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(25/02/2011 14:53:51)
QFabric de Juniper repense l'infrastructure réseau des datacenters
Après 4 ans de préparation, QFabric (Quantum Fabric) tient la promesse de rénover l'architecture réseau des datacenters en passant des 3 couches dévolues à l'infrastructure réseau à une seule entité logique. « L'architecture QFabric est dix fois plus rapide, consomme 77 % d'énergie en moins, est nettement moins complexe et nécessite 90% d'espace en moins dans le datacenter », argumente le CEO de Juniper Kevin Johnson. Cette architecture repensée s'apparente à un commutateur unique pour datacenter, supervisée par une plate-forme de gestion qui donne une vue sur l'ensemble de la matrice de commutation. La solution dévoilée par Juniper comprend trois dispositifs - la plate-forme de gestion administrateur, l'interconnexion et la commutation de la Fabric et le noeud, qui gère les ports d'entrée et de sortie. A ces trois axes sont associés des produits dédiés, QF Director, QF Internconnect et le QFX3500 pour la partie node.
Les améliorations de performances promises par QFabric donneraient à Juniper une avance sur Cisco et HP, dit Rob Whiteley, analyste chez Forrester Research. Brocade est le concurrent direct avec une approche similaire, même s'il faut attendre de pouvoir observer des déploiements complets pour comparer les deux éléments, ajoute le consultant.
Un déploiement en étape
Le premier élément de QFabric commercialisé est le QFX3500, un commutateur fonctionnant sous l'OS Junos. Cette première brique devrait au troisième trimestre subir une mise à niveau logicielle le transformant en un noeud dans l'architecture QFabric. Elle lui permettra d'affecter les politiques de routage en mode peer-to-peer ce qui limitera le taux de congestion dans le cadre d'un plan de contrôle distribué.
Le QF Director est un serveur x86 avec des ports Gigabit Ethernet assurant la connexion à tous les noeuds dans le centre de calcul. Le châssis QF Interconnect prend en charge 128 ports QSFP. Le QFX3500 dispose de 48 ports 10G Ethernet QSFP + ainsi que des interfaces Fibre Channel 2G, 4G et 8G et quatre liaisons montantes Ethernet 40G QSFP. Le prix de ce dernier équipement est de 34 000 dollars, les deux autres ne sortiront qu'au troisième trimestre 2011 et leur prix n'est pas encore connu.
Le fondateur et CTO de Juniper, Pradeep Sindhu, a expliqué que les clients pourraient migrer progressivement vers la solution globale, même s'ils utilisent des équipements d'un autre fournisseur. Comme ils sont standardisés (via des interfaces Ethernet ou Fiber Channel), les modules de QFabric pourront être déployés en tandem avec l'infrastructure existante. QFabric ne sera pas limité aux centres de calcul, précise le dirigeant. Plus tard cette année, Juniper expliquera comment sa solution peut améliorer les performances de connexion du datacenter au WAN. Tom Nolle, président of CIMI Corp, société de conseil considère cette possibilité comme importante, car elle autoriserait une plus grande évolutivité et souplesse à une infrastructure cloud en lui procurant des performances fiables et prévisibles sur des ressources dispersées.
Moins d'informaticiens au chômage sur un an en janvier
La Dares (*) vient de communiquer les chiffres du chômage pour le mois de janvier 2011. Le nombre de personne inscrites à Pôle Emploi et n'ayant exercé aucune activité dans le mois (catégorie A) s'élève à 2 703 200 personnes (+1,4% en un an) auquel s'ajoute 1 342 000 personnes (catégorie B et C**) également en recherche d'emploi mais ayant tout de même exercé une activité plus ou moins réduite dans le mois. Au total, 4 045 200 personnes sont inscrites dans les catégories A, B et C en France métropolitaine, soit 4,4% de plus que l'an dernier.
Dans ce paysage, le secteur des systèmes d'information et de télécommunications enregistre à l'inverse une baisse des inscrits à Pôle Emploi par rapport à janvier 2010. Dans ces professions, le nombre de personnes n'ayant exercé aucune activité en janvier 2011 a diminué d'environ 7% en un an, à 26 400 personnes, contre 28 400 en janvier 2010. Mais si l'on y ajoute les demandeurs d'emploi de la catégorie B et C qui ont exercé une activité réduite (courte ou longue), la baisse des inscrits n'est que de 3,3% parmi les professionnels de la IT et des télécommunications, à 32 500 personnes, contre 33 600 en janvier 2010.
Néanmoins, plusieurs indicateurs sont à la hausse dans les secteurs technologiques. L'Apec, notamment, a récemment montré que le volume des offres avait progressé de 70% dans la filière high-tech au cours des douze derniers mois.
(*) Direction de l'Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques, Ministère du travail, de la solidarité et de la fonction publique.
(**) Catégorie B, ayant exercé une activité inférieure à 78 heures et Catégorie C, ayant exercé une activité supérieure à 78 heures.
Les PME gèrent mieux la sortie de crise que les TPE
Le traditionnel baromètre (*) PME-TPE réalisé par TNS Sofres, pour le compte de l'Ordre des experts comptables, est paru. Cette vague de début 2011 surprend en distinguant les PME (20 à 249 salariés) des entreprises plus petites les TPE. Si les 1ères sortent la tête de l'eau, il n'en va pas de même des secondes où la crise est durable, avec tous ses effets. D'une manière globale, dans leur perception de la crise, le pessimisme l'emporte dans ces deux catégories d'entreprise. Plus nettement chez les TPE. Dans leur ensemble, elles sont 70% à trouver que la situation en France a tendance à aller plus mal, 5% à percevoir de l'amélioration. Les PME sont 54% à souligner une tendance qui se détériore, les TPE 71%. Les PME sont 13% à voir de l'amélioration, 5% pour les TPE.
On retrouve cette différence, en plus marqué, dans la perception par les dirigeants de leur propre situation, celle de leur entreprise. Dans l'ensemble, 35% des entreprises estiment leur situation « plutôt moins bonne », 16% « plutôt meilleure », 47% « identique ». Les PME qui estiment leur situation « plutôt moins bonne »sont entre 15 et 23% (suivant les tranches d'entreprises), entre 30 et 35 % dans les TPE. Celles qui jugent leur situation « meilleure » sont 43 à 52% dans les PME, 14 à 22 %dans les TPE. Sur ce dernier critère, on voit crûment la distinction entre les deux catégories d'entreprises.
La trésorerie est plus tendue dans les TPE
Concernant la situation des commandes, 65% des PME l'estiment « très ou assez satisfaisante », 56% dans les TPE. La trésorerie est vue comme « très ou assez satisfaisante » par 71% des PME et 52% des TPE. La rentabilité est jugée « très ou assez satisfaisante » par 58% des PME et 50% des TPE.
La situation à court terme paraît également disparate. 51% des PME et 62% des TPE estiment la situation des trois derniers mois stable. Elle sera stable dans les trois prochains mois pour 58% des PME et 59% des TPE. Ceux qui ont vu leur situation s'améliorer, dans les trois derniers mois, sont 33% dans les PME et 12% dans les TPE. Pour les trois prochains mois, ils sont 29% dans les PME et 23% dans les TPE à se montrer optimistes. A contrario, 16% de PME et 25% de TPE ont vu leur situation se détériorer dans les trois derniers mois, 10% des PME et 12% des TPE l'envisagent pour les trois prochains mois.
La trésorerie devrait souffrir. 23% des PME et 25% des TPE voient leur trésorerie se détériorer au cours des trois prochains mois. 19% des PME et 17% des TPE la voient s'améliorer. Des chiffres très proches. Logiquement, 22% seulement des PME ou TPE ont prévu d'investir dans les six mois à venir. Les perspectives de l'emploi marquent également la différence entre PME et TPE. 27% des PME, mais 6% des TPE se voient embaucher des salariés dans les trois prochains mois.
(*) Etude réalisée du 19 janvier au 1er février, par téléphone auprès d'un échantillon de 400 dirigeants de TPE (0 à 19 salariés) et de 400 dirigeants PME (20 à 249 salariés).
L'activité CRM de Team Partners repris par Everial
Après Feel Europe qui reprend la partie SSII, c'est le lyonnais Everial qui met la main sur l'autre partie de l'ex société Team Partners, la partie Datem (*). Ce sous-holding gérait neuf sociétés actives dans la gestion de fichiers, le routage et l'externalisation de la gestion des flux documentaires (BPO). De quoi compléter le portefeuille d'activités d'Everial, spécialisée dans l'archivage, qui reprend six filiales.
L'ex Datem va prendre, sous la gestion Everial, le nom de Hapy. 707 collaborateurs sont repris (647 en métropole, les 60 autres à Casablanca) ainsi que six sites opérationnels : Chantilly, Rouen, Paris, Blois, Rennes, Casablanca. Everial compte déjà neuf implantations en métropole. Everial va injecter 10 millions d'euros (ME) dans Hapy. Everial a réalisé 40 ME de chiffre d'affaires (CA) en 2010 (et 39,7 en 2009) avec un Ebitda de 3,79 ME. Hapy représente pour sa part 50 ME de CA. Le nouveau groupe, Everial + Hapy, devrait atteindre les 100 ME en 2012.
Everial est une société familiale, fondée en 1989 (sous le nom de Archiv'Alpha) par Michel Garcia, déjà fondateur de la société de transports Jet Services. Everial est gérée par son fils, Lionel. Hapy sera détenue par Everial à 70% et à 30% par deux anciens dirigeants, Denis Marsault (ex PDG de Team Partners) Hervé Pagazani (son dg), qui restent en place, et un investisseur privé. Lionel Garcia devient également directeur général de Hapy.
(*) Ce dossier était géré par Maître Bourbouloux
(...)(25/02/2011 10:19:12)Frédéric Dussart prend la direction EMEA de la division ESSN d'HP
En 2003, il quittait HP pour rejoindre EMC. Aujourd'hui, il fait le chemin inverse. Frédéric Dussart devient le patron (senior vice-président et regional country manager) de la division ESSN (Enterprise servers, storage and networking) de HP au plan EMEA. Il remplace un certain Wolfgang Wittme qui resterait chez HP ESSN.
Frédéric Dussart a débuté sa carrière chez HP en 1985. En 2000 il arrive au poste de directeur général de la division informatique d'entreprise France. En mai 2002, il devient vice-président directeur général de PSG (Personal System Group, les PC) après la fusion entre HP et Compaq. L'année suivante, il quitte le navire devenant « DG » de EMC France puis « DG » de la région sud Europe.
Le Cebit 2011 très connecté et très cloud
Pendant européen du salon CES de Las Vegas, organisé en janvier, le CeBit de Hanovre est, depuis le milieu des années 80, l'événement high-tech référence du vieux continent. Cependant, la crise économique de 2008 a sérieusement réduit l'ampleur du show allemand. Cette année, environ 4 200 sociétés seront présentes à la Deutsche Messe, alors que l'édition 2006 comptait pas moins de 6 200 exposants. Ces dernières années, certains géants comme Samsung, Toshiba, ou Philips, ont même fait l'impasse sur l'événement. Les organisateurs se veulent toutefois rassurants. « Les entreprises ont de grandes attentes pour cette édition du CeBit » a souligné Ernst Raue, l'un des dirigeants du salon. « Elles sont déterminées à profiter de cet événement pour de nouvelles opportunités et une reprise de la croissance ».
Le salon, qui attire près de 700.000 visiteurs, a d'ailleurs été réorganisé en quatre plateformes bien distinctes ; CeBit pro pour les professionnels, CeBit gov pour le secteur public, CeBit lab pour la recherche et CeBit life pour les dernières tendances en matière d'électronique grand public.
Un monde ultra connecté et orienté cloud
Thème majeur de ce CeBit 2011, le Cloud Computing. Ce concept, traduit en français par « informatique dans le nuage » (ou « informatique dématérialisée »), repose sur les services et les technologies de l'information fournis par des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde, et reliés entre eux par Internet. Cette révolution annoncée permettrait aux entreprises de se passer de serveurs propres (elles utiliseraient la puissance de calcul et de stockage de machines distantes), et aux consommateurs d'utiliser des logiciels et de la mémoire accessibles à distance, et non plus stockés sur leurs ordinateurs. C'est d'ailleurs cette logique qui anime le futur système d'exploitation Google Chrome OS. Les PC et netbooks s'allumeront en quelques secondes, et la plupart des fonctionnalités (traitement de texte, multimédia, etc.) seront accessibles via Internet. La principale conférence du salon sera ainsi axée sur le « cloud », et pas moins de 1000 forums, débats et ateliers tourneront autour de cette notion.
De manière générale, de nombreuses annonces du CeBit devraient concerner des solutions connectées. Alan Mulally, PDG de Ford, doit notamment exposer les avancées du secteur automobile en matière de technologies embarquées : accès aux webradios, surf en WiFi depuis une tablette pour les passagers arrière, affichage des cartographies en ligne pour le conducteur, etc. Une « Smart Home », exposée sur le salon, servira aussi d'illustration concrète à une vie ultra connectée. La maison high-tech du futur permettra de contrôler ses équipements à distance, depuis son smartphone, de réduire sa consommation énergétique en fonction de ses besoins, mais aussi de profiter de réfrigérateurs, de pèse-personne ou de téléviseurs intelligents, ou de commander des appareils directement par la voix ou un geste de la main.
La 3D et les tablettes en vedette
Côté produits, le CeBit 2011 s'inscrit dans la lignée du CES de Las Vegas de la même année. Les tablettes, alternatives ou remplaçantes des ordinateurs portables, investiront les stands de nombreux constructeurs, tels qu'Asus, Acer, Toshiba ou AOC. Selon le cabinet IDC, le marché des tablettes tactiles, inauguré l'année dernière par l'iPad d'Apple, représentera plus de 44 millions de ventes cette année, contre 17 millions en 2010.
Autre tendance forte de ce salon, la 3D. Les images en relief sont désormais proposées dans la plupart des équipements high-tech : téléviseurs, appareils photo, caméscopes, PC portables, smartphones, tablettes, consoles portables, etc. Si les contenus sont encore peu nombreux, les fabricants proposent aujourd'hui aux consommateurs de créer leurs propres photos et vidéos en trois dimensions, et de les visualiser sur des écrans ne nécessitant pas de lunettes spécifiques. C'est le cas notamment sur la nouvelle gamme de produits de LG (téléphones mobiles et tablettes).
Le coup d'envoi du CeBit 2011 sera donné le lundi 28 février par la chancelière allemande Angela Merkel en compagnie du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est cette année l'invité d'honneur du salon.
BusinessObjects 4.0 : SAP mise sur le «in-memory» et la mobilité
L'année s'annonce particulièrement propice à la Business Intelligence (BI). Ce n'est pas vraiment une surprise et, s'il était nécessaire, le cabinet Gartner vient encore de le confirmer. SAP, chef de file de ce marché depuis le rachat de Business Objects, compte bien en profiter pour y accroître son influence. Hier, il a présenté officiellement une suite qui met l'accent sur la mobilité et l'analyse des données en temps réel.
BusinessObjects 4.0 est actuellement en mode « ramp up », ce qui signifie, dans le lexique propre à SAP, qu'elle est en phase de mise en place auprès d'un nombre restreint de clients. Elle devrait être largement diffusée à partir de mai, a précisé hier Dave Weisbeck, senior vice président des solutions BI et EIM chez SAP, lors de la conférence de lancement de l'offre, à New-York, hier (retransmise sur le web). Selon lui, l'offre suscite un fort intérêt de la part des clients existants. 
Dave Weisbeck, SAP
Mais il est vrai aussi que l'éditeur en parle depuis un moment (elle a notamment été présentée en France lors d'un événement européen qui s'est tenu le 16 novembre 2010). Dès 2009, cette version, alors présentée sous le nom de code Aurora, était annoncée pour le 4e trimestre 2010. Ce décalage dans la livraison ne résulte d'aucun problème critique, assure Dave Weisbeck. Au contraire, si le calendrier a été repoussé, c'est bien pour élargir le périmètre de l'offre, SAP ayant décidé de la relier aux technologies de traitement des données en mémoire et à gestion d'événements complexes (CEP, complex event processing).
Des applications spécialisées exploitant HANA
Une démonstration du produit HANA (High Performance Analytic Appliance), commercialisé fin 2010, a montré l'amélioration sensible des performances obtenues avec l'outil de BI (comparé à un datawarehouse traditionnel) pour analyser, dans le cas présenté hier à New York, les taux de retour d'un constructeur automobile. SAP mise gros sur HANA. L'éditeur allemand va lancer une série d'applications spécialisées au-dessus de cette offre qui permet de placer les données en mémoire vive pour doper les performances d'analyse (par rapport aux temps de réponse obtenus lorsque les données restent sur les disques durs). Pour l'instant, SAP ne positionne pas HANA comme solution de remplacement de bases de données comme celle d'Oracle (sur laquelle reposent de très nombreuses installations SAP), mais cela pourrait évoluer à l'avenir, lorsque le produit aura gagné en maturité.
Une « killer app », selon Steve Lucas
La mobilité constituant l'une des préoccupations majeures de SAP, la présentation de BusinessObjects 4.0 a abordé son utilisation sur des tablettes numériques comme l'iPad d'Apple (l'une des vedettes récurrentes des shows de SAP), mais aussi la PlayBook de RIM et la Galaxy Tab de Samsung (cf en encadré l'annonce Samsung/SAP sur le Mobile World Congress de Barcelone). De nombreux observateurs estiment que les tablettes vont jouer un rôle majeur dans l'adoption de la BI mobile, la taille de l'affichage favorisant l'utilisation et la manipulation de ces applications graphiques.
En combinant la technologie In-Memory à l'usage mobile, SAP dispose d'une « killer app », considère Steve Lucas, responsable de l'activité analytique au niveau mondial chez SAP.
Illustration : Business Objects 4.0
[[page]]Support du 64 bits et des environnements virtualisés
Parmi les autres composants de BO 4.0 figurent Data Services, pour l'intégration et l'agrégation des données, Information Steward, pour gérer la qualité des données, et Event Insight, l'application de CEP. Au nombre des améliorations apportées à la suite, SAP a également souligné sa capacité à monter en puissance lorsque les applications prennent de l'ampleur, ainsi que le support natif des environnements 64 bit et des technologies de virtualisation.
Du point de vue de l'utilisation, BusinessObjects 4.0 fournit un « look and feel » commun à ses différents modules, fait remarquer Boris Evelson, analyste de Forrester Research, contacté par nos confrères d'IDG News Service. Cette nouvelle version a reçu en tout cas un accueil enthousiaste de l'un des clients présents à la conférence new-yorkaise. 
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Le distributeur de films Lionsgate, qui connaît en ce moment une profonde mutation de son marché, avec le développement de la vidéo numérique et d'acteurs tels que Netflix. Il a expliqué qu'il réfléchissait activement à la façon d'appréhender cette évolution et ajouté qu'un outil tel que BO 4.0 était particulièrement mis à profit dans ces circonstances.
SAP, Oracle et IBM concurrents sur toute la palette BI
BO 4.0 succède à deux mises à jour majeures livrées en 2010 par les principaux concurrents de SAP dans la BI que sont IBM et Oracle. Les éditeurs s'activent pour renforcer leur portefeuille BI, d'autant plus que ces solutions ont continué à se vendre en 2009 et 2010 en dépit de la récession économique. Les entreprises ayant besoin d'analyser en profondeur leurs activités afin de développer leurs avantages concurrentiels.
Les grands fournisseurs que sont SAP, Oracle et IBM, sont en compétition sur tous les aspects de la palette BI, depuis les outils d'extraction et de transformation des données (ETL) et de gestion de la qualité jusqu'aux logiciels de reporting et d'analyse, rappelle Boris Evelson. « Evidemment, tout le monde ne peut pas tout faire ». Cela dit, les entreprises qui ont déjà fortement standardisé leurs applications et leurs bases de données autour de vendeurs comme SAP et Oracle « ont peu de raisons » de vouloir chercher d'autres fournisseurs pour acquérir leurs outils de BI, estime l'analyste de Forrester. En revanche, pour les entreprises utilisant des systèmes d'informations hétérogènes ou qui veulent mettre en place des fonctionnalités avancées telles que la modélisation prédictive, « le choix est très, très large », complète Boris Evelson.
Les clients de BO qui souhaiteront évoluer vers 4.0 ne devraient pas voir de changement du côté des licences, a indiqué Dave Weisbeck lors de la session de questions/réponses, à l'issue de la conférence. Hier, SAP a également annoncé six nouvelles applications analytiques ciblées pour des industries spécifiques, toujours basées sur l'actuelle version 3.1 de la suite BI. La prochaine vague d'applications adaptées à des secteurs d'activité sera créée sur la version 4.0.
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