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(28/06/2010 17:25:01)
Gmail migre doucement vers HTML5
« Avec le HTML5, nous pouvons rendre un certain nombre de fonctions beaucoup plus efficaces, » a t-il déclaré lors du WebApps Usenix'10 de Boston. « Le HTML5 est un challenge très motivant, notamment parce que de nombreux éditeurs de logiciels de navigation internet sont en train de l'adopter, a t-il dit. Adam de Boor a également déclaré qu'il avait « de grands espoirs pour IE9, » pointant sur l'un des principaux avantages du HTML5 : ce standard devrait permettre d'accélérer le temps de chargement et d'exécution de Gmail.
L'objectif actuel de Google est de faire en sorte que la page Gmail se charge en moins d'une seconde. «La vitesse est une des caractéristiques, » a dit Adam de Boor. Et les premiers tests se sont révélés prometteurs. Par exemple, Gmail a été testé avec des navigateurs compatibles CSS3 qui permet la gestion des feuilles de style en cascade. Google a constaté que, dans le cas où le navigateur supporte le CSS3, Gmail peut profiter des spécifications de ce standard étroitement lié au HTML5 pour effectuer le rendu des pages, au lieu d'utiliser l'approche traditionnelle qui fait appel au Document Object Model (DOM), et diminuer ainsi le temps de chargement de 12%.
Le HTML5 va également faciliter le développement de nouvelles fonctionnalités. L'équipe de Gmail travaille par exemple à rendre possible le glisser déposer de fichiers depuis le bureau dans le navigateur. Cette fonctionnalité est importante et permettra de rapprocher encore plus les applications Web des applications de bureau. Gmail compte aussi se servir des standards du HTML5 pour modifier ses bases de données. Pour l'instant, le service de messagerie électronique utilise Google Gears pour stocker les messages afin de permettre ensuite une lecture hors ligne. « Cette fonctionnalité migrera au fur et mesure vers la norme HTML5 » a annoncé l'ingénieur de Mountain View.
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Mais, comme l'a fait remarquer Adam De Boor, toutes les fonctionnalités à venir ne pourront être réalisées en HTML5. Comme la possibilité de faire glisser cette fois des fichiers depuis la fenêtre du navigateur vers le bureau. « Nous avons bien essayé d'obtenir ce résultat avec le HTML5, sans succès, » a t-il déclaré. De fait, son équipe travaille sur un nouveau protocole de transfert des données appelé DownloadURL qui permettrait d'y parvenir. Google indique qu'elle ne poussera pas à en faire un nouveau standard, simplement qu'elle «encouragera d'autres navigateurs à l'utiliser,» a-t-il dit. Google ne souhaite pas relancer la guerre des navigateurs de la dernière décennie. «Nous avons essayé d'apprendre de cette expérience et voulons coopérer davantage avec les autres éditeurs de navigateur web, » a dit le représentant de Google. iFrame Magic, une autre fonctionnalité sur laquelle travaille l'équipe de Gmail, devrait permettre à l'utilisateur d'extraire une partie d'une page web pour réaliser sa propre page et l'ouvrir dans la fenêtre de navigateur.
443 000 lignes de codes JavaScript
Au cours d'une séance de questions réponses, on a demandé à Adam De Boor s'il était à l'aise avec le JavaScript pour un projet aussi important. « Actuellement le programme Gmail comporte en effet 443.000 lignes JavaScript, et 978.000 lignes si on inclut les commentaires. Tout cela a été écrit à la main, » a-t il répondu. Un autre langage, comme le Java lui-même, pourrait être plus optimisé, mais il reste aussi très « verbeux ». Tout en défendant les performances du JavaScript, il a ajouté : « Le langage est une question de choix. Les critiques concernant le JavaScript sont plutôt dues à la façon dont ce langage est utilisé dans les navigateurs, a-t-il déclaré.
(...)(28/06/2010 16:40:56)Le SSD en entreprise passera par le poste de travail selon Kingston
La technologie SSD est au centre de toutes les attentions. Sur le plan technique, des avancées ont été réalisées pour améliorer les performances d'écriture et la durée de vie des solutions de stockages basées sur la mémoire flash. Kingston qui fait partie des acteurs de ce marché et entend bien trouver sa place sur le marché professionnel. Pour Darwin Chen, VP Flash et SSD de Kingston Technology « notre stratégie dans le SSD est clairement orientée vers les entreprises » et de vanter les raisons de cette orientation. En premier lieu, beaucoup de discussions ont lieu avec les responsables informatiques des sociétés sur deux éléments. Le premier concerne les coûts de remplacement du parc de PC ou notebook au sein de l'entreprise. « Des économies sont réalisables à terme en intégrant des SSD au sein des anciens PC ou portables par rapport à l'hypothèse du renouvellement de parc » explique le spécialiste flash et SSD.
L'autre aspect de l'adoption du SSD dans le monde de l'entreprise réside aussi dans la migration vers Windows 7. En effet l'OS gère automatiquement le TRIM (technique consistant à effacer physiquement les données lorsqu'on supprime des fichiers ou des dossiers de son ordinateur). Cette avancée permet d'améliorer la longévité aux SSD, principale inquiétudes des responsables informatiques.
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« Ce changement sera progressif, mais inéluctable » souligne Darwin Chen et d'avancer les chiffres d'une étude Forward Insight qui prévoit une généralisation des SSD sur les notebooks d'ici à 2014.
Un coût en baisse progressive
Ces prévisions et ces propos sont confortés par une situation économique propice avec la baisse des prix de la mémoire. Une étude réalisée par Isuppli de mai 2010 montre que le coût au Go va baisser pour le SSD. « Le point d'inflexion devrait se faire fin 2011 ou début 2012 avec un prix au Go en dessous des 1 dollar » précise Darwin Chen. Cet argument prix couplé avec les progrès technologiques devraient séduire les DSI encore dubitatifs, même si le binôme disque dur traditionnel et CPU a aussi quelques avantages sur le plan des performances et des prix. « Le SSD est moins soumis aux crash que les disques durs classiques » rappelle également le dirigeant de Kingston.
Et la partie serveur ou stockage, Kingston s'y intéresse, mais reste humble « Intel a de l'avance dans ce domaine » avoue Darwin Chen en ajoutant « avec le temps, les SSD intégreront toutes les plateformes et nous serons alors plus présents sur ces segments de marché ». Aujourd'hui, la stratégie demeure le poste client.
Les stratégies d'Azure et d'EC2 pourraient converger avec le temps
Alors que le cloud Windows Azure se présente comme une « platform as a service » (PaaS), fournissant aux développeurs les outils dont ils ont besoin pour construire et déployer des applications web en ligne, le cloud EC2 d'Amazon est avant tout une « infrastructure as a service » (IaaS), offrant un accès à la demande pour des instances de machines virtuelles personnalisables.
A l'occasion du Cloud leadership Forum, récemment organisé par IDC et IDG Enterprise (Santa Clara, 13-15 juin), Tim O'Brien, directeur senior du groupe stratégie plateforme de Microsoft, a comparé les mérites respectifs des deux types de plateformes. Un point de vue qu'il a également présenté à nos confrères de Network World. En premier lieu, Azure simplifie la mise au point d'applications web, ce que ne fait pas Amazon. En revanche, les machines virtuelles d'EC2 présentent l'intérêt de fonctionner avec de multiples modèles de programmation, souligne Tim O'Brien. Selon lui, à terme, l'éditeur de Windows Azure va probablement évoluer davantage vers le modèle IaaS, tandis qu'Amazon fera le chemin inverse vers le PaaS.
PaaS : un modèle de programmation agnostique
« C'est une épée à double tranchant, a-t-il expliqué lors de l'interview. Ce qui est apprécié avec les IaaS, c'est leur modèle de programmation agnostique. Les hyperviseurs de type 1 (machines virtuelles bare metal) ne se préoccupent pas du langage utilisé pour écrire l'application. Peu importe les outils que vous utilisez et les runtimes que vous ciblez. Si l'application fonctionne sous Windows ou Linux, donnez-lui une machine virtuelle et elle fonctionnera très bien. Le problème réside dans le travail supplémentaire que cela représente. Vous êtes responsable de cette machine virtuelle de la même façon que vous l'êtes pour un serveur situé sous votre bureau. C'est vous qui la mettez en route, vous qui l'arrêtez, vous qui lui appliquez les correctifs ou mises à jour nécessaires. Si Red Hat fournit une rustine Linux et que vous avec une machine virtuelle Linux qui s'exécute sur Amazon, vous devrez appliquer cette rustine vous-même. Personne ne le fera à votre place ».[[page]]
Autant d'inconvénients qui n'existent pas avec le modèle PaaS où ces questions sont hors de propos. « Le développement s'y fait de façon fluide : vous codez une application, vous la déployez et elle fonctionnera sur la plateforme fournie par ces runtimes. Dans notre cas, il s'agit de PHP, C#, dans le cas de Google [App Engine], c'est Python et Java. » Néanmoins, le Paas comporte lui aussi ses points faibles. Il est en effet facile d'y bâtir de nouvelles applications, sans avoir besoin d'installer de serveurs en interne ni de logiciels (si ce n'est un navigateur web). En revanche, le modèle PaaS n'est pas forcément optimal pour faire migrer les applications existantes du datacenter vers le cloud.
Les différences entre les modèles vont s'estomper
Microsoft a déjà annoncé qu'il comptait donner (probablement dans les douze prochains mois) la possibilité d'installer un hyperviseur de type 1, pour que vous y faire tourner les applications, a rappelé Tim O'Brien. De son côté, Amazon propose d'une part sur EC2 des machines virtuelles offrant un choix de systèmes d'exploitation Windows ou Linux, et d'autre part, dans le cadre de son activité Amazon Web Services différents outils qui peuvent servir aux développeurs, notamment des bases de données, des services de stockage et d'équilibrage de charge. Tim O'Brien s'attend donc à ce qu'Amazon construise, à terme, une offre PaaS qui ressemblerait davantage à ce qu'est aujourd'hui Azure plutôt qu'à l'actuel EC2.
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Pour l'instant, « la question n'est pas de savoir si l'un des modèles [IaaS ou PaaS] est meilleur que l'autre : ils permettent des choses différentes », statue le directeur senior du groupe stratégie plateforme de Microsoft. Néanmoins, Tim O'Brien croit qu'une convergence va s'opérer sur le marché entre les deux modèles avec, d'un côté, des fournisseurs d'IaaS comme Amazon qui mettront en place les éléments nécessaires pour devenir des PaaS. Et de l'autre, des sociétés comme Microsoft qui complèteront leurs capacités d'infrastructure dans une direction qui facilitera grandement les scénarios de migration. Les différences entre les deux modèles vont alors s'estomper.
Le cloud privé présente peu d'intérêt pour les PME
Lors de son intervention sur le Cloud Leadership Forum, Tim O'Brien a rappelé que les services de cloud public n'apportaient généralement pas autant de personnalisation que les clients le souhaitaient. Malgré tout, le modèle du cloud gagne en popularité à la fois parmi les utilisateurs de grandes entreprises qui voudraient contourner leur département informatique, et au sein des PME qui, elles, cherchent à se débarrasser des problématiques IT. Ces dernières ne vont pas se mettre à installer de clouds privés. « L'expression ne figure tout simplement pas dans leur vocabulaire. Ce qu'elles veulent, c'est faire tourner leur entreprise avec des PC et des téléphones portables et s'affranchir totalement des questions informatiques », souligne Tim O'Brien. A l'évidence, les clouds privés n'apportent pas la même économie d'échelle que les clouds publics, insiste le dirigeant. Selon lui, le coût total de possession par serveur dans un datacenter de 100 000 serveurs est moitié moins élevé que dans un datacenter de 1 000 serveurs.
L'objectif de Microsoft est d'offrir aux clients dans le cloud des fonctionnalités identiques à ce qu'ils auraient s'ils installaient eux-mêmes le logiciel, affirme-t-il. « Si vous pouvez développer une applications pour Windows Server, vous devriez être capable de l'écrire aussi pour Windows Azure », conclut-il.
Pour l'instant toutefois, Microsoft lui-même reconnaît que les versions cloud de ses logiciels n'offrent pas encore l'intégralité des fonctionnalités disponibles dans les versions classiques.
Les prix de la DRAM amorcent une baisse contrôlée
Cette baisse est importante pour les acquéreurs d'ordinateurs, car le prix élevé des DRAM représentait une part non négligeable d'un PC. Cependant, l'inflexion tarifaire constatée peut-être le signal d'un revirement du marché. La pénurie du début d'année a été compensée par une augmentation forte de la production de puces. Les analystes tablent maintenant sur un glissement baissier progressif pour le reste de l'année.
Gartner prévoit une légère diminution du prix moyen de vente pour le reste de 2010. Cela permettra aux producteurs de DRAM de maîtriser les coûts et de garder ainsi une bonne marge bénéficiaire. Dans son étude Semiconducteur DQ, le cabinet d'étude indique que la DRAM était devenue très onéreuse au début 2010. Elle représentait jusqu'à 15% du coût total d'un micro. Gartner estime donc que cette baisse est une bonne nouvelle pour les fabricants de PC, leur laissant une plus grande marge de manoeuvre dans les négociations avec les fondeurs.
La DRAM est commercialisée comme une marchandise en raison de l'énorme quantité de puces produites chaque année. Environ 20 pour cent des composants sont vendues en direct tandis que les mémoires restantes sont écoulées via des contrats avec les fournisseurs de PC.
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Les prix négociés ont diminué pour la 1 Go DDR3 1066 MHz puces DRAM (double débit de données, de troisième génération) à 2,40 dollars à la fin de la semaine dernière, selon Gartner, alors que le prix en direct de la même puce a diminué de 0,4 pour cent à 2,71 dollars. En avril et en mai, il fallait compter 3 dollars pour le même composant.
InSpectrum, qui effectue des tableaux de bord en ligne des prix des différents types de mémoires, prédit des prix encore plus bas d'ici la fin de l'année, en raison d'un plan d'investissement de Samsung. En effet, ce dernier a annoncé en mai, la création d'une ligne de production cette année pour 9,7 milliards de dollars (le double des investissements initialement prévus). L'augmentation de la production aura certainement un effet sur les prix, mais peut également avoir un impact sur les concurrents de Samsung. On se souvient qu'en 2009, le fabricant de DRAM Qimonda a déposé son bilan, tandis que Powerchip Technology (anciennement Powerchip Semiconductor) et ProMOS Technologies ont demandé l'aide du gouvernement taiwanais. (...)
RH, parent pauvre de l'externalisation
Plusieurs domaines sont concernés par l'externalisation dans les RH, mais un seul d'entre eux externalise à 51% : la paie. Six autres fonctions restent loin derrière : la gestion des temps et des activités (26% d'externalisation), le recrutement (23%), la gestion de la formation (20%), l'administration du personnel (16%), la gestion des frais (16% également), la gestion des emplois et des compétences (7%).
Sur ces mêmes fonctions, Markess a également mesuré les projets d'externalisation à court terme, d'ici 2012, les chiffres tournent aux alentours de 10% : 13% pour la paie, 11% pour la gestion des temps et des activités, 11% pour le recrutement, 16% pour la gestion de la formation, 13% pour l'administration du personnel, 8% pour la gestion des frais professionnels, 7% pour la gestion des emplois et des compétences.
L'externalisation reste faible en RH
Première surprise donc, l'externalisation est assez faiblement présente dans la fonction RH. Un désagrément conforté par un autre critère de l'étude. Markess a demandé quelle est la contribution de l'externalisation à la performance de la fonction RH. Les réponses positives sont en minorité. 32% des répondants estiment que cette externalisation améliore moyennement la fonction RH, 5% qu'elle l'améliore fortement. Total : 37% d'avis positifs. En regard, 42% assurent que l'externalisation a maintenu la performance de la fonction RH, 21% qu'elle l'a moyennement détériorée.
Par fonction externalisée, Markess donne des indicateurs de performances. Le nombre de dossiers de paie traités par gestionnaire et par cycle de paie est ainsi jugé plus que « positif », la qualité de la paye juste « positif », deux critères (coûts par bulletin de paie et productivité de la fonction RH) sont en dessous de « positif ». Enfin, le délai moyen de réponse à des requêtes et demandes s'avère proche du qualificatif « négatif ».
(*) Etude menée aux mois de mai et juin dernier à partir d'une centaine d'interviews de décideurs RH et de 23 interviews de prestataires.
Infotel peine à trouver ses informaticiens
Au même titre que de nombreuses PME, Infotel (1 100 collaborateurs, salariés et sous-traitants), SSII spécialisée dans la gestion des bases de données, éprouve des difficultés à recruter des compétences. Le groupe, qui cherche à embaucher 180 informaticiens d'ici la fin de l'année, doit en effet faire face à différents freins. « Sur le diagnostic, les éléments sont multiples », souligne Michel Koutchouk, directeur général. « D'abord, l'on constate une forte hésitation des profils expérimentés qui hésitent à changer d'entreprise dans le cadre d'une conjoncture économique difficile, et qui ne le font qu'en échange d'un salaire revu à la hausse ».
Autre difficulté évoqué par le dirigeant: une méconnaissance des carrières et itinéraires en entreprise par les jeunes diplômés. «Les débutants, qui constituent 80% de nos volumes de recrutements, ambitionnent d'être chefs de projet dès la sortie de l'école avant d'en avoir acquis l'expérience indispensable », déplore t-il. «A cela s'ajoute une forte inadéquation entre les ambitions des postulants à travailler sur des technologies avant-gardistes (3D, réalité virtuelle,...), et la réalité des systèmes opérationnels actuels. »
Des différences entre Paris et la province
Pour aider les candidats à identifier ses métiers et spécificités, Infotel a donc mis sur pied une série de formations constituée de huit filières : concepts et stratégies, méthodes et qualité, systèmes et réseaux, développement d'applications dans les environnements J2EE et z/OS, moniteurs transactionnels, bases de données, et outils du décisionnel.
Enfin, le patron d'Infotel note une différence entre les postulants parisiens et provinciaux. «Les franciliens, peu mobiles, ont tendance à rester concentrés chez les clients ou sur certaines technologies », évoque t-il. « Quant aux candidats régionaux, ils sont plus enclins à la mobilité, mais sur un périmètre uniquement local et ils restent très attachés à leur ville natale. »
A ce jour, sur son plan de recrutement 2010 (250 collaborateurs supplémentaires), la SSII a réalisé 90 embauches, 45 en région parisienne et la même proportion en province.
Illustration: Michel Koutchouk, directeur général d'Infotel
Crédit photo: D.R
(...)
Coupe du monde 2010 : l'utilisation de la bande passante explose dans les entreprises
Selon une étude publiée par la société Ipswitch, spécialisée dans les systèmes de gestion de réseaux, le trafic internet aurait nettement augmenté dans les entreprise durant la Coupe du monde de football. L'utilisation de la bande passante devrait augmenter de près de 40% dans les nations participant au Mondial, et de 87% pendant les matchs.
En Europe, le chiffre moyen d'utilisation de la bande passante devrait grimper de 40% à près de 80% pendant les matches importants. La Coupe du monde 2010, qui se déroule jusqu'au 11 juillet en Afrique du Sud, est le premier tournoi du genre à être diffusé en intégralité et en direct (streaming) sur Internet, via les sites des diffuseurs officiels (les portails de TF1 et France Télévisions). (...)
Les compagnies aériennes misent sur les e-billets mobiles
Selon la 12ème enquête sur les tendances informatiques de l'industrie des transports aériens menée conjointement par SITA et Airline Business, 70% d'entre elles devraient à terme proposer la vente de billets depuis un mobile. Ce taux atteint 85% parmi les plus grandes compagnies aériennes consultées pour cette étude.
Aujourd'hui, sur les 129 compagnies aériennes ayant répondu à cette enquête, seules 18% proposent la vente de billets depuis un téléphone mobile. D'ici 2013, ce taux devrait aboutir à 70%. La vente n'est pas la seule exploitation de la téléphonie mobile que compte développer ces compagnies.
D'autres services disponibles
86% souhaitent à terme proposer des informations sur les vols, 80% offrir des services d'enregistrement et 76% des cartes d'embarquement électroniques. De plus, sur le service de ventes, des fonctionnalités majeures comme l'achat en ligne, la modification, annulation et nouvelle réservation en ligne et le remboursement des voyageurs, pourront être implantées.
Dans les aéroports, le rôle de l'informatique devrait subir un profond changement. D'ici 2013, la part des enregistrements par un agent pourraient passer de 50,7% à 28,9%. A contrario, les enregistrements par Internet devrait croître de 21,6% actuellement à 35,5%, et ceux via un téléphone portable de 28% à 70%.
RIM a vendu 100 millions de Blackberry
Lors du premier trimestre de son exercice fiscal 2010-2011, clos le 29 mai dernier, RIM indique avoir vendu son 100 millionième BlackBerry. Au cours de cette période, les livraisons de smartphones maison ont progressé de 43% par rapport à l'année dernière, à 11,2 millions d'unités. Le nombre d'utilisateurs de BlackBerry s'élève désormais à 46 millions de personnes à travers le monde. La marque a attiré 4,9 millions de nouveaux clients sur ce premier trimestre. Les chiffres de ventes de BlackBerry semblent encourageants et supérieurs à ceux de son rival Apple, mais la croissance de RIM est moins importante que celle réalisée par la marque à la pomme ou encore Google avec ses terminaux sous Android.
Pour faire face à la concurrence de l'iPhone 4 et des futurs smartphones Android, RIM mise sur la prochaine génération de son système d'exploitation, BlackBerry 6, prévu pour la fin de l'année. Considérés comme les pionniers des terminaux dédiés à la messagerie, les appareils BlackBerry se distinguent par la technologie de compression des courriers électroniques
pour l'envoi et de réception en mode push, c'est-à-dire en temps réel. Très utilisés dans le milieu professionnel, les BlackBerry touchent désormais une plus large partie du public, grâce notamment à des modèles compacts (Pearl), tactiles (Storm), et davantage tournés vers le multimédia et les fonctions sociales (Facebook, Twitter, etc.).
PayPal lance des solutions de paiement dédiées aux mobiles
PayPal, bien connu des sites d'e-commerce (neuf sites français sur dix en sont équipés d'après Thierry Chopard, responsable mobile de l'entreprise), s'adapte aux plateformes mobiles, de plus en plus utilisées. Le but est de proposer une version simplifiée de ce système de paiement à destination des applications pour smartphones et des pages web mobile. Pour cela, l'entreprise a mis à disposition des développeurs une API de paiement, afin que ceux-ci puissent intégrer à leurs applications les lignes de code ajoutant l'option PayPal. L'application "Wink | from Shutterfly", par exemple, sur iPhone, utilise déjà une version alpha du système intégré, offrant la possibilité de payer les cartes postales personnalisées en trois clics. De même, la monétisation des journaux italiens Corriere della Sera et Gazetta dello Sport repose sur cette bibliothèque de paiement.
Mais pour les marchands n'ayant pas développé d'applications, et fonctionnant par navigateur mobile, PayPal a aussi mis en place une solution de paiement web mobile, simplifiant les démarches et offrant le même confort que le système intégré aux applications. D'ailleurs, cette solution de paiement est aussi disponible au niveau des softs, qui peuvent faire un lien vers la page Paypal, et un retour sur le logiciel après règlement. Paypal Mobile utilise la reconnaissance automatique du modèle de smartphone par les sites web mobiles afin de proposer la version adaptée : pour iPhone, Android, Blackberry ou Symbian. L'intérêt de cette version web mobile réside justement dans cette adaptation aux différents systèmes d'exploitation. Apple, par exemple, refuse à l'heure actuelle la vente de services à travers les applications en elles-mêmes, mais pas par le web.
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Il faut évidemment posséder un compte Paypal pour profiter de ces avantages. Une fois celui-ci enregistré dans le téléphone ou dans l'application, l'utilisateur ne doit plus passer que par trois pages : login, confirmation de l'adresse de livraison et choix du moyen de paiement. Il existe aussi une option permettant d'éviter la page de login après la première connexion. Paypal Mobile se décline aussi en tant qu'application dédiée, permettant de transférer de l'argent à un autre utilisateur simplement par l'intermédiaire de leur téléphone. Il suffit alors de parcourir sa liste de contacts, de trouver dans les options de la personne sélectionnée l'application en question, et de finaliser l'échange sécurisé.
Lorsque l'on regarde de plus près la taille du marché des transactions mobiles, on comprend que PayPal ait décidé d'améliorer l'ergonomie et la compatibilité de son dispositif de paiement. Le commerce mobile mondial a représenté, d'après Thierry Chopard, près d'un milliard de dollars en 2009, dont 60% pour eBay, suivi par Amazon à 30-35%. La société PayPal estime qu'elle prendra en charge, en 2010, un volume de paiements par mobile de 500 millions de dollars, à travers ses diverses solutions.
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