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(25/06/2010 15:12:16)
Geforce 280 contre Core i7, une étude Intel confirme la supériorité de Nvidia
En moyenne, la Nvidia GeForce GTX 280 - commercialisée en juin 2008 - était 2,5 fois plus rapide que l'Intel Core i7 960 cadencé à 3,2 GHz processeur, et dans certaines circonstances jusqu'à plus de 14 fois plus véloces selon 12 chercheurs d'Intel. Ces derniers ont publié leurs observations dans un document baptisé Debunking the 100x GPU vs. CPU myth: An evaluation of throughput computing on CPU and GPU. À l'origine, cette étude devait définitivement discréditer les prétentions des puces 3D sur les processeurs Intel en comparant les performances d'un Core i7 et d'une carte exécutant une série de tests conçue pour exploiter les capacités de traitement en parallèle de ces circuits. Comme son nom l'indique, le traitement en parallèle consiste à effectuer de multiples calculs en simultané par opposition un travail en série qui réalise les tâches dans un ordre séquentiel.
Les puces graphiques intègrent aujourd'hui des centaines de noyaux (ou shader) qui sont utilisés pour calculer des polygones et plaquer des textures pour créer des images de plus en plus réalistes. La carte GTX280 de Nvidia intègre l'équivalent de 264 coeurs par socket, tandis que la société a récemment annoncé son GPU Tesla M20 avec 448 noyaux. Ces circuits sont donc bien adaptés au traitement en parallèle alors que les CPU du type Core i7 sont mieux adaptés au travail en série. Cela ne veut pas dire que les puces quatre coeurs d'Intel ne peuvent pas effectuer de calcul en parallèle, mais elles le font beaucoup moins bien que les GPU comme le GTX280. C'est en tout cas ce que confirme l'étude d'Intel.
« C'est un moment rare dans l'univers de la technologie quand une entreprise avec laquelle vous êtes en concurrence affirme à l'occasion d'une importante conférence que votre technologie est jusqu'à 14 fois plus rapide que la sienne » écrit sur son blog Andy Keane, responsable de l'activité calcul GPU chez Nvidia, qui a fourni un lien vers le document du fondeur de Santa Clara.
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Andy Keane n'a pas été impressionné par le rendement communiqué par Intel, il affirme que 10 clients de Nvidia clients ont amélioré d'un facteur 100 les performances de leurs applications optimisées pour fonctionner sur des GPU. La comparaison de performances réalisée par la firme n'a probablement pas
utilisé les logiciels les plus optimisés qui auraient permis de meilleurs résultats souligne-t-il. Il note également qu'Intel n'a pas fourni de détails sur le code logiciel utilisé pour ces tests.
« Ce ne serait pas la première fois dans l'histoire de l'industrie qu'Intel se voit reprocher ce type de pratique lors de benchmarks », écrit-il, en fournissant un lien vers la Federal Trade Commission américaine (en charge du contrôle des pratiques commerciales anticoncurrentielles) lors d'une procédure antitrust entamée contre Intel en 2009.
Dans cette action, la FTC fait valoir que des précédents résultats de tests rapportés par Intel « ne sont pas des mesures précises, ni réalistes quant à l'utilisation ou la performance d'ordinateur ordinaire, parce qu'elles n'ont pas été réalisées dans un cadre proche des «conditions réelles».
Indépendamment des différences techniques entre processeurs et GPU, les puces graphiques sont aujourd'hui utilisées dans les systèmes informatiques haute performance, comme sur le super computer chinois Nebulae. Deuxième calculateur le plus puissant au monde combine en effet Intel Xeon et circuit 3D Nvidia. L'ajout de GPU à un système de ce type peut sensiblement augmenter les performances, tout en réduisant les coûts et la consommation d'énergie par rapport aux systèmes reposants sûrs de processeurs, a expliqué Iouri Drozdov, CEO du fabricant de supercomputer Novatte basé à Singapour.
L'année dernière, Novatte a construit un système pour une banque qui voulait baisser le prix de ses machines. Le supercomputer, dont le coût dépasse le million de dollars, repose sur 60 processeurs Intel Xeon et 120 GPU Nvidia. Un système aux performances similaires utilisant uniquement des Xeon coûterait 1,6 million de dollars et consommerait jusqu'à 28% de plus. Ce qui rendrait au final ce dernier plus coûteux à utiliser que le système construit avec les GPU, précise Iouri Drozdov.
Pour sa part, Intel reconnaît l'importance d'avoir une solution de traitement en parallèle afin de compléter sa gamme processeurs. Après avoir tenter de développer sa propre gamme GPU avec le projet Larrabee (vite abandonné), en mai dernier le fondeur de Santa Clara a annoncé le développement d'une puce 50 coeurs baptisée Knights Corner, avec laquelle la société espère concurrencer efficacement les fabricants de puces graphiques sur le segment du calcul haute performance. Intel n'a toutefois pas indiqué quand Knights Corner sera disponible.
Trimestriels : Progress Software attentiste face à la reprise
Le fournisseur de logiciel d'infrastructure a présenté ses résultats du second trimestre 2010. Le chiffre d'affaires de la société est de 127,7 millions de dollars soit une progression de 9% par rapport à la même période un an avant. Cependant, si on compare ce chiffre avec celui du 1er trimestre 2010 (127,5 M de dollars), l'activité semble marquer le pas. Pourtant, la vente de licences a généré un revenu de 44,2 M de dollars en progression de 15% par rapport à 2009. Au premier trimestre fiscal, ce revenu était de 47,1 M de dollars.
Le bénéfice net s'établit lui à 19,1 M de dollars et affiche une forte croissance +176% par rapport à même trimestre en 2009. Le revenu d'exploitation s'élève à 22,7 M de dollars en hausse de 97%. Sur le plan de la trésorerie, elle se monte à 261 M de dollars.
Sur les perspectives du prochain trimestre, Progress Software reste prudent face à l'effectivité de la reprise économique. Ainsi, le chiffre d'affaires est estimé entre 121 et 124 M de dollars.
Utilisateurs de SAP : Claude Molly-Mitton déroule la stratégie de l'USF
Après l'épuisante guerre de la maintenance entre SAP et ses utilisateurs, le DSI d'Aelia, Jean Leroux, a laissé la présidence de l'USF à Claude Molly-Mitton (photo ci-dessus), de l'AIFE. Ce dernier vient de présenter sa stratégie validée par le Conseil d'Administration. Plusieurs axes forts se dégagent.
En premier lieu, à côté des commissions de travail existantes sur les différentes technologies de SAP, l'USF a créé une commission sur le décisionnel. « Beaucoup d'utilisateurs des solutions Business Objects utilisent celles de SAP et l'inverse est aussi vrai, a indiqué Claude Molly-Mitton. Le Sugen [NDLR : l'organe de liaison mondial des dirigeants de clubs d'utilisateurs SAP] s'intéresse désormais à BO car la stratégie de SAP sur ces questions se décide mondialement. Il lance en ce moment une consultation mondiale relayée par les clubs nationaux. Les résultats sont attendus en septembre. »
Des communautés géographiques et par secteurs
En France, le club des utilisateurs BO n'a pas encore rejoint l'USF mais la balle est dans leur camp, ajoute Claude Molly-Miton. « Nous, nous ne pouvons plus attendre car sinon la France ne fera pas entendre sa voix auprès du Sugen dont nous sommes le seul correspondant français. »
L'USF va également s'enrichir de « communautés » géographiques par grandes régions, par secteurs (services publics, distribution, PME...) et sur le « hors PGI » (BO, consolidation groupe via Cartesis...). Le but est notamment de développer la place des PME et des entreprises de province dans l'USF.
Illustration : Claude Molly-Mitton, président de l'USF (crédit photo : DR)[[page]]La Guerre de la Maintenance a beau être terminée, un groupe de travail commun USF-Cigref est monté depuis mars 2010 sur « les bonnes pratiques dans la relation commerciale avec SAP » en lien avec le groupe Pricing du Sugen. Son animateur est Patrick Geai, vice-président à la stratégie de l'USF et directeur de la gouvernance SI de la branche courrier de La Poste. Un livre blanc devrait être publié en janvier 2011 pour synthétiser le travail de cette commission, notamment pour décrypter les règles SAP à l'attention de ses clients et pour indiquer des bonnes pratiques.
Pas vraiment d'alternative sur la maintenance
Le livre blanc abordera autant l'acquisition de licences et services, la contractualisation et la gestion quotidienne de la relation (facturation interne : avantages et inconvénients de la facturation directe par SAP à chaque entité d'un groupe ou au contraire via une refacturation de la DSI groupe aux entités utilisatrices). Ceci dit, les clients de SAP n'ont guère d'alternative face à l'éditeur pour assurer la maintenance de ses progiciels : « une initiative comme celle de Rimini Street, lancée à Las Vegas en grandes pompes, n'a jamais été vue sur le marché français » a indiqué Claude Molly-Mitton.
Un autre livre blanc, sur SAP dans le secteur public, est également prévu pour la prochaine convention annuelle de l'USF.
Le taux d'attrition des FAI dévoilé par erreur
(Source EuroTMT) Il aura suffi d'une erreur de manipulation de fichiers de la part de l'Arcep, pour avoir une vision très différente du marché de l'accès internet à haut débit en France. Les vainqueurs d'hier apparaissent finalement en moins bonne position que prévu.
Pour mémoire, depuis un an, à la suite du lancement par Bouygues Télécom de son offre d'accès à haut débit "quadruple-play" (téléphonie fixe+internet+TV+mobile), une idée, a priori exacte, s'est installée : l'opérateur a réussi son implantation sur le marché du haut débit au détriment de ses concurrents. Parmi les principaux perdants de cette redistribution des cartes, on retrouve Orange et Iliad. Orange a toutefois sauvé son année 2009 grâce à une excellente performance au cours du dernier trimestre en raison des offres promotionnelles de fin d'année. Quant à Iliad, il est pénalisé par le fort taux de désabonnement chez Alice tandis que Free semblait incapable d'accroître son taux d'acquisition de nouveaux clients. En revanche, SFR consolidait ses parts de marché, contestant même à Orange le leadership dans la croissance trimestrielle.
Cette vision a été confortée avec les résultats commerciaux du premier trimestre 2010. Il y a quelques semaines, Bouygues Telecom a annoncé le franchissement de la barre des 500 000 BBox activées. Oui mais voilà, de nouveaux éléments sur l'état réel du marché du haut débit viennent modérer cette description. L'Arcep a en effet involontairement oublié de purger un document des chiffres gardés d'habitude secrets : les taux de « churn » des différents opérateurs haut débit. Si l'autorité de régulation a vite réparé son erreur, il était trop tard pour empêcher la diffusion de ces chiffres sensibles sur les sites en ligne et par les analystes. Et qu'apprend-on ?
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Qu'à l'exception de Free, tous les opérateurs enregistrent des niveaux de désabonnement assez élevés, y compris Bouygues Télécom malgré une base installée faible. Les chiffres publiés par le régulateur portent sur le quatrième trimestre 2009. Le tableau reprend les croissances nette et brute trimestrielles pour chaque acteur, à partir desquels il est donc facile de calculer le taux de churn.
Comme Xavier Niel, le fondateur de Free, l'indiquait en mars lors de la conférence de presse consacrée à la présentation des résultats annuels, le niveau de désabonnement de Free est faible, de 1,92% sur ce trimestre et autour de 1% sur l'ensemble de l'année selon la société. De son côté, Orange, qui a donc enregistré une excellente performance commerciale sur le dernier trimestre 2009, affiche un taux de 3,08%. Vient ensuite SFR avec 3,85%.
De ces chiffres, on peut retenir différents enseignements. L'abonné Free demeure très fidèle, mais l'opérateur semble avoir du mal à élargir sa cible commerciale. Orange limite la casse grâce à son important parc installé. SFR bénéficie d'une forte image lui permettant d'enregistrer un niveau élevé d'abonnement mais va devoir améliorer la fidélisation de ses clients.
Et puis, il y a les chiffres de Bouygues Télécom. Entre la croissance brute et nette trimestrielles de l'opérateur, la différence n'est que de 7 000. Mais cela représente un niveau de désabonnement de 4,43%, ce qui paraît particulièrement élevé compte tenu de la faible base installée et de l'arrivée très récente de l'opérateur sur le marché du haut débit. Tout l'enjeu va donc être maintenant de savoir si Bouygues Télécom peut maintenir un niveau élevé de prises d'abonnement tout en réduisant son taux de désabonnement, alors que ses concurrents ont amélioré leurs offres.
Enfin, ces chiffres réservent une dernière surprise, finalement plutôt bonne, cette fois pour Numéricâble. Si sa prise d'abonnements demeure faible, 50 000 en brut sur le trimestre, le câblo-opérateur enregistre un taux de désabonnement dans la moyenne, à savoir de 3,62%, confirmant ainsi l'amélioration de la satisfaction de ses clients.
Collecte de données WiFi par Google : la police anglaise s'en mêle
Après la CNIL en France, son homologue en Allemagne, en Espagne, et les justices américaines et australiennes, c'est au tour de la police anglaise de s'intéresser de plus près à la captation de données personnelles circulant en WiFi par les voitures Google Street View. Après une plainte formulée par Privacy International, ONG défendant le droit à la vie privée, la Metropolitan Police, basée à Londres, a décidé de mener son enquête sur les activités de Google. D'après l'entreprise, les données captées provenaient de réseaux WiFi non-sécurisés, et l'ont donc été par inadvertance. Les voitures Google, chargées de prendre les photos, sont équipées d'un système d'enregistrement des réseaux sans fil se trouvant à proximité. Le but étant de fournir ces renseignements à son service de géolocalisation, Google Latitude, qui utilise les points d'accès WiFi, les réseaux GSM et les systèmes GPS afin de localiser les utilisateurs et leur proposer ses services. Dans cette optique, l'équipement de ces voitures change cinq fois par seconde les connexions aux réseaux sans fils, fréquence pourtant jugée suffisante par les organismes de protection de la vie privée, étant donné les débits actuels, pour capter des données personnelles potentiellement sensibles.
Le 4 juin dernier, Google a été obligé, après une mise en demeure de la CNIL, de fournir des données récoltées à la commission. Après analyse, ces informations contenaient non seulement des SSID et des adresses IP, mais aussi des mots de passe réseaux et mails. Des demandes similaires ont été formulées par l'Allemagne et même l'Espagne à l'attention de Google, afin de pouvoir effectuer leurs propres analyses. Le 21 juin, le ministère de la justice du Connecticut a ouvert une enquête pour déterminer le degré d'invasion de la vie privée par Google, relatif à ces données personnelles captées. Cette action en justice fait suite à celle, similaire, lancée en Australie un peu plus tôt en juin.
L'Angleterre s'ajoute donc à la liste des pays s'intéressant de plus près à cette pratique en cours depuis trois ans, d'après l'annonce de Google du 14 mai dernier. Depuis, des investigations émergent de toute part. « Nous souhaitons que ces procédures obligent Google à revoir ses façons de faire. Peut-être qu'à l'avenir la compagnie se reposera moins sur sa communication, et se concentrera sur une meilleure gouvernance », déclare Simon Davies, de Privacy International.
Illustration voiture Street View de Google à Puteaux, crédit photo P.Sayer/IDG NS
(...)(25/06/2010 10:40:49)
La Ficome conseille ses membres tentés par le métier d'opérateur
Etre opérateur télécoms, même en marque blanche, nécessite quelques préalables. Avant tout, il faut se déclarer et obtenir une licence d'opérateur de télécoms auprès de l'Arcep, l'Autorité sectorielle qui traite la régulation des télécoms. A partir de cette déclaration et de son enregistrement (n'importe qui ne peut devenir opérateur), l'intégrateur peut ouvrir une activité d'opérateur avec ses avantages et ses contraintes.
Les avantages sont techniques. L'intégrateur a droit à des SDA (numéros de téléphones publics), il peut s'interconnecter à d'autres opérateurs, bénéficier de droits de passage sur des réseaux publics. Il existe juridiquement et peut, par exemple, saisir l'Arcep sur un différend avec d'autres opérateurs. En retour, il est soumis à des obligations. Par exemple, le paiement d'une taxe administrative selon le CA opérateur généré. L'intégrateur doit donc, très en amont, prévenir son comptable interne et son expert-comptable pour que la nouvelle activité soit bien isolée dans ses comptes.
L'opérateur se soumet également à une liste d'obligations techniques : disponibilité du réseau, sécurité des communications, respects de normes et de spécifications, acheminement des appels d'urgence (de grands opérateurs ont eu des déboires sur ce seul critère), conservation des données utilisées etc... Autant d'éléments à manier très en amont, avec beaucoup de professionnalisme, mais le jeu en vaut la chandelle. C'est le ton donné par la Ficome à ses ateliers « marque blanche ».
Développer une méthodologie commerciale
Une fois intégrées les contraintes juridiques et leurs implications techniques, le nouvel opérateur doit passer aux aspects métier. Joël de François, directeur des activités « marque blanche » chez Bouygues Télécom a insisté, lors de la réunion Ficome, sur la méthodologie commerciale nécessaire à un intégrateur pour passer au métier d'opérateur. Et de citer : l'analyse du parc (LAN, câblage...), celle de la facture existante, les compétences nouvelles à développer (avant-vente, installation, traitement des incidents niveau 1).
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Dans cet exercice, il faut beaucoup communiquer et sur des sujets inédits. Communiquer avec le client pour obtenir les informations techniques et montrer la nouvelle installation, définir un timing précis, désigner le responsable déploiement interne, dialoguer avec celui chargé de suivre le projet chez l'opérateur. Reste alors à franchir l'étape du déploiement : dégroupage, paramétrage du routage IP, mise en place du routeur, activation du service.
Etape suivante : la facturation. « C'est le point le plus bloquant » précise Laurent Marchal directeur général de l'activité télécoms chez etp-tetracom, intégrateur francilien (en marque blanche avec SFR). L'intégrateur-opérateur facture désormais un service d'opérateur au client, auparavant il facturait des produits à partir de catalogues fournisseurs. Changement total : désormais, il doit récupérer les tickets de taxes et d'abonnement chez son (ou ses) opérateur, établir la consommation du client, décider de la période de facturation, générer la facture (seul ou de manière externalisée, par exemple avec une société comme Télésoft), donner un accès internet sur son site au gestionnaire du client final.
Externaliser ou pas la facturation
Comme les parties juridiques, techniques et commerciales, cette partie facturation est totalement nouvelle et ne souffre pas d'improvisation. L'activité d'opérateur va en effet apporter un revenu récurrent à l'intégrateur. Et c'est bien ce qui l'intéresse dans son nouveau métier. Sur sa partie traditionnelle d'activité, celle d'installateur ou d'intégrateur, il a de plus en plus de mal à faire signer un client sur un contrat de maintenance pluri-annuel, alors que les interventions sont de moins en moins fréquentes. L'activité d'opérateur permet au contraire de « ré-engager » le client sur une période longue avec un revenu récurrent.
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L'intérêt de l'intégrateur est évident. Celui de l'opérateur aussi, lui qui a peut-être les pires difficultés à atteindre un client PME en région et a épuisé les charmes de la distribution indirecte classique. Passer par des opérateurs en marque blanche lui permet, réellement, de valoriser le partenaire et d'entrer chez les PME. Il lui assure aussi une concurrence locale contre OBS, ultra dominant dans les PME.
L'intégrateur va toutefois veiller à s'entourer de plusieurs opérateurs, un principal et un ou deux opérateurs « tiers two ». Des opérateurs comme 720° ou Legos étaient présents à la réunion Ficome et correspondent à ce profil. Ne pas se lier à un seul opérateur est la précaution minimale pour l'opérateur en marque blanche. « Aller progressivement sur cette activité nouvelle » est l'autre précaution de base souligne Laurent Marchal, « il n'est pas indispensable, du moins dans un premier temps, de s'équiper d'un softphone ou d'un process de facturation ».
Les intégrateurs semblent arrivés à un moment décisif, où l'activité d'opérateur en marque blanche se développe vraiment. C'est le sentiment de la Ficome. Cette activité devrait même s'enrichir rapidement avec des offres en mobilité que les clients ne vont pas tarder à demander à leur opérateurs-intégrateurs.
Alter Way renforce son offre de conseil web avec Reciprok
Comme prévu, l'intégrateur de solutions Open Source et hébergeur Alter Way procède à une acquisition, la septième depuis la création de la société en 2006. Il s'agit cette fois d'une agence de communication engagée dans les projets web, Reciprok, qui travaille en partenariat avec Alter Way depuis octobre 2009. Ensemble, ils comptent déjà une dizaine de projets en commun, parmi lesquels la refonte de l'intranet siège de L'Oréal Produits de Luxe.
Alter Way a développé des expertises dans quatre métiers, le conseil, l'intégration d'applications, l'hébergement et la formation. Ces compétences transversales lui permettent de mener un projet de bout en bout. Avec l'arrivée de Reciprok, la société renforce dans son offre les aspects de conseil en stratégie de communication, de studio de création et de e-marketing. Elle-même dispose d'une forte expertise sur le langage PHP pour la mise en place des logiciels Open Source de gestion de contenus (CMS) Drupal, eZPublish, Spip et Typo3, ou encore sur les solutions de e-commerce Magento et PrestaShop. Alter Way recourt aussi au langage Python pour l'intégration des CMS Plone et Django.
L'agence Reciprok a été créée en 2003 par Laurence Seguy et Dominique Brunel. Elle aide ses clients à définir leur stratégie online et les suit jusqu'à la mise en oeuvre opérationnelle. Cette structure de douze collaborateurs a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 640 000 euros (en progression de 31% par rapport à 2008).
De son côté, Alter Way a engrangé 9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009 et emploie 95 personnes. L'intégrateur cherche à devenir, d'ici 2011 ou 2012, l'un des deux ou trois opérateurs de services majeurs sur le secteur de l'Open Source en France. Il table sur un objectif de 15 M€ de CA consolidé fin 2010, en additionnant croissance organique et externe.
Développement : Oracle livre APEX en version 4
Oracle vient de mettre à jour Application Express, l'outil de développement rapide d'applications web associé à sa base de données 11g. La version 4 est l'une des évolutions les plus significatives du produit jusque là, selon Mike Hichwa, l'un des vice-président d'Oracle pour le développement logiciel. Parmi les outils supplémentaires, Dynamic Actions se présente comme une bibliothèque de fonctionnalités Ajax. Elle permet d'ajouter de l'interactivité aux pages web, par exemple en masquant ou en faisant apparaître certains éléments de l'interface.
Solution alternative au protocole de Web Services SOAP, un assistant permet maintenant de communiquer avec des ressources REST depuis une application. « C'est intéressant pour créer des portails et des tableaux de bord », explique Mike Hichwa. La version 4 apporte aussi une vingtaine de nouveaux thèmes pour diversifier l'apparence des applications. Ceux-ci ont été conçus par Oracle en XHTML (extensible HTML), en s'appuyant sur des feuilles de style CSS, ce qui devrait leur conserver une certaine uniformité sur les différents navigateurs. Quant au moteur de génération de graphiques, il est passé à AnyChart 5.1, plus rapide. Des attributs supplémentaires améliorent les capacités de personnalisation.
Adapté aux familiers de SQL
Egalement connu sous le nom d'APEX, Application Express est sorti en 2006, à l'origine destiné aux administrateurs de bases de données qui voulaient construire des applications web départementales. « La cible est constituée de tous ceux qui maîtrisent le langage SQL, mais qui sont moins à l'aise dès lors qu'il faut aborder les environnements .Net ou Java », rappelle Mike Hichwa.
Les équipes commerciales d'Oracle, ont souvent poussé APEX comme la solution de remplacement de la base Access de Microsoft. L'outil est par ailleurs fréquemment utilisé à la place de Forms, plateforme de développement client/serveur d'Oracle, un peu datée.
La version 4.0 d'APEX est téléchargeable sur Oracle Technology Network.
Android a le vent en poupe
En février dernier, lors du salon Mobile World Congress de Barcelone, Eric Schmidt avait déjà annoncé que les ventes mondiales de téléphones sous Android s'élevaient à 60.000 par jour. A l'occasion de la présentation du Motorola Droid X, qui coïncide avec le lancement de l'iPhone 4, Eric Schmidt a affirmé que 160 000 téléphones sous Android étaient vendus chaque jour dans le monde. Ce chiffre ferait d'Android l'une des plateformes les plus populaires du marché. A ce rythme, les ventes trimestrielles de "Google Phone" s'élèverait ainsi à près de 15 millions, alors qu'il s'est vendu un peu moins de 9 millions d'iPhone au cours du premier trimestre de l'année.
Eric Schmidt a toutefois écarté l'idée d'un affrontement direct avec Apple. "Je pense qu'il s'agit d'une compétition pour savoir qui disposera du prochain ensemble de plateformes mobiles", a déclaré le patron de Google.
Le système d'exploitation Android a été présenté en novembre 2007. En partie open source, cette plateforme équipe aujourd'hui une trentaine de smartphones des fabricants partenaires de Google (HTC, Samsung, LG, Motorola, Sony Ericsson, etc.) au sein de l'Open Handset Alliance, un consortium initié par Google. D'autres types d'appareils peuvent également fonctionner avec Android, comme des tablettes ou des téléviseurs.
A l'instar de l'iPhone dont le succès tient en partie à ses applications (plus de 200.000 disponibles sur l'App Store), les smartphones sous Android peuvent s'enrichir d'applications créées par des développeurs tiers. L'Android Market en compterait environ 70.000.
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