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(25/02/2011 16:53:50)
Pierre Kosciusko-Morizet remet son rapport sur le Conseil National du Numérique
Déjà prévu dans le plan France Numérique 2012 et remis au goût du jour par Nicolas Sarkozy, lors d'un déjeuner avec des acteurs influents de l'Internet et des bloggeurs, le Conseil National du Numérique a franchi une autre étape avec la remise d'un rapport sur le sujet par Pierre Kosciusko-Morizet, co-fondateur de Priceminister.com. Ce dernier a transmis ses travaux à Eric Besson, ministre en charge de l'économie numérique. Celui-ci a indiqué que « ce conseil sera consulté sur l'ensemble des projets de textes législatifs et réglementaires et sur l'action des pouvoirs publics dans les domaines de la société de l'information ». Le Conseil aura donc une double fonction, à la fois consultatif comme cité précédemment, mais aussi prospectif en adressant des propositions au Gouvernement sur la politique à mener. Pour le rapporteur, cette instance n'a pas à être un régulateur du numérique. Il doit, avant tout, être un interlocuteur entre les différentes parties.
Des nominations prochaines
Pour Pierre Kosciusko-Morizet, la composition du Conseil doit comprendre des représentants élus. Néanmoins le rapporteur a indiqué s'attendre à « un décret de nomination de ses membres dans les deux ou trois prochaines semaines, courant mars ». Ces derniers doivent être des acteurs provenant de toute la chaîne construisant le numérique. La dimension internationale est aussi importante, tout comme le fait que cette instance doit comprendre des membres du Parlement. Les premiers membres seraient nommés pour un mandat de 2 ans, renouvelable une seule fois. Le secrétariat permanent serait assuré par 3 ou 4 personnes rattachées, financièrement, au budget des services du Premier ministre.
IBM et HP tirent le marché des serveurs au 4e trimestre, Dell suit, Oracle baisse
La remontée des ventes de serveurs s'est poursuivie au quatrième trimestre 2010 dans le monde, mais la croissance risque de ralentir en 2011, estime Gartner. Sur cette période, le chiffre d'affaires généré par toutes les catégories de serveurs a augmenté de 16,4% par rapport au quatrième trimestre 2009. En volume, les livraisons n'ont progressé que de 6,5%. Le cabinet d'études l'explique par le remplacement des serveurs x86 que les entreprises avaient conservé pendant la crise économique, ainsi que par l'arrivée des processeurs Nehalem d'Intel et des nouvelles puces Opteron d'AMD fin 2009. Selon Gartner, ce remplacement a passé un pic et va diminuer cette année.
Au total, sur l'ensemble de l'année, il s'est vendu plus de 8,8 millions de serveurs (+16,8%) pour un chiffre d'affaires total de 48,8 milliards de dollars (+13,2%)
Bonnes ventes de System X et Z pour IBM
Au quatrième trimestre, c'est IBM qui a réalisé le chiffre d'affaires le plus élevé, avec des ventes de 5,2 milliards de dollars qui représentent 35,5% du marché. Les livraisons des serveurs System X et des mainframes System Z (voir illustration) y ont beaucoup contribué, avec une progression de 68,3% des revenus sur la ligne System Z, selon Gartner.
HP est le second fournisseur en valeur sur la période, avec 30,4% des parts du marché mondial des serveurs. Il arrive en revanche premier sur le nombre de serveurs livrés ce trimestre : 767 026 serveurs sur un total de 2 381 428 machines, soit 32,2% de l'ensemble des livraisons. Dell prend la deuxième place avec 515 274 serveurs, soit 21,6% du marché. En termes de revenus, le constructeur texan est à la troisième place.
Fujitsu s'en sort, Oracle baisse et Cisco reste modeste
Fujitsu a progressé d'une année sur l'autre en volume (+12,4%), mais pas en valeur (-0,5% avec 3,8% de parts de marché). Oracle, de son côté, a subi une forte baisse (-40,8%) dans ses livraisons et a vu son chiffre d'affaires baisser de 16,2% par rapport au quatrième trimestre 2009, alors que l'activité serveurs était encore détenue par Sun Microsystems.
Quant à Cisco Systems, à l'issue de sa première année complète en tant que fournisseur de serveurs (sa gamme Unified Computing System a été livrée en 2009), il ne détient encore qu'une part de marché à un chiffre, très modeste, pointe Gartner.
Les ventes mondiales de serveurs, en valeur, au 4e trimestre 2010
Cliquer ici pour agrandir le tableau (Gartner)
Les ventes de serveurs blade progressent de 29,5%
Les ventes de serveurs ont augmenté en valeur dans toutes les régions du monde au dernier trimestre 2010, excepté au Japon, pays sur lequel elles ont enregistré une baisse de 4,4%. C'est l'Amérique du Nord qui tire l'ensemble, avec une progression de 24,5%, suivie de la région Asie/Pacifique, en croissance de 22,4%, l'Amérique Latine (+12,3%) et la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) où les ventes de serveurs ont crû de 10 ,4% en valeur.
Les serveurs x86 ont représenté 97% de toutes les livraisons du trimestre. Cette catégorie a augmenté en volume de 7,1% et en valeur de 20%, a calculé Gartner. Sur l'année 2010, les ventes de serveurs blades ont augmenté de 29,5% en valeur et de 12,6% en volume. Au quatrième trimestre, elles ont pesé 14% du marché total des serveurs, souligne l'analyste Jeffrey Hewitt.
Illustration : Le System Z d'IBM
L'Europe alerte sur les cookies trop intrusifs
L'Agence européenne chargée de la cyber sécurité (Enisa) présente un rapport sur les utilisations abusives de récents cookies Internet capables de dresser le profil et la localisation de l'utilisateur à des fins publicitaires, cela en toute opacité.
L'agence explore plusieurs voies pour prémunir les internautes européens face à une éventuelle intrusion dans leur vie privée. Parmi elles figurent la nécessité d'obtenir le consentement de l'utilisateur ainsi que la possibilité de gérer ces cookies aisément. La limitation ou l'interdiction du stockage de ceux-ci hors du navigateur est prônée comme le besoin de proposer une alternative aux internautes en cas de refus de cookies.
Plusieurs sociétés dont la fondation Mozilla, Google et plus récemment Microsoft travaille sur une technologie Do not Track, une option pour les internautes qui ne souhaitent pas que les sites visités n'utilisent certaines données pour de la publicité comportementale.
L'Enisa recommande une étude approfondie de ce phénomène encore difficilement quantifiable au sein des Etats membres de l'Union européenne d'ici au 25 mai.
L'appel à une norme de log pour le cloud ne fait pas l'unanimité
La sécurité, la conformité réglementaire et la transparence des opérations et des systèmes font partie des grands défis à relever pour accélérer l'adoption du cloud, que ce soit pour les déploiements en interne, et davantage encore pour les solutions externalisées. Dans le cloud, la simple requête d'un utilisateur final peut parcourir le réseau local d'une entreprise, des serveurs externes, des cloud publics, et solliciter un certain nombre d'autres ressources avant d'être traitée. Pour beaucoup, ce parcours rend la lecture et la compréhension des logs relatifs aux opérations qui traversent les systèmes cloud hautement virtualisés, assez difficile. D'où la demande, par certains, d'une nouvelle norme pour les logs dans le Cloud. Mais celle-ci ne fait pas l'unanimité.
La question des logs au sein du Cloud mobilise depuis un certain temps l'entreprise de Misha Govshteyn, vice-président de la technologie et des solutions pour fournisseurs de service chez Alert Logic. L'entreprise, qui propose des services de sécurité et de management de logs, est encore plus concernée par le problème depuis qu'elle a pour client des fournisseurs de services d'hébergement. « Les états que nous recevons ne nous permettent pas vraiment de vérifier ce qui se passe chez eux, » explique-t-il. « Cette masse d'informations, déversée par la plupart des matériels et des logiciels, ne permet pas de savoir quelles ressources ont été sollicitées, qui a demandé le service, en quoi d'autres services ont contribué à la transaction, ou même ce qui a effectivement été utilisé par le demandeur, » ajoute t-il. C'est pourquoi, Alert Logic - avec le soutien de DataPipe, Eucalyptus Systems, Hosting.com, Mezeo Software, et Perimeter E-Security - a récemment proposé une norme, CloudLog, qui vise à simplifier la gestion des états de log pour les plates-formes Cloud et chez les fournisseurs de services.
Une meilleure visibilité et traçabilité
Actuellement en cours d'étude auprès de l'Internet Engineering Task Force (IETF) en vue de la rédaction d'un document informel Request For Comments (RFC), le CloudLog permettrait de savoir plus simplement sur quel matériel tournait telle ou telle machine virtuelle, ou à quelles ressources les utilisateurs, et leurs rôles associés, ont eu accès. « Les machines virtuelles bougent en permanence, et tournent sur différentes machines physiques. Si vous vous retrouvez avec une machine physique qui a été endommagée, c'est un vrai défi de savoir quelle machine virtuelle tournait sur cette machine physique à un moment donné, » explique John Eastman, CTO de Mezeo Software, une entreprise qui vend des services de stockage aux fournisseurs. « La seule information dont on dispose, c'est que le système tournait dans le Cloud, » ajoute-t-il. En l'état actuel, Mezeo a intégré CloudLog dans sa plate-forme Cloud Storage pour simplifier l'enregistrement des données essentielles. « Avant d'utiliser le format CloudLog, nous avons dû comprendre comment rendre cette information intelligible, parce que même si nous disposions des logs, il restait difficile d'associer un système avec les machines virtuelles, » explique le patron de Mezeo. « CloudLog nous a aidé à résoudre certaines questions de sécurité, relatives à la transparence notamment, et à identifier exactement qui utilisait telle ou telle machine virtuelle, » indique John Eastman.
Quelques réfractaires
Mais tout le monde n'est pas convaincu de la nécessité d'une standardisation. C'est notamment l'avis de Raffael Marty, fondateur et directeur de Loggly qui fournit des services de log pour le cloud. « Je tiens à souligner que le cloud, que ce soit le SaaS, PaaS, ou IaaS, n'a pas besoin d'une nouvelle norme de log ! Depuis des années, nous travaillons avec des architectures multi-niveaux et virtualisées qui sont à la base de la construction du Cloud. Aucun des attributs spécifiques du Cloud, comme l'élasticité, le paiement à l'usage, etc... n'exigent une gestion de log particulière, » écrit-il sur son blog dans un article intitulé « Pourquoi une norme de log pour le Cloud n'a pas de sens. » Selon lui, s'il y a un effort à faire en matière de log dans le Cloud, pour des architectures virtualisées, asynchrones, et distribuées, c'est plutôt du côté du standard Common Event Expression (CEE) qu'il faudrait regarder. Mais, selon Misha Govshteyn, il n'existe encore aucune implémentation du standard CEE, ni aucun projet de publication d'une quelconque spécification à l'étude. « Nous devons avancer dans cette direction,» estime-t-il.
CIO.PDF 32 : le cloud public décortiqué
Il n'y a pas de repas gratuit, disent les américains. Le Cloud public y ressemble pourtant beaucoup. Plus flexible et donnant une meilleure visibilité sur les coûts qu'une informatique interne, il séduit de plus en plus d'entreprises. Où est le piège? Ce numéro de CIO.pdf présente les choix de dix entreprises. Sous la pression de la crise économique et grâce à une meilleure maturité des offres, le Cloud séduit de plus en plus, d'autant que la sécurité et la qualité de service sont moins perçues comme des obstacles. Il faut cependant tirer le maximum de ses contrats et faire évoluer les informaticiens de l'entreprise vers de nouvelles responsabilités.
10 décideurs IT témoignent dans ce dossier : Vincent Brillot (Ceva Santé Animale), Hervé Dumas (Valeo), Pascal Thomas (Pages Jaunes), Christophe Suffys (Bittle), Joël Bentolila (TalentSoft), Raphaël Mansuy (Air Liquide - Caliatys), Dominique Guiffard (LVMH), Massimo Spada (Alstom), Patrick Del Vecchio (Taxis Bleus), Eric Harand (Eden Park).
Ce numéro comprend aussi une interview d'Eric Baudson, directeur des opérations de la banque de financement et d'investissement du Crédit Agricole. Il a du transformer les SI du groupe bancaire en pleine crise des subprimes. Nos confrères de CIO Etats-Unis vous invitent, au travers d'un autre article, à gérer correctement votre présence sur les outils sociaux, notamment Twitter.
Enfin, CIO.PDF 32 inclut une interview exclusive de Christiane Féral-Schuhl, première avocate spécialisée dans les TIC à être élue à la tête d'un barreau, en l'occurrence le plus grand de France, celui de Paris. Elle revient sur les bonnes pratiques juridiques à avoir lorsque l'on est DSI.
Téléchargez CIO.PDF 32 (...)
Accueil royal pour Wikipedia au château de Versailles
Benoît Evellin, membre de Wikimédia France (membre de la fondation de l'encyclopédie en ligne Wikipedia), séjournera durant 6 mois au château afin de mettre en oeuvre "des canaux de diffusion des contenus culturels et scientifiques" du domaine de Versailles sur les projets Wikimédia.
Ces contenus seront diffusés sur la Toile en Français, ainsi que dans plusieurs autres langues, et apparaîtront également sur la médiathèque Wikimedia Commons par l'intermédiaire de photographies.
"Wikipédia est une source d'information majeure sur le château de Versailles, diffusée dans le monde entier. Certains conservateurs et scientifiques de l'Etablissement y contribuent déjà de façon spontanée pour enrichir certaines notices. L'objectif de cette invitation à résidence est de nous permettre d'aller plus loin et de poursuivre notre réflexion sur le partage le plus large possible du patrimoine de Versailles", explique Jean-Jacques Aillagon, président de l'Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles. (...)
La Chine bloque LinkedIn et intensifie la censure sur Internet
L'accès au réseau social LinkedIn a été bloqué en Chine, une mesure liée, selon les analystes, aux efforts du gouvernement pour supprimer sur Internet les mentions relatives à la Révolution de Jasmin. Ce vendredi matin, le site de LinkedIn était inacessible depuis Beijing, la tentative d'accès vers le site affichant un message d'erreur, selon notre confrère d'IDG News Service se trouvant sur place. « Cela semble faire partie d'une démarche plus large en Chine en ce moment, qui implique de la même façon d'autres sites », indique Hani Durzy, un porte-parole de LinkedIn.
Le fait de censurer Internet est une pratique assez répandue en Chine. Les contenus et sites web jugés politiquement sensibles sont régulièrement fermés ou bloqués. Mais ces dernières semaines, la censure gouvernementale est devenue plus restrictive à la suite des mouvements de protestations massifs en Afrique du Nord et au Moyen-Orient qui ont fait tomber les gouvernements tunisiens et égyptiens. L'expression « Révolution de Jasmin » a été utilisée pour qualifier les manifestations pro-démocratiques qui ont commencé en Tunisie en décembre et ont conduit au renversement du régime du président en place, Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier dernier. La contestation s'est ensuite étendue à d'autres pays de la région, en particulier l'Egypte dont le président, Hosni Moubarak, a lui aussi quitté le pouvoir.
Des appels pour que la Chine démarre sa propre « Révolution de Jasmin » ont commencé à circuler sur Internet la semaine dernière. Toutefois, les censeurs du gouvernement chinois ont été prompts à éviter la propagation de ces slogans. Le week-end passé, les mots Révolution et Jasmin ont été bloqués dans les moteurs de recherche des sites de microblogging (offrant un service similaire à Twitter). Les utilisateurs se sont également vu empêchés de publier des informations utilisant ces termes sur des réseaux sociaux chinois comme Renren.com (voir illustration).
La censure des sites étrangers
a dopé les réseaux sociaux chinois
Les mots pourchassés ont commencé à apparaître sur LinkedIn. Un utilisateur se servant du nom « Jasmine Z » a exprimé son opinion sur l'éventualité d'une révolution en Chine, via des posts sur le site. « La personne qui a fait cette tentative, qui qu'elle soit, a pensé que ce serait un bon moyen d'entrer en Chine », constate Bill Bishop, un analyste indépendant qui couvre le marché IT en Chine. Mais le gouvernement a rapidement compris et bloqué le site, souligne-t-il.
Le blocage de LinkedIn pourrait prendre la même voie que d'autres sites américains qui ont rencontré des problèmes avec les censeurs d'Internet en Chine. En 2009, à la suite d'émeutes dans la région de Xinjiang, à l'Ouest de la Chine, les sites Facebook et Twitter avaient été bloqués. Le gouvernement avait également décidé de fermer Internet dans la région pendant plusieurs mois. Les autorités chinoises ont clairement dit qu'elles considéraient que les réseaux sociaux étrangers comme des outils potentiels de subversion, rappelle l'analyste Bill Bishop. « C'est surprenant que LinkedIn n'ait pas été bloqué plus tôt ».
En décidant d'entraver à la fois Facebook et Twitter, le gouvernement a aussi permis aux réseaux sociaux chinois de se développer et de devenir populaires. Le pays compte maintenant plusieurs clones de Twitter et Facebook. N'oublions pas que la Chine totalise le plus grand nombre d'utilisateurs d'Internet, avec 457 millions d'internautes.
Illustration : le réseau social chinois Renren.com
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