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(02/08/2010 17:21:22)

Tempête sociale et juridique chez Viveo France

Depuis le mois de mars, les salariés de Viveo France enchaînent, à l'appel des syndicats, mouvements de grève et manifestations de protestation. Le litige opposant les salariés et la nouvelle direction de Temenos nommée par Genève porte sur un plan de restructuration annoncé moins d'un mois après l'annonce du rachat. Selon la CGT, le projet vise à stopper la commercialisation des produits V.Bank de Viveo en faveur de l'outil T24 de Temenos, et à supprimer plus d'un tiers des emplois (soit 64 postes sur un total de 180 salariés). « La précipitation avec laquelle fut annoncé ce projet de licenciement par la direction laisse à penser que la décision aurait été prise par le management de Genève, avant l'annonce officielle du rachat », peut-on lire dans un communiqué publié par la CGT. «Ceci, sans tenir compte ni de la qualité des produits, ni du sort des salariés, ni même des règles élémentaires du Code du Travail français destiné à protéger les salariés contre les  licenciements abusifs. »

Du coup, le Comité d'Entreprise de Viveo a décidé de mandater un expert indépendant pour analyser la situation économique du groupe. Le rapport de l'expert a conclu qu' « il n'y avait pas de motif économique au projet de  restructuration présenté et visant à supprimer plus du tiers des effectifs de Viveo France». Sur cette base, le CE a décidé d'assigner la direction en justice, en demandant au Tribunal de Grande Instance de Paris de prononcer la nullité du PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi) en raison de l'absence de motif économique. L'audience a été fixée le 12 août au Palais de Justice de Paris.

De son côté, la direction de Temenos France estime que la situation est pour le moins paradoxale. «A ce jour, le nombre de personnes volontaires au départ est supérieur à celui des postes supprimés, expose la DRH Jocelyne Bailleul. En lançant cette action, le CE ne fait que paralyser le déroulement des choses. »

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(02/08/2010 16:59:36)

Nicholas Negroponte propose l'aide d'OLPC pour la tablette à 35 dollars

Dans une lettre de félicitations qu'il a adressée au gouvernement indien, le président d'OLPC, Nicholas Negroponte, a déclaré que le monde avait besoin d'une tablette bon marché et a offert au pays un accès total au matériel et aux logiciels de son organisation. « Je répète mon offre : un accès complet et gratuit à toute notre technologie. Je vous invite à envoyer une équipe au MIT et à OLPC dans les meilleurs délais afin que nous puissions partager nos résultats avec vous », a-t-il écrit dans un billet de blog.

L'association, qui a travaillé sur ses propres projets pour mettre au point une tablette pas chère, espère livrer en 2012 un appareil pour un prix estimé de 100 dollars environ. Nicholas Negroponte a indiqué que la tablette indienne à 35 dollars ne serait pas en concurrence avec les offres de One Laptop Per Child, mais que les deux dispositifs pourraient unir leurs efforts pour promouvoir l'éducation. « L'Inde est si grande que vous risquez de vous satisfaire de la demande du marché intérieur. Mais ce n'est pas l'objectif. Le monde a besoin de votre appareil et de votre leadership. Votre tablette n'est pas une 'réponse' ni un 'concurrent' à l'ordinateur portable XO d'OLPC », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, le gouvernement indien a annoncé une tablette à 35 dollars destinée aux étudiants, sans préciser cependant sa date de sortie. Dans le passé, celui-ci avait déjà annoncé des appareils bon marché, y compris un ordinateur portable à 100 dollars, sans jamais parvenir à les livrer. Certains observateurs estiment même que la tablette ne verra jamais le jour. De son côté, OLPC s'était engagée à livrer un ordinateur XO portable à 100 dollars. Mais, sa promesse a été mise à mal par des retards et une hausse des coûts de production, faisant passer le prix de l'ordinateur à 200 dollars. [[page]]OLPC, qui n'a jamais donné de chiffres officiels au sujet de ses ventes, affirme avoir diffusé 2 millions d'ordinateurs portables dans 40 pays, dont l'Inde. Ses relations avec le gouvernement indien ont été très fluctuantes. En 2006, l'Inde a même cessé ses achats de portables XO OLPC, lui préférant le Classmate d'Intel. Mais en 2009, deux organisations gouvernementales indiennes ont à nouveau commandé des portables OLPC.

Nicholas Negroponte a conseillé au gouvernement indien de rendre sa tablette aussi attractive que l'iPad d'Apple, mais de concevoir l'appareil comme outil éducatif et non comme un support pour la consommation de médias. « Il faut être prudent quant à la fonctionnalité de ces tablettes : ce n'est pas la même chose d'apprendre et de consommer des médias. L'iPad a été conçu comme un outil de consommation de médias. OLPC vous invite instamment à ne pas commettre cette erreur », a écrit M. Negroponte. L'organisation exhorte également le gouvernement indien à utiliser une plateforme open source sous Linux pour sa tablette. Souvent saluée pour ses matériels innovant et ses concepts respectueux de l'environnement, OLPC indique que sa future tablette XO pourrait intégrer la technologie d'affichage de Pixel Qi qui utilise un phénomène d'absorption de la lumière ambiante pour éclairer les écrans. Cette technologie permet aussi d'économiser de l'énergie puisqu'elle pourrait se passer du rétro-éclairage utilisé pour éclairer les écrans classiques.

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(02/08/2010 16:07:16)

Téléphonie mobile : l'Arcep souhaite davantage de concurrence

L'autorité de régulation des télécommunications en France a adressé le 30 juillet dernier un rapport au Parlement sur l'application et l'impact de l'article 17 de la loi Chatel (n°2008-3 du 3 janvier 2008) qui avait été élaborée avec l'objectif de développer la concurrence au service des consommateurs.

L'Arcep constate notamment que cette loi n'a été que partiellement appliquée par les opérateurs de téléphonie mobile et que les abonnés restent engagés sur des périodes longues. Elle suggère quelques mesures qui pourraient conduire à améliorer cette situation, parmi lesquelles la mention, sur les factures des abonnés, des frais dus en cas de résiliation. L'harmonisation entre les opérateurs des modalités de résiliation des abonnements par anticipation pourrait également contribuer à fluidifier les marchés de détail.

Autre proposition de l'Arcep : la procédure et le code de déverrouillage des terminaux mobiles pourraient être indiqués sur les factures des abonnés à partir du sixième mois d'utilisation du forfait après l'achat. Le régulateur suggère à ce sujet que les opérateurs pourraient aussi, tout simplement, arrêter de verrouiller les terminaux.

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(02/08/2010 13:30:23)

Fonds unique interministériel : l'Etat injecte 63 M. d'euros dans 73 projets de R&D

Ces projets ont été sélectionnés à l'issue du 10e appel à projets du fonds unique interministériel (FUI). Les collectivités territoriales et le fonds européen de développement économique et régional (Feder) viendront compléter ces investissements à hauteur de 60 M€.

Douze de ces projets collaboratifs de R&D sont labellisés par Systematic, pôle de compétitivité qui fédère, en Ile-de-France, plus de 500 acteurs industriels, PME et scientifiques dans le logiciel libre, les outils de conception ou le développement de systèmes, notamment. Trois d'entre eux sont soutenus par le Groupe Thématique Logiciel Libre du pôle francilien : Compatible One (développement d'une solution de « cloudware »), Easy SOA (plateforme d'intégration SOA libre et outils d'administration associés) et Squash (industrialisation des tests fonctionnels). Cette nouvelle vague porte à 219 le nombre de projets labellisés et financés de Systematic. Ils représentent un effort global de R&D de plus d'un milliard d'euros et un soutien cumulé de 405 M€ provenant de l'Etat, des agences ANR,  Eureka,  Feder, Oseo, et également des collectivités territoriales.

De son côté, le pôle de compétitivité Cap Digital Paris-Région obtient un soutien pour deux projets dont Play.Serious (développement d'une solution logicielle pour la production de jeux sérieux).

Le 11e appel à projets en mars 2011

En cumulé, les appels à projets des pôles ont permis de soutenir 886 projets depuis 2005. Ces derniers représentent un montant de dépenses de R&D de près de 4,6 milliards d'euros, 15 000 chercheurs, et un financement public de 1,7 milliard d''euros dont 1,1 milliard d'euros par l'État.

Un onzième appel sera lancé à l'automne et les projets seront sélectionnés en mars 2011. Par ailleurs, seront également lancés à la rentrée 2010, les appels à projets de R&D structurants et de plates-formes mutualisées d'innovation des pôles de compétitivité financés à hauteur de 500 M€ par l'emprunt national dans le cadre du programme d'investissement d'avenir.

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(02/08/2010 13:35:17)

Twitter a franchi les 20 milliards de messages

Le 20 milliardième tweet a été envoyé ce samedi 31 juillet par un utilisateur japonais. Le cap du 10 milliardième message envoyé sur le site de micro-blogging ne remonte pourtant qu'à cinq mois. Créé en 2006, le service permet à ses utilisateurs de s'adresser des messages (ou tweets) de 140 caractères au maximum. En juin dernier, le directeur technique du site, Dick Costolo, avait indiqué que 2 milliards de tweets étaient envoyés chaque mois par ce canal et que le service enregistrait 135 000 inscriptions par jour. A un tel rythme, il n'est donc pas surprenant de voir le service franchir allègrement les étapes.
En revanche, l'expéditeur japonais du tweet, un graphiste de Tokyo qui travaille dans une agence de publicité, a lui été surpris de recevoir dans la foulée des réponses de correspondants du monde entier. « On dirait que j'ai posté le 20 milliardième tweet, s'est-il alors étonné. Il semble que ce soit encore plus incroyable que de gagner à la loterie !  Je pensais qu'il s'agissait d'une plaisanterie ».

Pris de façon isolé, ce fameux tweet, envoyé à 3:44 pm GMT, n'avait en fait guère de sens. Il lançait un « GGGGGGo Lets Go » et venait s'insérer dans un échange de messages.

Rappelons que Twitter envisage de déménager ses données dans son propre centre de calcul d'ici la fin de cette année. Celui-ci sera installé dans la région de Salt Lake City (Utah), aux Etats-Unis.
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(30/07/2010 16:59:33)

Les tablettes deviennent une urgence pour Microsoft

Le PDG de l'éditeur de Redmond a répondu à plusieurs questions des analystes. Il est revenu sur les bons résultats financiers du quatrième trimestre 2010, mais aussi sur les critiques relatives à la stratégie dans les tablettes PC. Le dirigeant a indiqué que Windows était déjà disponible pour les ardoises numériques et les notebooks de type tablet PC depuis des années. « Apple a réalisé un travail intéressant pour pousser un produit » souligne Steve Ballmer avant d'admettre « ils ont certainement vendu plus [NDLR : d'iPad] que je ne l'aurais pensé ».

« Pour nous, notre travail est de dire que nous disposons de beaucoup de brevets et de logiciel et qu'il est temps de faire bouger les choses. Comme nous l'avons fait sur les netbook et nous le proposerons avec Windows 7 sur les tablettes » ajoute le dirigeant de Microsoft. Il est plus explicite quand il dit « nous accélérons les négociations avec les partenaires constructeurs. Quand les gens me demandent quand ? je leur répond bientôt, dès que cela sera prêt, mais il s'agit d'un travail urgent. Personne ne doit s'endormir face à ces évolutions ».

Sur les discussions avec les partenaires, il est revenu sur les dernières rumeurs concernant notamment HP et le choix de WebOS (re-contesté sur les tablettes à vocation professionnelle). Il a souligné que « les discussions d'hier peuvent s'arrêter et d'autres se concrétiser dans l'avenir ». Il constate sur Android, une forte fragmentation des terminaux. La multiplication des OS a également été soumise à son analyse « nous assistons à une belle cacophonie. Les gens auront le choix dans les OS. Mais je pense que Windows offre beaucoup d'application et une habitude d'usage ».

Revenant sur la concurrence avec Apple, le responsable de l'activité device explique qu'avec une tablette sous Windows 7, « cela imprime » pour stigmatiser l'absence de port sur l'iPad pour connecter une imprimante.

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(30/07/2010 16:34:02)

Ne confondez pas SOA et Cloud explique le Gartner

Selon David Mitchell Smith, vice-président de Gartner Research, les entreprises proposant une architecture orientée services (SOA) pour aider à la gestion des services informatiques ne devraient pas imaginer qu'elles seront automatiquement prêtes pour le cloud computing. S'exprimant sur le thème « Quelle réalité pour le cloud ; les SOA, constitutions et logiciels du futur » lors du sommet annuel que Gartner consacre au SOA, celui-ci a expliqué que le problème venait du terme «service» utilisé à la fois pour le cloud et pour le SOA. "Un même mot avec des significations différentes," selon lui. "Dans le monde du SOA nous parlons de services en faisant référence aux logiciels, aux composants actifs et aux objets (éléments techniques), mais dans le monde réel, quand on parle de service, on pense résultats», a-t-il déclaré.

Payer pour des résultats ou pour une technologie ?

Celui-ci a poursuivi son intervention en déclarant : « Les gens vont dire : nous faisons du SOA donc nous sommes prêts pour le cloud. Mais la différence est énorme. Avec le cloud, vous payez pour des résultats, pas pour la technologie. Dans le cloud, l'offre relève de la relation entre le fournisseur de service et le consommateur, et pas entre le prestataire de technologique et le consommateur. « Il a insisté sur le fait que les DSI ne devaient pas imaginer que SOA et cloud étaient équivalents». Cependant, le vice-président de Gartner a reconnu que les deux concepts étaient liés : «le fait de disposer du SOA représente une bonne base pour le cloud». Pour mieux illustrer l'orientation que devait prendre selon lui l'industrie du logiciel, il a déclaré : « Dans le football américain, il faut lancer la balle d'un côté et la rattraper de l'autre. Il est donc important d'être là où l'on pense que la balle va atterrir,» a-t-il dit. «Les questions qui se posent aujourd'hui autour du cloud et du SOA relèvent de la même logique. Si l'on prévoit en fonction des hypothèses actuelles et que l'on veut planifier l'avenir, alors on a besoin de savoir ce que l'avenir sera, et ce n'est pas une mince affaire."

Bien définir le cloud pour mieux l'utiliser

Dans son discours tenu à Sidney, David M. Smith a estimé que l'industrie IT était très conditionnée par la mode. « Nous voulons savoir où nous allons et nous sommes en haut d'une falaise qui s'appelle le cloud. Tout le monde dit vouloir y aller, sans comprendre nécessairement ce que cela signifie,» a-t-il déclaré. «Le cloud computing est sans doute le terme actuel le plus surfait, et il n'est pas bien défini. La moitié du problème consiste déjà à expliquer ce que c'est, et ce n'est ni une technologie ni une architecture, mais une application de l'informatique qui permet par exemple d'offrir à ses clients des services utilisant les technologies de l'Internet. » Selon lui, les gens pourraient penser que le terme cloud computing dit la même chose autrement, mais "c'est plus que cela ». «Le cloud est une question de confiance et si vous n'avez pas confiance dans votre prestataire, mieux vaut ne pas se lancer. À ce titre, le SOA est aussi différent du cloud,» a-t-il ajouté. « La combinaison du cloud, du SOA et d'événements appelant à la participation des individus conduit à des innovations. C'est le cas des tâches collaboratives, des échanges basés sur des événements et des services multi-tenant mais les individus restent au coeur de cette innovation. »

Pourquoi aller vers le SaaS ?

Le vice-président de Gartner a également posé la question des pratiques logicielles et s'est interrogé sur leur pertinence pour l'entreprise. Il a notamment estimé qu'il fallait faire évoluer les mentalités pour transformer l'achat de logiciel en achat de service. « Les gens ne veulent pas vraiment acheter du logiciel. Ils veulent acheter un service qui permet d'obtenir quelque chose, » a-t-il commenté. « Le cloud et les réalités auxquelles doivent faire face les entreprises sont axés davantage sur les résultats, et les investissements doivent représenter de la valeur, et non des coûts. L'avenir du logiciel est loin d'être assuré. Celui-ci n'est pas mort, mais on peut dire qu'il n'est pas en bonne forme. Pas suffisamment en tout cas pour servir de business model à long terme. Ce sont les résultats qui comptent, pas la technologie. »

Illustration : David Mitchell Smith, vice-président de Gartner Research, crédit D.R.

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(30/07/2010 16:14:32)

La puce RFID des passeports piratable à 70 mètres

Avec un matériel trouvé dans les rayons de différents magasins et sur eBay, le tout pour moins de 2 500 dollars, le chercheur a pu assembler un système qui, dit-il, lui a permis "de lire les balises contenues dans les puces RFID des passeports à une distance de 70 mètres." Mais celui-ci pense que l'appareil placé dans de meilleures conditions pourrait atteindre les 300 mètres. Chris Paget est même prêt à le prouver au cours de la conférence, si quelqu'un lui donne accès à un toit.  "Ces puces RFID sont également utilisées dans les passeports canadiens et les permis de conduire délivrés par l'État de New York," a t-il déclaré. Elles sont aussi utilisées pour le contrôle des stocks chez le leader de la grande distribution Wal-Mart.

Lecture des données cryptées

Le chercheur a indiqué qu'il ne savait pas précisément quelles données étaient stockées sur les puces puisqu'elles sont cryptées avec une clef MZR (Machine-Reable Zone ), mais selon lui, au minimum, il serait possible par recoupement d'identifier la provenance du titulaire du document. Le gouvernement américain déclare que les puces contiennent toutes les informations imprimées sur le passeport, y compris une copie numérique de la photo d'identité. Avec un peu de temps et de la puissance de calcul, la clef MZr peut toutefois être cassée. L'expert en sécurité Bruce Schneier a écrit sur son blog à propos des puces de ces documents: "cela signifie que les détenteurs de passeports diffusent en permanence leur nom, nationalité, âge, adresse et tout ce qui est inscrit sur la puce RFID. Donc, n'importe quelle personne en possession d'un lecteur peut avoir accès à ces informations, à l'insu du titulaire du passeport et sans son consentement. Les pickpockets, les kidnappeurs et les terroristes peuvent facilement - et subrepticement - repérer des ressortissants américains ou d'autres pays utilisant le même système, dans une foule », poursuit-il. Celui-ci a aussi imaginé différents scénarios dans lesquelles ces balises pourraient être utilisées, y compris si les gens étaient porteurs de ces puces de manière plus ordinaire. Par exemple, il a imaginé que les centres commerciaux pourraient balayer les clients et récolter les identifiants des visiteurs dès leur entrée dans le centre afin de les suivre et de créer un profil numérique pour chacun. "Cela pourrait fournir des informations précieuses en matière de marketing,"  écrit-il.

Une technologie facilement détournable

En général, les puces RFID sont activées par ondes radio. Elles utilisent ensuite l'énergie reçue pour répondre par un signal lui-même capté par un récepteur. «La balise est stimulée par l'onde radio pour être mise en route, puis la puissance diminue," explique Chris Paget. Les puces EPC Gen 2 utilisées dans la démonstration qu'il a faite au Black Hat ajustent le niveau des ondes pour communiquer avec l'émetteur, après avoir absorbé une partie de l'énergie pour alimenter la puce, un peu à la manière dont fonctionnent les radars. Le chercheur a d'ailleurs utilisé les équations qui servent à calculer les performances des radars pour optimiser la norme des transmetteurs/récepteurs RFID qu'il a trouvé dans le commerce. Les puces utilisent la bande de fréquence ISM (Industrie, Sciences, Médecine) à 900 MHz, avec laquelle les opérateurs radio amateurs sont autorisés à communiquer, à condition d'accepter tout brouillage causé par leurs appareils ISM. Selon Chris Paget, « dans les applications RFID, la puissance maximale nécessaire pour transmettre des ondes radio vers les puces est de 1 watt. » Mais en faisant en sorte que l'émetteur se comporte plutôt comme une station radio amateur et en lui appliquant la puissance légale maximum de 1 500 watts, on fait monter la limite théorique supérieure de la plage de lecture de quelques mètres pieds à plus de 3 kilomètres. « Avec de grandes antennes et des émetteurs plus puissants, comme ceux utilisés par l'armée, on pourrait pousser cette limite à une centaine de kilomètres », explique-t-il.

Une sécurité insuffisante

Pour conclure, il est toutefois utile de préciser qu'en théorie, les passeports américains sont équipés d'une trame métallique censée bloquer la lecture de la puce quand le document de voyage est fermé. Ce qui ne semble pas avoir arrêté Chris Paget. Le test n'a pas encore été réalisé avec des passeports européens, mais la technique devrait être parfaitement utilisable à mois que le génie administratif français ait réussi pour une fois à devancer les hackers... De vrais étuis de protection radio faisant office de cage de Faraday sont toutefois commercialisés depuis la diffusion des passeports biométriques RFID. Un achat judicieux pour les vacances, notamment quand on doit patienter de longues heures dans un aéroport.

Crédit photo : D.R.

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