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(04/06/2010 11:26:26)

Marché des semi-conducteurs entre croissance et plan gouvernemental

En 2010, le marché mondial des semi-conducteurs devrait atteindre un chiffre d'affaires de 290 milliards de dollars, selon les estimations du Gartner. C'est une progression de 27,1% par rapport à 2009. Une prévision qui dépasse celle envisagée précédemment par le cabinet d'étude. Il faisait état, après les ventes du 1er trimestre, d'une progression de 19,9% cette année.

La forte hausse est due à celle des ventes de PC, de téléphones mobiles, de solutions embarquées comme dans l'automobile. PC et téléphones mobiles représenteront par exemple 40% de la croissance du marché des semi-conducteurs en  2010, surfant sur la bonne reprise de l'activité des différents acteurs.

Le Gartner note un deuxième facteur, celui des tarifs. Le prix de vente moyen des processeurs a par exemple augmenté de 15,5%, alors que celui des DRAM s'est envolé de 78%. Cette tendance haussière continuera au moins jusqu'en 2014 et concernera toutes les régions du monde et l'ensemble des catégories de produits.

Un plan gouvernemental de soutien


Le ministre en charge de l'industrie, Christian Estrosi, a dans un entretien au site Internet des Echos, annoncé « un plan de 1 à 2 milliards d'euros sur 5 ans, dont plusieurs centaines de millions d'euros de fonds publics » pour soutenir l'industrie hexagonale des semi-conducteurs. Ces sommes seront issues du Grand Emprunt national, comprenant un volet numérique.

En France, ce secteur a subi en 2009, particulièrement la crise avec plusieurs fermetures d'usines et de plan de licenciement. Pour le ministre, « l'enjeu est d'abord de financer les projets de R & D afin de positionner la France sur les puces à valeur ajoutée. » Il souhaite par contre que ce travail rapproche les fabricants et les éditeurs de logiciels. « Quand on veut vendre des systèmes intelligents pour l'automobile ou l'aéronautique, il faut proposer ensemble la puce et le logiciel ». L'objectif affiché, est double, recréer des emplois et replacer la France parmi les grandes nations du marché des semi-conducteurs.

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(04/06/2010 10:39:55)

Rebond des ventes EMEA de serveurs au 1er trimestre

Dans la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique, les fabricants ont ainsi vendu 560 000 systèmes, soit une hausse de 16,4% à période comparée de 2009. En volume, la hausse a atteint 7,4% à 3,2 milliards de dollars. Les industriels ne peuvent que se féliciter de ces bons résultats, eux qui ont vu leurs ventes enregistrer des décroissances à deux chiffres durant chaque trimestre l'an dernier. Reste que le marché demeure loin de ses niveaux du quatrième 2008. Durant cette période de pré-récession, les ventes en valeur s'étaient élevées à 4,4 milliards de dollars.

L'analyse en détail des ventes fait apparaître un fort déséquilibre entre les livraisons de serveurs X86 et celle des serveurs basés sur d'autres types de CPU. Lors du premier trimestre 2010, les premiers types de systèmes ont généré 64% des ventes en valeur totales de serveurs en EMEA grâce à une hausse de 33,3% de leurs revenus. Elles ont ainsi atteint les 2 milliards de dollars contre 1 milliard de dollars (-23,9%) pour les serveurs non-X86. Ce dernier segment de marché « devient particulièrement difficile avec une concurrence qui s'accroît, notamment depuis le rachat de Sun par Oracle», indique IDC.

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Quant au marché des serveurs lame, il est pour la première fois moins dynamique que le marché des serveurs dans son ensemble, avec une croissance en volume de « seulement » 12%. En valeur, en revanche, sa progression est bien supérieure pour atteindre 37%. « Cela montre que ces plates-formes continuent de faire l'objet d'investissements de la part des grandes entreprises », analyse Said Beatriz, analyste senior chez IDC.

HP creuse son écart avec IBM, Dell passe devant Sun

Numéro un mondial depuis maintenant neuf trimestres consécutif, HP a profité d'une progression de 21,6% de ses revenus sur le marché des serveurs lors du premier trimestre 2010. Numéro deux du marché, IBM a connu une baisse de 5% de son chiffre d'affaires qu'il doit notamment à son positionnement marqué sur les plates-formes RISC Unix dont les ventes ont fortement chuté. Comparé au premier trimestre 2009, le fabricant accuse une baisse de 3,2 points de ses parts de marché qui s'élèvent à 25%. De son côté, Dell a su profiter de la progression globale des ventes de serveur, enregistrant ainsi des ventes en valeur en hausse de 29,2%. Bien moins forte que celle de Dell et HP, la hausse des livraisons de serveurs Fuijitsu a tout de même atteint +8,1%. Sun, en revanche, a vu ses part de marché passer à 9,6% (-2,7 points) en EMEA du fait, notamment, des incertitudes liées à son rachat par Oracle. L'entreprise est ainsi reléguée à la quatrième place du classement des fabricants de serveurs en EMEA, au profit de Dell qui grimpe à la troisième position.

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(04/06/2010 10:40:40)

Silicon Valley 2010 : Pépinière de start-up (3e partie)

Nous poursuivons notre feuilleton dans la Silicon Valley, à San Jose, par la rencontre avec Quantum. Plus vraiment une start-up, mais une compagnie spécialisée dans le stockage sur disque et sur bande qui a réussi à revenir sur le devant de la scène. Plus de disques durs SCSI aujourd'hui, mais des solutions axées sur la déduplication avec les baies DXi 4500 et Dxi 6500 associées au logiciel maison StorNext. Concurrent des solutions de DataDomain, désormais dans l'escarcelle d'EMC, et des produits de FalconStor, Quantum a décidé de transformer la compagnie pour se renforcer sur les systèmes disques et sur les logiciels comme nous l'explique Jerry Lopatin, vice-président exécutif en charge du développement : « avec la déduplication sur disques, nous apportons une solution pour optimiser la réplication.  Aujourd'hui la gestion des cartouches est devenue un vrai problème pour les PME qui désirent éliminer la bande. Même dans les datacenters, nous voyons disparaître les bandes ». Un vrai discours de rupture pour le promoteur de la cartouche DLC, dépassée depuis des années par le format LTO emmené par IBM HP et Seagate. Aujourd'hui, Quantum ne jure plus que par le disque et la virtualisation.

La compagnie commercialise en effet un module qui sauvegarde et restaure des serveurs virtuels VMware sur sa série DXi. Baptisé Virtual Server, ce module crée des appliances virtuelles de sauvegarde dans des serveurs VMware physique. Ceci supprime le recours à  des serveurs physiques pour assurer la sauvegarde et le déplacement des données.
La solution Virtual Server bénéficie bien sûr de la déduplication et de la technologie de réplication des DXi. Les responsables informatiques comprennent ainsi une combinaison qui élimine les données en double lors de la création de machines virtuelles, réduisant ainsi les besoins en stockage et rationalisant l'ensemble du processus de sauvegarde

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Après le stockage, nous passons à une autre composante essentielle des systèmes d'information, à savoir le réseau avec une halte chez A10 Networks, toujours à San Jose. Crée en 2004 par Lee Chen, le cofondateur de Foundry Networks, racheté par Brocade, et de Cendrillion, repris par Nortel, A10 affiche une croissance rapide avec 170 employés et une présence en France depuis un an. La start-up spécialisée dans la fabrication de solutions de contrôle et d'équilibrage de charge (software et hardware) axe son développement sur trois éléments : la transition vers IPv6 avec son appliance Dual-Stack Lite pour gérer les adresses IPv6 natives et IPv4 traditionnelles, la virtualisation au service du Cloud avec le logiciel SoftAX et les appliances AX-V et l'Application Delivry sur les infrastructures. Un discours marketing bien rôdé qui a également laissé du temps à des échanges très intéressants avec Lee Chen notamment sur la transition vers IPv6.

Lee Chen, CEO de A10 Networks

Selon le dirigeant, l'utilisation des adresses IPv4 va se poursuivre au moins jusqu'en 2020. « La transition va être très longue, nous supporterons donc les deux. Avec l'arrivée de la 4G, le passage à IPv6 va s'accélérer notamment pour supporter les communications vidéo point à point. Aujourd'hui, les clients sur PC et mobiles sont prêts à passer à IPv6, ce sont les infrastructures qui ne suivent pas ». A la question de savoir pourquoi il continuait de créer des start-up, Lee Chen nous a simplement répondu que « le travail fait ce que vous êtes. Je ne m'amusais plus avec Foundry Networks, la société était devenue trop grande, cela devenait difficile d'innover. Dans une petite société, vous connaissez tout le monde par son prénom, vous partagez le même rêve et personne ne vous dit que c'est impossible ».

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Terminons cette journée avec la visite d'une pépinière, une fabrique de start-up ou un incubateur comme aiment dire les financiers, PlugandPlay à Sunnyvale. Nichée derrière le gigantesque parc du siège d'AMD, cette pépinière est un fait un minicampus avec  un datacenter au sous-sol et plusieurs étages accueillant une soixantaine de jeunes pousses. Comme nous le précise Kayvan Baroumand, CTO de PlugandPlay, en introduction, « nous ne garantissons pas le succès, mais nous accélérons le développement des projets.  Et comme nous sélectionnons avec beaucoup de soins les projets, sept start-up sur dix finissent par survivre et voler de leurs propres ailes ».

Très structuré, ce campus accueille les jeunes start-up au rez-de-chaussée dans des locaux spartiates qui font encore très université. Une fois les premiers dollars engrangés, elles peuvent passer à l'étage supérieur qui présente une ambiance un peu plus cosy et, enfin, au troisième où les jeunes sociétés peuvent accueillir jusqu'à une quarantaine d'employés dans des bureaux très californiens. C'est la limite pour bénéficier de l'infrastructure, des services d'accueil et du standard téléphonique. Plusieurs sociétés américaines comme Sun, EMC, PayPal, qui possèdent également leurs propres pépinières, participent aux différents projets en apportant capitaux, expérience et savoir-faire marketing. Des partenariats sont établis avec des universités américaines, mais aussi européennes, pour sélectionner et soutenir des projets IT.

Kayvan Baroumand, CTO de PlugandPlay

Nous avons ainsi rencontré deux start-up, Cash Klick et Equinoa, montées aux États-Unis par des entrepreneurs français. Cofondée par François Duroux avec des capitaux français (plusieurs millions d'euros), Cash Klick est installée depuis un mois dans la pépinière de Sunnyvale. Monté en France, ce projet ne pouvait se développer qu'aux États-Unis. Il répond en fait à une pratique très courante en Amérique du Nord : la chasse aux coupons de réduction. Chaque dimanche, les mères de famille découpent leurs coupons de la semaine dans les journaux du week-end. Plus de 360 milliards de bons circulent aux États-Unis, avec une valeur moyenne de 1,79 $, contre 9 millions seulement en France.

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François Duroux, fort d'une expérience dans la carte à puce avec B to Click,  a décidé de développer un système hybride avec Inmar, le leader mondial du coupon. « Il s'agit d'une agrégation de coupons digitaux depuis Internet. Les consommateurs chassent sur Internet leurs bons, alimentant ensuite un compte lié à une carte de paiement. Une fois arrivée à la caisse, il suffit de présenter sa carte de crédit pour associer automatiquement réductions et marchandises sur le tapis roulant du supermarché ». Et c'est ensuite le distributeur qui facture les marques. Pour développer le code de son projet, Christian Duroux a décidé de faire appel à de l'outsourcing en Chine depuis la Californie qui sera le premier marché test pour cette solution. « Trois ans de préparation en France ont été nécessaires pour prendre des contacts aux États-Unis et lever les premiers fonds auprès d'investisseurs privés ». Aujourd'hui, Cashklick occupe quatre box dans le centre de PlugandPlay, soit quatre personnes, pour un coût de 2 400 $ par mois.

Christian Duroux, fondateur de la start-up Cashklick

Moins innovante, Equinoa est une simple web agency qui sous-traite son travail en France. John Gabaix, hébergé depuis un an dans la pépinière de Sunnyvale, profite du décalage horaire pour faire travailler des développeurs en France à un coût inférieur à celui du marché US. « Il faut en effet compter 60 à 80 000 dollars pour un développeur PHP junior en Californie » contre 35 000 euros en France. Le mirage américain continue de faire des ravages, mais ici c'est la France qui fait office de paradis de l'outsourcing.

Et pour la dernière partie de notre voyage, nous serons avec Arista à Menlo Park, Blade Networks à Santa Clara et Clustrix à San Francisco.

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(04/06/2010 09:53:15)

Boulanger unifie ses références catalogue

Le groupe Boulanger est un distributeur spécialisé de produits électroménagers et électroniques qui possède sous sa propre marque un peu moins de 100 magasins en France de 1500 à 4000 m². Il opère également au travers du site Boulanger.fr, du hard-discounter Electrodépôt et est partenaire du réseau Gitem pour les moyennes surfaces de centre ville. A cela s'ajoutent des activités connexes comme la formation du public à certains produits techniques, des call-centers... Avec 6500 personnes, le groupe génère 2,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

Surtout, il distribue plus de 20 000 références de produits sous 150 marques, avec une rotation parfois importante dans certains domaines où les produits changent souvent.

En lien avec SAP et les SI des fournisseurs


La gestion de son catalogue de produits et services virait au cauchemar devant les multiples applications devant utiliser ces données dans de nombreux contextes. Le groupe a donc décidé d'uniformiser et d'unifier un référentiel de produits dans une démarche de MDM (master data management) en utilisant InfoSphere Master Data Management Server for Product Information Management d'IBM.

En amont du système de MDM proprement dit, le référentiel-père est géré dans SAP : références produits, stocks, prix... En aval, le système dialogue avec les SI des fournisseurs pour les mises à jour. Enfin, des enrichissements manuels sont opérés au sein du MDM par des responsables appropriés (notamment en centrale d'achat). Les mises à jour sont répercutées du MDM vers les systèmes connectés et inversement

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Des données intégrées et complétées à la main


Le référentiel des produits comporte les caractéristiques techniques et commerciales, des images, des informations structurées ou semi-structurées comme des notations sur une échelle de performance (x étoiles pour positionner une mention technique peu compréhensible du commun des clients)... Sur une famille de produits donné, des informations précisés et similaires sont renseignées, ce qui permet de générer aisément des tableaux de comparaison aussi bien en magasin que sur le web ou dans des documentations diverses.

Comme certains produits ne sont pas présentés en rayon (toutes les déclinaisons et toutes les couleurs d'une gamme par exemple), les tableaux de comparaison permettent également de mentionner aux clients ce qu'il est possible de leur vendre. Les mêmes données sont non seulement utilisées dans les différents SI commerciaux (magasins, web, etc.) mais aussi pour toute la communication (tracts, e-marketing, affiches, étiquettes...).

« Le traitement de l'information produit est devenu un processus métier comme un autre » spécifie Olivier Berrod, responsable informatique au pôle nouvelles technologies de Boulanger.Toutes les données produits ont donc été structurées et uniformisées. Leur traitement est donc plus simple et cohérent mais facilite également la réalisation de produits dérivés comme les tableaux de comparaison.

Le socle a été mis en place avec quelques pilotes en terme de familles de produits et d'applications de 2005 à 2007. En 2008, Boulanger a généralisé le déploiement, l'intégration multicanal ayant été intégrée en 2010. Dans les années à venir, Boulanger souhaite intégrer le rich media (des vidéos des produits par exemple) et les réseaux sociaux.

Le coût du projet n'a pas été mentionné.
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(03/06/2010 17:30:23)

Les terminaux mobiles sur Moorestown attendus pour 2011

Les premiers smarphones basés sur la plateforme Moorestown devraient être disponibles au premier semestre de l'année prochaine. Mais bien avant cela, on devrait avoir en main des PC tablettes exploitant cette puce qui regroupe, pour le marché des terminaux mobiles, un processeur Atom et des fonctions graphiques. C'est ce qu'a indiqué hier Anand Chandrasekher, vice-président senior et directeur général de la division Ultra Mobility d'Intel, sur le salon Computex de Taipei. Il faudra un peu plus de temps aux smartphones pour être commercialisés parce que la procédure de test qu'ils doivent subir est plus rigoureuse que pour les ordinateurs, a expliqué le dirigeant. Au passage, il n'a pas oublié de vanter les mérites de sa puce combinée qui devrait consommer moins que ses concurrentes en offrant des performances supérieures.

World of Warcraft et Avatar sur smartphone

Moorestown a été livré début mai pour les systèmes d'exploitation Android et MeeGo (projet commun entre Intel et Nokia), mais pas pour Windows. Et sur Computex, plusieurs fabricants montraient déjà des équipements basés sur cette plateforme. Pendant la conférence donnée sur Computex, Intel a ainsi fait une démonstration du jeu World of Warcraft sur un smartphone exploitant la puce. Sur le même genre de terminal, l'assistance a également pu voir défiler sans heurt un extrait vidéo haute définition en 1080p du film Avatar.

Intel estime que sa puce offre des performances graphiques deux à quatre fois supérieures à celles des processeurs concurrents pour smartphones et qu'elle est la seule capable de gérer les vidéos 1080p. La plupart des téléphones ne disposent pas d'une résolution d'écran suffisante pour supporter une véritable haute définition, mais celle-ci devrait en revanche être offerte par de nombreux tablettes PC.

Début 2011, Intel livrera une deuxième version de son processeur Atom destinée aux tablettes PC. Déclinée de Moorestown, elle portera le nom d'Oak Trail.

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(03/06/2010 16:43:18)

Jim Whitehurst, PDG de Red Hat : «Attention au verrouillage des clouds»

Selon lui, l'industrie doit se positionner au-dessus de la vague du cloud et s'assurer que la prochaine génération d'infrastructures soit construite de manière à être orientée vers les clients plutôt que vers les fournisseurs. Selon lui, le verrouillage s'opère de différentes manières, en particulier par l'impossibilité de répartir les charges de travail entre différents clouds, la difficulté de sortir les datas d'un cloud spécifique, ce qui impose le recours de manière sous-jacente à une plate-forme de virtualisation choisie par le fournisseur.

Red Hat concentre une grande partie de ses efforts sur le premier de ces problèmes. Jim Whitehurst  a élaboré « un programme de certification assurant aux entreprises qu'elles pourront répartir la charge de travail sera utile ». Un aspect très important pour l'entreprise, puisque cette année, Red Hat a travaillé essentiellement sur la certification des partenaires cloud. « S'assurer que les charges de travail sont mobiles dans le nouvel environnement basé sur le cloud est essentiel » explique le responsable et d'ajouter « et c'est de cela que s'occupe le Premier Cloud Provider Program. »

Annoncé l'an dernier, le programme de certification des services clouds a été mis en route et inauguré par Amazon Web Services, premier fournisseur de cloud à être certifié. «Nos clients peuvent soit exécuter leurs programmes au sein de leurs centres de calcul, soit déplacer la charge de travail chez l'un des multiples prestataires de cloud... et nous les aiderons à le faire et l'hénbergeur les y aidera » indique le PDG de Red Hat.

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Pour être certifié, un prestataire de cloud doit utiliser une plate-forme de virtualisation basée sur l'hyperviseur VMware ESX, Microsoft Hyper-V ou le propre hyperviseur de Red Hat, basé pour sa part sur KVM (Kernel Virtual Machine). «  NTT et IBM ont allongé la liste des partenaires certifiés et d'autres sont sur le point de le faire, » a-t-il précisé.

Fédérer et simplifier les API

Pour être en mesure de déplacer une charge de travail d'un centre de calcul vers un service cloud, ou même entre deux clouds, il faut une API (interface de programmation d'application), si bien que, actuellement, une multitude d'APIs différentes sont en cours de développement. Mais, selon Jim Whitehurst, il serait préférable qu'il y en ait moins. « En effet, le véritable défi ne réside pas dans l'API, mais plutôt à veiller à ce que l'application s'exécute en gardant les mêmes performances une fois qu'elle a été déplacée. » C'est exactement ce sur quoi Red Hat se concentre. « Mettre en place une API qui permette de déplacer la charge de travail ne représente que 10 % du processus, » indique Jim Whitehurst. Ce dernier précise également que la prochaine étape consistera la possibilité de migrer les licences en même temps que les charges de travail. En avril, Red Hat avait annoncé Cloud Access, qui permet aux entreprises d'utiliser leurs abonnements soit sur leurs serveurs sur site traditionnels, soit en hébergement sur les serveurs Elastic Compute Cloud d'Amazon.

Red Hat n'est pas la seule entreprise à vouloir permettre aux entreprises de répartir leur charge de travail entre les centres de calcul et les clouds. VMware, par exemple, est en train de développer vCloud Service Director, préalablement connu sous le nom de code Project Redwood.« Le produit, encore en beta test, devrait être livré avant la fin de l'année,» a déclaré Richard Garsthagen, principal promoteur de VMware en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

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(03/06/2010 16:15:17)

Une librairie Javascript au secours de Flash sur iPad

Appelée Smokescreen, cette librairie transpose les publicités développées en Flash en JavaScript et HTML 5 dans tout navigateur internet, y compris ceux ne supportant pas Flash nativement. Principalement développé par Chris Smoak de RevShockAds, Smokescreen évite donc aux entreprises qui réalisent des annonces publicitaires en Flash à créer une version spécifique pour toucher les millions de propriétaires d'iPhone et d'iPad. « Beaucoup de gens veulent continuer à utiliser leurs outils Adobe pour réaliser leurs publicités, et le fait de devoir faire appel à un autre outil de développement pour créer des pubs pour une plate-forme unique leur semble stupide, » indique le blog de Smokescreen.

Autre avantage, cet outil n'a pas besoin que les navigateurs Internet soient à jour : le site présente des publicités de démonstration tournant sous Firefox 3.6, Chrome 5, Safari 4 et la version mobile de Safari. La librairie de Chris Smoak ne fonctionne pas encore sur Microsoft Internet Explorer 9, même si cela « semble prometteur, » selon les développeurs. Et ils indiquent des « problèmes connus » sur Opera 10.5 « mais en voie d'amélioration.»

Des développeurs excités, mais critiques


Le code de Smokescreen sera bientôt disponible sous licence Open Source et ses développeurs ont déjà posté une version de prévisualisation avec des démos de publicités. Un support technique minimum et pas cher, plus, éventuellement, certains services, sont envisagés, indique également le blog de Smokescreen. Ce qui est sûr, c'est que les développeurs semblent très excités par cette librairie. Simon Willison, co-créateur de Django, qui permet de construire des applications Web dans le langage Python, a écrit sur son blog que « Smokescreen, le lecteur Flash de Chris Smoak écrit en JavaScript, est un outil incroyable. »

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Toutefois, ce dernier tempère un peu son enthousiasme en ajoutant que « mon seul souci est la performance, je remarque que cet outil pèse 175 Ko et comporte plus de 8.000 lignes de code JavaScript, ce qui pourrait poser problème sur des appareils mobiles peu puissant. »

En effet, la compilation de code doit être téléchargée et exécutée sur un navigateur Web. Dans la mesure où les appareils mobiles ont beaucoup moins de capacité de traitement que les ordinateurs de bureau, le temps nécessaire pour restituer la publicité peut varier selon l'appareil. Les développeurs préviennent que Smokescreen n'est pas aussi rapide qu'un plugin Flash, mais que ses performances pourraient être améliorées. Le test de Smokescreen sur un iPhone a montré que plus l'animation est complexe, plus le rendu de la publicité est lent. Testée et comparée sur un ordinateur de bureau, la performance de la bibliothèque s'est avérée bien meilleure.

Le blog de RevShockAds averti qu'«étant donné que Smokescreen est écrit en JavaScript, il est plus lent que le plugin Flash et limité en vitesse par la performance du navigateur. » Et de poursuivre que « en attendant que nous sortions d'autres astuces de nos manches, il faut savoir que certaines démos ne fonctionneront pas à une vitesse acceptable sur des appareils de type iPad / iPhone / iPod. »

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(03/06/2010 15:22:31)

HP simplifie ses solutions de réseaux et de stockage pour PME

Lors d'un événement à Cupertino, en Californie, HP a présenté un ensemble de produits (PC et serveurs, mais aussi solutions réseaux, de stockage et d'impression) adaptés aux PME . Ces dernières sont au centre de toutes les attentions, car elles aussi commencent à vivre une « sortie de crise », même si cette reprise est loin d'être stable, souligne Chad Thompson, une analyste de Access Market International Partners.

Et comme les grandes entreprises, les petits départements informatiques ont reçu la consigne de faire plus avec moins. Il a quelquefois fallu réduire à une personne les compétences informatiques, voire à supprimer complètement l'équipe technique, note Chad Thompson. En conséquence, HP veut proposer à ces sociétés des solutions simples d'usage et accessibles pour gérer leurs infrastructures. Les premières annonces du constructeur ont porté sur les équipements réseaux et le stockage, domaine où l'on prévoit une croissance des investissements dans les prochaines années.

Des commutateurs moins gourmands

HP a ainsi fait évoluer sa série V de commutateurs pour réseau local avec le V1410, qui promet une meilleure efficience énergétique que son prédécesseur le V1400, plus de choix de configuration, ainsi que des options complémentaires. Ce produit est disponible avec 8, 16 ou 24 ports pouvant aller jusqu'au Gigabit Ethernet. Il comprend également un emplacement pour le verrou Kensington Computer, identique au produit utilisé pour sécuriser les ordinateurs personnels. Cette fonctionnalité est importante pour les PME, car les commutateurs sont souvent installés dans un espace non protégé. Les prix de la série V1410 démarrent à 109 dollars (8 ports) et vont jusqu'à 379 dollars (24 ports).

Illustration : HP StorageWorks X310 Data Vault
(crédit photo : HP)

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Pour dynamiser la capacité de stockage des PME, HP propose une plateforme comprenant le système StorageWorks X1000 et la baie modulaire P 2000 G3 SAS (Serial Attached SCSI). La prochaine génération de X1000 devrait voir sa capacité doubler pour un espace réduit de moitié. Accompagné du logiciel Automated Storage Manager, le partage de fichiers entre les systèmes devrait prendre 20 minutes ou moins, à comparer aux 60 minutes de la version précédente. La baie P2000 utilisera la technologie 6 Gbit/s SAS et sera accompagnée d'un logiciel capable de répliquer des captures de données sur différents disques de la baie.

Le géant de l'informatique a aussi dévoilé StorageWorks X310 Data Vault (en photo), un système qui répond au besoin des petites entreprises, avec une équipe IT limitée. L'interface utilisateur est basée sur Windows Home Server, facile à installer et à gérer. Le X310 peut accueillir jusqu'à 15 To de stockage avec des disques durs externes branchés via des ports eSATA ou USB. Il peut effectuer un contrôle automatisé des sauvegardes quotidiennes pour plus de 10 clients PC ou Mac. Le X310 Data Vault a un prix de départ de 549 dollars. Le système StorageWorks X1000 débute lui à 3 152 dollars et enfin la baie P2000 commence à 8 970 dollars. Tous ces produits sont disponibles actuellement.

Partage l'expertise via les réseaux sociaux

Un effort particulier a été réalisé auprès des distributeurs, à travers un partenariat noué avec Microsoft pour les aider à mieux configurer les équipements HP. La distribution pourra ainsi s'appuyer sur les logiciels de collaboration, comme Exchange Server, Communications Server et SharePoint. HP constate également l'utilisation croissante des ressources de support ainsi que les achats en ligne des PME. La société prévoit donc d'augmenter les offres disponibles sur son site de vente en ligne pour « Petites structures » de moins de 10 personnes, comprenant le stockage, les équipements réseaux et les produits mobiles. Elle offre actuellement des ordinateurs, des imprimantes et des serveurs ProLiant. Enfin, l'entreprise prévoit prochainement d'accompagner le soutien aux PME à travers un service basé sur le cloud, baptisé 48Upper qui est une plateforme en ligne grâce auquel les responsables de petites entreprises peuvent partager leur expertise avec d'autres par le biais de réseaux sociaux.

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