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(29/06/2010 16:50:44)
Violation de brevets : Salesforce.com renvoie la balle à Microsoft
Salesforce.com vient d'attaquer Microsoft pour violation de brevet. Ce faisant, le fournisseur de solutions de CRM dans le cloud se fait un plaisir de rendre la politesse à l'éditeur de Redmond. Il y a un mois, Microsoft a en effet engagé une procédure similaire à son encontre portant sur neuf de ses brevets.
Selon la plainte déposée par la société de Marc Benioff le 24 juin 2010, auprès d'un tribunal d'instance du Delaware, plusieurs produits de Microsoft violeraient certains de ses brevets. Cela incluraient notamment la plateforme de développement .Net et le logiciel de collaboration SharePoint. Pour le plaignant, le risque de violation était si évident qu'il aurait dû être pris en compte par Microsoft.
Pour Salesforce.com, cette contre-attaque constitue aussi un moyen de pression pour ouvrir les discussions avec Microsoft en vue de trouver un accord. Plusieurs différents entre grands acteurs de la IT se sont résolus de cette façon, récemment entre Intel et AMD, en novembre 2009.
David Boies, un spécialiste de ces questions
L'équipe de juristes du Californien spécialisé dans le CRM en ligne comprend David Boies. Ce dernier est connu pour le rôle qu'il a tenu dans les poursuites engagées contre Microsoft par le gouvernement des Etats-Unis lorsque celui-ci enquêtait sur d'éventuelles pratiques anticoncurrentielles de l'éditeur. David Boies représente aussi Oracle dans le cadre du procès qui l'oppose à SAP pour vol de propriété intellectuelle.
Le mois dernier, lors d'une session de questions/réponses faisant suite à l'annonce de ses résultats financiers, Marc Benioff ne s'est pas privé d'égratigner Microsoft au sujet de sa plainte. Mais il avait également indiqué que le conflit allait être rapidement résolu et qu'il n'avait en tout cas aucun impact sur l'activité de sa société. Une remarque que sa récente riposte éclaire d'un nouveau jour.
Horacio Gutierrez, vice président, responsable des questions de propriété intellectuelle la société de Redmond, a déclaré dans un communiqué que Microsoft allait examiner la plainte de Salesforce.com et comptait poursuivre la sienne.
CA ecoSoftware 2.0, pour aider les entreprises à devenir plus vertes
Meilleure remontée d'informations, modélisation de l'état actuel des entreprises, réduction de l'empreinte carbone et de la consommation énergétique : tels sont les objectifs que CA Technologies affirme pouvoir faire atteindre à ses clients. La solution ecoSoftware 2.0 inclut en réalité deux produits : ecoGovernance 2.0 et ecoMeter 2.0, qui sont, d'après l'éditeur, facilement intégrables et adaptables aux différentes typologies de SI, via la prise en charge de nombreux protocoles (Modbus, TCP, BACnet et SNMP).
Le calcul de l'empreinte carbone reste un élément difficile à mettre en place en interne, la récolte de données étant parfois compromise par un éparpillement au sein des SI, notamment pour les grands groupes. D'où l'intérêt de telles solutions.
Une solution deux-en-un
La solution CA ecoGovernance 2.0, tout d'abord, a pour mission de rationaliser la remontée d'information afin de générer des rapports d'activité automatisés, ne nécessitant qu'un clic de la part des utilisateurs. Cet outil en mode SaaS prend en charge les règlementations (comme le CRC Energy Efficiency, l'initiative Global Reporting et le Carbon Disclosure Project) et les différentes unités de mesures monétaires et métriques, afin de réaliser des modélisations adaptées à l'internationalisation des entreprises. La solution est d'ailleurs disponible en neuf langues, toujours dans le même but. A partir de ces modèles, et des outils logiciels inclus, les clients peuvent estimer leur niveau d'émission, et les améliorations potentielles de leur empreinte carbone. CA Technologies ajoute que son offre contient le logiciel de gestion de portefeuilles Energy Star, qui détermine le degré de consommation énergétique d'un immeuble commercial sur une échelle de 1 à 100, et qui délivre son label du même nom à partir du score de 75.
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La seconde solution du package, CA ecoMeter 2.0, non disponible en SaaS, a pour fonction de mesurer et d'optimiser la consommation énergétique en temps réel, et ce au travers des différents sites de l'entreprise. Présentée sous forme de tableaux de bord, et de courbes d'énergie, cette consommation est, dès lors, plus lisible par les responsables qui peuvent se rapporter à l'indice d'efficacité énergétique (PuE) afin de prendre des décisions pour réaliser des économies. Les métriques sont modifiables par les organisations si celles-ci souhaitent se fixer leurs propres limites de dépenses énergétiques. Par ailleurs, ce système comprend un processus de détection des dispositifs avec lesquels ils peut interagir, ce qui ajoute à l'automatisation de la gestion environnementale de la solution.
En somme, l'intégration de la solution CA ecoSoftware est censée faciliter la mise en place d'une politique de développement durable dans les entreprises. En incorporant divers outils de gestion au coeur des SI, cela pourrait tendre à une extension de leur rôle vers une gestion de la consommation énergétique et de l'empreinte carbone en collaboration avec le reste de l'entreprise, et donc à un passage progressif au Green IT 2.0 (voir étude Syntec Informatique). (...)
SFR lance son offre cloud computing
Les opérateurs télécoms lorgnent de plus en plus vers les services à valeur ajoutée et le cloud computing en particulier. Avec un peu de retard par rapport à son grand rival, Orange Business Services, SFR Business Team a présenté son offre cloud. Le nom de baptême est « Infrastructure SI à la Demande », disponible le 1er juillet prochain et propose une mise à disposition de capacité de traitement informatique et de stockage. Concrètement, le tarif d'entrée est de 2800 euros, comprenant 5 comptes d'administrations, un accès à Internet jusqu'à 100 Mbits et un outil en ligne d'administration et de reporting. A cela s'ajoute, plusieurs formules de serveurs distinguées en Small (2Go de Ram, 1 virtual CPU) pour 120 euros/mois, en Large (4 Go de Ram, 2 virtual CPU) à 240 euros/mois et enfin Extra Large (8 Go de Ram, 4 virtual CPU) pour 460 euros/mois. En matière de stockage, le coût du Go mensuel est de 0,29€. Enfin, plusieurs OS seront disponibles, Debian (gratuit), Red Hat (25€/mois) et Windows (Web Serveur 20€/mois, Standard à 218€/mois et Entreprise à 292€/mois). Au regard des tarifs, Paul Corbel, directeur général de SFR Business Team indique : « nous visons d'abord les grandes entreprises pour connaître et comprendre le marché ».
Une automatisation version HP
Sur le plan technique, l'opérateur s'est associé avec HP pour déployer son offre en misant sur l'automatisation des processus. A partir d'un extranet, le DSI pourra choisir sa machine virtuelle, sa capacité de stockage (dans une limite de 3 To), plus certains outils de développement (LAMP, etc). En matière de virtualisation, Arnaud Bertrand, directeur des opérations techniques dans la BU Services Hébergés SFR Business Team souligne « nous supportons dans un premier temps VMware, mais très prochainement nous utiliserons KVM et par la suite HyperV ». L'activité entreprise de l'opérateur dispose de 6 datacenters en France (Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Caen et Paris).
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Dans certains de ces centres, l'infrastructure serveurs repose sur les solutions Blade Matrix d'HP.
Sécurité et contrat français
SFR Business Team entre donc en concurrence avec d'autres opérateurs qui se sont lancés dans l'aventure cloud. Les critères de différenciation sont multiples selon Paul Corbel, « la première est la sécurité, c'est une exigence de nos clients. Nous apportons notre expertise du réseau pour apporter des solutions comme la mise en place d'un lien VPN pour les machines virtuelles, intégration de firewall, données redondées sur 2 datacenters, une disponibilité 24h/24 et 7j/7 ». Il ajoute « une autre demande forte réside dans l'hébergement des données en France ». Le contrat de cloud signé est ainsi de droit français et Laurent Jacquet, directeur marketing de la BU Services Hébergés précise « la réversibilité du contrat est effective, un client pourra récupérer l'ensemble de ces données stockées et il aura à sa disposition son image VMware ».
Aucun objectif n'a été fixé par Paul Corbel sur cette offre « nous sommes dans une phase d'éducation du marché » et de constater « il y aura certainement des évolutions vers le mode PaaS (Plateforme as a Service) » sans préciser de date. Aujourd'hui, l'opérateur adresse en direct le haut du marché, mais devrait se tourner vers sa force de vente indirecte pour viser le marché des grosses PME, la prochaine cible de l'offre cloud de SFR Business Team. Le dirigeant rappelle que le marché de l'hébergement croit de 10% chaque année.
Gare à Hadopi 2 : premiers mails en septembre
L'autorité administrative indépendante, Hadopi, enverra ses premiers avertissements par mails dès septembre aux internautes téléchargeant illégalement. D'abord prévus pour le mois d'avril, puis début juillet, ces courriers électroniques, faisant partie du système de riposte graduée pour les contrevenants à la loi, ont dû être retardés en attendant la décision de la CNIL. Le Conseil Constitutionnel avait en effet, à propos de la première version de la loi, émis la réserve de l'approbation par la CNIL au sujet de la collecte des adresses IP. L'entreprise TMG (Trident Media Guard), mandatée par les sociétés d'ayants droits comme la Sacem, la SPPF ou l'Alpa, peut donc maintenant procéder à ces relevés, notamment sur les réseaux peer-to-peer, suite à l'avis favorable émis par la commission. Les ayants droits pourront dès lors saisir l'Hadopi en lui fournissant les adresses IP récoltées.
Les derniers obstacles sont tombés
La loi aura parcouru un long et tortueux chemin avant de pouvoir être réellement effective, et l'attente de la décision de la CNIL n'était pas le plus grand obstacle auquel elle a dû faire face. Hadopi 2 est, au final, un complément à la première loi, dont le volet répressif avait été censuré par le Conseil Constitutionnel, et qui réintroduit des mesures de sanctions dans le texte. Le premier volet n'avait d'ailleurs pas été voté à sa première lecture par l'Assemblée, et avait fait l'objet d'un passage en force de la part du gouvernement le 12 mai 2009, à l'issue d'une seconde présentation de la loi aux députés, pouvant cette fois-ci compter sur la présence de la majorité UMP.
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Ces sanctions sous forme de riposte graduée prennent trois formes successives : un mail, puis un courrier d'avertissement en recommandé, et enfin, si troisième avertissement il y a, l'internaute encoure une amende pouvant aller jusqu'à 300 000 €. En plus de cela, s'il est reconnu comme téléchargeant beaucoup, il risque alors d'éventuelles peines de prison. Introduisant aussi la responsabilité de la sécurisation de la connexion individuelle, Hadopi 2 condamne toute négligence à ce niveau, et ne dédouane pas le propriétaire de l'accès internet en cas d'utilisation frauduleuse de sa ligne. Du coup, en cas de captation d'un réseau WiFi non sécurisé par exemple, une amende de 1500 € est prévue à l'encontre de l'abonné piraté, multipliable par le nombre de récidives, et avec à la clef une possible peine de prison d'un mois.
Plus récemment, un recours au Conseil d'État a été déposé, en mai 2010, par le fournisseur d'accès à Internet French Data Network (FDN) pour non-consultation de l'Arcep dans le cadre de la promulgation de la loi. Ce recours ne semble pourtant pas avoir stoppé la mise en place des procédures prévues par Hadopi 2. (...)
Le moteur crypté de Google déménage
Le moteur de recherche crypté de Google, lancé en mai, a changé d'URL. Moins pratique que la précédente, qui se trouvait directement sur google.com, la nouvelle adresse, encrypted.google.com, offre tout de même la possibilité pour les entreprises et institutions d'en bloquer l'accès sans devoir se priver de tous les services proposés par Google. Très prisées par les établissements scolaires et universitaires, les applications de messagerie et de collaboration resteront donc accessibles indépendamment du module de recherche chiffré, qui était utilisé par les étudiants pour contourner les filtres mis en place (contre la pornographie ou le partage de fichiers par exemple).
« Nous continuons d'explorer des options pour le long terme, comme rebasculer la recherche cryptée sur https://www.google.com en évitant les conflits avec les filtres des écoles », écrit Dave Girouard, responsable de la division Enterprise de Google, sur son blog. L'option permettant de chiffrer ses sessions de recherche utilise la technologie SSL (Secure Sockets Layer) pour éviter que les données échangées via les serveurs Google, telles que les requêtes et les résultats de recherche, ne soient potentiellement observées ou même espionnées. (...)
Netra, une application mobile de prescription optique développée par le MIT
Destiné aux pays du tiers monde, le système Netra du MIT Media Lab requiert de l'utilisateur qu'il aligne deux lignes s'affichant sur l'écran de son terminal mobile tout en regardant dans un cube de plastique. « Vous tenez votre téléphone mobile devant votre oeil, vous cliquez sur quelques boutons, vous demandez le calcul et vous obtenez votre prescription de lunettes, » raconte Ramesh Raskar, professeur agrégé au MIT Media Lab. « Cette technologie fonctionne parce que la résolution des téléphones s'est améliorée de manière spectaculaire, » ajoute-t-il. « En superposant simplement un petit film optique, on peut sélectionner une onde lumineuse qui compense les aberrations de l'oeil et réaliser le calcul, » explique-t-il. L'application affiche deux lignes sur l'écran du téléphone que l'utilisateur doit aligner en utilisant les touches de son mobile tout en regardant dans le petit module en plastique qu'il tient au-dessus de l'écran. Le test est renouvelé huit fois, les lignes étant à chaque fois affichées de manière différente. À la suite de quoi l'application peut calculer la prescription de l'utilisateur. L'ensemble du processus prend environ deux minutes.
Crédit photo IDG NS
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À l'heure actuelle, les éléments en plastique coûtent 1 à 2 dollars environ, mais les chercheurs estiment que, produits en masse, ils pourraient être vendus quelques cents chacun. L'OMS estime que 2 milliards de personnes présentent des défauts de réfraction optique non corrigés. Cette absence de correction est la seconde cause de cécité dans le monde. Les prescriptions oculaires sont généralement diagnostiquées grâce à un phoroptère ou un aberromètre. La première méthode utilise le système bien connu de lentilles amovibles : placées devant chaque oeil, elles servent à tester différentes combinaisons pour déterminer l'indice de correction. L'autre méthode utilise un rayon laser chargé de mesurer les caractéristiques de l'oeil sans interaction avec le patient. Pour Ramesh Raskar, la méthode du phoroptère, dite de réfraction subjective, « n'est pas fiable parce que fondée sur la vue du patient à un moment donné. » Par rapport aux méthodes traditionnelles, Netra est à la fois meilleur marché et portatif. L'équipe, qui compte commercialiser le système après l'avoir testé sur le terrain à Boston, prévoit de cibler en premier lieu certaines régions d'Afrique et d'Asie.
Outre Ramesh Raskar, Manuel Oliveira, professeur invité, Vitor Pampelune, étudiant du Media Lab et Ankit Mohan, post-doctorant de recherche associé, ont travaillé sur le projet dans le cadre du Camera Culture Group du MIT. Netra sera présenté fin juillet lors de la conférence annuelle du SIGGRAPH.
(...)(29/06/2010 13:56:30)Avec River, SAP prépare des applications pour le cloud public
SAP segmente sa stratégie cloud entre différentes plateformes de développement. L'une d'elles porte le nom de code « River ». C'est elle qui va supporter les extensions légères destinées à compléter la suite de gestion intégrée que l'éditeur vend aux grandes entreprises. La première application basée sur River, Carbon Impact 5.0, sera présentée le mois prochain et pourra fonctionner sur EC2 (Elastic cloud compute), le cloud d'Amazon.
L'actuelle version de l'offre Carbon Impact, qui permet aux entreprises de mesurer leur impact environnemental, notamment en évaluant leur empreinte carbone (issue d'une acquisition de SAP), est déjà disponible à la demande, mais pas sur un cloud public.
Des développements déjà bien avancés
Cela fait dix-huit mois que SAP travaille sur River, a précisé Vishal Sikka, le directeur technique de la société, dans une récente interview. Les applications River ont vocation à être simples à utiliser. Constituées de quelques douzaines d'écrans, elles sont faciles à assembler et à étendre, a par ailleurs expliqué le dirigeant. Selon lui, l'éditeur a déjà bien avancé sur River dans des domaines tels que la sécurité et l'authentification des données, « qui dans bien des cas font franchement défaut dans 'l'atmosphère' du cloud », estime-t-il.
River sera ouvert aux partenaires avec le temps, de même que d'autres services d'infrastructure, a encore indiqué Vishal Sikka. « La première application sera sur Amazon, mais la plateforme est destinée à être exploitée, au fur et à mesure, sur de multiples clouds, y compris le nôtre. » SAP a choisi d'aller sur EC2 en premier parce qu'il dispose d'une grande expérience sur ce terrain, a ajouté Vishal Sikka. « C'est une façon intéressante de livrer cette première application, mais ce ne sera certainement pas la seule ».[[page]]
En attendant, des applications cloud plus complexes seront basées sur la plateforme de Business ByDesign, la suite de gestion intégrée 'à la demande' qui s'adresse au marché des petites et moyennes entreprises. Disponible depuis septembre 2007 et, depuis lors, limitée volontairement par SAP à une centaine de clients dans le monde (dont une dizaine en France), cette suite intégrée pour PME va s'ouvrir à davantage d'utilisateurs en juillet.
Contrairement à ce que certains éléments avaient laissé penser, la plateforme acquise en 2006 par SAP avec le rachat de l'éditeur de solutions e-sourcing Frictionless Commerce ne devrait finalement pas jouer un rôle central dans la stratégie 'on-demand' de l'éditeur. Cela ne semble plus d'actualité. Cette plateforme « fournit un jeu de composants unique pour des applications de type sourcing », explique Vishal Sikka. Mais son usage devrait se limiter à ce champ fonctionnel.
Au-delà du portefeuille d'applications 'on-demand' qu'il développe (notamment sur la Business Intelligence, mais aussi sur d'autres solutions), SAP ne va guère plus loin dans le cloud avec son offre classique. Par exemple, si les clients peuvent utiliser des services publics tels que ceux d'Amazon à des fins de développement et de test, Vishal Sikka ne vois pas de systèmes ERP de production être exploités de cette façon de sitôt, dans un avenir prévisible, en tout cas. [[page]]
« La technologie n'en est pas arrivée au point où vous pourriez exploiter sur un cloud public une application très sensible pour l'entreprise, et il n'y a pas une seule raison à cela, mais plusieurs », relève-t-il. Il cite bien sûr les habituelles préventions associées au cloud, telles que la confidentialité des informations, l'intégration de données ou encore les obstacles règlementaires. Mais le directeur technique pointe aussi une dimension généralement perçue comme un l'un des bénéfices des clouds publics : leur 'élasticité', c'est-à-dire leur capacité à ajuster les ressources fournies en fonction de la demande. Il présente cela comme un piège potentiel.
Des ressources matérielles trop uniformes : un piège
« Les applications 'critiques' d'entreprise mettent à l'épreuve les ressources sous-jacentes d'un système de bien des façons » rappelle Vishal Sikka. Les applications à la demande telles que la solution de CRM de Salesforce.com ne sont pas très complexes, selon lui. Au contraire, la suite de gestion intégrée de SAP (la Business Suite) met en oeuvre, de façon continue, un grand nombre de processus différents.
« Vous lancez des fonctionnalités analytiques, des processus de longue haleine, des traitements complexes comme ceux qu'impliquent des applications telles que la planification de la demande (demand planning) ou celle des ressources, par exemple ». Par conséquent, estime-t-il, l'approche la plus adaptée dans cette situation, en termes de ressources matérielles, n'est peut-être pas celle qui présente une architecture technique trop uniforme.
Google revient en Chine pour garder sa licence commerciale
En mars dernier, à la suite d'intrusions dans sa messagerie Gmail, l'éditeur de Mountain View avait fermé Google.cn, la version censurée de son moteur de recherche mis en place pour se conformer aux lois chinoises. Depuis cette date, le trafic vers le site chinois était redirigé vers Google.com.hk, le moteur de recherche non censuré de Hong Kong. À l'époque, Google avait qualifié ce choix de « solution raisonnable, » tout en reconnaissant que la Chine pouvait à tout moment bloquer l'accès au site .hk. Ce qui ne s'est jamais produit. Mais la décision de rediriger le trafic vers Hong Kong avait irrité les autorités chinoises, contraignant finalement Google à y mettre fin.
« Les conversations que nous avons eues avec des représentants du gouvernement chinois indiquaient clairement que les autorités de Pékin trouvaient cette redirection inacceptable. Aussi, en continuant à réorienter nos utilisateurs, nous prenions le risque de ne pas voir renouveler notre licence de fournisseur de contenu Internet en Chine », a écrit David Drummond, vice-président senior, chargé du développement de l'entreprise et de la direction juridique, dans un blog, précisant que la licence devait être renouvelée au 1er juillet prochain. « Sans licence, nous ne pouvons pas exploiter de site commercial comme Google.cn - ce qui aurait pour effet de faire disparaître Google des écrans d'ordinateur chinois », a t-il rappelé.[[page]]
Pour l'instant, le site Google.cn affiche une image de la barre de recherche Google surmontée d'un lien indiquant: «Nous avons déménagé vers Google.com.hk. Merci de visiter notre nouveau site Web. » En cliquant sur le logo ou le texte, les visiteurs sont encore redirigés vers le site Web de Hong Kong. En effet, Google n'a cessé qu'une redirection partielle des visiteurs de Google.cn vers Google.com.hk, mais y mettra totalement fin
dans les prochains jours.
L'entreprise espère que cela suffira à apaiser les responsables en colère a Pékin et évitera la remise en cause du renouvellement de sa licence. « Cette nouvelle approche est conforme à notre engagement de ne pas s'auto censurer et conforme avec le droit local. Nous sommes donc confiant que notre licence sera renouvelée sur cette base, de manière à pouvoir continuer à offrir à nos utilisateurs chinois des services via Google.cn », a écrit très diplomatiquement David Drummond. Le business en Chine a ses propres règles et même Google est obligé de se plier au joug pékinois pour ne disparaitre du marché chinois.
Les Mines de Douai ouvrent un contrat de professionnalisation
A compter de septembre, l'école des Mines de Douai proposera à ses élèves-ingénieurs de dernière année un contrat de professionnalisation. Toutes les options d'enseignement sont concernées par ce dispositif, y compris le cursus ingénierie des systèmes d'information. Créé par la loi du 4 mai 2004 sur la formation professionnelle tout au long de la vie, ce dispositif, qui repose sur le principe de l'alternance, vise à favoriser l'intégration des jeunes et des demandeurs d'emploi au sein des entreprises (voir encadré). L'élève en contrat sera en formation à raison de trois jours par semaine à l'école et de deux jours (les jeudi et vendredi) en entreprise durant le premier semestre de la dernière année du cursus d'ingénieur (d'octobre à février). Durant ces deux journées, il réalisera un projet encadré pour l'entreprise qui sera évalué par un jury au sein duquel l'entreprise sera représentée.
Des contraintes d'ordre géographique
Le futur ingénieur effectuera ensuite son projet de fin d'études dans cette même entreprise sur une période ininterrompue de six mois (de mars à septembre inclus). L'intérêt de ce dispositif est multiple. L'étudiant est salarié et perçoit une rémunération durant sa dernière année de scolarité à l'école. De son côté, l'employeur dispose d'un ingénieur plus rapidement opérationnel, formé à ses méthodes. La seule contrainte est d'ordre géographique, l'entreprise ne devant pas être trop éloignée de l'organisme de formation pour permettre à l'élève d'y effectuer deux journées d'alternance sans difficulté.
Pour faire des économies, TF1 mise sur le Green IT
La calculette Green IT était déjà été utilisée dans l'entreprise. « En 2006, le groupe avait commencé à estimer ses dépenses énergétiques » indique Thierry Michalak, adjoint au DSI responsable bureautique et mobilité de TF1. Une approche intéressante, sachant qu'en 2009, seulement la moitié des entreprises dans le monde intégraient les contraintes de Green IT dans leur politique selon une étude du cabinet Forrester Research.
Aujourd'hui, la firme teste une solution pour mieux gérer la consommation d'énergie des postes de travail. L'objectif est d'optimiser l'utilisation des ressources et de réduire les coûts d'utilisation. En effet, Thierry Michalak ajoute qu' « avec la crise, la dimension économique est devenue un paramètre majeur à prendre en considération ». L'informatique verte s'avère donc en totale adéquation avec la politique du groupe. Reste qu'il fallait investir pour mener une vraie stratégie, et cela a nécessité une longue phase de négociation avec le management du groupe. « Il a fallu prendre du temps et convaincre les instances décisionnaires de la nécessité d'engendrer des coûts » commente Thierry Michalak.
L'un des axes du projet consistait à automatiser l'arrêt et le redémarrage des postes de travail. Le responsable IT précise que le coût de mise en oeuvre du projet a été de huit jours/hommes sachant que pour éteindre et rallumer les PC, le groupe détourne une fonction de son outil de distribution. Au total, les technologies vertes et l'adoption au quotidien de quelques gestes « éco responsables » visant à réduire les consommations d'énergies pourraient permettre au groupe d'économiser 30 à 40 euros par poste de travail. Thierry Michalak souligne que « l'économie potentielle sur notre parc était de 122 000 euros, et grâce à la bonne sensibilisation des collaborateurs, nous atteignons 73% de postes éteints (mesurés par audit), d'où une estimation d'économie de 89 000 euros sur l'année ».
Illustration : Thierry Michalak, Adjoint au DSI responsable bureautique et mobilité lors de la conférence du 24 juin, crédit photo JG.
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Côté utilisateurs, les gestes attendus sont simples. TF1 demande à ses salariés d'éteindre leur poste de travail le soir lorsqu'ils quittent leur bureau. Mais comme dans de nombreuses entreprises cette requête n'est respectée que par une minorité. Comme l'indique Thierry Michalak, leur réticence s'explique par le fait que les PC sont très longs à démarrer et que les salariés ne veulent pas perdre de temps le matin. Afin de répondre à ce besoin, la DSI teste actuellement une solution qui automatise les arrêts et les démarrages des PC de l'ensemble des salariés. Les postes sont ainsi programmés pour se mettre en route avant leur arrivée. Et pour réduire la consommation électrique dans la journée, TF1 teste un logiciel de la société Avob, un jeune éditeur français spécialisé dans le Green IT, qui permet de moduler la puissance de calcul d'un PC en fonction de son utilisation.
Sensibiliser les salariés au green
Malgré la volonté de satisfaire les besoins de chacun, tous les utilisateurs n'étaient pas forcément convaincus par cette approche. Une phase d'évangélisation a consisté à présenter les atouts du Green IT, les gestes quotidiens, tels que le tri sélectif et l'usage de véhicules à faible consommation d'énergie. Un club a été créé à cet effet pour échanger sur le thème du développement durable. « Si vous expliquez tout cela, vous faites la moitié du chemin » constate Thierry Michalak. Il ajoute que « l'important est de ne pas forcer les utilisateurs à adopter le Green IT mais de les sensibiliser et de les informer ». Une étude menée en interne a révélé qu'aujourd'hui, 60% des salariés adhèrent au projet.
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