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(14/04/2011 15:09:38)
Palmarès Great Place To Work 2011 : Octo Technology rafle la 1ère place
Depuis sa création il y a treize ans, Octo Technology accorde une attention particulière au bien-être de ses consultants. Ce n'est donc pas le fruit du hasard si le cabinet de conseil en SI a été élu, pour sa première participation, en tête du palmarès Great Place to Work 2011 des entreprises de moins de 500 salariés. L'enquête qui récompense chaque année les entreprises où il fait bon travailler, est menée dans 45 pays à travers le monde. Pour recevoir le label les participants doivent se démarquer par un attachement à trois valeurs essentielles : la confiance des salariés envers les managers, la fierté de ces derniers par rapport à leur propre contribution, à celle de leur équipe et de leur entreprise, et la convivialité dans une atmosphère où règne un climat positif et de coopération.
Pour mesurer ces critères, l'institut Great Place to Work se base sur 2 indicateurs : le « Trust Index », qui compte pour 2/3 de la note finale et qui s'appuie sur des questionnaires envoyés aux salariés de l'entreprise de manière anonyme. Et le « Culture Audit », participant à 1/3 de la note, qui évalue de façon qualitative la culture de l'entreprise et les pratiques managériales à travers un dossier rempli par la direction de l'entreprise.
Faire du conseil informatique autrement
Octo et 97% de ses salariés ont répondu à l'enquête. Ses dirigeants semblent convaincus qu'il est possible de mener des projets informatiques autrement et aspirent à redonner leurs lettres de noblesse et leur valeur aux ingénieurs informaticiens, « Chez Octo, la valeur humaine est primordiale », assure Ludovic Cinquin, directeur général. « En préférant nos consultants à nos clients, nous sommes en totale rupture avec les grosses SSII qui externalisent les ressources qu'elles n'arrivent pas à maîtriser en interne. Or pour qu'un projet aboutissent, il faut posséder des équipes informatiques agiles. D'où notre credo : réduire la sous-traitance, monter de petites équipes, et décloisonner la maîtrise d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage. Plutôt que de pratiquer de la délégation de ressources, nous vendons un positionnement sur l'informatique à nos clients. » « En France, les développeurs sont perçus comme des marchandises interchangeables », regrette Vincent Coste, consultant chez Octo. « A l'inverse, des Etats-Unis où être informaticien est synonyme de réussite.»
Des notes de 1 à 5 pour s'améliorer
Pour que la proximité entre chaque consultant s'installe et se perpétue naturellement, le cabinet utilise différentes recettes : «Un kifomètre », organisé tous les jours sur le plateau projet, et une fois pas mois pour les équipes en interne, mesure le degré de satisfaction des collaborateurs . « De la même manière que les méthodes agiles favorisent le feedback utilisateur, ce procédé mesure le retour des équipes », indique David Alia, directeur du pôle Médias/Internet.
En réunion d'équipe, une note de 1 à 5 permet de s'améliorer et de détecter au plus tôt les notes les plus basses. « Nous considérons qu'on peut toujours mieux faire », poursuit Ludovic Cinquin. « C'est pourquoi notre politique est basée sur la notion de partage, d'entraide et de dynamisme collectif. » Un ouvrage collectif ( Partageons ce qui nous départage), paru fin 2010 et disponible en librairie, illustre les valeurs de la société. L'aventure a duré 3 mois et a entraîné dans son sillage une trentaine de collaborateurs.
La société de conseil IT compte aujourd'hui 153 collaborateurs en France et une quinzaine d'autres dans ses filiales au Maroc, Belgique, Suisse et Brésil. Depuis sa création, le groupe connaît une croissance de ses effectifs relativement soutenue: 20% par an, profils juniors et seniors confondus pour collaborer sur des innovations technologiques, des architectures de systèmes d'information, des architectures web, des applications mobiles, du cloud computing, ou des méthodes agiles.
(...)
A Grenoble, HP valide les solutions HPC de ses clients
Pourquoi les clients ont besoin de HPC s'est interrogé Xavier Poisson Gouyou Beauchamps, directeur des ventes EMEA cloud et HPC et d'apporter plusieurs réponses, une augmentation de capacité de calcul pour réduire les coûts, travailler sur des sujets aussi variés que la simulation, la recherche, mais aussi le divertissement. Il a présenté le centre de benchmark HPC qui est basé dans les locaux de Grenoble. Ce centre permet aux différents clients de HP de pouvoir tester, analyser in situ, comparer les différentes configurations de calcul haute performance selon leur besoin propre.
Différents types de POC (proof of concept) peuvent être imaginés, comprenant plusieurs topologies de noeuds, d'évolutivité technique (capacité de stockage, type de processeurs, besoin de connectivité). Ces tests peuvent durer jusqu'à 6 mois. Ces installations fonctionnent en général à 80% 24h/24 et 7j/7. L'objectif avoué est de trouver le bon équilibre entre les besoins de calcul du client et l'infrastructure souhaité par le client. Xavier Poisson le rappelle « des projets de HPC ne sont pas des investissements sur 1 an, mais sur 3 à 5 ans ». Une raison de plus pour bien tester son projet.
Ces tests et ces comparatifs permettent aussi selon Xavier Poisson de répondre aux grands défis pour les prochaines années que sont le contrôle de la consommation énergétique et l'amélioration de la bande passante (temps réel, faible taux de latence, connexion réseau). Une première réponse est apportée par la modularité de ce type de salle via les containers POD proposés par HP. Mais le constructeur mise aussi sur ces partenaires et notamment Intel. Ce dernier est revenu sur les dernières annonces du fondeur concernant les puces Xeon E7 améliorant la performance tout en diminuant la consommation énergétique, via des technologies comme Turbo Boost ou l'Hyper Threading.
De l'accélération de particules au cinéma
L'intérêt pour le calcul haute performance comprend des activités variées. Sur le plan scientifique par exemple, le Cern est très friand de ce type d'infrastructures. Surtout avec la mise en place de son accélérateur de particules. Celui-ci, selon le Dr Pierre Vande Vyvre du Cern, doit répondre à plusieurs questions dont l'origine de la masse des particules, peut-on unifier toutes les forces présentes, etc. ? Lors d'une simulation d'une collision de particules, l'impact est photographié avec des temps de décompositions de l'ordre de la nanoseconde, les chercheurs ont été confrontés à deux problématiques sur les données récupérées.
La première concerne la définition de la qualité des informations. Pour ce faire, le Cern a imaginé avec HP une traitement à la volée basé sur des algorithmes spécifiques. En matière de matériel, le laboratoire genevois s'est équipé en HPC 7000, BL2x 220c G6 (Intel E5540 : 2,53 GHz 4 cores) et l'intégration de 40 agents pour capter les données. Cette configuration a été testée à Grenoble et ensuite installée au Cern. Le résultat est une diminution du nombre de rack en passant de 3 à 1, mais également une meilleure analyse des données avec un facteur 3 à 4 par rapport à l'architecture existante 2 ans auparavant. La seconde problématiques était la compression des donnés et leur archivage. A chaque collision, près de 1000 « clichés » peuvent être intéressantes et cela représente un volume de 1 à 50 Mo d'informations à numériser. L'infrastructure déployé par HP a permis une forte amélioration du stockage de ces donnés.
Le cinéma gourmand en HPC
En matière de cinéma, la société française Quinta, spécialiste de la postproduction a elle aussi fait appel au savoir-faire d'HP. La problématique est simple, les films demandent de plus en plus d'effets spéciaux et d'intégration d'images 3D. Ces procédés sont gourmands en ressources informatiques et les sociétés de post-production sont confrontées à des contraintes budgétaires importantes. Cela demande donc des efforts sur la climatisation et contrôle des coûts énergétiques, la gestion de la place au sol et l'optimisation de la supervision.
Pour répondre à ces exigences, Quinta a fait appel au centre de benchmark d'HP qui a travaillé sur une architecture de 225 serveurs SL2 x 170z avec double processeur Intel Xeon 5620 cadencé à 2,4 Ghz et 24 Go de mémoire DDR3. Le résultat parle de lui-même : les performances ont été multiplié par deux, le nombre de rack est passé de 6 à 3 gagnant ainsi de la place au sol. Les coûts ont été réduits de 30 à 40% sur le refroidissement de la salle et de 10% sur la facture d'électricité. La société précise que le temps d'intégration des 225 serveurs a été rapide (4 jours).
Libye : les rebelles ont créé leur propre réseau mobile
« Le nouveau réseau nommé Libyana Al Hurra, est opérationnel depuis le 2 avril, et il est physiquement isolé du réseau Libyana de Tripoli, » a déclaré Ousama Abushagur, un ingénieur télécom libyen basé aux Émirats arabes unis (EAU), qui a dirigé l'équipe chargée de mettre en place le nouveau réseau. Jusque-là, dans la région de Benghazi et dans les autres places fortes tenues par les opposants, les gens devaient utiliser les téléphones satellites de Thuraya Télécommunications. Mais, « le coût de ces communications étant élevé, rares étaient les personnes qui pouvaient se permettre de téléphoner, » a déclaré l'ingénieur dans un entretien. « De plus, ils devaient se placer dans des zones à découvert pour passer des appels, et ne se sentaient pas en sécurité, » a-t-il ajouté.
Le satellite en système de secours
Avant que les opposants soient coupés du réseau mobile Libyana Tripoli, toutes les communications étaient acheminées par des systèmes centralisés sur Tripoli. « Le HLR (Home Location Register) du réseau GSM (Global System for Mobile Communications) qui gère la base de données des abonnés admis sur le réseau, ses passerelles internationales, le Short Message Service Centers (SMSC), et autres éléments clés du réseau, se trouvaient à Tripoli, » a encore expliqué Ousama Abushagur.
Avec son équipe, ils ont dû introduire dans le réseau des équipements et des données essentielles avant de pouvoir offrir un service de téléphonie mobile dans l'Est du pays. En particulier, ils ont dû reconstruire le HLR et ajouter des éléments au réseau de cette zone géographique, pour ne plus dépendre du système centralisé à Tripoli. « Nous n'avions pas de HLR, ce qui signifie que nous ne savions pas quels utilisateurs autoriser pour le connecter au réseau, » a déclaré l'ingénieur. « L'équipe a dû reconstruire une base de données couvrant au mieux l'Est du pays, afin de permettre aux gens d'utiliser le réseau, sans interruption de service, » a-t-il expliqué.
Déjà 800 000 utilisateurs
« Grâce à l'aide financière d'hommes d'affaires libyens travaillant dans les Émirats Arabes Unis, nous avons pu acheter des équipements auprès de différents fournisseurs, et les transporter sur Benghazi avec un avion qui a transité par l'Égypte, » a confié Ousama Abushagur. L'équipe a également acheté une capacité satellite sur Intelsat 15, et l'a connecté au réseau IDT pour le service vocal international. « D'autres opérateurs internationaux peuvent également se connecter à ce réseau, », a-t-il ajouté. Le 2 avril, le nouveau réseau comptait environ 800 000 cartes SIM actives.
Selon la FCGA, la crise a modifié la gestion des petites entreprises
Le 1er trimestre 2011 confirme pour les TPE la reprise amorcée en 2010, selon l'Observatoire de la petite entreprise publié par la FCGA (*) et Banque Populaire, présenté ce 13 avril. Mais attention, cette reprise, du moins ce début de reprise, se produit de manière très inégale suivant les secteurs. Globalement, le chiffre d'affaires des petites entreprises a progressé de 0,7% en 2010, alors qu'il avait baissé de 2,6% en 2009. Sur douze secteurs (et 56 professions) analysés par l'Observatoire, onze progressent, un seul, la santé marque le pas.
La crise n'a pas que des conséquences chiffrées. Un exemple emblématique, celui de la trésorerie, sujet historiquement sensible dans ce type d'entreprises. Selon Michel Roux, directeur du développement des Banques Populaires, « le dirigeant de TPE s'est mis à la gestion de trésorerie, c'est l'un des véritables enseignements de la crise. De plus en plus d'artisans par exemple facturent leurs clients en temps et en heure et les relancent. Avant, la facturation prenait du temps, quant aux relances, elles n'étaient pas dans le champ d'intervention du patron de TPE ».
Dématérialiser les demandes de crédit
Dans le même ordre d'idées, les Banques Populaires vont dématérialiser et automatiser les demandes de crédit en signant dans quinze jours un accord avec l'Ordre des experts comptables sur ce sujet. C'est une autre conséquence de la crise et de l'évolution des technologies.
Le court terme n'est évidemment pas la seule ligne d'horizon, la Banque Populaire et de plus en plus d'acteurs réfléchissent à la reprise d'entreprises. Le thème des successions est complexe, d'autant qu'existent peu de données, et encore moins de données fiables, souligne André Letowski, expert du sujet. Certaines activités sont susceptibles d'être reprises dans de fortes proportions, 40 à 50% par exemple dans les cafés, restaurants et hôtels, 20% dans le commerce de détail, on tombe à 5% dans le transport, la construction, les services aux entreprises. Sujet d'autant plus urgent que les ¾ des cédants, en entreprises individuelles, n'ont pas cherché de repreneur. Ce qui explique l'échec des transmissions et la nécessité d'accompagner ce pendant à la création d'entreprises.
(*) Fédération des centres de gestion agréés qui a dépouillé plus de 300 000 liasses fiscales. (...)
Gestion de projets, le PMU choisit PSNext
Cette révolution sur la nature même de l'activité de l'entreprise a évidemment impliqué de nombreux chantiers informatiques. Parmi ceux-là, il était nécessaire de mettre en conformité le SI avec les exigences de l'Arjel (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne). L'agrément de cette autorité est en effet nécessaire pour opérer légalement des jeux en ligne.
L'Arjel exige notamment une traçabilité parfaite des opérations de jeux et paris, grâce à un système dénommé le « frontal ». Ce système collecte, valide, formate et scelle numériquement dans un coffre-fort électronique les données issues des logiciels de jeux.
Il fallait que la construction du « frontal » puisse être réalisée rapidement en 2010 afin de respecter le cahier des charges de l'Arjel, tout retard d'agrément entraînant une perte de chiffre d'affaires. La société de service spécialisée en gestion des preuves et sécurisation des SI, i-Tracing, a assisté le PMU dans son projet en l'aidant à le réaliser en huit mois. Le budget du projet n'a pas été dévoilé.
Gestion transversale des métiers avec PSNext
Le pilotage des projets de refonte, la gestion des ressources et des portefeuilles de projets nécessitaient également une mise à jour des outils du PMU. En 2000, le PMU avait choisi la version 6 de PSN, de Sciforma. Après remise en concurrence, l'opérateur de paris avait choisi la version 8. Enfin, PSNext a été choisie en 2010 après un nouvel appel d'offres. Ces outils sont partagés entre services techniques et directions métiers.
La version PSNext apporte au PMU la capacité de gérer, de manière collaborative et transverses métiers-techniques, des livrables avec les documents de description attachés, ce qui modifie considérablement les méthodes de travail. La simulation des plans de charge permet également de justifier ou non les éventuelles demandes de ressources supplémentaires. Le coût de déploiement de ce produit n'a pas été non plus communiqué.
Le club des CIL compte déjà 400 membres
L'association compte désormais 400 membres contre seulement 272 l'année dernière. Parmi les nouveaux membres, on compte : la Région Lorraine, le Conseil Général des Yvelines, Sanofi Aventis R&D, EDF, Renault Trucks, le Sénat, la Région Ile de France, Lilly France, BNP Paribas, Aéroports de Paris, Cofiroute, INPES, Robert Bosch, Accenture, Bird & Bird, CNP Assurances, Agirc Arrco, la Ville de Saint-Etienne, Cegedim, l'Institut Curie, Electrolux, Mac Donald's France, American Hospital of Paris, ESSO, le Centre hospitalier d'Avignon et l'INRA.
L'AFCDP représente désormais 10% des CIL agréés par la CNIL et 70% des organismes ayant au moins un CIL agréé dans leurs effectifs. Paul-Olivier Gibert, président de l'association, s'est réjoui de la représentativité de l'AFCDP mais compte l'accroître encore afin d'être une voix audible auprès de la Commission Européenne dans le cadre de la révision en cours de la Directive 95/46/CE sur la protection des données personnelles.
Service-public.fr s'impose comme une étape avant toute démarche administrative
Plus d'un quart des visiteurs (27%) se rendent sur Service-public.fr avec l'objectif de s'informer avant de débuter des démarches administratives. 24% recherchent une information d'ordre réglementaire ou un texte de loi. Près d'un cinquième des visites (19%) concernent les démarches à réaliser lors d'un événement de vie (mariage, décès d'un proche, etc.). La même proportion surfe sur Service-public.fr afin de suivre tout bonnement l'information administrative.
Ces réponses concernent les visites à titre personnel, soit 59% du total des visites. A noter que 31% des visites sont à la fois professionnelles et personnelles. L'étude spécifie enfin que 94% des utilisateurs du site se déclarent satisfaits.
Site : www.service-public.fr
Crédit photo : Forster Forest
Isilon Systems rafraichit ses baies de stockage big data avec les S200 et X200
Désormais une division d'EMC, Isilon Systems garde encore son indépendance tout en se positionnant comme la solution de stockage big data du groupe. Un peu moins d'un an après l'annonce de OneFS 6.0 et de deux outils de pilotage (SmartPools et InsightIQ), Isilon sort OneFS 6.5, met à jour deux logiciels de gestion des données, SyncIQ 3.0 et InsightIQ 1.5, et deux baies de stockage NAS, les S200 et X200.
Si OneFS intègre toujours les trois couches de stockage (Raid, système de fichiers et gestionnaire de volume) pour créer un espace de stockage unique d'une capacité maximale de 10,8 Pétaoctets avec un maximum de 144 noeuds, il ajoute avec la version 6.5 le support des protocoles NFS 4.0, CIFS plus Kerberized NFS v3, une amélioration de la sécurité et la possibilité d'utiliser des SSD avec des données et des métadonnées.
Une version plus aboutie d'insightIQ
Aurélien Goujet, directeur technique chez Isilon Systems France, nous a détaillé les autres nouveautés : « Avec OneFS 6.5 et SyncIQ 3.0, Isilon fournit désormais en temps quasi réel l'accès aux données et leur réplication. Pour gagner du temps lors des snapshots, seuls les blocs de données modifiés sont transférés et pas l'ensemble des fichiers sauvegardés ». Cet outil de réplication est de plus complètement intégré à Snapshot IQ pour n'afficher qu'une seule interface pour la sauvegarde et la restauration des données.
Pour ce qui concerne la version 1.5 d'InsightIQ, un outil d'analyse de la performance qui permet aux administrateurs d'identifier et d'éliminer les goulets d'étranglement, Aurélien Goujet avoue bien volontiers que cette mouture tient désormais ses promesses. Cette version serait plus aboutie que la précédente pour surveiller le réseau, les disques et les baies.
Dernières annonces, l'arrivée de la baie haut de gamme S200 (à partir de 40 770 euros par noeud), qui remplace l'IQ 5400S, et de la X200 (à partir de 19 440 euros par noeud), qui pousse vers la sortie la IQ 7200X.
Des performances en hausse
Architecturée autour d'un contrôleur Intel Xeon Westmere (2 fois quatre coeurs), la S200 supporte, selon le constructeur, plus de 1,4 million d'opérations (NFS) par seconde en entrée/sortie et offre un débit 85 Go/s à partir d'un seul système de fichiers. Aurélien Goujet précise que le précédent 5400S délivre 600 000 opérations/s (NFS) et autour de 45 Go/s. Les clients peuvent utiliser jusqu'à six SDD 200 Go fournis par STEC et 24 disques durs SAS de Hitachi GST (10 000 t/m) au format 2,5 pouces. Un cluster de S200 peut gérer un cache cohérent global de 13,8 To. Chaque noeud au format 2U (3,5 pouces) peut contenir jusqu'à 14,4 To avec ses 24 unités 2,5 pouces (2,1 Pétaoctets dans un cluster de 144 noeuds) et exploiter un maximum de 96 Go en mémoire vive. La connectivité est assurée par quatre liens Ethernet gigabit ou bien par deux liens gigabit et deux autres 10 gigabit. Ces options sont nouvelles chez Isilon. Auparavant, il n'était pas possible de modifier les baies à la commande pour ajouter de la mémoire vive ou changer les contrôleurs réseau.
Pour le X200 (à partir de 40 770 euros par noeud), le constructeur de Seattle annonce une capacité maximale de 24 To par noeud ou 5,2 Pétaoctets dans un cluster de 144 noeuds, 309 312 opérations (NFS) par seconde en entrée/sortie (288 000 pour le précédent modèle) et un débit de 35,7 Go/s (28,8 Go/s précédemment), avec une mémoire cache cohérente de 6,9 To. Chaque baie est équipée d'un seul processeur Intel Nehalem supportant un maximum de 48 Go en RAM. Les disques durs SATA ou SAS au format 3,5 pouces proposent une capacité de stockage maximale de 24 To par noeud (12 unités max). Avec ces deux baies, il est bien sûr également possible de mixer SSD et disques durs. La réallocation des données en fonction des classes de stockage répondant aux règles établies par l'administrateur justement épaulé par l'outils d'analyse InsightIQ 1.5.
Isilon explique que les noeuds (144 au maximum) peuvent être ajoutés à un cluster en 60 secondes pour augmenter la capacité globale de stockage, toujours dans un volume unique. Les S200 et X200 supportent les clients Microsoft Windows, Linux, Unix et Apple Mac OS X. Ces baies sont bien sûr compatibles avec les précédents modèles du constructeur. Une simple mise à jour vers OneFS 6.5 est nécessaire pour gérer la cohérence du cluster.
Intégration à venir
Si ces annonces d'Isilon sont de simples évolutions, elles apportent toutefois un gain de performances et une amélioration dans la protection des données. Mais rien de nouveau dans OneFS 6.5 du coté de la déduplication globale et de la compression depuis le rachat par EMC. « Nous n'allons pas développer un quatrième algorithme de dédup alors qu'il en existe déjà deux chez EMC avec DataDomain et Avamar. Nos développements sur ce terrain sont pour l'instant retardés et nous discutons avec l'ingénierie de DataDomain et d'Avamar sur ces sujets ». L'intégration technologique avec EMC reste donc à faire car cette génération de produits a été lancée et développée bien avant la finalisation du rachat en novembre dernier. Nous avions d'ailleurs découvert les protos de ces baies lors de notre visite du laboratoire de tests d'Isilon à Seattle, sans pouvoir en parler... Rendez-vous à l'EMC World de Las Vegas, du 8 au 12 mai prochain, pour découvrir les projets du géant du stockage dans ce domaine.
Illustration principale : Trois baies NAS Isilon S200
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