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(13/04/2011 16:17:20)

Une prothèse neuro-robotique fabriquée par une start-up

Le mPower 1000 est un appareil conçu par Myomo, Inc, une start-up de douze employés à Cambridge. La société compte présenter le produit au colloque/salon annuel de l'American Occupational Therapy Association (Association américaine d'ergothérapie), qui se tiendra du 14 au 17 avril à Philadelphie.

L'appareil s'enfile comme une manche sur le bras du patient et intègre des "capteurs qui, posés à la surface de la peau, détectent les signaux musculaires les plus infimes", selon le dernier communiqué de la société. Quand le cerveau adresse une instruction aux muscles, le mPower 1000 enclenche ses moteurs et assiste le bras dans son mouvement. Au fil du temps, l'appareil peut aider les patients à réapprendre à bouger. Cette thérapie peut commencer à tout moment, même vingt ans après l'AVC, selon Myomo.

Un usage déjà autorisé aux Etats-Unis

La Food & Drug Administration (organisme américain de contrôle pharmaceutique et alimentaire) a autorisé les usages domestique et hospitalier du produit. Myomo vise les patients ayant connu une perte de mobilité à cause d'un accident vasculaire cérébral, d'une lésion de la moelle épinière, d'une sclérose en plaques, d'une infirmité motrice cérébrale, d'une dystrophie musculaire ou d'un traumatisme crânien.

L'appareil est annoncé comme portable et "extrêmement léger" (il pèse 1lb 14 oz, soit 0.846 kg). Myomo envisage de le commercialiser pour un usage domestique accompagné d'un programme structuré et d'une application smartphone et de lui associer un système inspiré des jeux vidéo. Et le mPower 1000 se connecte via bluetooth à un site qui permet aux médecins de suivre les progrès de leurs patients. Le mPower 1000 coûte 5 250 dollars, contre 80 000 dollars pour les appareils de rééducation fixes utilisés habituellement par les hôpitaux.

Un marché en pleine essor

Fournir aux victimes d'AVC des outils de réalité virtuelle tels que des jeux vidéo avec capture de mouvements, des gants robotisés et des lunettes 3D pour leur permettre de rééduquer leur cerveau et recouvrer leur motricité n'est pas une idée nouvelle, et les roboticiens y travaillent depuis des années. Parmi les concurrents du mPower 1000, le Biomedical Sensor Glove présenté cette année par la start-up Jintronix Inc., a été créé par quatre étudiants ingénieurs américains. Comme le mPower 1000, ce gant est destiné à un usage domestique requérant peu d'assistance d'un médecin. Encore dans sa phase de conception, il devrait à terme coûter environ 1 000 dollars (688 euros) à produire, selon un communiqué de presse.

www.myomo.com

(...)

(13/04/2011 15:51:48)

Le Watson d'IBM, pas aussi intelligent que l'on croit

« Même si Watson représente un exploit technique considérable, il serait incapable d'accomplir certaines choses, » a déclaré Patrick Henry Winston, professeur et ancien directeur du Laboratoire d'Intelligence Artificielle du Massachusetts Institut (MIT). « Par exemple, si l'on faisait une conférence sur Watson, Watson ne pourrait pas y assister. Il n'aurait rien à dire sur lui-même. Il ne pourrait pas participer aux discussions pour parler de la manière dont il fonctionne. »

Une dizaine d'autres chercheurs se sont exprimés sur le sujet aux côtés de Patrick Winston, lors du symposium Computation and the Transformation of Practically Everything au programme des évènements qui marquent le 150e anniversaire de l'école cette année. L'ancien directeur du laboratoire du MIT a fait remarquer que, depuis que des informaticiens, comme James Slagle, ont commencé à créer des programmes d'intelligence artificielle au début des années 1960, la communauté scientifique et le public pensaient que les ordinateurs pourraient disposer de capacités d'intelligence en quelques années. Mais cela ne s'est pas produit.

Un supercomputer reposant sur la puce Power7

« Apparemment, nous avons oublié ou négligé l'idée selon laquelle il est beaucoup plus difficile de produire des programmes qui ont du sens commun que de réaliser des programmes spécialisés dans des domaines techniques très pointus, » a-t-il déclaré. L'ordinateur Watson d'IBM peut par exemple répondre à des questions posées en langage naturel en temps quasi réel.

Contrairement aux super ordinateurs du passé, Watson est composé de 90 serveurs Power 750 Express IBM équipés de processeurs Power7 huit coeurs - quatre CPU dans chaque machine, soit un total de 32 puces par machine. Virtualisés, les serveurs reposent sur l'hyperviseur KVM et forme un  cluster Linux offrant une capacité de traitement totale de 80 téraflops (un téraflops = mille milliards d'opérations à virgule flottante par seconde). « Toutefois, ce dont manque Watson, c'est la capacité de se relier à des expériences vécues pour élaborer des pensées cohérentes, le propre de la capacité cognitive de l'homme, » a expliqué  Patrick Henry Winston.

Watson mis en échec par un sénateur américain

Ed Lazowska, qui dirige la Bill & Melinda Gates Chair in Computer Science & Engineering à l'Université de Washington, a également porté un coup à Watson. Selon lui, après la victoire que Watson a remporté au Jeopardy en février, la machine a été facilement défaite peu de temps après par le représentant démocrate Rush Holt, (DN.J.), au cours d'une démonstration technologique au Congrès. Physicien nucléaire et cinq fois vainqueur du « Jeopardy », il a battu l'ordinateur à 8 600 dollars contre 6 200 dollars. « Cela montre que nous avons besoin de plus de physiciens au Congrès. Rush Holt est le seul, » a plaisanté Ed Lazowska.

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Alors que Watson ne peut pas mener une conversation intelligente, son apparition sur « Jeopardy » a marqué un changement radical dans l'Intelligence Artificielle, grâce aux processeurs multicoeurs, au calcul en cluster et à un logiciel de gestion informatique sophistiqué. La puissance de calcul utilisée par l'homme pour aller sur la lune à la fin des années 1960 est celle que l'on trouve aujourd'hui « dans des peluches animées. » Certes, « ce n'est pas le meilleur usage que l'on pourrait faire de cette puissance de calcul, » a déclaré Ed Lazowska. Il y a dix ans, il fallait un administrateur informatique pour gérer 250 serveurs. Aujourd'hui, la même personne peut gérer des milliers de serveurs. « Par exemple, la plateforme cloud computing Microsoft Azure ne nécessite que 12 personnes pour gérer 35 000 serveurs répartis sur deux continents, » a déclaré Ed Lazowska.

Une puissance de calcul en progression constante

Au cours des 40 dernières années, la puissance exponentielle de l'informatique a permis à l'Internet d'avoir un impact considérable sur nos vies, plus que toute autre chose, » a-t-il encore ajouté. « Au cours des années à venir, les consommateurs verront des réalisations utilisant cette puissance : des maisons intelligentes, des robots intelligents, des voitures intelligentes capables de prendre des décisions ou encore elles seront visibles dans le secteur de la santé, » a déclaré Ed Lazowska. « Aujourd'hui, il existe déjà des voitures qui peuvent se garer en parallèle et même rouler en ville ou à la campagne sans conducteur humain. »

La clé du développement pour les futurs ordinateurs repose sur le « renforcement du système, » un domaine dans lequel les ingénieurs de plusieurs disciplines peuvent travailler en équipes, plutôt que de développer une technologie spécifique dans un domaine d'expertise. « Lorsque les ingénieurs travaillant sur la reconnaissance vocale s'associent avec ceux travaillant sur la vision, ils sont en mesure de construire un système qui profite considérablement de leurs compétences, bien davantage que s'ils l'avaient développé seuls dans leur domaine, » a-t-il ajouté.

Des milliers de coeurs pour ressembler à l'homme

Selon Anant Agarwal, professeur au département Electrical Engineering and Computer Sciences du MIT, « ces ordinateurs doivent plus ressembler à l'homme, s'ils veulent tirer parti des progrès techniques. » Le souhait de son département est de construire un processeur avec des centaines, voire des milliers de coeurs, un objectif qui pourrait être atteint en quatre ans seulement selon lui. L'obstacle majeur à la construction de processeurs intégrant plusieurs milliers de coeurs, c'est l'évacuation de la chaleur dégagée par les composants. Une manière de contrôler la production de chaleur est de placer les coeurs le plus près possible de la mémoire DRAM, de manière à raccourcir la longueur des circuits et réduire le temps pendant lequel se fait l'accumulation de chaleur.

Une autre méthode consiste à équilibrer les performances des applications avec les possibilités matérielles. « Nous avons besoin de repenser les compilateurs, les systèmes d'exploitation, les architectures, et comment programmer les ordinateurs. En priorité, il faut créer des applications capables de faire connaître leurs objectifs au système d'exploitation, » a-t-il encore déclaré. « En quelque sort, nous avons besoin d'un mode de calcul conscient. » Ce serait comme si l'application pouvait «dire» au système d'exploitation ce dont elle a besoin en terme de puissance de traitement, puis atteindre un équilibre entre les besoins du système et ceux des autres applications fonctionnant ensemble.

Anant Agarwal fait remarquer que le coeur humain fournit au corps exactement ce dont il a besoin à tout moment et de manière optimale. « Si vous êtes bon coureur, la température de votre corps va fait baisser graduellement au fur et à mesure du parcours, » a-t-il expliqué. « Si vous êtes un ordinateur, plus vous courez, plus votre température va augmenter. Donc la question est : pourquoi les ordinateurs ne réagissent-ils pas davantage comme des humains ? »

(...)

(13/04/2011 15:19:39)

Cloud Foundry, la solution PaaS de VMware

VMware a annoncé une offre de PaaS appelée Cloud Foundry. Cette dernière se veut ouverte. Les développeurs peuvent ainsi l'utiliser en combinaison avec n'importe quel environnement de cloud public ou privé, même ceux qui n'utilisent pas la technologie VMware. Ils peuvent également choisir parmi une variété d'infrastructures applicatives. Jusqu'à présent, les fournisseurs de PaaS ont eu tendance à lier les utilisateurs à leur plate-forme, ainsi qu'à un service de cloud spécifique. « Mais cela évolue, car les gens veulent la portabilité des applications », a déclaré George Hamilton, analyste au Yankee Group et d'ajouter « les entreprises veulent de la flexibilité pour développer des applications et être capable de les porter dans des environnements différents. »

Comme la solution Cloud Foundry est Open Source, elle pourrait simplifier la portabilité des applications depuis un environnement interne vers un cloud public, par exemple, ou entre les différents clouds public. « Vous pouvez maintenant évaluer un prestataire de cloud non plus uniquement sur leur infrastructure, mais sur la qualité de service » précise l'analyste.

Un modèle Open Source

L'éditeur propose plusieurs manières d'accéder à Cloud Foundry. Le VMware Operated Developer Service est disponible actuellement en version bêta. Il est destiné aux développeurs désirant tester les services ainsi que l'intégration d'opérationnelle. L'éditeur prévoit également de sortir, ce trimestre, Cloud Foundry Micro-Cloud, une instance téléchargeable de Cloud Foundry contenue dans une machine virtuelle. Les développeurs peuvent ainsi utiliser Micro Cloud sur leurs postes de travail pour développer et tester leurs applications. Enfin, une version commerciale de Cloud Foundry pour les entreprises devrait voir aussi le jour. Elle offrira des fonctionnalités PaaS au sein des clouds privés.

VMware a déjà publié le code de Cloud Foundry, un projet Open Source distribué sous la licence Apache 2. Cela signifie que les développeurs peuvent modifier le logiciel pour leurs propres besoins. En plus du support de Spring for Java, Ruby on Rails et Sinatra pour Ruby, Cloud Foundry prend également en charge d'autres cadres de JVM, y compris Grails. VMware a déclaré qu'il envisage d'intégrer d'autres frameworks de programmation.  Pour les bases de données, Cloud Foundry s'appuie initialement sur MongoDB, MySQL et Redis. La solution sera prochainement compatible avec les services vFabric de VMware.

En quête de crédibilité

« L'ouverture de Cloud Foundry peut être intéressante pour certains utilisateurs, mais elle ne s'installe pas comme un gros concurrent face à d'autres fournisseurs PaaS, tels que Microsoft » a déclaré George Hamilton. Il rappelle que la plate-forme Azure  prend en charge l'environnement de programmation. NET. « Les services PaaS comme Azure demande un peu plus aux développeurs, mais ce qu'ils perdent en souplesse, ils le gagnent dans l'administration du système » confie l'analyste. Certains développeurs peuvent faire ce choix.

Si les développeurs de Spring  (de Spring Source détenu par VMware) devraient adopter sans problème  Cloud Foundry,  VMware veut relever le défi de construire une relation avec d'autres programmeurs. Michael Cote, analyste chez RedMonk indique « quand il s'agit de Ruby, JavaScript et d'autres plates-formes, VMware doit être un interlocuteur crédible » et d'ajouter « cela passe  par se mettre au niveau de la communauté des développeurs ». Par exemple, Amazon Web Services, qui est relativement ouverte, et Google ont de bonnes relations avec les programmeurs. Mais Microsoft a dû travailler très dur pour convaincre qu'il n'était pas « l'empire du mal » et qu'il ne cherchait pas à verrouiller les développeurs dans Azure » analyse le consultant.

Parce que VMware n'a pas exposé les détails sur les prix de sa solution, Michael Cote est un peu sceptique de savoir si Cloud Foundry sera véritablement ouvert. Les fournisseurs de PaaS ont généralement l'habitude de verrouiller les utilisateurs sur certains composants permettant ainsi au prestataire de gagner de l'argent à chaque installation. Il semble que VMware souhaite construire un environnement très large avec l'espoir de tirer des bénéfices sur certaines utilisations. Le consultant conclut en espérant « que l'éditeur le fera de manière intelligente et qu'il n'essayera pas de monétiser sa solution à chaque instance Cloud Foundry ». (...)

(13/04/2011 14:26:17)

Le Parlement européen libère des fréquences pour le haut débit mobile

La commission de l'industrie du Parlement européen a voté ce mercredi 13 avril un texte portant sur une couverture intégrale haut débit dédiée à l'Internet mobile d'ici le 1er janvier 2013. Pour obtenir cette couverture, les Etats membre devront libérer la bande de 800 MHz. Elle comprend une partie du dividende numérique, c'est à dire les bandes de fréquence disponibles avec l'extinction du signal analogique de la télévision. Toutefois un amendement leur permet de demander un report jusqu'à la fin 2015, "voire au-delà" pour des raisons techniques.

L'enjeu de cette libération de la bande des 800 MHz s'inscrit dans l'optique de l'accès universel à l'Internet à haut débit d'ici 2020 (30 Mbit/s pour chaque citoyen), précise le Parlement européen. Après 2013, la Commission européenne devrait se positionner pour l'ouverture d'autres fréquences pour "suivre l'évolution des technologies". (...)

(13/04/2011 12:29:18)

Microsoft accuse Google de mentir sur ses certifications Fisma

Dans un billet hargneux, l'un des principaux juristes de Microsoft allègue que Google a faussement prétendu que son service Google Apps for Government disposait d'une importante certification (en l'occurrence  la Fisma Federal Information Security Management Act). Les deux éditeurs se sont affrontés farouchement sur le terrain des applications destinés aux utilisateurs de l'administration et ont échangé des mots dans le cadre de plusieurs poursuites judiciaires l'an dernier.

Lundi dernier, Microsoft a déclaré que les documents juridiques relatifs à une plainte déposée par Google accusant le gouvernement de favoriser injustement la firme de Redmond avaient été descellés. Y figure un dossier du ministère de la Justice qui note que «malgré les affirmations de Google auprès d'un vaste auditoire, à savoir le procureur, le cabinet d'audit Government Accountability Office (GAO) et la Cour, il semble que Google Apps for Governement ne possède pas de certification Fisma ».

La Fisma a fixé un standard de sécurité très strict que les fournisseurs doivent s'engager à respecter. Or, sur son site web officiel, Google avait mis en avant cette certification de son service destiné aux administrations.

Une collaboration constante entre la GSA et Google

De son côté, la firme de Redmond a fait remarquer qu'une version du service Google Apps Premier était certifiée Fisma  Toutefois, le ministère de la Justice a expliqué, dans son dossier du mois de décembre, que Google Apps for Government était une version plus restrictive du service et que le processus de demande d'accréditation Fisma pour le produit était toujours en cours et sur le point d'être terminée.

Google a aussitôt riposté en affirmant que les deux services étaient  essentiellement les mêmes. « Nous n'avons pas voulu tromper ni le tribunal ni nos clients, », s'est défendu David Mihalchik, un porte-parole de la partie Enterprise de l'éditeur, dans un communiqué en réponse aux accusations de Microsoft. Il a précisé que son service avait reçu une autorisation de sécurité Fisma de la part de la General Services Administration en juillet 2010. « Google Apps for Gouvernment est le même système aux contrôles de sécurité renforcés qui va au-delà des exigences Fisma », a t-il ajouté. « Comme prévu, nous travaillons avec la GSA pour mettre constamment à jour notre documentation et y inclure d'autres améliorations. »

Des faits qui restent opaques

Microsoft a reconnu qu'il y avait deux aspects sur chacune de ces histoires, tout en ne perdant pas l'occasion  de critiquer la firme de Moutain View. «Lorsque j'ai découvert tout cela, j'ai d'abord pensé que peut-être quelque chose de positif pourrait sortir de ce procès contre Google », a estimé David Howard, l'un des principaux juristes de Microsoft dans un billet de blog.  « Pendant des mois, un certain nombre de personnes ont demandé plus de détails sur la certification Fisma de Google. « Pour être indulgent, en raison du manque de volonté de l'éditeur quant à apporter des réponses claires, je considère que les faits sont plutôt restés opaques. Ma seconde réaction a été de me demander à quoi Google pense lorsqu'il continue de prétendre que son service dispose de la certification Fisma, s'est interrogé l'homme de loi.  «Je ne prétends pas avoir toutes les réponses et je reconnais qu'il y a souvent deux aspects dans toute histoire », a t-il admis « Mais quel sont réellement les dessous cachés de l'histoire dans ce cas précis? »

Google et Microsoft sont tous deux  en concurrence dans la course aux gros contrats gouvernementaux. La firme de Moutain View a  été retenue pour fournir des services hébergés à la GSA ainsi qu'aux bureaux de Washington DC, et  d'Orlando. L'éditeur a également remporté un contrat de grande envergure avec la ville de Los Angeles, mais il a  du faire face à des retards de déploiement, en raison de problèmes de sécurité affectant les services de police. De son côté, Microsoft a remporté un contrat de grande ampleur avec l'administration américaine, à savoir l'USDA (service agricole) de New York, de même que des organismes administratifs en Californie et dans le  Minnesota. Mais, en décembre dernier, l'éditeur de Redmond avait essuyé des critiques en autorisant accidentellement l'accès et  le téléchargement de données commerciales appartenant à d'autres clients.



(...)

(13/04/2011 12:02:53)

Cisco arrête Flip et se reconcentre sur le pro

Récemment, l'entreprise à 40 milliards de dollars, qui domine le monde du routage et de la commutation, a vu ses résultats financiers affectés par les produits grands publics. Les dirigeants de Cisco avaient échafaudé des plans ambitieux dans le domaine la vidéo, y compris dans la vidéo grand public avec le Flip, un produit issu d'un rachat il y a trois ans (Pure Digital Technology payée 590 millions de dollars en 2009).

A l'époque, le choix de l'entreprise d'entrer sur le marché consumer avait été accueilli avec étonnement (rachats de Kiss Technology, Linksys, Scientific Atlanta et Pure Digital Technology). La semaine dernière, trois jours après avoir diffusé une note assez naïve sur les réformes à venir auprès des 73 000 employés, le PDG John Chambers a déclaré que Cisco devait réduire ses dépenses de moitié.

5 marchés clefs pour Cisco

L'annonce faite mardi reprend les principaux points de la stratégie de Cisco dans cinq domaines clés : un coeur de métier centré sur le routage, la commutation et les services ; la collaboration, les architectures, la vidéo et les produits pour les datacenters. La décision de faire sortir l'entreprise du secteur grand public signifie que les segments de consommation restants seront pris en charge par quatre des cinq domaines prioritaires, à l'exception des centres de calcul.

« Cette restructuration se traduira par une charge de 300 millions de dollars imputée aux troisième et quatrième trimestres de 2011 et implique également la suppression de 550 emplois au quatrième trimestre, » a indiqué Cisco dans un communiqué. L'entreprise a précisé que ses clients et ses partenaires FlipShare seraient soutenus par un plan de transition, mais n'a donné aucun détail à ce sujet.

Recentrage des activités réseau à domicile

Les activités du secteur réseau à domicile de Cisco seront recentrées « de manière à fournir une meilleure rentabilité, en liaison avec l'activité principale de l'entreprise. » Les produits de ce secteur seront encore vendus dans les canaux de vente au détail. La ligne Umi de téléprésence à domicile sera intégrée à la ligne Business et sera vendue par un prestataire de services, mais Cisco n'a pas précisé comment fonctionnerait ce système. Cisco n'a pas non plus indiqué si les produits grands publics Umi seraient toujours vendus. Cisco a simplement indiqué qu'elle évaluerait la possibilité d'intégrer son offre de plate-forme web sociale EOS pour les marques et les entreprises ou si elle trouverait d'autres débouchées pour ce secteur.

Ironiquement, la vidéo reste l'une des cinq priorités de Cisco dans le remaniement à venir, mais apparemment pas du côté des consommateurs. « Notre repositionnement va être très ciblé et orienté pour recentrer notre stratégie vers l'activité réseau, » a déclaré John Chambers. « Au fur et à mesure que nous avancerons dans cette direction, notre effort consistera aussi à soutenir nos clients fournisseurs de services afin de les aider à optimiser et à élargir leur offre consommateurs, et faire en sorte que le réseau contribue à accompagner ces offres, » a-t-il ajouté.

Il y a un an, Cisco faisait pourtant l'éloge de sa gamme de Flip, vantant les capacités HD de sa caméra et menant une campagne de promotion soutenue sur le web. Des rumeurs faisaient même état d'un modèle WiFi en préparation, qui n'a jamais vu le jour. Aujourd'hui, la durée pendant laquelle le Flip bénéficiera d'un support technique est incertaine. Quant à la téléprésence à domicile Umi, elle avait aussi fait l'objet de plusieurs campagnes de publicité à la télévision nationale, sans générer les ventes escomptées, comme l'avaient remarqué un certain nombre d'analystes.

 

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(13/04/2011 10:56:32)

OpenStack, la start-up Piston Cloud Computing relance le projet

Pendant deux ans, de juin 2008 à mai 2010, Joshua McKenty (en photo) a conduit pour la NASA le développement de Nebula, une plateforme de cloud IaaS devenue l'an dernier un projet Open Source « auquel contribuent maintenant des dizaines d'organisations et des centaines de personnes », rappelle l'intéressé sur son profil LinkedIn. Il a fondé en janvier dernier la société Piston Cloud Computing dont l'équipe est composée des principaux architectes du projet OpenStack.

Installée à San Francisco, la start-up développe des logiciels et services au-dessus d'OpenStack pour des clients qui recherchent des applications capables de gérer d'énormes volumes de données (« big data ») dans des environnements hautement régulés. Joshua McKenty, PDG de Piston, précise qu'il avait rejoint l'Ames Research Center de la NASA (centre de recherche situé dans la Silicon Valley) pour bâtir des capacités de plateforme « as a service » afin d'aider à consolider les nombreux sites web de l'agence spatiale américain sur un seul type d'infrastructure. Mais après avoir planifié le projet sur deux mois, Joshua McKenty arriva à la conclusion qu'il lui fallait une infrastructure sous-jacente plus « élastique » pour que cela fonctionne. C'est alors qu'il a proposé ce qui devint Nebula, une IaaS procurant des capacités d'infrastructure de cloud comparables à celles d'Amazon EC2.

Par la suite, un partenariat s'est conclu entre la NASA et Rackspace, ce qui a débouché sur la sortie du logiciel cloud OpenStack. Ce dernier a recueilli le soutien de fournisseurs tels que Cisco, Citrix et Dell, mais selon Joshua McKenty, Nebula n'est pas soutenu autant qu'il l'aurait souhaité au sein même de la NASA. « J'ai reçu une distinction honorifique et, la même semaine, on m'a demandé de ne plus revenir », explique-t-il. Selon lui, ce genre de transition est typique de ce qui peut se faire dans l'administration.

Une version bêta hybride matériel/logiciel


Dans le cadre de la start-up Piston, Joshua McKenty et trois collègues prévoient de livrer au quatrième trimestre 2011 une version bêta d'un service hybride matériel/logiciel. La technologie développée inclura un logiciel pour doper les capacités d'OpenStack, une partie matérielle qui se trouvera dans le datacenter du client et une autre partie matérielle gérée à distance pour le client par Piston.

Les premiers secteurs d'activités ciblés sont les services financiers et l'assurance. La génétique et les sciences de la vie pourront ensuite constituer d'autres domaines d'application possibles. Piston a noué des partenariats avec des fournisseurs d'applications pour transformer leurs logiciels en services hébergés, mais il pourrait tout aussi bien vendre directement aux entreprises.

Piston a levé des fonds et en cherche d'autres, indique Joshua McKenty en ajoutant que la société a déjà bâti des prototypes et signé avec quelques clients pilotes. Il aimerait compléter son équipe avec des experts de Linux et de la virtualisation. Le site web de la société indique rechercher des ingénieurs ayant une expérience intensive de Linux et de solides connaissances de la virtualisation avec les hyperviseurs Xen ou KVM.

Illustration : Joshua McKenty, fondateur et PDG de la start-up Piston Inc (crédit : D.R.)
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(13/04/2011 10:57:15)

Conférence LMI/CIO: Améliorer la performance de son système d'information

Sous pression, le manager IT doit délivrer le bon service aux métiers, en utilisant les bonnes solutions techniques, pérennes et adaptées à l'état de l'art, en mobilisant les bonnes ressources, avec la bonne qualité de service, au bon moment et au bon prix. Ce que l'on peut reformuler par « On Time, On Spec, On Quality and On Budget » et ce qui fait de la DSI un partenaire de confiance des métiers et de la direction générale.

Le Monde Informatique et CIO vous invitent à participer à la 3e édition de cette matinée dédiée à l'amélioration des performances de son système d'information, le jeudi 19 mai 2011 à 8h30 au Pavillon Dauphine - Paris 16e

Principaux thèmes abordés au cours de la conférence

Au cours de cette conférence, la parole sera notamment donnée à :


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