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(07/06/2010 23:06:50)
WWDC 2010 : Steve Jobs dévoile l'iPhone 4
Comme à son habitude, le mentor de la firme californienne a tenu son keynote au Moscone Center de San Francisco, où se tient jusqu'à vendredi la conférence annuelle des développeurs d'Apple, la WWDC. En revanche, la marque à la pomme n'est cette fois pas parvenue à garder secret le contenu de cette traditionnelle "keynote". Les clichés d'un prototype perdu dans un bar par un employé de la société ont en effet été diffusés dès le mois d'avril par le site Gizmodo, qui avait récupéré le terminal égaré.
Esthétiquement, l'iPhone 4 conserve l'allure épurée qui a fait recette jusque-là. En revanche, les utilisateurs remarqueront que l'appareil est plus fin que ses prédécesseurs (l'épaisseur a été réduite d'un quart), que la coque est ceinturée d'une bande métallique (celle-ci sert d'antenne), et qu'un capteur photo a fait son apparition sur la façade. Ce dernier permet d'effectuer des appels en visioconférence, mais uniquement en Wi-Fi, et entre deux iPhone 4. Le capteur photo situé à l'arrière rattrape son retard sur la concurrence (résolution de 5 mégapixels contre 3 mégapixels auparavant), et s'accompagne désormais d'un Flash LED pour photographier ou filmer dans l'obscurité. L'enregistrement vidéo passe à la HD (720p), à 30 images par seconde, et propose une application pour éditer ou retoucher ses clips (iMovie, vendue 4,99 dollars).
L'écran tactile n'a pas changé de format (diagonale de 3,5 pouces), mais Apple a nettement amélioré sa résolution, qui passe à 960 x 640 p, soit quatre fois plus de pixels que sur l'actuel iPhone 3GS. Parmi les autres améliorations, l'autonomie de la batterie affiche sur le réseau 3G jusqu'à 7 heures en conversation et 6 heures de surf sur Internet. L'accéléromètre, système qui permet à un programme de réagir aux mouvements de l'iPhone, est renforcé par un gyroscope à trois axes pour détecter encore plus de mouvements. Enfin, comme sur le Nexus One de Google, un second microphone a été ajouté pour réduire le bruit ambiant lors d'une conversation téléphonique.
Pour voir la vidéo de la présentation de l'iPhone 4 par Steve Jobs, allez à la page suivante.
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Côté logiciel, l'iPhone 4 tourne sous le système d'exploitation iPhone OS 4, rebaptisé iOS4, dont la principale nouveauté est la gestion du multitâche (possibilité de faire tourner plusieurs applications à la fois). Cette plateforme sera également proposée sur l'iPhone 3G S et les iPod Touch de dernière génération. Enfin, l'iPhone 4 profitera de l'iBookstore d'Apple, proposé jusque-là sur l'iPad. Cette application permettra d'acheter et de lire des livres électroniques, mais également des fichiers au format PDF.
L'iPhone 4 sera lancé le 24 juin prochain aux Etats-Unis, en France, en Allemagne, au Japon et au Royaume-Uni. Il sera disponible au prix de 199 dollars dans sa version de 16 Go, et 299 dollars pour la version 32 Go. Les tarifs français ne sont pas encore connus. Par ailleurs, l'arrivée de cet iPhone fera baisser le prix de l'ancien, puisque le 3GS 8 Go sera proposé au prix de 99 dollars. Une très bonne affaire pour tous ceux qui ne courent pas après la dernière nouveauté.
Steve Jobs a profité de cette présentation pour fournir quelques chiffres sur l'univers mobile d'Apple. L'App Store, qui compte 225.000 applications, a généré plus de 5 milliards de téléchargements, et l'iBookstore, riche de 60.000 titres, plus de 5 millions. A ce jour, la firme de Cupertino a écoulé plus de 100 millions d'iPhone et d'iPod Touch dans le monde.
Dans l'entreprise, le cloud privé concurrence le cloud public
Le terme cloud computing fait référence à des services informatiques achetés et fournis à la demande à travers un réseau : Internet ou un réseau IP privé. La mise en oeuvre s'appuie sur un environnement hautement virtualisé et des systèmes de stockage hébergés dans des datacenters accessibles aux utilisateurs distants à partir d'une interface web. Pour les responsables informatiques, le cloud permet de mettre en route rapidement des ressources IT facilement extensibles, en les payant au mois, voire à l'heure. Les sommes ainsi déboursées entrent en comptabilité sous la forme de charges d'exploitation (contrairement à l'achat de serveurs et de licences qui constituent des dépenses d'investissement à amortir). En contrepartie, le cloud peut poser des problèmes de sécurité, nécessiter de faire des compromis sur les performances et il implique les coûts de réseaux inhérents à son usage.
SaaS et stockage en cloud public
Même s'ils ne le réalisent pas toujours, de plus en plus de DSI font appel à des services de cloud computing, quelquefois présentés, selon l'usage que l'on en fait, sous le nom d'« utility computing », de grid computing ou de software as a service. Une étude d'IDC a récemment montré que 60% des DSI européens recouraient à des services de cloud computing sans toujours le savoir.
Ce marché va progresser de façon significative dans les années qui viennent. L'an dernier, Gartner prévoyait qu'il pourrait atteindre 150 milliards de dollars en 2013 (contre 56 Md$ estimés en 2009).
Une grande partie de la croissance vient des applications hébergées dans des clouds publics, comme les Google Apps ou des logiciels tels que ceux de Zoho, accessibles sur Internet à tout utilisateur muni d'une carte de crédit, quand ils ne sont pas gratuits. Les outils de gestion de la relation client (CRM) ont également connu une adoption significative (popularisés par Salesforce.com), de même que les fonctions de comptabilité et de gestion des dépenses en ligne. [[page]] Autre secteur en plein essor, celui des plateformes apportant des ressources IT, telles que l'Elastic Computer Cloud (EC2) d'Amazon. Ces services permettent aux utilisateurs de louer des machines virtuelles pour développer des applications ou les faire tourner, en payant sur la base d'un tarif horaire. Des services de stockage des données en ligne peuvent également être achetés auprès de Google, d'Amazon et d'autres.
Cloud privé pour l'Armée américaine
Les clouds privés, de leur côté, sont détenus et gérés par des entreprises, et leur usage est réservé à des utilisateurs désignés qui peuvent y exploiter leurs propres services. Certains fournisseurs, parmi lesquels Amazon avec son offre de cloud privé virtuel (Virtual Private Cloud), ainsi que Microsoft, présentent ces offres comme étant l'option la plus probable sur le marché de l'entreprise. Cette hypothèse a été récemment corroborée en France par la publication d'une étude par le cabinet PAC.
Parmi les partisans des clouds privés figure la DISA (Defense Information Systems Agency), du ministère de la Défense américain, qui revendique un service de cloud plus fiable et plus sécurisé que celui de Google. Sa plateforme RACE (Rapid access computing environnement) fournit à l'Armée une puissance de calcul et des applications en ligne sur la base d'un paiement mensuel. Les utilisateurs peuvent réserver leurs services IT sous 24 heures par l'intermédiaire d'un portail web.
On s'attend à ce que les services de cloud privés progressent au sein des services gouvernementaux américains, au-delà du seul ministère de la Défense. Le Directeur des systèmes d'information fédéral, Vivek Kundra, choisi par Barak Obama en mars 2009, encourage les administrations à adopter les ressources fournies par le cloud computing comme un moyen d'économiser les deniers des contribuables et d'améliorer les services IT.
Alten crée une division R&D
En créant une direction de la R& D, et en nommant Jean-Claude Baudet à sa tête, Alten, société d'ingénierie et de conseil en technologies, s'est fixé différents objectifs : fédérer son expertise autour de l'innovation, améliorer la productivité de ses offres, et renforcer sa position en matière de R & D dans l'Hexagone. «Le département R&D jouera un rôle de support opérationnel au développement de l'activité du groupe, expose son directeur Jean-Claude Baudet. L'une de ses missions consistera à étudier les besoins des clients pour les adapter aux technologies de demain ».
L'utilisation de nouveaux leviers devrait également permettre à la société de conseil de faire évoluer ses compétences techniques pour qu'elles soient applicables à d'autres secteurs. Enfin, le département R& D aura pour vocation de favoriser le transfert des technologies développées par des fournisseurs comme les PME, les laboratoires publics et privés, ou les écoles, vers les programmes de grands industriels.
Ingénieur arts et métiers, Jean-Claude Baudet a rejoint Alten il y a un mois. Il possède plus de 20 ans d'expérience en ingénierie, dont près de la moitié en maîtrise d'oeuvre industrielle. Chez Thomson CSF, il a pris part au déploiement en France de nouvelles méthodologies en ingénierie du soutien logistique intégré sur des programmes de défense aérienne. Il a également piloté un département d'ingénierie chez Nexter Systems (anciennement GIAT Industries), avant d'exercer, pendant plus de 10 ans, des fonctions de direction de projet, technique, commerciale et opérationnelle dans des sociétés d'ingénierie et de conseil en technologies, dont Capgemini.
Crédit photo: D.R
(...)
Cisco-Juniper, une concurrence acharnée sur les datacenters
La bataille a démarré en 1996 lors de la création de Juniper. A cette époque, Cisco régnait en maître, depuis 1984, sur le marché des routeurs pour les entreprises et pour les fournisseurs de services. Mais, avec le développement de l'Internet, les sociétés de capital-risque, ainsi que les clients mécontents de Cisco ont investi dans une start-up pour contrecarrer son hégémonie en particulier vers les ISP. La première année, Juniper a compté sur les investissements de la famille Anschutz (actionnaire majoritaire de Qwest), AT&T, Ericsson, Lucent, Nortel, Siemens/Newbridge Networks, 3Com et UUNET. IBM avait signé un accord pour développer un ASIC pour les routeurs de la jeune société, avec comme premier produit le M40.
Avec ces soutiens de poids, Juniper est devenu le plus redoutable concurrent de Cisco sur les routeurs pour les ISP. L'entreprise dispose d'une part de marché de 30% sur un marché de 8 milliards de dollars. Elle a bénéficié d'un état de grâce, en étant le chouchou des spécialistes pendant 10 ans, en proposant des produits sur mesure, combinant logiciel et circuit dédié.
C'est un élément différentiateur par rapport à Cisco. Ce dernier a été perçu comme un fournisseur de produits de classe entreprise, qui étaient déployés par les entreprises les plus exigeantes en matière de routage. La position dominante sur ce marché a provoqué une forte demande de la part des clients pour une offre alternative. L'apparition de Juniper n'a pas été négative pour Cisco. Celle-ci a été redynamisée par l'émergence d'un nouvel acteur, mais également par la récente progression d'Alcatel-Lucent, dans les activités de routeurs périphériques pour les fournisseurs de services.
Une concurrence multi-support converge vers le datacenter
Et Cisco détient toujours une part de marché importante auprès des entreprises et des fournisseurs de service de routeur, avec une clientèle fidèle. Mais les deux sociétés jouent la course en matière technologique sur le coeur et la périphérie du réseau. Aujourd'hui, cette bataille se déroule sur les multi-châssis pour les coeurs de réseaux avec d'un côté le Carrier Routing System de Cisco contre la série T de Juniper, pour la suprématie dans les capacités de 10 ou 100 Tbits. Cette guerre porte aussi sur l'aspect logiciel, d'un côté Junos et de l'autre IOS.
Juniper occupe également le terrain des datacenters d'entreprises et des environnements de cloud computing. Encouragé par son succès dans le routage, elle a dévoilé, il y a 2 ans, des commutateurs Ethernet, en essayant de devenir une alternative crédible à la position dominante de...Cisco. Juniper souhaite se faire une place sur des marchés de niches, comme les transactions financières, le calcul haute performance et d'autres environnements d'entreprises spécifiques. Sur le datacenter, les deux sociétés ont noué des partenariats stratégiques, Cisco avec EMC et Juniper avec IBM. L'enjeu, simplement sur les questions de routage, représente une opportunité de plusieurs milliards de dollars (85 milliards de dollars dans le cloud privé en 2015 selon Cisco). L'objectif est de devenir le leader sur un marché très lucratif des datacenters de prochaine génération et d'en profiter pour verrouiller l'accès à ce marché pour d'autres concurrents, comme Arista, F5 networks. Juniper devrait dévoiler prochainement son projet Stratus, qui vise à structurer et simplifier les datacenters, avec une réduction des couches réseaux. Ce projet entre directement en concurrence avec les Nexus, de Cisco, basés sur l'architecture Unified Communication System.
Illustration: Switchs Juniper
(...)(07/06/2010 16:11:37)HP oriente ses recrutements vers les datacenters
De plus en plus de sociétés cherchent des professionnels capables de gérer les prochaines évolutions du datacenter, avec une expertise dans la vente et la livraison de services IT. HP n'a pas encore spécifié quels postes seraient concernés par ces suppressions, mais James Staten, analyste chez Forrester Research, prévoit que les principaux postes touchés seront les administrateurs systèmes. Pour les 6000 recrutements, l'orientation, selon l'analyste, sera clairement vers les fonctions architecture IT et ingénieurs commerciaux.
HP a déjà prévenu que cette évolution de sa branche Entreprise Service prendra quelques années. Dans une conférence téléphonique avec les investisseurs, les dirigeants d'HP ont indiqué que le plan de restructuration était la dernière étape de l'évolution de ses services opérationnels, un élément clé depuis le rachat d'EDS en 2008, se traduisant par l'apport de 137 000 employés. La société explique que la restructuration intègre la consolidation des datacenters et la gestion des plateformes, pour une plus grande automatisation de la délivrance d'applications pour les clients. « Nous pensons aux 5 et 10 prochaines années qui nous amènent à réfléchir sur la meilleure technologie à utiliser dans le cadre de cette automatisation » déclare Ann Livermore, vice-président exécutif de la branche Entreprise Business.
Ce plan constitue aussi la suite des efforts réalisés sur l'accord EDS, prévoyant la réduction du datacenters de 85 à 6, en intégrant des produits standards et effectuant un ménage dans les équipements et les logiciels, redondants ou obsolètes. Depuis, HP a gagné des contrats sur les centre de données, dont la plupart ont été remportés à travers des accords d'externalisation. Martin Reynolds, un analyste de Gartner, explique que l'activité services a gagné en efficacité par l'acquisition de datacenters, « mais pour HP, cela ne va pas aussi bien que souhaité ». L'analyste prévoit qu'HP continue sa politique de rationalisation en se tournant vers les applications x86 pour la consolidation et la virtualisation plutôt que vers les mainframes et les systèmes Unix. « Ils regardent toutes les applications x86 non virtualisées pour les intégrer dans un environnement géré par HP » souligne Martin Reynolds.
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