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(21/04/2011 09:54:59)

Une fracture numérique française à plusieurs visages

C'est le Parlement qui a engagé cette procédure en demandant (en décembre 2009) au Gouvernement de lui remettre un rapport sur la fracture numérique. Le Gouvernement s'est lui-même tourné vers le Conseil d'analyse stratégique (CAS) pour réaliser l'étude. Elle vient de paraître. Tableau  général : «notre société est incontestablement entrée dans l'ère du numérique. Mais force est de constater que nous ne sommes pas tous présents dans cette nouvelle société ».  Le CAS apporte des réponses chiffrées. Avec d'entrée un élément  fort : un tiers des français ne possède ni ordinateur (31,5%), ni accès internet (37,1%).

Dans le détail, ce tiers se retrouve dans trois données essentielles. Le fossé générationnel d'abord. Les seniors français semblent moins connectés que ceux de pays comparables. Après 75ans, 16,9% des français disposent d'un ordinateur à leur domicile. 18% des français de plus de 65 ans utilisent un internet, contre par exemple 65% des danois ou 68% des finlandais de la même tranche d'âge.

Deuxième point, le fossé social est un fait marquant. 34% des français aux plus faibles revenus ont un ordinateur à domicile et 28,2% une connexion à Internet. C'est clairement une question de coûts, or les outils numériques sont de plus en plus indispensables. Enfin, le fossé culturel montre que les moins diplômés sont aussi les moins équipés et les moins connectés.

En revanche, la fracture numérique ne correspond pas à une fracture géographique, les zones rurales sont bien pourvues (du moins en ordinateurs, la question des zones blanches est une autre histoire), du fait de l'équipement des agriculteurs.

Jeunes et mal connectés


Derrière ces constats de base, le CAS dresse des appréciations qui sont autant de guide d'actions pour les pouvoirs publics. Les plus jeunes, s'ils sont moins diplômés et moins aisés financièrement, restent durablement à l'écart. 16% des 15-24 ans n'ont pas d'accès internet à domicile. Les mêmes éprouvent souvent des difficultés de lecture. Malgré cela, la génération « digital native » existe et le CAS estime que l'éducation nationale se prépare mal à l'accueillir. Les méthodes d'enseignement doivent-elles être modifiées pour cette nouvelle génération ? 40% des enseignants utilisent les TIC moins d'une fois par semaine.  Ces TIC permettront pourtant d'atténuer les inégalités à l'école. 

Le CAS liste neuf recommandations pour réduire la fracture numérique : une action politique vigoureuse, une attention particulière portée aux jeunes, un traitement social du sujet, une politique pour les personnes âgées et leur maintien à domicile par les TIC, une prise en compte des nouvelles génération « digital native », un plan de développement pour le numérique à l'école, l'observation des bonnes pratiques réalisées à l'étranger, la prise de conscience que les TIC permettent d'atténuer les inégalités devant l'école, le développement de la formation continue et de l'enseignement à distance par le numérique.

(...)

(20/04/2011 16:58:26)

Trimestriels IBM : des profits en hausse de 10% (MAJ)

IBM semble en grande forme. Sur son premier trimestre 2011 clôt le 31 mars, la firme d'Armonk a enregistré un chiffre d'affaires en hausse dans l'ensemble de ses grandes divisions et a également relevé son bénéfice prévisionnel annuel. Au cours des trois premiers mois de 2011, les revenus du géant informatique se sont établis à 24,6 milliards de dollars, en hausse de 8% (dont 5% hors effets de change). Le résultat net hors charges exceptionnelles a également progressé de 10% pour s'élever à 2,9 milliards de dollars.
Par zones géographiques, les recettes d'IBM ont également augmenté en Asie-Pacifique (+12%),  en Amérique du Nord et du Sud (+9%) et en Europe, au Moyen-Orient ainsi qu'en Afrique (+3%), « Après ces bons résultats, nous relevons nos prévisions de bénéfice annuel et tablons désormais sur un bénéfice par action hors exceptionnels d'au moins 13,15 dollars », s'est félicité le PDG d'IBM Sam Palmisano dans un communiqué.

Gel des dépenses dans l'administration

Les revenus provenant de la division Global Technology Services ont crû de 6% à 9,86 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires provenant de Global Business Services a lui aussi augmenté de 7%  à 4,7 milliards de dollars. Dans une conférence téléphonique, les analystes financiers ont toutefois demandé pour quelle raison les signatures de contrats de services avaient diminué de 14% au cours du premier trimestre, soit 18 % si l'on tient compte des fluctuations monétaires. «Si les signatures ont diminué, c'est en partie parce que les dépenses du secteur public sont au point mort », s'est justifié Mark Loughridge, directeur des services financiers chez IBM. « De plus, les signatures varient considérablement d'un trimestre à l'autre », a t-il précisé . «Au cours du quatrième trimestre 2010, elles ont progressé jusqu'à 25%. Il n'est donc pas surprenant qu' IBM reconstruise son pipeline au cours du premier trimestre. »

+41% pour les ventes de mainframes

Les revenus générés par l'activité matériel  ont bondi de 19% pour totaliser 4 milliards de dollars. C'est la meilleure croissance jamais réalisée par Big Blue depuis plus d'une décennie. Les  mainframes se redressent, avec des ventes en hausse de 41 %  par rapport à l'année précédente. Cette activité a été en partie stimulée par les ventes de systèmes Power et de l'ensemble des produits sous Unix qui ont progressé de 19%.
Au cours du premier trimestre, les recettes de la division logicielle ont augmenté de 6% à 5,3  milliards de dollars. Dans ce segment, les revenus générés par les middleware WebSphere et Tivoli ont augmenté de16% à 3,3 milliards de dollars, sachant que les ventes de Websphere ont bondi à elles seules de près de 51%.
Les résultats d'IBM ont relativement été épargnés par le violent séisme qui a frappé le Japon le 11  mars dernier. L'archipel contribue à hauteur de 15% au chiffre d'affaires d'IBM, la plupart en contrats de services, mais ces derniers sont restés stables, en dépit des évènements.

Illustration : Sam Palmisano, PDG d'IBM. Crédit photo : D.R


(...)

(20/04/2011 16:56:02)

Trimestriels Intel 2011 : Portés par l'entreprise et la tête tournée vers les tablettes

Dans les résultats du 1er trimestre 2011 d'Intel, il y a d'abord les faits. Le chiffre d'affaires est de 12,8 milliards de dollars en hausse de 25% sur un an. Le bénéfice net grimpe de 29% pour atteindre 3,2 milliards de dollars. En regardant après dans le détail, on remarque que l'ensemble des activités se sont bien comportées. Pour Bernadette Andrietti, directrice des ventes EMEA d'Intel « cela est d'autant plus remarquable que ce trimestre est traditionnellement un peu en retrait ». Symbole de ce trimestre record, les résultats de l'activité PC sont en hausse de 17% alors que la plupart des analystes ont annoncé une baisse des ventes de PC probablement impactées par l'effet tablette. « Les analystes ont des visions un peu différentes par rapport à nos constatations sur le terrain, il est par exemple très difficile d'analyser le marché entreprise et notamment celui des TPE/PME. Enfin, il y a des éléments régionaux à prendre en compte, l'Allemagne, les pays de l'Est ou la Russie sont très dynamiques alors que l'Espagne et la Grande-Bretagne subissent un ralentissement » précise Bernadette Andrietti. Elle relativise aussi l'impact des tablettes « il y a effectivement des fortes demandes de la part de nos clients entreprises pour les tablettes, notamment pour équiper les commerciaux, mais ces produits viendront probablement en complément d'un équipement PC traditionnel ».  C'est pour cela qu'Intel a fait plusieurs annonces sur les futures puces Oak Trail et son agenda en matière de puce pour tablette.

Les datacenters et les microserveurs

Si l'ensemble des activités a connu de bonnes performances, il faut souligner le secteur des datacenters qui confirme que « les entreprises ont mis la priorité sur le rafraîchissement des infrastructures plutôt que le renouvellement de leur parc d'ordinateurs qu'elles viennent d'amorcer » indique Bernadette Andrietti. L'activité Datacenter a cru de 32% au 1er trimestre 2011 à 2,4 milliards de dollars. Le lancement de la nouvelle gamme de processeur Xeon, intégrant l'architecture Sandy Bridge semble avoir séduit les entreprises. Les hébergeurs et les opérateurs sont très pro-actifs dans le domaine des achats de serveurs pour préparer les prochains services de cloud computing.

« Nous voyons par ailleurs une très forte demande de nos partenaires revendeurs pour les microserveurs » souligne la dirigeante des ventes EMEA. Les processeurs Atom spécialement dédiés pour ce type de serveurs devraient arriver d'ici 2012. Autre marché pour le processeur Atom qui est en pleine croissance, l'embarqué et particulièrement vers les Box des opérateurs. Le premier à bénéficier de cette puce est la Freebox Revolution, mais d'autres acteurs vont suivre comme Orange et Bouygues Telecom. Si on ajoute à cela les prochaines annonces concernant l'intégration des éléments de sécurité suite au rachat de McAfee, l'avenir d'Intel semble au beau fixe, les prévisions pour le deuxième trimestre affichent un chiffre d'affaires de 12,8 milliards de dollars. « Nous misons sur l'innovation » conclut Bernadette Andrietti. Une ambition confirmée par Paul Otellini, PDG d'Intel qui a relevé ses prévisions de dépenses d'investissement, notamment sur les technologies de gravure de puce les plus fines, à 14 et 22 nanomètres à destination des appareils mobiles.

 

Illustration: Bernadette Andrietti, Directrice des ventes EMEA Intel

Crédit Photo: Intel

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(20/04/2011 15:08:38)

Les applications métiers et les logiciels de sécurité ne sont pas si sûrs selon Veracode

En effet, selon le rapport sur l'état des logiciels de sécurité établi par Veracode après évaluation de 4 835 applications sur une période de 18 mois, 58 % de toutes les applications soumises à l'éditeur ont été jugées de « qualité inacceptable sur le plan de la sécurité. » Plus étonnant encore, 72 % des logiciels de sécurité se voient aussi qualifiés de la sorte (il s'agit du deuxième plus mauvais score après les logiciels de support client qui atteignent 82%) . « De nombreux dirigeants croient qu'en dépensant 500 000 dollars pour un logiciel de sécurité vendu par un éditeur important, ils disposent d'un produit intrinsèquement sûr, » dit Gunnar Peterson, architecte en sécurité logicielle et CTO de la société de conseil en informatique Arctec Group. « C'est absolument faux, et je pense que de nombreux cadres dirigeants l'ignorent, » ajoute-t-il.

Apprécier la qualité du développement des logiciels est une affaire compliquée, et certains analystes pensent que les données faisant état de niveaux bruts de vulnérabilité ne permettent pas de prendre en compte les efforts réalisés par les éditeurs. « Il serait intéressant de mettre ces données en corrélation avec la taille et la complexité des applications évaluées, » estime Pete Lindstrom, directeur de recherche chez Spire Security. Il n'en reste pas moins que Veracode pointe du doigt la prise de conscience des développeurs pour corriger certaines vulnérabilités. Les exemples de RSA, Comodo montrent que des attaques traditionnelles comme des injections SQL peuvent avoir raison des logiciels de sécurité les plus élaborés.

Des standards et des corrections


Le rapport constate également que les secteurs de la finance et du logiciel requièrent un mode de vérification plus formel, voire inclut un contrôle de la qualité des logiciels des fournisseurs tiers. Si l'on combine ces deux critères, on voit que 75% des entreprises demandant l'évaluation de la qualité des logiciels de leurs fournisseurs sont concernées. « Nous voyons également une augmentation de la demande de la part de l'industrie aérospatiale et de celle de la défense, » explique Sam King, vice-président du marketing produit chez Veracode. « Ces industries commencent à exiger, pour leurs logiciels, un niveau de sécurité équivalent à celui qu'elles attendent de leur chaîne d'approvisionnement physique», explique-t-il.

D'autres résultats font apparaître que, pour ce qui est de la conformité avec le « Payment Card Industry Data Security Standard », les entreprises ont beaucoup à faire. Cette norme de sécurité exige que des applications personnalisées, impliquées dans le traitement, le stockage ou la transmission de données relatives aux cartes de crédit, soient testées pour repérer 10 défauts logiciels déterminés par l'Open Web Application Security Project (OWASP), également connu sous le nom de OWASP Top 10. « Nous avons constaté que 8 applications sur 10 ne passeraient pas ce palmarés et seraient recalées à un audit, » explique Chris Eng, directeur senior de la recherche sur la sécurité chez Veracode.

Heureusement, Veracode donne aussi quelques encouragements aux entreprises qui souhaitent améliorer la sécurité de leurs applications. Selon le fournisseur de service, la correction des défauts ne devrait pas prendre beaucoup de temps. D'ailleurs, parmi les entreprises qui ont soumis  à nouveau leurs applications après avoir pris des mesures pour en corriger les défauts, 80 % ont atteint, au bout d'un mois, ce que Veracode considèrerait comme un niveau de qualité acceptable.

(...)

(20/04/2011 14:51:54)

CIO.PDF 35 : Les réseaux sociaux d'entreprises en plein essor

Le réseau social d'entreprise ou RSE fait évoluer les modes de collaboration au sein des organisations. Va-t-il tuer l'e-mail ? Il devrait en changer l'usage car le RSE ne remplace pas les outils existants, il les complète. L'e-mail va perdre sa fonction de transport de la valeur ajoutée et se muer en système d'alerte, pensent certains experts. Souvent déployé en mode Saas, le RSE s'épanouit alors loin des managers IT. Jusqu'au moment où il faudra intégrer ses informations avec les systèmes de GRC et de GED existants.


Pour lire CIO.PDF 35, sur abonnement

Au sommaire de ce numéro :

RETOUR D'EXPÉRIENCES: SPÉCIAL RSE
- Les réseaux sociaux s'implantent en entreprise
Avec les témoignages de : Fabrice Poiraud-Lambert (Lyonnaise des eaux), Philippe Giorgi (Bouygues Telecom), Jean-Pascal Szelerski (APEC), Marc Merlini (JCDecaux).
- « L'intranet disparaîtra au profit du réseau social chez Lagardère Publicité »
Avec le témoignage de Valérie Blondeau (Lagardère Publicité)

GESTION DE CARRIÈRE : « Maîtrisez les coûts ou démissionnez! » (interview de Robin Johnson, CIO groupe de Dell)

INTERNATIONAL : Intégrer les médias sociaux à la relation clients est difficile

SYSTÈME D'INFORMATION ET MÉTIERS : « Le DSI doit être un facilitateur pour l'entreprise »

HUMEUR

Pour lire CIO.PDF 35, sur abonnement (...)

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