment qu'un intérêt limité à se joindre à une telle initiative qui ne ferait que favoriser des éditeurs plus modestes : tous deux ont déjà des accords de support avec les principaux éditeurs et constructeurs de la place. (...)
Alliance Capgemini, HP et BEA autour de la migration de systèmes
Capgemini, HP et BEA viennent d'allier leurs compétences respectives (intégration, matériel, et logiciel) autour d'une offre axée sur la migration et le redéploiement de systèmes existants vers des solutions "ouvertes et standardisées". Baptisée "Application Replatforming", l'offre devrait être commercialisée, outre les technologies, avec une série de méthodologies de migration. Les trois partenaires proposent pour l'heure de migrer depuis les systèmes GCOS 8/IDS2 ou GCOS 7/IDS2 vers une solution basée sur Unix couplée à une plate-forme BEA ; depuis HP3000/Turbo image vers le trio HP, Unix et BEA ; et enfin de DOS/VSE/Cobol/DL1 vers HP, Unix, Cobol et BEA. (...)
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