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(08/06/2010 15:38:30)
Conférence LMI/CIO: Les bonnes pratiques du sourcing
Avec la situation économique actuelle, les entreprises doivent plus que jamais optimiser leurs budgets IT tout en préparant la sortie de crise. Sous pression, les décideurs IT disposent de nouveaux leviers d'action. Il s'agit notamment d'un recours plus pertinent aux prestataires extérieurs.
Dans ce cadre, l'externalisation d'infrastructures monte en puissance qu'elle concerne les serveurs, le réseau ou les postes de travail. Une DSI interne n'apporte en effet pas de réelle valeur ajoutée en ce qui concerne la bonne marche d'une salle machines ou sur ce type de prestations qui sont de plus en plus industrialisables à l'ère de la virtualisation et du Cloud Computing.
Mais l'infrastructure au sens strict n'est pas la seule fonction pouvant faire l'objet d'une externalisation selon un modèle traditionnel ou novateur. Les applications peuvent être classiquement maintenues par un prestataire (principe de la TMA) mais on peut aussi lui confier l'exploitation complète (modèle du fournisseur d'applications hébergées) voire, ce qui reste encore novateur, adopter une application par nature industrialisée et fournie sous forme de service (Saas - Software as a service). Chaque processus externalisé peut être lui-même optimisé pour mieux servir les intérêts à court, moyen et long terme de l'entreprise.
A l'heure de la mondialisation, l'optimisation pourra également passer par des centres de services, en optimisant les coûts grâce au Nearshore ou à l'Offshore tout en accédant à une expertise technologique et à de nouvelles compétences. Une attention particulière devra être portée sur les contrats d'infogérance.
Tous ces thèmes seront abordés lors de notre conférence * "les bonnes pratiques du sourcing", le 10 juin 2010 à l'Etoile Saint Honoré.
Pour vous inscrire à cette journée événement cliquer sur ce lien
* Cette conférence gratuite est réservée aux décideurs IT (DSI, responsable informatique, chef de projets, directeur des études) des entreprises utilisatrices impliqués dans l'exploitation, l'évolution et la fourniture de services aux utilisateurs.
(...)(08/06/2010 14:21:57)
Syntec Informatique et l'Apec s'engagent en faveur de l'emploi
En signant un accord de partenariat avec l'Apec, Syntec informatique s'est fixé plusieurs objectifs : faciliter la mise en relation des cadres informaticiens et des entreprises, développer des bonnes pratiques en matière d'égalité des chances, anticiper les évolutions du marché de l'emploi IT et valoriser les différents métiers. « Le premier volet de ce rapprochement porte sur l'anticipation des besoins en recrutement dans une fonction qui reste le premier recruteur de cadres en France », précise Jean Mounet, président de Syntec Informatique. «Grâce aux éléments statistiques fournis par l'Apec, un baromètre de l'emploi permettra de disposer d'une meilleure visibilité sur les chiffres ». Publié deux fois, par an, les premiers éléments de cet indicateur verront le jour à partir du mois de novembre prochain.
10% d'informaticiennes en SSII
Second pan du partenariat : renforcer l'attractivité des métiers de l'informatique. « La profession souffre, au global, d'une sous-production d'informaticiens », ajoute le représentant de la chambre patronale ; « Dans un contexte de reprise qui reste somme toute modéré, les sociétés de services peinent toutefois à recruter des compétences ». Selon Jean Mounet, ce problème de pénurie est principalement dû à la désaffection des étudiants pour les filières scientifiques. Autre facteur et pas des moindres : la sous représentation des femmes dans la profession. « Dans les sociétés de services, seules 10% des femmes sont des informaticiennes », précise le dirigeant. De ce fait, la chambre syndicale s'est engagée en faveur d'une politique de transparence et de diversité, en direction des femmes. Elle milite également pour l'emploi des seniors et des minorités. « S'agissant des seniors, nous avons décidé de mettre l'accent sur l'élaboration de plans de carrière et sur la mise en place de formations », poursuit Jean Mounet. En outre, les prochaines éditions d'initiatives telles que « Nos quartiers ont des talents », lancées par la fédération depuis 2006, devraient se développer pour favoriser le recrutement des diplômés issus des quartiers dits « sensibles. »
Crédit photo: D.R
(...)
Energy Star arrive sur les datacenters
Le gouvernement américain s'intéresse de près aux réductions de la consommation énergétique des datacenters. En 2006, elle était estimée à 1,5% de l'électricité nationale utilisée, soit 4,5 milliards de dollars par an. Cela représente 5,8 millions de maisons ou 5% du parc de logement américain.
Le programme Energy Star doit inciter les entreprises à rendre leur datacenter plus efficient, car l'apposition du logo Energy Star peut être utilisée comme un argument marketing, signe de leur respect environnemental. Ce projet donnera un moyen de comparer les efforts des sociétés dans ce domaine, par rapports à leurs concurrents, explique Mark Harris, vice-président du marketing produit de Modius, qui propose des outils de surveillance de la consommation énergétique des centres de données.
Pour obtenir ce logo, les datacenters devront se classer parmi les meilleurs des 25% en matière d'efficience énergétique, selon l'échelle des performances établies par l'EPA. Cette dernière estime qu'en améliorant leur efficacité, les centres de calcul peuvent réduire leur consommation d'énergie et leur coût tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique. Les niveaux d'efficacité seront calculés en utilisant principalement la mesure PUE (efficacité consommation d'énergie) métriques, qui calcule la puissance totale fournie à un centre de données, divisée par la quantité effective de consommation des équipements informatiques, sans prendre en compte les pertes des systèmes de refroidissement et l'inefficacité des alimentations électriques.
Les clients qui veulent appliquer le logo doivent utiliser l'outil en ligne de l'EPA, Portfolio Manager, qui leur attribue un score d'efficience entre 1 et 100. « Avant de recevoir le label Energy Star, un professionnel agréé doit vérifier de façon indépendante la performance énergétique des bâtiments. Ce document, ainsi réalisé, est ensuite envoyé à l'EPA pour examen et approbation » déclare l'autorité gouvernementale.
Une vocation internationale et des critiques
S'il a été développé aux États-Unis, d'autres gouvernements ont exprimé leur intérêt à adopter le label Energy Star pour les centres de calcul, tout comme ils utilisent le logo Energy Star pour d'autres types de produits.
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Ce système a néanmoins suscité quelques critiques, mais il est considéré comme une première étape nécessaire. Mark Harris prévoit que le programme sera révisé à terme avec une mesure qui va au-delà PUE afin de mieux refléter l'efficacité d'un datacenter. Il indique «c'est peut-être pas parfait mais au moins cette métrique vous permet de comparer votre résultat, certes imparfait, avec vos concurrents de votre secteur » et d'ajouter « la mesure PUE est un résultat assez facile à déterminer, nous le faisons pour les clients chaque jour. C'est donc un bon moment pour commencer. »
L'EPA a essayé de trouver une autre méthode de mesure pour calculer l'efficience énergétique, basée sur la quantité de travail de calcul assurée effectivement par le datacenter. Mais pour l'instant, il s'agit de discussions avec les industriels, qui n'ont pas encore abouti.
« Ceux qui hésitent à prendre part au programme seront souvent les entreprises qui ont peur de révéler comment ils se classent par rapports aux autres entreprises » a déclaré le responsable. « Cela procure une incitation pour améliorer leur efficacité » conclut-il.
Réseaux sociaux : désormais une nécessité pour les entreprises
Les réseaux sociaux sont en pleine croissance. Facebook rassemble 16 millions d'utilisateurs français, Twitter plusieurs centaines de milliers et DailyMotion compte au total 9,5 millions de visiteurs uniques par mois. Face à l'émergence des médias sociaux et à l'évolution du mode de communication, les entreprises doivent s'adapter. Car ces nouveaux médias peuvent s'avérer être positifs comme dévastateurs. Les internautes échangent, mais parfois ils se plaignent. Alors qu'elles adoptaient précédemment une politique marketing unidirectionnelle, aujourd'hui les entreprises interagissent avec les internautes. Comme le précise Nicolas Sosnowiez, Directeur du développement chez Adrider, une société de conseil en matière de réseaux sociaux, « les entreprises ont changé leur façon d'appréhender les médias ». Elles disposent aujourd'hui d'outils pouvant être puissants, les réseaux sociaux, leur permettant de mieux échanger avec leur clientèle cible et de mieux la définir.
En effet, sur les réseaux sociaux tous les utilisateurs peuvent être classés par catégorie. Par exemple, sur Facebook, les internautes ont la possibilité de devenir fan d'une personne, d'une société, d'un groupe ou encore d'un produit. Toutes ces données sont répertoriées sur le profil de l'utilisateur, facilitant ainsi à l'entreprise la recherche de ses nouveaux prospects. Un groupe de prêt-à-porter pourra visiter les pages Facebook créées sur le thème de la mode et ainsi obtenir des « fans », des passionnés de mode pour ensuite échanger avec eux sur le sujet. Les réseaux sociaux sont un moyen rapide d'alimenter des bases de données marketing.
Quatre catégories d'internautes
Outre les loisirs de chacun, Nicolas Sosnowiez considère l'âge comme une donnée essentielle à prendre en compte dans la politique de communication de l'entreprise. Il distingue quatre catégories d'internautes. La première, qu'il nomme « la génération Y », n'a pas connu le monde sans Internet. Elle est toujours connectée et utilise tous les nouveaux moyens de communications, à savoir les blogs, les réseaux sociaux et la messagerie instantanée. Pour elle, Internet ne se limite pas aux moteurs de recherche, auxquels ils ont de moins en moins recours. « Dès qu'ils ont une question, ils se connectent à Facebook et la posent à leurs amis ».
La deuxième a vécu la création de la toile. Ce sont les acteurs qui aujourd'hui produisent les nouvelles technologies. Mais contrairement à la « génération Y », ils sont face à un problème d'identité numérique, ils veulent apparaître le moins possible sur ces nouveaux médias. Or, comme l'ajoute Nicolas Sosnowiez, « même si l'on ne veut pas être sur Facebook, on y est forcément car on parle de nous, on poste des photos de nous ».
Crédit photo : D.R.
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Ce constat est valable pour les personnes mais aussi pour les entreprises. A la recherche de conseils et de recommandations sur des produits, cette deuxième génération regroupe des gens assez réceptifs. Pour la troisième génération, n'ayant pas grandi avec les nouvelles technologies, elle est nettement plus prudente et plus méfiante vis-à-vis du réseau. « Pour eux, Internet n'est pas un média », insiste Nicolas Sosnowiez. Ils n'ont aucune confiance dans le web et ne se connectent que pour des aspects pratiques, telle que la consultation de leur compte bancaire. Malgré tout, « ils sont très sensibles à la publicité » réagit-il.
Enfin, parmi les deux dernières générations, il distingue les plus âgés, cherchant à pallier à la solitude, et les enfants en bas âge, qui ne savent pas lire et pourtant connaissent déjà les ordinateurs. Chaque catégorie n'a donc pas la même sensibilité face à la communication sur les réseaux sociaux. Aussi, l'entreprise doit s'adapter, et tenir compte à la fois de l'âge, des loisirs et des passions, qui remplacent les CSP (catégories sociaux-professionnelles) d'antan.
Selon Nicolas Sosnowiez, « les internautes deviennent des 'consom'acteurs' ». Certains sont présents sur plusieurs réseaux sociaux, et n'ont pas les mêmes attentes qu'ils soient sur Facebook, sur Twitter ou sur DailyMotion. Là encore, l'entreprise doit avoir une communication différenciée. A ce titre, il leur recommande d'atteindre les «leaders d'opinion», faire en sorte qu'ils parlent d'eux pour atteindre toute leur audience (en langage Twitter « les followers »). Certains utilisateurs ont effectivement développé une influence sur les autres membres de la communauté. Sur ces réseaux sociaux, l'entreprise écoute, analyse, comprend pour ensuite agir en engageant la conversation et en communiquant sur ses produits. La même analyse que pour les blogueurs il y a quelques années, Internet ne se réinvente pas vraiment. (...)
Au Journal Officiel, le Cloud Computing cède la place à informatique en nuage
Comme avec chaque nouveau terme d'origine anglo-saxonne, la commission nationale de terminologie et de néologie vient de rendre un verdict sur le Cloud Computing : il conviendra désormais, en France, de parler d'informatique en nuage. La décision parue au Journal Officiel du 6 juin 2010 vient corriger une décision du 24 avril 2010 qui faisait de ce mot un équivalent du seul mot cloud, une expression abrégée dans sa langue d'origine, ce qui était pour le moins curieux.
Quoiqu'il en soit, cette décision bannit définitivement, par exemples, les concepts d'informatique dans les nuages ou de nuage informatique. Enfin, pour les intégristes de la langue française.
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Architecture d'Entreprise : Concilier SI existant et Web 2.0
À l'occasion de son 10eme anniversaire, le Club Urba-EA (Enterprise Architecture) a organisé le 3 juin dernier un forum sur le thème de « Evolutions économiques, sociétales, technologies : quelles perspectives pour l'Architecture d'Entreprise ? ». Comme l'a rappelé en introduction son fondateur René Mandel, « ce club s'attache à fédérer sa centaine d'adhérents, à promouvoir de bonnes pratiques en matière d'Architecture d'Entreprise et à favoriser les échanges d'expériences. » Le club Urba-EA, qui nourrit des liens forts avec le Cigref, a également publié trois ouvrages mais s'interdit de chercher à définir des normes.
Au programme de l'évènement du 3 juin, les débats ont notamment vu les interventions de Georges Epinette, DSI du groupement des Mousquetaires, de Jean-Christophe Lalanne, directeur du CIO Office d'Air-France KLM, de Christophe Bardet, directeur central marketing & développement chez la mutuelle MMA, de Hervé Gouëzel, conseiller de la direction générale, head of integration Fortis chez BNP-Paribas.
Des métiers qui demandent davantage d'agilité à la DSI
Christophe Bardet (MMA) a parfaitement résumé les attentes de nombreuses directions métiers. « Nous avons besoin de réduire considérablement le délai de 18 mois actuellement nécessaire pour développer une nouvelle offre, et cela avec davantage d'agilité, selon un processus interactif et itératif permettant d'éviter la rédaction d'un gros cahier des charges suivie d'une attente de plusieurs mois », a-t-il expliqué, tout en exprimant également son désir d'un SI plus ouvert.
Christophe Bardet, directeur central
marketing & développement chez MMA.
Photo (de gauche à droite) : Jean-Marie Chauvet (Dassault), Marc de Fouchécour (NexModernity), Hervé Gouezel (BNP Paribas), Henri de Maublanc (Aquarelle.com), Christophe Bardet (MMA), Jean-Christophe Lalanne (Air France KLM), Georges Epinette (Groupement des Mousquetaires).
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Jean-Christophe Lalanne (Air France KLM) a pour sa part exprimé la nécessité de réaliser un véritable grand écart. « D'un côté nous avons une application qui existe depuis 41 ans et d'un autre côté, nous avons pu développer en seulement six mois un nouveau produit, en nous appuyant sur notre démarche d'urbanisation et de SOA », a-t-il donné en exemple.
Il a également évoqué l'étonnement de sa direction générale au sujet du fait que la DSI n'avait pas encore réalisé d'application iPhone (qui arrivera finalement fin juin). « Pour ce genre de développement, il faut adopter une nouvelle approche qui permet de répondre rapidement aux attentes, sans pour autant chercher l'hyper-fiabilité qui était jusqu'alors la norme », a-t-il résumé. Georges Epinette (groupement des Mousquetaires) a formulé autrement ce qui tourne autour de la même idée : « il faut réaliser un SI durable alors que la tendance est dans l'immédiateté. »
Gérer des initiatives Web 2.0 spontanées
Cette immédiateté se traduit par des initiatives spontanées de la part des utilisateurs. Tel est l'un des thèmes qui fut développé par Marc de Fouchecour, partner chez Next Modernity, un prestataire spécialisé dans les réseaux sociaux d'entreprises.
L'exemple qu'il a cité est particulièrement révélateur : « dans une entreprise du CAC 40, les utilisateurs ont spontanément ouvert un service Yammer - sorte de Twitter interne - qui a rapidement rassemblé 7000 utilisateurs désireux de partager très rapidement des informations. L'initiative est remontée jusqu'à la direction générale qui a décidé qu'il valait mieux au bout du compte ne pas fermer le service. »
Mais d'autres entreprises freinent au contraire des quatre fers. « Le Web 2.0 est pourtant complémentaire du SI traditionnel », a-t-il conclu, citant l'exemple du nuage Islandais. « Des voyageurs se sont exprimés sur Twitter et des employés de KLM leur ont répondu », a ainsi ajouté Marc de Fouchecour.
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Henri de Maublanc, fondateur d'Aquarelle.com (un site web de vente en ligne), a ébauché les contours de cette intégration entre le SI et le Web 2.0. « Des éditeurs comme SAP, Salesforce ou Dassault Systèmes introduisent des outils de chat et de réseaux sociaux dans leurs produits », a-t-il expliqué, tout en confirmant l'intérêt de telles fonctions. « Elles permettent de fluidifier la communication entre les gens et ainsi, de mieux exploiter la capacité humaine à gérer l'exception par la communication. »
Pour autant, a soutenu Hervé Gouëzel (BNP-Paribas), cette liberté grandissante que le Web 2.0 confère aux utilisateurs doit être contenue. « Le rôle de l'architecte est d'anticiper afin que demain, il soit plus facile de bouger le système d'information. Pour cela, on doit lui donner un vrai pouvoir, notamment celui de freiner les métiers lorsqu'ils souhaitent développer des applications qui ne rentrent pas dans cette stratégie », a-t-il insisté.
Les cinq défis des prochaines années
Christophe Longepé, président du Club Urba-EA, a refermé l'événement en récapitulant les cinq défis des prochaines années, largement exprimés par les différents participants :
- Se recentrer sur les personnes plutôt que sur les informations, en opérant un big bang relationnel qui passe notamment par le déploiement de réseaux sociaux d'entreprise,
- Concilier liberté et ouverture des frontières du SI avec les exigences de sécurité mais aussi réglementaires,
- Parvenir à gérer la complexité liée à l'augmentation exponentielle des volumes de données et à leur dispersion croissante,
- Faire naître le nouveau SI sur la base de l'ancien, sans faire table rase mais plutôt selon un mouvement perpétuel.
- Redéfinir le positionnement de la fonction du DSI.
Christophe Longepé, président du Club Urba-EA
Christophe Longepé souligne enfin que l'Architecture d'Entreprise peut aider à atteindre les quatre premiers objectifs dans la mesure où elle se définit comme « l'art d'apporter des solutions le plus rapidement possible à l'entreprise et aux clients, en intégrant des éléments du SI existant et de nouvelles composantes, notamment issues du Web 2.0. » Quant au cinquième défi, il passera par des architectes d'entreprise câblés pour faire le liant entre les différents métiers de l'entreprise, par opposition à une approche en silos.
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Dégroupage télécoms : statu quo sur les tarifs
(Source EuroTMT) France Télécom a envisagé dès le début de 2010 le relèvement de 1 € du tarif du dégroupage. Finalement, l'opérateur a maintenu inchangé pour 2010 le tarif fixé en 2009 à 9 € par ligne et par mois. La raison : les modalités d'application de l'Ifer (imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux), la taxe qui se substitue à la taxe professionnelle, sont encore incertaines et pourraient être modifiées à la suite du rapport Durieux.
Le rapport Durieux vient d'être remis à Christine Lagarde, la ministre de l'Economie. La partie du rapport qui a été rendue publique souligne les problèmes posés par l'Ifer. En attendant le choix que fera le Parlement, le statu quo prévaut. En effet, deux thèses s'opposent. D'un côté France Télécom estime pouvoir répercuter cette taxe sur ses tarifs de gros, - le coût brut de cette taxe est d'environ 400 millions d'euros par an mais le coût net est nul car l'Ifer remplace la taxe professionnelle; de l'autre côté, les concurrents de l'opérateur historique jugent que l'Ifer est à la seule charge de France Télécom.
Crédit photo D.R. (...)
Altran rencontre 2 150 candidats online
Baptisée « Innovation Week, », la semaine de e-recrutement organisée du 17 au 21 mai dernier par Altran semble avoir été payante. Elle a en effet permis au groupe de conseil en technologies d'accueillir, dans ses locaux, près de 2 150 candidats, des ingénieurs issus de grandes écoles et d' universités. Des entretiens personnalisés ont d'ores et déjà permis la signature de 90 CDI, dont la moitié en province.
En marge de cette opération de recrutement, Altran avait proposé aux candidats de découvrir ses métiers et projets sur Internet grâce à un programme de communication « live », constitué d'une quinzaine de chats vidéo. Entre 300 à 600 internautes, en moyenne, se sont entretenus en direct avec les équipes de l'entreprise sur différents secteurs (télécoms, informatique, conseil), le record étant réalisé par un chat spécial « systèmes embarqués » qui a attiré 700 postulants.
1 200 candidats connectés sur une « Jobroulette »
Autre canal faisant partie de ce dispositif interactif, la tenue d'une « JobRoulette », qui s'est déroulée le 20 mai, a également permis à 1 200 personnes d'entrer en contact par webcam avec une centaine de collaborateurs d'Altran. L'occasion pour ces derniers de partager leur expérience, et d'orienter au mieux les candidats dans leur démarche professionnelle. Les avantages de ce type d'événement : des échanges informels, la possibilité de parler à plusieurs personnes de fonctions diverses à l'intérieur d'une même société en moins d'une heure, et un gain de temps pour celles et ceux qui ne peuvent se déplacer, ou qui hésitent encore sur le choix de leur métier. Fort de ce succès, Altran a décidé de reconduire une JobRoulette dès la rentrée prochaine.
Crédit photo: D.R
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NKM : financer et non pas subventionner le numérique innovant
« Le Grand Emprunt ne servira pas à mettre en place un super-guichet à subventions : c'est avant tout de l'investissement par la prise de participations et des prêts » a martelé Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique, lundi 7 juin lors du lancement de la consultation publique sur l'action de soutien aux usages et contenus numériques innovants. Elle s'est offusquée : « certaines interviews publiées dans la presse ont été hallucinantes, des acteurs étant persuadés de toucher des subventions issues du Grand Emprunt. »
Ces financements ne seront fixés en détail, sur leurs cibles exactes et leurs modalités précises, qu'après une consultation publique ouverte jusqu'au 5 juillet 2010 à 14 heures (selon le dossier distribué. Le site web du secrétariat d'Etat indique désormais le 7 juillet). Les montants en jeu ont de quoi exciter les convoitises puisque c'est au total 2,5 milliards d'euros qui seront débloqués pour soutenir les usages et contenus numériques innovants, sur un total de 4,5 milliards d'euros consacrés à la société de l'information dans le Grand Emprunt. La différence -2 milliards d'euros- est consacrée aux infrastructures (haut débit pour tous...). Le résultat de la consultation sur les infrastructures devrait d'ailleurs être publié sous peu, ce qui donnera le ton pour cette nouvelle consultation.
PME innovantes et logiciels libres en priorité
Pour la secrétaire d'Etat, « les géants d'aujourd'hui ont été les PME d'hier. Notre consultation vise à aller chercher les PME innovantes actuelles pour les aider à être les géants de demain. Nous cherchons à découvrir des projets ou des idées que nous ne connaissons pas actuellement. Nous lançons d'ailleurs un appel particulier aux éditeurs de logiciels libres et aux créateurs d'outils open-source. »
Neuf priorités d'investissements ont été définies : le développement de l'informatique en nuage (« cloud computing »), la numérisation des contenus culturels, éducatifs et scientifiques et leur indexation, le développement des technologies de base numérique (notamment les nanotechnologies, l'électronique et les logiciels embarqués), les réseaux électriques intelligents («smarts grids» pour mieux gérer l'énergie sur un plan écologique), la e-santé (ce qui va au delà de la seule télémédecine : toutes les applications numériques autour de la santé), la sécurité et résilience des réseaux (ce qui intègre la problématique de la signature électronique et de la confiance numérique), les systèmes de transports intelligents, la « ville numérique » (dont la question du télétravail) et enfin la e-éducation.
« Il ne s'agit en aucun cas de financer l'équipement des établissements, notamment scolaires ou hospitaliers avec la e-santé et la e-éducation, mais bien de faire émerger des offres et des technologies » a beaucoup insisté Nathalie Kosciusko-Morizet.
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Autre point essentiel : très peu de subventions sont prévues. Un peu comme le fait Oseo-Anvar, l'intervention publique se fera sous forme de prises de participations, de prêts, d'avances remboursables et seulement très accessoirement de subventions. L'intervention de l'Etat, « investisseur avisé », se fera aux côtés d'investisseurs privés et sous la condition qu'elle soit nécessaire à structurer un segment de marché. Cependant, les financements liés au Grand Emprunt « n'ont ni les mêmes horizons ni les mêmes objectifs », selon la secrétaire d'Etat, que ceux délivrés par Oseo-Anvar et les circuits seront donc différents, via le FSN (Fonds pour la Société Numérique).
La consultation publique lancée vise à mieux définir les innovations où l'action de l'Etat est nécessaire. Pour chaque item d'innovation, plusieurs questions sont posées dans le document disponible. Les contributeurs doivent donc chercher à répondre à ces questions très ouvertes.
Des appels à projets pour la rentrée au plus tard
Les conclusions seront publiées (avec les contributions originales) courant juillet 2010. Lorsque le consensus sera large et sans surprise, les premiers appels à projets seront effectués dans la foulée. Les derniers devraient être publiés à la rentrée 2010.
Restera alors à définir comment l'Etat gèrera les actifs issus des financements comme les participations dans les entreprises innovantes. « La forme juridique du portage des actifs est encore en débat, l'ensemble du financement étant sous le contrôle des commissions des finances de l'Assemblée Nationale et du Sénat ainsi que sous celui de la Commission Rocard-Juppé » a indiqué Nathalie Kosciusko-Morizet. (...)
Le marché du stockage rebondit selon IDC
Le chiffre d'affaires des fabricants de disques durs a augmenté de 18,8 % par rapport à l'année dernière pour s'établir à 6,7 milliards de dollars, estime le cabinet d'études IDC. Ces chiffres comprennent le stockage interne - au moins trois disques dans un serveur - et les systèmes externes. Cette étude intègre également les périphériques de type SSD, qui commencent à devenir une véritable alternative aux traditionnels disques durs.Pour ce qui concerne spécifiquement les solutions externes, les recettes ont augmenté d'environ 17 % pour atteindre 5 milliards de dollars.
Encore plus importante est la hausse d'une année sur l'autre. Elle s'explique en partie par les très faibles revenus début 2009, au plus fort de la récession, et par le changement radical opéré au dernier trimestre de la même année, explique l'analyste d'IDC Liz Conner. En règle générale, les dépenses de stockage tombent de deux chiffres entre le dernier trimestre d'une année civile et le premier trimestre de la nouvelle, souligne-t-elle. Cette fois, la baisse n'a été que de 7,8 %. Les achats continuellement reportés en 2009 ont finalement été réalisés début 2010. Peut-être le signe que les trésoreries des entreprises étaient particulièrement fournies au premier trimestre, poursuit l'analyste.
Le CA sur ce segment a touché le fond au deuxième trimestre de l'année dernière et s'est stabilisé au quatrième trimestre. Aujourd'hui, Liz Conner ne s'attend pas à ce qu'il retombe dans un proche avenir. De nombreuses entreprises sont prêtes à investir de nouveau. «Surtout que dans le domaine du stockage, elles pourraient ne pas avoir le choix", déclare-t-elle. « Les entreprises sont tellement à l'étroit qu'elles ont besoin de plus de ressource.»
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En fait, la capacité des systèmes de stockage livrés au premier trimestre a augmenté de 55,2 % par rapport à l'année dernière, soit au total 3 397 pétaoctets, selon IDC. La demande en capacité a même augmenté pendant la récession, une situation probablement causée par les utilisateurs qui se sont tournés vers des plates-formes moins coûteuses, souligne Liz Conner. «Nous avons vraiment vu un mouvement descendant, des solutions haut de gamme très onéreuses vers des systèmes moyens et d'entrée de gamme », pointe Liz Conner. « Un grand nombre de produits milieu de gamme sont tout à fait adaptés aux besoins des entreprises ». Il est encore trop tôt pour dire si ce changement présente un caractère permanent ou si l'achat de ces systèmes a permis de parer au plus pressé en raison des conditions économiques, déclare l'analyste.
Toujours au premier trimestre, les revenus ont également augmenté pour toutes les catégories de stockage externe, le SAN (Storage Area Network) comme l'iSCSI (Internet Small Computer System Interface). Les ventes de ces systèmes, qui peuvent également utiliser la technologie Ethernet comme chez Coraid, ont augmenté de 45,7 % par rapport à l'année précédente. Avec 37 % de part en revenus, Dell a contribué à développer le marché des NAS qui connaît aujourd'hui une croissance rapide. Et NetApp est quant à lui le deuxième avec 14%. Mais, EMC reste toujours le leader sur le marché des solutions de stockage externe dans son ensemble, avec près de 25% de part de marché en revenus. IBM et NetApp pointent à égalité au deuxième rang, avec chacun environ 11%. Toujours selon IDC, la troisième place est occupée par Hewlett-Packard et Dell, chacun prenant environ 10% du marché.
Les cinq premiers fournisseurs de stockage externe ont partagé les bénéfices de la reprise au cours du dernier trimestre, selon IDC. EMC a enregistré une croissance de près de 38% par rapport à l'année précédente, tandis que NetApp a vu ses ventes augmenter de plus de 47%. Tous ont gagné des parts de marché, à l'exception de HP, qui est passé de 11 à environ 10%. La société a en effet pâti d'un repositionnement tardif du haut vers le moyen de gamme que demandait le marché, précise Liz Conner.
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